10 Oct 2024 | Centres de planning familial, Centres de planning familial |
Les centres de planning familial proposent des consultations médicales (contraception, suivi de grossesse, consultations prénatales, interruption volontaire de grossesse ou non, dépistage des infections sexuellement transmissibles…), psychologiques, sociales, juridiques, sexologiques, mais aussi de conseil conjugal et de médiation familiale. Certains centres proposent aussi des permanences jeunes. Des activités de prévention en matière de vie affective, relationnelle et sexuelle y ont également lieu.
Centres de planning familial à Bruxelles
*AIMER A L’ULB – Pôle Erasme
Route de Lennik, 806 – Bâtiment Bucopa – 1er étage
1070 ANDERLECHT
02/555.49.45
www.aimeralulb.be
CENTRE DE PLANNING FAMILIAL DU MIDI
Rue du Chimiste, 34-36
1070 ANDERLECHT
02/511.38.38
accueil@cpfmidi.be
www.cpfmidi.be
Facebook
* CENTRE SEVERINE, PLANNING FAMILIAL LAIQUE DE BRUXELLES-OUEST
Avenue Raymond Vander Bruggen, 84
1070 ANDERLECHT
02/524.33.14
info@planning-severine.org
www.planning-severine.org
CENTRE DE PLANNING FAMILIAL LAIQUE D’AUDERGHEM
Rue de la Stratégie, 45
1160 AUDERGHEM
02/660.75.06
info@planningfamilialauderghem.com
www.planningfamilialauderghem.com
PLANNING FAMILIAL DE BERCHEM-SAINTE-AGATHE
Avenue de Selliers de Moranville, 120
1082 BERCHEM-SAINTE-AGATHE
02/410.61.03
accueil.berchem@planningfamilial.net
www.planningfamilial-berchem.be
* AIMER JEUNES
Rue Saint-Jean Népomucène, 28
1000 BRUXELLES
02/511.32.20
aimer.jeunes@skynet.be
https://www.aimer-jeunes.be/
PLANNING FAMILIAL DE LA SENNE
Boulevard de l’Abattoir, 27
1000 BRUXELLES
02/548.98.18
planning@tele-service.be
www.cpfsenne.be
CENTRE DE PLANNING FAMILIAL ROSA SORALIA DU BRABANT
Rue du Midi, 120
1000 BRUXELLES
02/546.14.33
planningrosa@solidaris.be
https://www.sofelia.be/nos-centres/cpf-bruxelles/
* CITY PLANNING CHU SAINT-PIERRE
Rue Haute, 320
1000 BRUXELLES
02/535.36.66 (rdv) – 02/535.34.00 (secrétariat)
https://www.stpierre-bru.be/fr/services-medicaux/gynecologie-obstetrique/320-rue-haute-1/city-planning-1
* PLAN F CENTRE DE PLANNING FAMILIAL
Rue des Guildes, 22
1000 BRUXELLES
02/230.58.47-230.04.62
info@planf.be
www.planf.be
* PLANNING MAROLLES
Rue de la Roue, 21
1000 BRUXELLES
02/511.29.90
planningmarolles@hotmail.com
www.planningmarolles.be
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* COLLECTIF CONTRACEPTION-SANTE DES FEMMES
Avenue des Celtes, 50
1040 ETTERBEEK
02/736.13.14
etterbeekcc@planningfamilial.net
www.collectifcontraception.be
PLANNING FAMILIAL D’EVERE
Rue A. De Brandt, 70
1140 EVERE
02/216.20.04
evere@planningfamilial.net
https://www.guidesocial.be/pf-evere/
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* CENTRE DE PLANNING FAMILIAL ET DE SEXOLOGIE DE FOREST
Place Saint-Denis, 18
1190 FOREST
02/343.74.04 – 0498/12.04.28
accueil@planningdeforest.be
https://www.guidesocial.be/planningdeforest/
CENTRE DE CONSULTATIONS ET DE PLANNING FAMILIAL MARCONI
Rue Marconi, 85
1190 FOREST
02/345.10.25
planning@centremarconi.be
https://www.centremarconi.be
* AIMER A L’ULB
Avenue Jeanne, 38
1050 IXELLES
02/650.31.31
www.aimeralulb.be
* CENTRE DE PLANNING FAMILIAL ET DE SEXOLOGIE D’IXELLES
Rue du Vivier, 89
1050 IXELLES
02/646.42.73
ixellescps@planningfamilial.net
www.planningixelles.be
* FREE CLINIC
Chaussée de Wavre, 154A
1050 IXELLES
02/512.13.14
info@freeclinic.be
www.freeclinic.be
CENTRE DE PLANNING FAMILIAL DE JETTE
Rue Léon Theodor, 108
