La Réforme du Décret paysage en révision

Ce 2 avril, les députés se réuniront pour voter en commission le retrait (ou non) de cette réforme. D’après la Fédération des Etudiants Francophones, un étudiant sur trois sera exclu de l’enseignement supérieur dès la rentrée de septembre. Cela représente plus de 70 000 personnes.

Pour soutenir les étudiants, une nouvelle manifestation a eu lieu ce mercredi 27 mars pour protester contre la réforme du décret « Paysage« . Cet appel à la manifestation provient de la Fédération des Etudiants Francophones.

Pour rappel, ce décret vise à mieux encadrer le parcours des étudiants. Cependant, les étudiants universitaires et du supérieur ont désormais l’obligation de réussir leur première année avec 60 crédits, en deux années MAXIMUM. Un coup de massue dans le dos pour les étudiants qui traversent déjà des périodes difficiles, notamment après la crise du Coronavirus.

Déjà 1200 étudiants étaient réunis contre la réforme du décret « Paysage« , 50 000 ont signé la pétition de la FEF. Vous pouvez trouver plus d’informations sur cette pétition, ici.




Un belge sur deux reporte ses soins de santé

L’enquête annuelle de Solidaris démontre qu’un Belge francophone sur deux reporte ses soins de santé pour cause de difficultés financières.

Pour cette enquête, plus de 1000 personnes ont été interrogées. Les années précédentes démontraient une amélioration. Cependant, en 2023, 44 % des Belges francophones renoncent à au moins un des six types de soins présentés.

Parmi ces soins, les soins dentaires restent la prestation de santé la plus touchée (25 %). Aller chez son médecin généraliste est la prestation avec le plus faible taux de renoncement (12 %). La plus forte augmentation en termes de renoncement revient aux spécialistes (23 %) et à l’achat de médicaments (20 %).

Les profils renonçant aux soins sont divers :

  • les personnes âgées qui dépassent les plus jeunes dans certains cas ;
  • les personnes les plus précaires renoncent davantage aux médicaments (35 %), aux soins liés aux yeux (35 %), au dentiste (33 %) et le spécialiste (31 %) ;
  • Une femme sur deux doit renoncer à ses soins de santé notamment en matière de santé mentale ;
  • les familles monoparentales ;
  • les personnes en incapacité de travail.

Ce constat s’explique notamment par le fait que de nombreux soignants se déconventionnent. Ils n’appliquent donc plus le tarif INAMI. Par exemple, plus de 4 dentistes sur 10 sont aujourd’hui déconventionnés.

Vous trouverez plus d’informations dans cet article. Sur notre site internet, vous trouverez également toutes les informations pour vous diriger vers les services compétents.




Vote obligatoire pour les jeunes de 16 et 17 ans aux élections européennes !

élections européennes

Les jeunes âgés de 16 et 17 ans seront finalement soumis à l’obligation de vote pour les élections européennes le 9 juin 2024 – comme tous les citoyens majeurs.

Ainsi en a décidé la Cour constitutionnelle, dans son arrêt du 21 mars 2024.

La loi du 25 décembre 2023 prévoyait de leur laisser la possibilité de voter, sans toutefois y être obligé. La Cour constitutionnelle a déclaré qu’il s’agissait là d’une distinction de traitement non justifiée.

Sont concernés :

  • les Belges âgés de 16 et 17 ans en Belgique,
  • les ressortissants de l’UE non belges âgés de 16 et 17 ans inscrits comme électeur dans une commune belge,
  • et les Belges âgés de 16 et 17 ans à l’étranger dans la mesure où ils sont inscrits comme électeur dans un poste consulaire de carrière, à l’exception des jeunes âgés de 16 et 17 ans vivant dans un pays où ils jouissent également du droit de vote pour l’élection du Parlement européen (Allemagne, Autriche, Grèce, Malte).

En pratique :

  • les mineurs seront automatiquement inscrits sur les listes des électeurs ;
  • ils seront convoqués pour l’élection du Parlement européen du 9 juin 2024 par le biais d’une lettre de convocation, tout comme les majeurs.

Il n’y aura vraisemblablement pas de sanctions applicables aux jeunes qui ne voteront pas. En effet, les peines prononcées à l’encontre des adultes ne peuvent pas être appliquées aux mineurs. Toutefois, rien n’a encore été décidé officiellement.

Tu trouveras plus d’infos sur les élections européennes ici.




8 mars : la Journée internationale de lutte pour les droits de la femme

Depuis six ans, le collectief 8 maars appelle à la grève pour dénoncer les inégalités de genre. L’objectif est de démonter que « quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête« .

Le collectif appelle toutes les femmes à ne pas travailler ce jour-là (ni pour leur ménage, ni pour l’employeur). De cette manière, les femmes revendiquent leurs droits et mettent en avant leur travail invisible par la société.

A l’heure actuelle, les femmes gagnent toujours 23,1 % de moins que les hommes par année. Les tâches ménagères et familiales représentent 9 heures et demie de travail en plus par semaine.

Plusieurs revendications qui vont dans le sens des derniers constats, sont portées par le collectief 8 maars :

  • un réinvestissement majeur dans les crèches et les services publics ;
  • un salaire minimum des secteurs féminisés pour une meilleure indépendance financière des femmes ;
  • davantage de budget pour la prévention des violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Le droit de grève

Pour rappel, votre employeur n’a pas le droit de vous interdire de participer à la grève. En tant qu’employé, il n’est pas obligatoire de prouver votre participation aux actions de grève.

Seul le secteur du non-marchand – entre autres – a le droit de réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum.

En termes de rémunération, les employés qui manifestent ne fournissent pas de prestation. Ils n’ont donc pas droit à leur rémunération. La seule manière d’être rémunérée est d’être syndiqué. En effet, si vous l’êtes, votre syndicat vous versera une indemnité de grève.

Voici l’appel à signer pour adhérer à leurs revendications et lever la voix des femmes jusqu’au monde politique.




remboursement des soins psychologiques

Depuis le 1er février 2024, la nouvelle mesure de l’INAMI concernant la gratuité des soins psychologiques est entrée en vigueur. Cette gratuité concerne les personnes âgées de moins de 24 ans.

Ces remboursements concernent les soins psychologiques de première ligne, mais également les soins psychologiques spécialisés. Les séances remboursées sont variées puisqu’elle concerne les séance individuelles, en groupe ou encore les séances à domicile.

Attention : la majeure partie du prix de la séance est à charge de l’INAMI. Le patient ne payera donc qu’une infime partie :

  • pour une séance individuelle : 11 euros/4 euros si intervention majorée.
  • pour une séance de groupe : 2,5 euros.

La première séance est totalement gratuite pour les soins psychologiques de première ligne.

Comment accéder à ces séances remboursées ?

Les séances doivent se dérouler dans un réseau de soins en santé mentale avec lequel l’INAMI a signé une convention 2021. Ce moteur de recherche vous aide à trouver les psychologues conventionnés. Au total, on compte 11 réseaux pour enfants et adolescents, 20 réseaux pour adultes et un réseau mixte. Avec ses professionnels de la santé, aucune prescription médicale n’est nécessaire.

Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez consulter ce lien. N’oubliez pas qu’Infor Jeunes est accessible et disponible pour toute question.