Le test d’entrée en médecine et dentisterie laisse place à un concours

Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté ce 29/09 en dernière lecture le projet de Décret relatif à l’instauration d’un concours d’entrée pour les filières de médecine et dentisterie à partir de l’année académique 2023-2024.

Quels sont les changements attendus ?

L’examen d’entrée laissait entrer tous ceux qui le réussissaient tandis que le concours, lui, permettra seulement à un nombre prédéterminé de lauréats (les mieux classés) d’entamer ces  études.

Tous les étudiants réussissant le concours auront la garantie de disposer d’un numéro INAMI.

Le texte adopté définit comment se calcule le nombre d’admis (sachant que le quota de numéros INAMI passera en 2028 de 505 à 744 numéros) et réduit le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats. Le nombre de non-résidents sera en effet réduit de 30 à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante et lutter contre de possibles pénuries liées au départ de diplômés après leurs études.

Le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août précédant l’année académique concernée, afin de permettre aux étudiants de se préparer durant l’été et de donner le temps aux candidats non-retenus de se réorienter avant la rentrée.

Pour le reste, les huit matières sur lesquelles portera le concours restent les mêmes que celles du test d’entrée. Une première partie concernera toujours les connaissances scientifiques évaluées (chimie, biologie, physique, mathématiques) tandis que la deuxième partie est relative à la communication et l’analyse critique de l’information (capacité d’analyse et de raisonnement, capacité de communication et de perception de situations conflictuelles, capacité de perception de l’éthique et considération de ses conséquences sur l’individu et la société, capacité à faire preuve d’empathie, de compassion d’équité et de respect).




Infor Jeunes lance ses ateliers d’aide aux recours pour étudiants du secondaire, supérieur ou promotion sociale à partir du 22 juin 2022

Aide aux recours

Lors de ses ateliers, vous apprendrez « Ce qu’est un recours »; « Quelles sont les règles » ; « Si c’est opportun de le faire » ; « Comment rédiger un recours » ; « Quand et à qui l’envoyer ».

Pour les élèves du secondaire suite à :

  • L’obtention d’une attestation d’échec (AOC)
  • L’obtention d’une attestation d’orientation (AOB)
  • Un désaccord avec le décision du conseil de classe

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves du supérieur en cas de :

  • Validation de crédits insuffisants
  • Crainte d’être déclaré non-finançable
  • Contestation de la décision du jury

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Pour les élèves de promotion sociale en cas de :

  • Contestation d’une décision de refus (échec)
  • Contestation d’une décision d’une unité d’enseignement
  • Contestation de l’épreuve intégrée

Plus d’infos sur les détails, lieux et dates ici (1) et (2)

Inscriptions entre 13h et 18h :

  • A notre permanence : Chaussé de Louvain, 339 à 1030 Schaerbeek
  • Par téléphone : 02/733.11.93

Affiches à télécharger :

secondairesupérieurpromotion socialegénéral




Coopérant jeune demandeur d’emploi

Vous êtes jeune demandeur d’emploi et vous voulez travailler dans un pays en voie de développement ?

Il est possible de devenir « Coopérant jeune demandeur d’emploi » (CJDE), dans le but d’avoir une première expérience professionnelle dans un pays en développement reconnu comme tel par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), durant 4 à 12 mois et de contribuer au développement du pays concerné.
Cette activité sera effectuée dans le cadre d’un projet ou d’un programme de coopération au développement proposé par une ONG accréditée (c’est-à-dire agréée par le Ministre de la Coopération au Développement) ou par Enabel.
Le chômeur effectuera un stage de coopération au développement dans le cadre d’un projet agréé en matière d’envoi dans un pays qui est reconnu par l’OCDE comme pays en voie de développement.

Il est bien question ici d’un stage, à ne pas confondre avec le Programme Junior d’Enabel, recrutant des travailleurs de moins de 31 ans, sous contrat de travail.

Régime spécifique aux chômeurs jeunes demandeurs d’emploi ?

Partir en stage comme coopérant – jeune demandeur emploi est rendu possible par l’ONEM qui leur accorde certaines dispenses, afin qu’il puisse se faire une première expérience professionnelle dans un pays en développement, tout en continuant de bénéficier des allocations d’insertion professionnelle (Arrêté Royal du 25 novembre 1991, article 97, §2 – voir ARB-25111991, Màj  24 septembre 2024).

Pour obtenir la dispense auprès de l’ONEM, il faut être chômeur complet bénéficiant d’allocations d’insertion (voir les conditions d’octroi ci-dessous).

La dispense permettra notamment de :

  • pouvoir refuser un emploi proposé
  • de ne plus avoir l’obligation d’être disponible sur le marché de l’emploi
  • de ne plus être et rester inscrit comme demandeur d’emploi
  • de ne plus avoir de carte de contrôle
  • de ne pas devoir résider en Belgique pendant la période de dispense

La dispense est valable pour une période de minimum 4 mois et maximum 12 mois.

Conditions d’octroi

Le « coopérant – jeune demandeur d’emploi » est un jeune chômeur ayant droit aux allocations d’insertion, et partant en stage de coopération au développement dans le cadre d’un projet agréé en matière d’envoi dans un pays qui est reconnu par l’OCDE comme pays en voie de développement.

Le jeune doit donc être reconnu comme chômeur, et bénéficier d’allocations d’insertion professionnelle, après les études et un stage d’insertion professionnelle.

Comment demander cette dispense ?

Vous devez :

  • Vous devez demander à l’ONEM un formulaire de demande de dispense pour le coopérant jeune demandeur d’emploi. Le bureau de chômage y indiquera sa décision
  • Conclure une convention d’envoi pour un projet déterminé avec l’ONG choisie, reconnue
  • Remettre un formulaire à votre organisme de paiement (Syndicat ou CAPAC) qui doit être en partie complété par l’ONG.

Cela vous permettra de continuer à bénéficier des allocations d’insertion en étant dispensé des obligations citées ci-dessus pendant votre séjour à l’étranger. Cette dispense est accordée pour une durée variant de 4 à 12 mois.
Si la dispense est refusée, il est possible d’introduire un recours dans les 3 mois, devant le Tribunal du travail par requête écrite.

Quelles sont vos obligations pendant la dispense ?

Pendant la dispense, vous n’êtes pas autorisé à exercer une activité commerciale ou professionnelle autre que celle fixée dans le cadre du projet de développement.
Il faut, évidemment, que vous exerciez réellement l’activité pour laquelle vous avez reçu une dispense.
Par ailleurs, vous devez conserver votre domicile en Belgique pendant la durée de la dispense.
Les informations concernant les démarches à effectuer pour garder son domicile en Belgique se trouvent sur notre page « Situation administrative des coopérants ».