1090 JETTE
02/426.06.27
info@planningdejette.be
www.planningdejette.be
CENTRE DE PLANNING FAMILIAL DE LAEKEN
Boulevard Emile Bockstael, 91
1020 LAEKEN
02/325.46.40-0498/59.21.58
laeken@planningfamilial.net
https://www.planningfamilialdelaeken.com/
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CENTRE DE PLANNING FAMILIAL ROSA SORALIA DU BRABANT (Antenne Molenbeek)
Chaussée de Gand, 85
1080 MOLENBEEK
02/546.14.33
planningrosa@solidaris.be
PLANNING FAMILIAL LEMAN
Boulevard Léopold II, 184/D
1080 MOLENBEEK
02/230.10.30
info@pfleman.be
www.guidesocial.be/planningleman
* PLANNING FAMILIAL DE SAINT-GILLES
Avenue du Parc, 89
1060 SAINT-GILLES
02/537.11.08
saintgilles@planningfamilial.net
www.planningfamilialstgilles.be/
* PLANNING ST-JOSSE
Place Quetelet, 4
1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
02/217.44.50
accueil@planningsaintjosse.be
www.planningsaintjosse.com
BUREAUX DE QUARTIERS PLANNING FAMILIAL CENTRE DE CONSULTATIONS CONJUGALES ET FAMILIALES
Rue du Noyer, 344
1030 SCHAERBEEK
02/733.43.95
planning.bq@gmail.com
www.bureauxdequartiers.be
* GROUPE SANTE JOSAPHAT
Rue Royale Sainte-Marie, 70
1030 SCHAERBEEK
02/241.76.71
schaerbeekgsj@planningfamilial.net
*CENTRE DE PLANNING FAMILIAL ET DE CONSULTATIONS D’UCCLE
Rue de Stalle, 24
1180 UCCLE
02/376.10.00
administration@planninguccle.be
www.planninguccle.be
* CENTRE DE PLANNING FAMILIAL WATERMAEL BOITSFORT
Avenue Léopold Wiener, 64
1170 WATERMAEL-BOITSFORT
02/673.39.34
accueil@planningfamilialdeboitsfort.be
www.planningfamilialdeboitsfort.be/
CENTRE DE PLANNING FAMILIAL WOMAN’DO
Drève de la Brise, 28
1170 WATERMAEL-BOITSFORT
0471/22.59.36
info@womando.be
https://womando.be
CENTRE DE CONSULTATIONS FAMILIALES ET SEXOLOGIQUES – CCFS
Avenue du Prince Héritier, 192
1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
02/736.41.50
ccfs@skynet.be
www.planning-familial-wsl.be
FACULTE D’AIMER
Place Carnoy, 16
1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
02/764.20.63
facultedaimer@hotmail.com
www.facultedaimer.be
* PLANNING FAMILIAL WOLUWE-SAINT-PIERRE
Rue Jean Deraeck, 14
1150 WOLUWE-SAINT-PIERRE
02/762.00.67
info@planningwsp.be
www.guidesocial.be/planningwoluwe
GROUPE D’ACTION DES CENTRES EXTRA HOSPITALIERS PRATIQUANT L’AVORTEMENT – GACEHPA
Rue de la Tulipe, 34
1050 IXELLES
02/502.72.07
secretariat@gacehpa.be
www.gacehpa.be
Fédérations de centres de planning familial
FEDERATION DES CENTRES DE PLANNING ET DE CONSULTATIONS – FCPC
Chaussée de Marche, 604
5101 ERPENT
0470/33.36.52
info@fcpc.be
www.fcpc.be
Centres de planning en région wallonne uniquement
SOFÉLIA
Place St Jean, 1/2
1000 BRUXELLES
02/515.17.68
sofelia@solidaris.be
https://www.sofelia.be
FEDERATION DES CENTRES PLURALISTES DE PLANNING FAMILIAL – FCPPF
Avenue Émile de Béco, 109
1050 IXELLES
02/514.61.03
info@fcppf.be
http://www.fcppf.be
FEDERATION LAIQUE DE CENTRES DE PLANNING FAMILIAL ET CENTRE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION CEDIF
Rue de la Tulipe, 34
1050 IXELLES
02/502.82.03
flcpf@planningfamilial.net
http://www.planningfamilial.net
Ces 4 fédérations ont un site commun s’adressant à tous les bénéficiaires des centres. On y trouve les coordonnées et services de tous les centres de planning familial en Belgique, des dossiers d’informations (contraception, grossesse, avortement, IST et VIH/sida, LGBTQIA+, violences, handicap), ainsi qu’une multitude infos liées : https://www.monplanningfamilial.be (anciennement Love Attitude).
