Consent is sexy !

Le consentement c'est sexy !

En cette semaine de Saint-Valentin, Infor Jeunes tient à te rappeler la notion de consentement. En plus de t’expliquer ce que c’est, aujourd’hui on se concentre sur la définition d’un concept méconnu : « le stealthing ».

Mais tout d’abord, le consentement, c’est quoi exactement ?

Le consentement c’est le fait de donner son accord avant d’entamer un acte à caractère sexuel. C’est la manière dont on autorise une personne à engager un acte de nature sexuelle avec notre personne. La notion de consentement, c’est être d’accord ou non avec un acte de façon implicite ou explicite. Par acte, on entend un baiser, un câlin, une relation sexuelle pénétrative ou non, protégée ou non, une relation de séduction avec ou sans contact physique, …

Le consentement c’est aussi être informé∙e de tout ce qui entoure la situation de l’acte sexuel.

Pour être « valable », le consentement doit être « libre et éclairé ». Libre signifie qu’il doit être donné sans contraintes, menaces ou manipulations, sans non plus être endormi∙e ou sous l’emprise de substances.Éclairé, ça signifie que chaque personne qui participe à l’acte sexuel doit être avertie des informations pertinentes à celui-ci et doit avoir eu un temps de réflexion pour les comprendre et consentir avec enthousiasme au fait de prendre part à cet acte.

Enfin, le consentement doit être « réversible et spécifique ». C’est-à-dire qu’on peut changer d’avis à tout moment, et que, lorsqu’il est donné, il est donné pour une chose précise et pour rien d’autre. Par exemple, lorsqu’on parle de « consentement spécifique » on peut notamment parler du fait d’être protégé∙e ou non.

C’est ici qu’on va te définir la notion de « Stealthing ».

Si ton/ta partenaire pendant l’acte refuse de porter une protection contre ton gré ou retire la protection sans t’avertir, cette personne brise ton consentement et fait du « stealthing ». Le stealthing, c’est retirer sa protection lors d’un acte sexuel sans prévenir ni demander le consentement des autres participants à celui-ci. Si la protection est retirée à ton insu, la personne qui va à l’encontre de ton consentement commet un viol selon notre Code Pénal.

Tu es tout à fait en droit d’aller porter plainte au commissariat de police de ton choix. Nous te conseillons également de consulter un∙e psychologue ou un centre spécialisé si tu te sens impacté∙e psychologiquement.

Dans ce cas, rends-toi au plus vite dans un planning familial, ou alors n’hésite pas à consulter les sites suivants pour recevoir de l’aide :

www.sosviol.be

https://www.violencessexuelles.be/centres-prise-charge-violences-sexuelles

Pour être sûr∙e que tu as tout compris, on t’a préparé une petite liste de rappels, pour les célibataires comme les couples ou toute autre forme de relations affectives :

  • Quand on dit NON, ben c’est NON !
  • Quand ton/ta partenaire ne dit rien, dort, est saoul.e/drogué.e ou est inconscient.e, c’est NON aussi.
  • Si une personne ne dit pas explicitement NON, ça ne veut pas forcément dire oui.
  • Quand on ne dit rien, ben c’est probablement NON aussi.
  • Si tu n’es pas sûr.e, c’est qu’il y a un problème !

N’hésite pas à communiquer un maximum avec ton/ta partenaire, pour être sûr.e que celui/celle-ci soit à l’aise avec la situation.

  • Petit tips : N’hésite pas à poser la question à la personne concernée, comme ça on est sûr.e que tout le monde est sur la même longueur d’onde !
  • Toute personne peut changer d’avis à tout moment, à tout stade d’un acte sexuel. Attention à ne jamais forcer une personne à faire ce qu’elle ne veut pas.

Si tu as des questions, n’hésite pas à les envoyer à inforjeunes@jeminforme.be.