Quelles démarches devrez-vous faire à la fin de la dispense ?

  • Vous présenter à votre organisme de paiement qui vous donnera une autre carte de contrôle
  • Vous réinscrire comme demandeur d’emploi dans les 8 jours au service régional de l’emploi compétent

Si pour une raison quelconque, vous terminez prématurément votre activité, vous devez en informer le bureau de chômage par lettre recommandée.

Voir aussi :

MAJ 2025




Vacances jeunes et vacances supplémentaires ou européennes

Grâce au système des vacances jeunes et des vacances supplémentaires ou européennes, vous pourrez prendre des vacances durant votre première année de travail salarié, sous certaines conditions.

En principe, les congés légaux ou « congés payés » sont calculés en fonction des jours de travail prestés l’année précédente par le travailleur salarié.

Le système des vacances jeunes et celui des vacances supplémentaires ou européennes donnent aux jeunes travailleurs un droit limité aux congés payés.  Les vacances jeunes vous donnent la possibilité de compléter les jours de congés légaux auxquels vous avez droit par des jours de vacances complémentaires. Rien ne vous oblige à prendre des vacances jeunes, ce qui n’est pas le cas pour vos congés légaux.

Vacances jeunes en  2025

Conditions

– Ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans au 31 décembre de l’exercice de vacances. L’exercice de vacances est l’année civile qui précède immédiatement celle au cours de laquelle le jeune travailleur prend des vacances.

– Au cours de l’exercice de vacances, avoir terminé ses études (y compris le travail de fin d’année), son apprentissage (formation des classes moyennes ou apprentissage industriel) ou sa formation continue (formation reconnue dans le cadre de l’obligation scolaire à temps partiel, formation reconnue par Actiris, le FOREM, le VDAB ou l’ADG dans le cadre du parcours d’insertion).

– Après la fin des études, de l’apprentissage ou de la formation, avoir travaillé au cours de l’exercice de vacances comme salarié pendant une période minimale. Le jeune doit être engagé dans les liens d’un ou plusieurs contrats de travail pendant au moins un mois et cette occupation doit comprendre au minimum 13 jours de travail ou assimilés.
Toutefois, une occupation avec le régime de vacances applicable au « Service public » ou avec une rémunération différée (enseignement) et un apprentissage industriel ne sont pas pris en considération.

– Au moment de l’épuisement des vacances jeunes, être lié par un contrat de travail et être soumis au régime de vacances « secteur privé ». Des travailleurs contractuels occupé auprès d’autorités locales ou provinciales sont considérés comme tombant dans le champ d’application du régime de vacances « secteur privé », si le nombre de jours de vacances est déterminé sur la base des prestations de travail durant l’exercice de vacances, peu importe la qualification du régime de vacances par l’ONSS et la catégorie d’employeurs déclarée dans la DmfA.

Montant de l’allocation vacances jeunes

Vous recevrez une allocation payée par l’ONEM (contrairement aux congés légaux payés par l’employeur) à concurrence de 65% de votre salaire, avec un plafond de 2.837,89€ par mois (cf. Onem). Le montant de l’allocation journalière est de minimum 54,28€ et de maximum  73,81€ brut (montants de février 2025).

Démarches à effectuer

  • Vous devez avoir l’accord de votre employeur pour prendre des vacances.
  • Vous devrez tout d’abord épuiser vos congés légaux avant de prendre vos vacances jeunes (si vous avez travaillé quelques mois l’année précédente, vous aurez droit à des congés légaux).
  • Le premier mois où vous prenez des vacances jeunes, l’employeur doit remplir l’e-DRS scénario 9 . Cette déclaration vous permettra de vérifier les données déclarées par votre employeur. A la fin de chaque mois (donc aussi le premier mois) durant lequel vous prenez des vacances jeunes, votre employeur vous remettra l’e-DRS scénario 9.
    Pour plus d’infos : https://www.socialsecurity.be/employer/instructions/drs/fr/latest/instructions/onemrva/scenario_09/introduction.html
  • Vous devrez aussi remplir vous-même le formulaire C103 Vacances jeunes Travailleur et l’envoyer à votre syndicat ou à la CAPAC.

Remettez ces formulaires à temps, sinon vous ne serez pas payé. Au plus tard, vous devez les avoir remis au mois de février de l’année suivante.

Vacances supplémentaires ou européennes

Si vous commencez à travailler ou reprenez le travail après une longue interruption, vous avez quand même droit à des jours de vacances européennes ou vacances supplémentaires.

Par début d’activité, il faut entendre la situation d’un travailleur salarié qui est occupé pour la première fois auprès d’un ou de plusieurs employeurs dans le régime général des travailleurs salariés. Il s’agit, par exemple, du travailleur qui passe du statut de travailleur indépendant à celui de salarié ou du secteur public au secteur privé.

Conditions

> Commencer ou reprendre un travail chez un ou plusieurs employeurs ;

> Avoir travaillé au moins 3 mois de manière continue ou non dans la même année civile (période d’amorçage). Attention, il faut savoir que cette période d’amorçage doit avoir été effectuée, de manière continue ou non, durant une même année civile auprès d’un ou plusieurs employeurs ;

> Avoir épuisé les jours de congés « ordinaires » dus aux prestations de travail de l’année précédente. Le droit aux vacances supplémentaires n’est ouvert qu’après épuisement des jours de vacances légaux.

Si vous rentrez dans ces conditions, vous aurez droit à maximum 4 semaines de congé par an. Cette durée correspond à la durée de vacances légales maximum à laquelle le travailleur peut théoriquement avoir droit moins les jours légaux auxquels il a effectivement droit sur la base de ses prestations durant l’exercice de vacances. Par exemple, avec un régime de travail à temps plein 5 jours par semaine, après avoir travaillé 3 mois, on a droit à 1 semaine de congé, après 6 mois, 2 semaines, etc.

Montant perçu

Pendant ces vacances supplémentaires ou européennes, si vous êtes employé, vous percevrez le simple pécule versé par votre employeur. Par contre, l’année suivante, ce pécule sera déduit de votre double pécule de vacances. En effet, les vacances supplémentaires sont une avance sur les congés légaux de l’année suivante.

Pour les ouvriers, c’est la caisse de vacances annuelles qui payera votre pécule. Il n’y a pas de double pécule donc la rémunération reçue pendant les vacances européennes sera déduite du paiement de celle des congés légaux de l’année qui suit, à concurrence de maximum 50%.

Et les congés légaux ?