Les centres de planning familial précédés d’une * dans la liste ci-dessus, pratiquent l’avortement.
MAJ 2024
26 Sep 2024 | Vie Familiale Affective : sites utiles |
Aide & Soins à domicile
Amoureux, vos papiers !
A vos côtés 1030
Association internationale francophone des intervenants auprès des familles séparées
Centre de prévention des violences conjugales et familiales
Centre Mir
Child Focus
Fédération des équipes SOS enfants
Fédération des initiatives locales pour l’enfance
Fédération des services d’accompagnement en accueil familial
Fédération des services maternels et infantiles
GACEHPA (Groupe d’Action des Centres Extra-Hospitaliers pratiquant l’avortement)
Grandir ensemble
Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles féminines Belgique – GAMS
Hisser-Haut (Service laïque de parrainage)
Infor-Allaitement
Latitude Jeunes
Leche league Belgique
Ligue des familles
Maison de l’adolescent – MADO Nord
Maison de l’adolescent – MADO Sud
Maison des parents solos
One Office de la naissance et de l’enfance
One Premiers pas
One Adoption
Parolesdados.be
Petit vélo jaune
Plateforme pour le droit à l’avortement
Réseau Mariage et Immigration
Service public fédéral Finances – SECAL
Trialogues
Tribunal de la famille et de la jeunesse
Vague (La)
Vie féminine
Vie féminine régionale de Bruxelles
Yapaka (Site de prévention de la maltraitance de la FWB)
Voir aussi :
MAJ 2024
23 Juil 2021
Vie affective & Familiale Droits avant 18 ans Droits après 18 ans Tribunal de la Famille et de la Jeunesse Sexualité Contraception Planning familial AMO Sites...
17 Déc 2024 | Sida |
N’y-a-t-il aucun risque d’attraper le SIDA lors de dons ou de prises de sang ?
Les dons de sang sont prélevés avec du matériel à usage unique, il n’y a aucun risque de transmission du virus du SIDA. En ce qui concerne les transfusions de sang (lorsqu’on reçoit du sang), il y a un risque très faible, qualifié de résiduel par le monde médical, de transmission du virus du sida. Ce n’est possible que si une personne ayant donné du sang était contaminée récemment sans que ce soit détectable. Souvent, les équipes médicales privilégient l’autotransfusion avant une opération chirurgicale ou un accouchement.
Quels sont les risques de transmission mère/enfant ?
Une femme séropositive peut transmettre le virus du SIDA durant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement. Le virus peut traverser la barrière hémato-placentaire et contaminer le fœtus. Cependant, le cas de contamination le plus fréquent se produit lors de l’accouchement. Le virus est aussi présent dans le lait maternel et le risque de transmission est donc important lors de l’allaitement.
Sans traitement, le VIH se transmet à 15-20 % de la mère à son enfant (30% s’il y a allaitement). Avec un traitement préventif, le taux de transmission diminue à moins de 5%.
On conseille aussi aux femmes séropositives d’accoucher par césarienne afin de diminuer le risque de transmission du virus à l’enfant et de ne pas l’allaiter. En ce qui concerne l’accouchement, la décision du mode (césarienne ou voie vaginale) peut dépendre de la quantité de virus contenue dans le sang de la maman (sa charge virale). Grâce à un suivi médical adapté, une mère séropositive peut donner naissance à un enfant non contaminé.
Pourquoi les consommateurs de drogues ne doivent jamais partager une seringue ?
