8 mars : la Journée internationale de lutte pour les droits de la femme

7 Mar 2024 | actualités

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Depuis six ans, le collectief 8 maars appelle à la grève pour dénoncer les inégalités de genre. L’objectif est de démonter que « quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête« .

Le collectif appelle toutes les femmes à ne pas travailler ce jour-là (ni pour leur ménage, ni pour l’employeur). De cette manière, les femmes revendiquent leurs droits et mettent en avant leur travail invisible par la société.

A l’heure actuelle, les femmes gagnent toujours 23,1 % de moins que les hommes par année. Les tâches ménagères et familiales représentent 9 heures et demie de travail en plus par semaine.

Plusieurs revendications qui vont dans le sens des derniers constats, sont portées par le collectief 8 maars :

  • un réinvestissement majeur dans les crèches et les services publics ;
  • un salaire minimum des secteurs féminisés pour une meilleure indépendance financière des femmes ;
  • davantage de budget pour la prévention des violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Le droit de grève

Pour rappel, votre employeur n’a pas le droit de vous interdire de participer à la grève. En tant qu’employé, il n’est pas obligatoire de prouver votre participation aux actions de grève.

Seul le secteur du non-marchand – entre autres – a le droit de réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum.

En termes de rémunération, les employés qui manifestent ne fournissent pas de prestation. Ils n’ont donc pas droit à leur rémunération. La seule manière d’être rémunérée est d’être syndiqué. En effet, si vous l’êtes, votre syndicat vous versera une indemnité de grève.

Voici l’appel à signer pour adhérer à leurs revendications et lever la voix des femmes jusqu’au monde politique.

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