Les congés légaux ou « congés payés » sont calculés en fonction des jours de travail salarié prestés l’année précédente. Plus concrètement, si en 2025 vous êtes salarié(e) à temps plein 5 jours par semaine, vous aurez droit à 20 jours de congé en 2026.

Pendant ces congés, vous percevrez une rémunération, appelée pécule de vacances, qui correspond à votre salaire habituel. En plus de celui-ci, vous recevrez (souvent en mai ou juin) ce qu’on appelle un double pécule de vacances qui équivaut à une partie du salaire mensuel brut.

Remarques

  • Les vacances européennes ou supplémentaires ne peuvent se cumuler avec les vacances jeunes. Si vous entrez dans les conditions pour pouvoir bénéficier du système de vacances-jeunes, vous avez le choix : soit opter pour le système des vacances-jeunes (plus avantageux), soit opter pour le système de vacances européennes ou supplémentaires.
  • Il est plus avantageux pour le travailleur qui a droit aux vacances jeunes de prendre d’abord ces vacances-là. En effet, pour ces jours, il n’a pas droit à une rémunération, mais à une allocation de l’ONEM. A terme, ce sera financièrement plus avantageux car la rémunération payée pour un jour de vacances supplémentaires (appelée pécule de vacances supplémentaire) constitue une avance sur le double pécule de vacances de l’année qui suit et sera dès lors déduite l’année suivante. Si le travailleur opte pour les vacances jeunes, il pourra prétendre à la totalité de son double pécule de vacances l’année suivante.
  • Les vacances jeunes ou européennes sont prévues pour les travailleurs du secteur privé. Si vous travaillez dans le secteur public, vous aurez droit à des jours de congé dès la première année de travail. Les vacances jeunes ou européennes ne sont donc pas d’application.

Voir aussi :

MAJ 2025




Le Programme Junior pour les 18-30 ans

Si vous avez maximum 30 ans et êtes intéressé par le secteur de la coopération au développement, alors vous pourriez prétendre au poste d’Expert Junior d’Enabel.

Le Programme Junior est un projet belge mis en œuvre par Enabel. Enabel est l’Agence de développement de l’Etat fédéral belge. Sa mission principale est de réaliser les priorités politiques de la coopération gouvernementale belge et de promouvoir un développement international durable.

Le Programme Junior offre l’opportunité aux jeunes talents aux profils divers et variés, de contribuer professionnellement à des projets de solidarité internationale. L’objectif étant que les jeunes envoyés développent de nouvelles compétences, mais également de leur donner le sens de l’engagement pour relever les défis des objectifs de développement durable.

Ce programme est ouvert à la fois aux jeunes de nationalité européenne, et aux jeunes résidents des 14 pays partenaires. Les informations ci-dessous ne concernent que les experts européens.

Conditions d’admission

Elles sont au nombre de cinq. Toutes doivent être remplies, sans exception.

  1. Être de nationalité belge ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne ou de la Suisse
  2. Être âgé de maximum 30 ans et ne plus être en obligation scolaire
  3. Pouvoir délivrer un extrait de casier judiciaire prouvant une bonne conduite selon les exigences de la fonction
  4. Avoir une connaissance suffisante (niveau A2) de la deuxième langue nationale en Belgique (Français ou Néerlandais)
  5. Être titulaire d’un diplôme de l’enseignement technique ou professionnel, de niveau Bachelier ou d’un Master délivré en Belgique ou reconnu équivalent par les autorités belges.

Type de contrat

Le contrat proposé est un contrat de travail de minimum un an et de maximum 2 ans.

Pour son Programme Junior, Enabel travaille en partenariat avec 28 ONG.

Le salaire mensuel est fixé par Enabel. En plus de la rémunération, Enable offre également d’autres avantages tel qu’un 13ème mois, un double pécule de vacances, une intervention dans les frais du logement, le paiement des cotisations d’affiliation à la Sécurité Sociale d’Outre-Mer, des assurances, un billet d’avion aller-retour par an, le paiement d’un équivalent des allocations familiales.

Cependant, le Programme Junior n’intervient pas dans le remboursement des frais liés à un partenaire ou aux enfants de l’Expert Junior.

Profils recherchés

Il est important de rappeler que travailler comme Expert Junior signifie participer au projet en tant que professionnel. Vous ne serez ni stagiaire, ni volontaire.

Ce contrat de travail s’exécutera au sein d’un des 14 pays partenaires (le Maroc, la Palestine, le Mali, le Sénégal, la Guinée, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, la RD du Congo, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, la Tanzanie et le Mozambique).

Les fonctions d’Experts Junior peuvent être très variées. Vous pouvez prétendre à des postes dans le secteur des droits de l’homme, de l’architecture, de l’informatique ou encore de l’emploi et la formation. Vous pouvez trouver une liste non-exhaustive de profils sur la page du Programme Junior d’Enabel.

Les valeurs de la coopération au développement seront toujours au cœur de votre fonction, à savoir les valeurs de solidarité, d’égalité des genres, de lutte contre la pauvreté ou encore de protection de l’environnement.

Processus de sélection

Enabel organise deux vagues de recrutement par année, généralement en mars et en septembre. A chaque vague sont publiées une vingtaine d’offres d’emploi sur le site d’Enabel. Les publications restent visibles une dizaine de jours ouvrables. Il est possible de candidater à plusieurs postes à la fois.

La candidature se fait en déposant un dossier de candidature en ligne (CV à compléter sur le site internet, et lettre de motivation à annexer).

La sélection du candidat se déroule en cinq étapes éliminatoires (Screening des CV – Epreuve écrite – Epreuve orale en ligne – Epreuve orale en présentiel – Entretien avec l’équipe du projet partenaire). Les épreuves se déroulent en français ou en néerlandais. Durant ces épreuves, il sera important de démontrer vos compétences et vos motivations.

Une fois engagé, l’Expert Junior bénéficiera d’une formation obligatoire au début de sa prise de fonction, et d’un encadrement par un superviseur au quotidien.

Voir aussi :

MAJ 2025




Stage de première expérience professionnelle

A Bruxelles, le stage de première expérience professionnelle ou stage First permet aux jeunes demandeurs d’emploi d’acquérir une première expérience sur le marché de l’emploi assortie d’une rémunération. Il s’agit d’un stage de 3 mois à 6 mois maximum dans une entreprise, dans une ASBL ou au sein d’un service public qui est assorti d’une allocation à charge d’Actiris/ONEM, ainsi que d’une indemnité à charge du fournisseur de stage. Il s’effectue pendant ou après le stage d’insertion professionnelle.

Attention, le contrat d’insertion en Région Wallonne est supprimé depuis le 1er janvier 2019.