Il y a un très grand risque de contamination du sida et d’autres IST (hépatite B ou C) lorsqu’on utilise une seringue dont quelqu’un s’est déjà servi. Le sang contaminé peut pénétrer directement dans le circuit sanguin de la personne qui s’injecte une drogue. Il suffit que quelques gouttes de sang contaminé soient restées dans la seringue. Il y a évidemment tout autant de risque si on partage une même dose de drogue avec une même seringue.
C’est pourquoi il existe des programmes de distribution de seringues et des kits de prévention notamment. Les seringues stériles peuvent être obtenues dans les pharmacies (kit d’injections Steribox), les centres de planning familial, les centres de santé (mentale et physique) et aussi les comptoirs d’échange établis dans les grandes villes : Bruxelles, Liège, Charleroi. Certains proposent la formule : « Une seringue usagée contre un seringue stérile ».
Y-a-t-il un risque de transmission du sida lors d’une circoncision ?
La circoncision masculine réduit la probabilité qu’un homme soit infecté à VIH par une femme. Depuis plusieurs années, l’OMS et l’ONUSIDA ont recommandé la circoncision médicale volontaire dans les pays qui enregistrent des taux élevés d’infection à VIH et des taux faibles de circoncision masculine. Cependant, si les conditions d’hygiène sont déplorables durant l’intervention chirurgicale, il existe à ce moment-là un risque de transmission du virus du Sida.
Peut-on attraper le SIDA par un piercing ou un tatouage ?
Si le matériel utilisé pour le piercing ou le tatouage est stérilisé, il n’y a pas de risques de transmission du sida. Il faut donc vérifier que la personne qui fait le tatouage ou le piercing utilise du matériel stérilisé (les désinfectants ne sont pas assez efficaces) et porte des gants stériles.
Pour le piercing, si vous recyclez des anneaux ou tiges ayant servi à quelqu’un d’autre, faites les stériliser au préalable par le professionnel qui vous percera.
Lors d’un cunnilingus, si le partenaire est séropositif, qu’il a un piercing et d’importants saignements, il y a risque de transmission du VIH.
En Belgique, un arrêté royal du 25 novembre 2005 (mis à jour le 12 juin 2007) réglemente les tatouages et les piercings.
Le tatoueur ou le perceur doit être agréé par le SPF Santé publique. Pour ce faire, il devra apporter la preuve qu’il a suivi une formation spécifique de 20h qui comporte des cours théoriques et pratiques sur les règles d’hygiène. Tous les professionnels du secteur doivent suivre la formation et réussir l’examen qui permet d’obtenir l’agrément. L’inspecteur du SPF Santé publique contrôle l’espace d’accueil, l’espace de travail, l’espace de nettoyage et la stérilisation du matériel et la qualité des produits comme les encres. L’arrêté royal est affiché dans les lieux de travail. Le tatoueur ou le perceur doivent :
- Vous accorder un délai de réflexion avant de procéder à l’acte ;
- Vous faire signer un document de consentement en deux exemplaires. L’exemplaire qui vous est remis mentionne les risques liés au tatouage ou piercing, les cas qui nécessitent une visite chez le médecin, les contre-indications et complications possibles ;
- Vous remettre un document précisant les soins à apporter durant la cicatrisation et les précautions à prendre.
En outre, les bijoux utilisés dans le piercing doivent être conformes à l’arrêté royal du 19 janvier 1998 (mis à jour le 10 août 2005) relatif au commerce de certains objets usuels entrant en contact direct avec la peau et contenant du nickel. Cet arrêté fixe les taux de libération maximaux pour le nickel contenu dans ces objets.
Il n’y a aucune précision, dans l’arrêté royal, sur l’accès aux piercings et tatouages des mineurs d’âge. Les praticiens consciencieux appliquent les principes suivants : pas de tatouage avant l’âge de 18 ans, sauf avec accord parental à partir de 16 ans, et pas de piercing avant l’âge de 16 ans, sauf avec accord parental à partir de 14 ans. La présence sur place du parent est alors généralement requise.
Pour plus d’informations
SPF Santé publique : « Tatouages et piercings » : sur le site de nombreuses informations à lire sur le tatouage (risques, comment être vigilant, critères pour choisir le salon de tatouage, législation, etc.) et une « Check-List personnelle » avant de se décider à se faire tatouer.