Un stage axé sur la formation…

Cette demande de stage doit être annexée à la convention du stage First (y sont indiqués les engagements respectifs du fournisseur de stage, d’Actiris et du stagiaire). Cette demande de stage comprend au minimum les informations pertinentes relatives au fournisseur de stage et les modalités du stage. C’est Actiris qui assure le suivi du stage tant pour le stagiaire que pour le fournisseur de stage.

…et Rémunéré !

Le stagiaire bruxellois en stage First bénéficie d’une rémunération à charge du fournisseur de l’entreprise de 500€ brut par mois ainsi que d’une allocation journalière de 26,82€ brut à charge d’Actiris ou de l’ONEM si le stagiaire touche déjà des allocations ou y ouvre les droits durant le stage. L’envoi de l’attestation de présence, signée par le fournisseur de stage, n’est nécessaire que si l’allocation est payée par Actiris.

Le stagiaire perçoit l’allocation d’Actiris et l’indemnité de l’employeur, sauf s’il est absent de manière injustifiée.

Qui peut effectuer un stage de première expérience professionnelle en région bruxelloise ?

Pour pouvoir faire un stage First, le demandeur d’emploi doit remplir différentes conditions :

  • Être âgé de moins de 30 ans ;
  • Être titulaire au maximum d’un diplôme CESS ;
  • Être inscrit auprès d’Actiris depuis minimum 3 mois après vos études ;
  • Ne pas avoir une expérience professionnelle de plus de 90 jours consécutifs ;
  • Être domicilié en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Ne jamais avoir effectué un stage (STE ou First) de plus de 3 mois.

Fin prématurée du stage

Le stagiaire peut prétendre à un nouveau stage lorsque le premier stage s’est arrêté prématurément :

  • soit pour des motifs indépendants de sa volonté ;   
  • soit pour non-respect par le fournisseur de stage du plan d’accompagnement ;   
  • soit de commun accord entre les parties, moyennant l’information préalable d’Actiris.

Dans la pratique, Actiris se positionne le plus souvent pour que le jeune puisse entamer un nouveau stage, quelle que soit la raison de la rupture du stage précédent.

Ce droit s’applique pour autant que la période restante soit au moins égale à 3 mois.

En cas d’arrêt prématuré d’un stage dû au non-respect des éléments de la convention, l’employeur peut être privé du droit d’accueillir un stagiaire pour une durée de 1 an minimum et de 5 ans maximum.

Plusieurs stages ?

Il est possible d’effectuer plusieurs stages de première expérience professionnelle pour une période totale de 6 mois maximum.

Dans tous les cas, un stage de première expérience professionnelle doit toujours être conclu pour une durée de minimum 3 mois.

Les démarches importantes

Pour trouver un stage 

Il ne faut pas hésiter à en parler à son conseiller Actiris. Les jeunes peuvent remplir un formulaire pour prendre contact en direct avec le service. Les offres de stage First vacantes sont également diffusées sur le site d’Actiris (Choisissez dans types d’offres : stages). Ce sont ces services pour l’emploi qui feront correspondre les besoins des employeurs qui ont manifesté leur souhait d’accueillir un stagiaire.

En début de stage First* 

Le stagiaire doit introduire une demande d’allocations via son organisme de paiement auquel il doit fournir sa convention de stage signée par les 3 parties. Au plus tôt cette formalité est remplie, au plus tôt il aura droit à l’allocation à charge de l’ONEM.

Pendant le stage*

Le stagiaire First qui touche des allocations d’insertion ne doit pas envoyer d’attestation de présence à son organisme de paiement. Il doit juste transmettre ses cartes de pointage, sans les remplir en ce qui concerne les prestations en stage First. Pour les stagiaires qui terminent leur stage d’insertion pendant le stage First, ils doivent introduire une demande d’allocations d’insertion en cours de stage. Ils sont informés de cette obligation par mail automatique envoyé par Actiris. Le paiement des allocations basculera alors à l’ONEM, et Actiris ne complètera celles-ci que si le montant n’atteint pas 26,82€ brut/jour.

A la fin du stage First*

Le stagiaire reçoit un formulaire C91 qu’il doit remettre à son organisme de paiement.

* Pour les jeunes qui ouvrent des droits aux allocations uniquement.

Les désavantages

L’employeur n’a aucune obligation d’engager le stagiaire à la fin de son stage.

Cadre légal

Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 29 septembre 2016 relatif au stage de première expérience professionnelle (màj 17 mai 2024)
Ordonnance du 10 mars 2016  relative aux stages pour demandeurs d’emploi (màj 20 juin 2018)

Consultez également la page stage First d’Actiris.

Et en Wallonie ?

Des solutions de stages sont soutenues par le Forem

Un stage de fin de formation

Ce stage s’adresse aux stagiaires en fin de formation professionnelle. Il permet une mise en pratique de la formation acquise et l’acquisition de pratiques professionnelles spécifiques que seule une entreprise peut fournir. C’est l’occasion pour un employeur de partager ses compétences en accueillant un stagiaire.

La formation alternée

Un employeur peut offrir l’opportunité à un jeune demandeur d’emploi de se former en alternant formation pratique au sein de son entreprise et suivre des cours théoriques dans un centre du Forem, de l’IFAPME ou en Centre de compétence durant maximum 12 mois.

La formation en alternance

C’est l’occasion pour un employeur de transmettre un savoir-faire et de former de futurs collaborateurs. Ils proposent alors une formation en alternance à un apprenant au sein de leur entreprise.

Plus d’information sur le site du Forem.

Voir aussi :

MAJ 2025




Les métiers de la coopération

Dans la coopération, vous travaillerez soit pour des ONG ou universités qui gèrent la coopération non-gouvernementale, soit pour des institutions nationales, européennes et internationales qui gèrent la coopération « institutionnelle », c’est-à-dire la coopération gouvernementale et multilatérale.

Certaines études comme celles d’ingénieur, d’économiste ou encore d’expert en gestion de budget, mènent plus facilement à la coopération. Celles de médecin (spécialisé ou généraliste), d’infirmier, de pharmacien, d’agronome, de nutritionniste, d’enseignant, de juriste, et les études en sciences politiques, de l’éducation, du travail, sont aussi fortement demandées. Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant; En effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

Par l’intermédiaire des ONG : coopération non-gouvernementale

Travailler comme coopérant à l’étranger par l’intermédiaire des ONG peut mener à différents métiers : l’enseignement, les métiers de la santé et de l’aide d’urgence, de la construction, de l’artisanat, de l’agriculture et secteur rural. Chaque projet est adapté aux besoins spécifiques des populations locales.
Certains types de métiers restent plus importants que d’autres (secteurs sciences de l’ingénieur, économiques, médicaux, sociaux, enseignement et formation, agriculture et économie) mais, peu à peu d’autres secteurs se développent comme l’environnement, l’égalité des genres, la démocratisation et les droits de l’homme.

Il existe plus de 80 ONG ou OSC Organisation de la Société Civile Accréditées en Belgique. Elles coordonnent l’envoi de personnes, le financement des partenaires, l’éducation au développement, l’offre de services. Les ONG agréées sont regroupées en 2 fédérations, l’une francophone (ACODEV), l’autre néerlandophone (NGO Federatie).

Par l’intermédiaire des institutions nationales,
européennes et internationales : coopération gouvernementale et multilatérale ou institutionnelle

Travailler dans la coopération est aussi possible dans d’autres secteurs :

Enabel – Agence de développement du gouvernement fédéral belge

Elle a l’exclusivité de l’exécution de la coopération entre gouvernements et délègue aux pays partenaires ou aux partenaires locaux. Enabel recrute régulièrement des « experts en coopération » qui pourront participer aux projets des pays partenaires par leurs compétences techniques et/ou par leurs qualités de gestionnaires de projets de coopération. Les profils demandés se concentrent principalement sur les domaines de l’infrastructure (ingénieurs civils, industriels, architectes…), la santé publique, l’éducation, l’agriculture (ingénieurs agronomes) et le développement institutionnel (économistes, sociologues…).
Enabel recrute régulièrement des experts internationaux pour les projets dans les pays partenaires, des consultants, des collaborateurs pour le siège de Bruxelles.

Enabel a aussi un Programme Junior, à destination des jeunes âgés de maximum 30 ans.

La Société belge d’investissement pour les pays en développement – BIO

BIO est une institution de financement du développement. Il s’agit de l’instrument belge de soutien au secteur privé dans les pays en développement.

Le SPF Affaires Etrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement

Propose différents types de fonctions :

Le recrutement est organisé par l’administration fédérale Travailler pour.

L’APEFE et la VVOB

Deux ASBL existent, l’une francophone et l’autre flamande : l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et la VVOB soutenues par la DGD. Elles soutiennent le renforcement d’institutions étatiques ou paraétatiques de pays en développement avec lesquelles elles ont conclu des conventions de coopération. Elles visent à un renforcement institutionnel, technique, administratif et de gestion d’institutions.

Coopération universitaire et scientifique

  • Coopération universitaire : les universités belges proposent et réalisent différents projets de coopération subsidiés par l’État belge à travers la DGD. Les universités francophones sont représentées par l’ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur) et les universités flamandes par le VLIR (Vlaamse Interuniversitaire Raad). Les étudiants universitaires de 2e et 3e cycles ont donc la possibilité de recevoir une bourse et de réaliser un travail de fin d’études ou un stage dans un pays en voie de développement.
  • Les bourses de WBI : la Fédération Wallonie-Bruxelles a des accords de coopération scientifiques avec différents pays, ceci permet d’offrir des aides à des chercheurs pour leur séjour à l’étranger. Des bourses sont aussi octroyées à des étudiants diplômés de l’enseignement supérieur, des chercheurs et des artistes.
  • L’Institut de médecine tropicale (IMT) coopère avec la DGD pour les formations en Belgique, la recherche en matière d’aide à la politique, la coopération au développement. L’IMT octroie des bourses aux personnes originaires de pays en voie de développement.
  • Le Musée royal d’Afrique centrale (MRAC) coopère avec la DGD qui finance la coopération scientifique avec les musées d’outre-mer.
  • L’Institut royal des sciences naturelles a signé une convention de coopération.

La Coopération européenne

La direction générale des Partenariats internationaux permet à la Commission européenne la mise en œuvre des instruments d’aide extérieure de la Commission.

La Commission européenne recherche des experts afin d’effectuer des missions d’assistance technique dans leurs domaines de spécialisation respectifs. Ces missions s’inscrivent dans des domaines variés, y compris pour la mise en œuvre d’opérations d’aide humanitaire/de sécurité alimentaire.

Agences des Nations-Unies

Les organisations partenaires de la coopération multilatérale reçoivent des budgets qui servent à financer l’ensemble des activités de l’organisation, sans affectation préalable à un projet ou à un programme particulier.

Voir aussi :

MAJ 2025




Pour qui travaillent les coopérants? Quel droit applicable ?

Les ONG

Si vous devenez coopérant, vous allez travailler soit dans la coopération institutionnelle, soit dans la coopération non-gouvernementale.
Nous parlerons ici du coopérant partant en mission pour une ONG (Organisation non-gouvernementale).

Qu’est-ce qu’une ONG ?

Pour travailler comme coopérant, il faut être envoyé en mission, généralement par une ONG. Ce sont des ASBL, privées, indépendantes et autonomes.

Pour envoyer des travailleurs comme coopérants, il faut que ces ONG aient été reconnues comme « Organisation de la Société Civile accréditée » (OSC) par le Ministre de la Coopération au Développement. L’accréditation est accordée aux organisations qui garantissent de dépenser les subsides octroyés par l’Etat belge, de manière responsable et efficace dans leurs programmes ou projets dans un pays partenaire. Cette reconnaissance leur permet d’adresser des demandes de subsides sur le budget de la Coopération au développement. D’autres organisations que des ONG peuvent prétendre à cette accréditation, mais nous ne les évoquerons pas ici.

Dans cet article, quand nous parlons d’ONG, nous entendons « ONG accréditée comme organisation de la société civile ».

Les ONG travaillent en faveur du développement humain durable. L’objectif général de la coopération au développement est d’œuvrer pour un monde durable sans pauvreté, dans lequel chaque individu a des chances équitables, et ce dans une perspective plus large de paix et de sécurité. Il existe ainsi des ONG de défense des Droits de l’homme (Amnesty International, la Ligue des Droits humains…), des ONG de protection de l’environnement (Greenpeace, Inter Environnement…), etc.

Quelles ONG en Belgique ?

En Belgique, il y a 81 ONG subsidiées par la DGD (Direction générale de la coopération au développement) dont une trentaine seulement envoient des coopérants à l’étranger. Les ONG sont très différentes entre elles et ont des projets très variés : certaines sont régionales, d’autres fédérales et bilingues, d’autres encore font partie d’un réseau international. Certaines ONG ont de nombreux projets, d’autres s’occupent d’une seule thématique, d’autres encore ciblent leurs projets sur un seul pays. Certains font des projets à long terme uniquement, d’autres fonctionnent sur les projets d’aide urgente.

Comment se coordonnent les ONG ?