Voir aussi :
MAJ 2024
9 Déc 2024 | Sida |
Qu’est-ce que le préservatif ?
Le préservatif masculin que l’on appelle aussi capote ou condom est un “doigt” en caoutchouc très fin qui se déroule sur le pénis en érection. Il est composé de latex (il existe aussi en polyuréthane ou en latex déprotéinisé pour les allergiques). Puisqu’il empêche le sperme de passer, il est à l’origine un moyen de contraception. De plus, comme il empêche le contact de toutes sécrétions entre les muqueuses du sexe de l’homme et de la femme, il protège également contre les maladies sexuellement transmissibles (IST), dont le sida.
Actuellement, il est LE SEUL mode de protection réellement efficace contre les risques de transmission du sida lors de rapports sexuels. Il est donc fortement conseillé de l’utiliser à chaque rapport, principalement au début de la relation avec un nouveau partenaire (même si l’on n’ose pas aborder le sujet), à plus forte raison si celui-ci a eu des relations à risque ou si un dépistage au VIH n’a pas été effectué récemment par l’un ou l’autre des partenaires.
Aucun autre contraceptif ne protège actuellement du virus du sida.
Quand et Comment se servir d’un préservatif ?
Son efficacité dépend avant tout d’un emploi correct. Afin de bien placer le préservatif, il faut :
- Vérifier la date de péremption ;
- Attendre que le pénis soit complètement en érection ;
- Sortir le préservatif de son emballage sans le dérouler (ne pas ouvrir l’emballage avec des ciseaux ou avec les dents). Ne pas le toucher avec les ongles ou une bague (risques de déchirure) ;
- Placer le préservatif sur le bout du pénis (le gland) (le bord enroulé doit être à l’extérieur) et le dérouler complètement sur le pénis ;
- Pincer le bout du préservatif pour chasser l’air et laisser une poche qui récupérera le sperme ;
- Si nécessaire, utiliser un lubrifiant à base d’eau ; il diminue le frottement entre le latex et les muqueuses et donc le risque de rupture du préservatif. Il protège contre l’apparition d’irritations ou de blessures, surtout en cas de pénétration anale. Ne pas utiliser de Vaseline ou de produits gras pouvant altérer la résistance du latex ;
- Placer le préservatif AVANT le début de la pénétration et non juste avant l’éjaculation afin d’éviter tout contact avec les muqueuses ;
- Retirer le pénis après l’éjaculation mais avant la fin de l’érection, en maintenant le préservatif à sa base de manière à ne pas laisser échapper de sperme, faire un petit nœud et le jeter dans une poubelle avec sac plastique.
Remarques : Le préservatif ne peut être utilisé qu’une seule et unique fois et doit être jeté après utilisation. Conservez vos préservatifs dans un endroit sec et frais, à l’abri de la lumière.
Qualités et coûts des préservatifs
Il existe plusieurs qualités de préservatifs mais on peut dire aujourd’hui que tous sont sûrs. Néanmoins, le mieux est de choisir des condoms solides, avec un réservoir, déjà lubrifiés et testés électroniquement. Ce qui doit être le cas des préservatifs vendus en Belgique. Il en existe aussi plusieurs modèles que vous pouvez tester chez vous afin de trouver celui qui vous convient le mieux ; certains sont plus souples, d’autres plus robustes, de tailles et de modèles variables.
Tous ces préservatifs sont en vente en pharmacie, dans les grandes surfaces, dans des distributeurs automatiques de nombreux établissements (débits de boissons, hôtels, restaurants et dans certaines écoles) ou gratuits dans les centres de planning familial et dans certains centres d’information jeunesse comme Infor Jeunes. Le coût moyen d’un préservatif varie entre 0,20 centimes et 1€.
Qu’est-ce que le préservatif pour femmes ?
Le préservatif féminin ou Femidon est composé de nitrile une matière hypoallergénique (prélubrifié à la silicone). Il s’agit d’une enveloppe en polyuréthane (plastique souple) en forme de tube que la femme place à l’intérieur de son vagin avant d’avoir une relation sexuelle (il peut être placé plusieurs heures à l’avance). Il est peu utilisé mais il a pourtant des avantages comme de pouvoir être placé bien avant un rapport sexuel, ne pas comprimer le sexe masculin, permettre aux femmes de maitriser leur moyen de contraception.