En Belgique, différentes fédérations regroupent les ONG.
L’ACODEV est la fédération francophone et germanophone des organisations de la société civile (OSC) de coopération au développement. La fédération compte 74 organisations membres de la société civile francophones, bilingues et germanophones actives dans la coopération au développement.
La Ngo-federatie est la fédération des ONG flamandes et bilingues. Elle compte 41 membres effectifs et 14 membres associés.
La FEONG est la fédération des employeurs ONG. Elle compte 32 membres. Sa mission est de représenter le secteur de la coopération au développement au sein de différentes commissions et sous-commissions paritaires, de même que fournir un appui juridique et social.
La FASI est la fédération qui représente les Associations de Solidarité Internationale (ASI) de Wallonie-Bruxelles auprès des institutions et des tables de concertation. Elle accepte comme membres des jeunes ONG ou ASBL qui ne remplissent pas encore les conditions pour demander l’agrément/accréditation au Ministre ou ne souhaitent pas le faire.
Les ONG se regroupent en « coupoles »: le CNCD-11.11.11 est la coupole des ONG et associations belges francophones et germanophones engagées dans la solidarité, 11.11.11 est la coupole de la solidarité Nord-Sud en Flandre.
Les ONG se regroupent aussi au sein de différentes plateformes d’action.
Au niveau spécifiquement européen, les ONG belges sont aussi actives au sein de CONCORD, la confédération européenne qui regroupe des organisations de développement et d’aide d’urgence.

Quelles sont les conditions pour travailler comme coopérant ?

Il faut :

  • être majeur
  • disposer d’une convention d’envoi conclue avec l’ONG belge qui règle les modalités d’accompagnement et de communication avant, pendant et après la mission
  • avoir suivi une formation appropriée
  • signer un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée avec votre employeur
  • être de bonne conduite et mœurs

Le droit du travail belge est-il applicable ?

S’agissant d’un contrat de travail pour des prestations effectuées à l’étranger, il est important de savoir que le droit du travail applicable par défaut est celui du pays partenaire au sein duquel les prestations de travail seront exécutées, à savoir le pays du Sud. Cependant, il est possible de prévoir dans le contrat que le droit applicable est le droit du travail belge. Cela permet de rester dans un système connu. A noter que ce choix ne peut priver le travailleur d’une protection qu’il aurait eue si le droit du pays partenaire avait été d’application. Notons que le droit belge est applicable par défaut dans le cadre d’un contrat de travail exécuté dans plusieurs pays.

Attention, le droit du travail concerne les règlementations relatives au salaire minimum, aux contrats à durée déterminée et indéterminée, les cas de suspension du contrat (comme congé de naissance, par exemple), le salaire garanti durant les 30 premiers jours de maladie, les modalités de rupture du contrat, l’indexation des rémunérations, notamment. Certaines règlementations ne sont cependant pas d’application, notamment les allocations familiales, les jours fériés, les frais de transport, ou encore la loi sur le bien-être au travail.

Notons que ces informations ne valent que si le litige est présenté devant un juge belge. C’est pourquoi nous conseillons de préciser dans le contrat de travail que la compétence pour régler des litiges revient au juge belge.

Quel salaire ?

Si le droit du travail belge est applicable, alors le salaire varie selon l’expérience professionnelle du coopérant et le poste occupé : c’est le salaire minimum mensuel de base. C’est parfois tout ce qui est garanti au coopérant, les autres avantages variant d’une ONG à l’autre.

Quels autres avantages ?

S’y ajoutent éventuellement : les allocations familiales, les frais de scolarité pour les enfants, les frais inhérents au départ (frais médicaux, permis de travail et de séjour), les frais de sécurité sociale, les frais de voyage. Il faut donc clarifier tous ces éléments avec l’ONG avant votre départ.

Les coopérants sont parfois logés, nourris, blanchis au frais de l’ONG ou du partenaire local.

Nous vous invitons à vous rendrez sur la page Situation administrative du coopérant pour avoir des informations plus détaillées sur les modalités, conditions et avantages éventuels des coopérants.

Voir aussi :

MAJ 2025




Recours contre une décision du Conseil de classe ou du Jury de qualification

Décisions du Conseil de classe

Le Conseil de classe est composé du directeur de l’école ou de son délégué et de tous les professeurs en charge de l’élève. Il est chargé de prendre les décisions relatives au passage de classe, de phase et à la délivrance des diplômes, certificats et attestations de réussite.

Les décisions du Conseil de classe sont fondées sur les socles de compétence approuvés par le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces socles de compétences sont des référentiels qui définissent les objectifs qu’un élève doit atteindre à la fin de chaque étape. Ils sont communs à tous les réseaux et à toutes les écoles et constituent le contrat de base entre l’école et la société.

En fonction des compétences acquises par l’élève, le Conseil de classe peut prendre une décision d’échec ou de réussite avec ou sans restriction et délivrer selon le cas différents types d’attestation d’orientation : AOA, AOB ou AOC. Il peut également conditionner le passage dans la classe supérieure au fait de réussir un ou plusieurs examens de passage.

Décisions du Jury de qualification

Le Jury de qualification se compose du directeur de l’école ou de son délégué, des enseignants en charge de la formation qualifiante ou associés à celle-ci, et de membres extérieurs à l’établissement (dont le nombre ne peut dépasser celui des membres du personnel enseignant). Les membres extérieurs sont choisis en fonction de leur compétence dans la qualification à évaluer.

Le Jury de qualification décide s’il y a lieu d’octroyer ou non le Certificat de qualification à un élève. Pour prendre cette décision, le jury se base essentiellement sur les résultats des épreuves de qualification et les informations collectées lors des stages. Dans le régime particulier de la CPU (Certification Par Unité), le jury se basera également sur les éléments contenus dans le dossier d’apprentissage CPU.

Qui peut introduire un recours

Le système de recours permet aux élèves majeurs ou aux parents des élèves mineurs qui ont un ou des motifs valables, de contester une décision du Conseil de classe ou du Jury de qualification qui leur semble injuste. Introduire un recours permettra peut-être de faire changer une décision d’échec ou de réussite avec restriction, ou encore d’obtenir le Certificat de qualification.

Attention, les recours dont il est question sur cette fiche ne concernent pas l’enseignement primaire et l’enseignement de promotion sociale. Ils ne concernent que l’enseignement secondaire ordinaire et spécialisé (forme 3 et 4) de plein exercice, et l’enseignement secondaire en alternance.

Les recours peuvent donc être introduits par ou au nom des élèves suivants :

1° Les élèves du 2e et 3e degrés de l’enseignement secondaire qui, à la fin de l’année scolaire, n’ont pas réussi sans restriction leur année d’études ? Ils peuvent contester :

  • Une AOC (attestation d’orientation C) : une décision qui signifie que l’élève a échoué son année et doit la recommencer ;
  • Une AOB (attestation d’orientation B) : une attestation de réussite avec restriction.

    2° Les élèves qui ont échoué au CE1D (certificat d’enseignement du premier degré) à la fin du 1er degré secondaire ;

    3° Les élèves qui ont reçu une décision d’orientation vers une 2e année complémentaire ou vers une 3e année dont la forme et l’option sont définies par le Conseil de classe ;

    4° Les élèves qui, au terme de la 1ère et de la 2e années différenciées, se sont vus refuser l’octroi du CEB ;

    5° Les élèves qui n’ont pas obtenu le Certificat de qualification.

    Quelques exemples des motifs pouvant justifier un recours

    • Si l’horaire d’examen a été communiqué tardivement ;
    • Si le Conseil de classe n’était pas composé de tous les professeurs, la majorité d’entre eux étant absents ;
    • Si l’école a refusé que l’élève consulte sa copie d’examen ;
    • Si une copie a été mal corrigée ou trop sévèrement ;
    • Si une décision d’échec d’une école « d’élite » semble disproportionnée car les compétences requises ont été atteintes par rapport à la moyenne des élèves dans les autres écoles.
    • Si la matière d’examen n’est pas au programme de l’année scolaire ou du degré ;
    • Si un élément « nouveau » (c’est-à-dire inconnu du Conseil de classe lorsque celui-ci a pris sa décision) peut expliquer certains résultats scolaires de l’élève. Par exemple, si le Conseil de classe ignorait une situation personnelle ou familiale difficile à vivre pour l’élève.

    Quelques exemples des motifs ne pouvant pas justifier un recours

    • Un problème pédagogique ou relationnel : par exemple, si l’élève veut qu’un professeur soit sanctionné parce qu’ils ont d’importants problèmes relationnels ou que l’élève conteste les méthodes pédagogiques de son professeur ;
    • Si l’élève se borne à comparer ses résultats avec ceux de ses copains ;
    • Si l’élève veut contester une cotation de son bulletin en cours d’année ;
    • Si l’élève veut obtenir une meilleure moyenne en cas de réussite en fin d’année ;
    • Si l’élève souhaite avoir accès à une seconde session alors que l’école n’en organise pas ou s’il est dans l’impossibilité de faire sa seconde session du fait de ses vacances ;
    • Si l’élève n’est pas d’accord avec le fait que le Conseil de classe lui impose des examens de passage. Puisque le Conseil de classe ne lui a encore délivré aucune attestation (AOB ou AOC), l’élève ne peut donc introduire de recours ;
    • Si les résultats de l’élève ne sont pas suffisants pour que l’élève puisse suivre correctement l’année suivante. Evoquer un élément nouveau – même une situation difficile – devant le Conseil de recours est utile seulement si les résultats de l’élève sont « à la limite » et que l’éclairage nouveau apporté par le recours permet de faire pencher la balance.

    Pour certaines de ces situations, il est important d’être vigilant tout au long de l’année en participant aux réunions de parents d’élèves ou en obtenant une réunion avec la direction, ou encore en contactant le CPMS ou un service de médiation scolaire.

    Procédure de recours

    Les décisions prises par le Conseil de classe et par le Jury de qualification doivent être motivées de manière précise. L’élève et ses parents doivent être en mesure de comprendre quelles sont les raisons qui ont conduit à l’échec (AOC) ou à la réussite avec restriction (AOB) de l’élève.

    Avant d’introduire un recours, vous pouvez demander la motivation écrite de la décision du Conseil de classe ou du Jury de qualification (Article 96 du Décret missions « Nonobstant le huis clos et le secret des délibérations, le chef d’établissement ou son délégué fournit, le cas échéant, par écrit si la demande expresse lui est formulée par l’élève majeur ou les parents ou la personne responsable d’un élève mineur, la motivation précise d’une décision d’échec ou de réussite avec restriction prise par le Conseil de classe ou d’un refus d’octroi du certificat de qualification pris par le Jury de qualification. »).

    Téléchargez le Modèle de demande de motivation écrite de la décision du Conseil de classe ou du Jury de qualification

    Vous pouvez aussi consulter l’examen qui pose problème et en recevoir une copie (Art. 96 du Décret missions : « L’élève majeur, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale de l’élève mineur peuvent consulter, autant que faire se peut en présence du professeur responsable de l’évaluation, toute épreuve constituant le fondement ou une partie du fondement de la décision du Conseil de classe. Les parents peuvent se faire accompagner d’un membre de la famille ou, pour l’enseignement spécialisé, par une personne de leur choix.

    L’élève majeur, les parents ou la personne investie de l’autorité parentale de l’élève mineur peuvent aussi, sur demande écrite adressée au chef d’établissement, obtenir, à prix coûtant, copie de toute épreuve constituant le fondement ou une partie du fondement de la décision du Conseil de classe, dans le respect des dispositions du décret du 22 décembre 1994 relatif à la publicité de l’administration »).

    (Art. 32 de la Constitution « Chacun a le droit de consulter chaque document administratif et de s’en faire remettre copie, sauf dans les cas et conditions fixés par la loi, le décret ou la règle visée à l’article 134 »).

    Téléchargez le Modèle de demande pour recevoir une copie du/des examen/s

    Attention toutefois aux délais d’introduction de recours, ils sont très courts.

    Les types de recours

    Les possibilités de recours varient en fonction que l’on conteste une décision du Conseil de classe ou une décision du Jury de qualification.

    Si vous voulez introduire un recours contre une décision du Conseil de classe, vous avez droit à deux types de recours : le recours interne et le recours externe. En premier lieu, il faudra obligatoirement introduire un recours interne que l’on appelle aussi la procédure interne de conciliation avec l’école qui a pris la décision contestée. Ce n’est que si ce recours interne n’aboutit pas, qu’on peut ensuite introduire un recours externe auprès du Conseil de recours du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Exceptionnellement, il n’existe pas de recours externe possible à l’issue de la 3e année de différenciation et d’orientation (3S-DO) du deuxième degré.

    En revanche, si vous voulez introduire un recours contre une décision du Jury de qualification, vous n’avez droit qu’au recours interne. Il n’est pas prévu de procédure de recours externe contre les décisions du Jury de qualification.

    La procédure interne de conciliation ou « Recours interne »

    Chaque école peut avoir sa propre procédure de conciliation, qui peut varier. En général, cela implique de remplir un formulaire avec les arguments de l’élève et de les présenter à la direction de l’école. Dans certains cas, l’élève et ses parents peuvent rencontrer le directeur ou son représentant pour discuter de leurs arguments. Ces arguments peuvent porter sur divers sujets, tels que :

    • Du parcours scolaire (par exemple, l’amélioration des résultats au cours de l’année) ;
    • De la vie familiale ou privée que le Conseil de classe n’en connaissait pas ;
    • Faisant état d’une erreur ou d’un vice de procédure.