Un inconvénient : le prix est plus élevé que le préservatif masculin, environ 11€ pour une boîte de 3.
Le préservatif féminin est une alternative au préservatif masculin, il protège aussi contre la transmission du VIH.
Mode d’emploi :
- Mettez un lubrifiant (hydrosoluble ou à base d’huile mais pas de Vaseline) à l’intérieur et à l’extérieur du condom ;
- Pincez l’anneau interne (à l’extrémité fermée) et à l’aide des doigts, poussez doucement le condom le plus loin possible dans le vagin, comme si vous insériez un diaphragme ou un tampon sans applicateur ;
- Laissez l’anneau externe (à l’extrémité ouverte) hors du vagin pour qu’il recouvre la région des lèvres ;
- Guidez le pénis de votre partenaire vers l’ouverture du condom ;
- Si, au cours de la relation sexuelle, le condom commence à vouloir sortir du vagin ou à glisser, appliquez du lubrifiant sur le pénis ;
- Après la relation, et avant de vous lever, fermer le condom en pinçant l’anneau extérieur, puis tirez doucement et jetez-le à la poubelle.
Remarque : Les préservatifs féminins, tout comme les préservatifs masculins, ne peuvent évidemment pas être réutilisés.
Et en cas d’allergie au Latex ?
Pour les personnes allergiques au latex, des alternatives en polyisoprène ou en polyuréthane existent. Ces matériaux offrent une protection similaire contre les IST, y compris le VIH. Il est crucial de lire les étiquettes pour s’assurer que le produit répond aux normes de sécurité internationale (exemple : marquage CE en Europe).
Où peut-on se procurer des seringues stériles ?
Pour les usagers de drogues, le risque de contamination encouru par le partage d’une seringue entre plusieurs utilisateurs est réel. Lors de l’injection, ne partagez ni seringue, ni aiguille, ni filtre, ni coton, ni cuillère car la transmission du virus du sida se fait également par le matériel d’injection et pas seulement par la seringue. Les seringues et le matériel doivent être à usage unique ou au moins ne servir qu’à un seul et unique usager.
Les seringues stériles peuvent être obtenues dans des pharmacies (kit d’injections Steribox), les centres de planning familial, les centres de santé (mentale et physique) et aussi les comptoirs d’échange établis dans les grandes villes : Bruxelles, Liège, Charleroi. Certains proposent la formule : “Une seringue usagée contre une seringue stérile”.
Quelles sont les protections à prendre lors d’un voyage
Toutes les protections d’usage sont évidemment à prendre en voyage (voir ci-dessus). Il faut garder en mémoire que les vacances sont propices aux rencontres amoureuses et à un certain relâchement de la vigilance. Garder un préservatif à portée de main, dans son portefeuille ou son sac à main, près de son lit ou dans sa salle de bain, est recommandé.
Dans certains pays, on trouve difficilement des préservatifs, il est donc prudent d’en acheter avant le départ. Dans les pays en voie de développement, il est prudent, en cas de besoin de soins médicaux (dentiste, médecin pour petites ou grandes blessures) ou d’hospitalisation, de s’informer des modes de stérilisation du matériel utilisé et, en cas de transfusion, de la qualité du sang injecté.
La PrEP, un traitement préventif
La PrEP est un médicament préventif destiné aux personnes à risque élevé d’exposition au VIH, comme les travailleurs du sexe, les personnes ayant des partenaires séropositifs ou les usagers de drogues par intraveineuse. Pris quotidiennement ou « à la demande » avant et après une situation à risque, ce traitement peut réduire de manière significative le risque d’infection. Disponible sur ordonnance, il est délivré dans les centres de santé spécialisés ou certaines pharmacies.
Pour plus d’infos, consulter : https://myprep.be/
L’importance du dépistage régulier
En complément à l’utilisation du préservatif, le dépistage régulier du VIH est une mesure cruciale pour limiter la propagation du virus. Le dépistage peut être réalisé chez un médecin, à l’hôpital, dans des centres de planning familial ou lors de campagnes de dépistage organisées. Les tests de dépistages rapides (TROD) offrent un résultat en 15 à 30 minutes, ce qui permet une prise en charge rapide si le résultat est positif.
Ici, tu troueras la liste des endroits où il est possible de faire le test.
Voir aussi :
MAJ 2024