    Pour tenter d’obtenir une révision de la décision, il est indispensable d’avoir une bonne argumentation. Le recours ne sera recevable que s’il porte sur un ou plusieurs éléments nouveaux dont le Conseil de classe ou le Jury de qualification n’avait pas encore connaissance lorsqu’il a pris sa décision.

    Il est important – lorsque c’est possible – de fournir en annexe du recours tout justificatif écrit pouvant corroborer l’argumentation de l’élève.

    Le recours doit être envoyé par lettre recommandée à la direction de l’école par l’élève majeur ou les parents de l’élève mineur (père, mère, tuteur légal). L’élève majeur ou les parents de l’élève mineur peuvent également remettre le recours de main à main contre accusé de réception.

    Les procédures internes de conciliation sont organisées par chaque pouvoir organisateur. Il est donc très important de lire le règlement des études qui explique ces procédures. Les délais d’introduction d’une demande interne de conciliation sont très courts et peuvent varier d’un établissement à l’autre. Les écoles sont tenues de prévoir un délai minimum de 2 jours ouvrables, après la communication des résultats.

    Une petite précision a été apporté concernant ce qu’est un « jour ouvrable scolaire » et un « jour ouvrable » :

    – les jours ouvrables scolaires sont les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis à l’exception de ceux qui tombent durant un jour férié, les vacances scolaires ou tout autre jour de congé scolaire fixé par le Gouvernement.
    – les jours ouvrables sont l’ensemble des jours calendrier, à l’exception des samedis, dimanches et des jours fériés légaux.

    Pour l’année scolaire 2023-2024, la notification des décisions prises suite aux procédures de conciliation interne est soit remise en mains propres aux demandeurs contre accusé de réception, soit adressée par envoi recommandé :

    • au plus tard le 5ème jour qui précède le dernier jour de l’année scolaire pour les jurys de qualification de fin d’année scolaire ;
    • au plus tard le dernier jour de l’année scolaire pour les conseils de classe de fin d’année scolaire ;
    • dans les 5 jours qui suivent la délibération pour les jurys de qualification de la seconde session ;
    • dans les 5 jours qui suivent la délibération pour les conseils de classe de la seconde session ;
    • au plus tard le 31 janvier pour les décisions rendues en janvier à l’issue de la 3ème année complémentaire du 4ème degré complémentaire, section « soins infirmiers » ;
    • dans les 5 jours qui suivent la délibération pour les Conseils de classe de la 3ème année complémentaire du 4ème degré complémentaire, section « soins infirmiers », organisés entre février et juin.

      Si les arguments invoqués sont recevables, le directeur de l’école convoque à nouveau le Conseil de classe ou le Jury de qualification. La nouvelle décision sera envoyée par lettre recommandée à l’élève majeur ou aux parents de l’élève mineur.

      Recours externe

      Pour rappel, les décisions du Jury de qualification ne peuvent pas faire l’objet d’un recours externe. Seules les décisions du Conseil de classe peuvent être contestées par un recours externe. Cependant, avant de faire appel à une instance externe, il est nécessaire d’entamer une procédure interne de conciliation au sein de l’école.

      Le recours externe consiste à compléter le formulaire de recours, dans lequel l’élève majeur ou les parents de l’élève mineur développent leurs arguments. Si vous ne disposez pas de suffisamment d’espace, vous pouvez joindre un courrier complémentaire ou d’autres documents que vous jugeriez utiles pour l’analyse de votre demande.

      Le formulaire de recours et éventuellement d’autres documents sont envoyés au Conseil de recours :

      1. Soit par Internet via la plateforme E-Recours (cette option nécessite un lecteur de carte ou une application Itsme mais, une personne qui ne dispose pas d’un titre d’identification ou qui ne peut se connecter car elle est étrangère et ne réside pas en Belgique peut également l’utiliser).
      2. Par courrier recommandé à l’adresse suivante :
        Direction générale de l’Enseignement obligatoire
        Conseil de recours contre les décisions des conseils de classe de l’enseignement secondaire –
        Enseignement de caractère soit confessionnel, soit non confessionnel (à préciser)
        Bureau 1F140
        Rue Adolphe Lavallée, 1
        1080 BRUXELLES

      Le Conseil de recours est composé d’inspecteurs généraux de l’enseignement secondaire et de chefs d’établissement. Il s’agit de personnes tout à fait externes à l’établissement scolaire de l’élève.

      Le Conseil de recours ne connaît donc pas du tout l’élève, ni sa situation, ni les détails du fonctionnement interne de l’établissement scolaire qu’il fréquente. Il vous revient dès lors d’expliquer clairement ce que vous contestez et ce que vous souhaitez. N’hésitez pas à joindre tous les documents pouvant compléter et renforcer votre recours (attestations, certificats médicaux, etc.).

      Les arguments utilisés lors du recours externe peuvent être les mêmes que ceux utilisés lors de la procédure interne de conciliation. Cependant, les arguments doivent être développés de manière beaucoup plus détaillée que lors de la procédure interne de conciliation, étant donné que le Conseil de recours ne connaît pas l’élève.

      IMPORTANT : Pour que le recours externe soit valide, une copie du dossier de recours externe (c’est-à-dire le formulaire de recours externe ainsi que les annexes justificatives) doit être envoyée par courrier recommandé à la direction de l’établissement secondaire que fréquente l’élève et dont la décision est contestée.

      Le directeur informe les élèves majeurs ou les parents (ou responsables légaux) des élèves mineurs qu’ils peuvent introduire leur recours externe via la plateforme électronique ou via le formulaire. En vue d’accélérer le traitement des dossiers, il est conseillé aux requérants d’introduire le recours externe via la plateforme électronique « CAMA E-recours ». Il est à noter que l’introduction du recours par la plateforme ou le formulaire présente l’avantage d’indiquer aux requérants les informations indispensables au traitement des recours par le Conseil de recours, ce qui limitera les demandes d’informations.

      Le recours externe doit être envoyé au Conseil de recours au plus tard :

      •  jusqu’au 10ème jour ouvrable qui suit le dernier jour de l’année scolaire pour les décisions de première session, à savoir le 18 juillet 2025 ;
      •  jusqu’au cinquième jour ouvrable scolaire qui suit la notification de la décision de la conciliation interne pour les décisions de seconde session ;
      •  jusqu’au 12 février 2025 pour les décisions rendues par le Conseil de classe de janvier de la 3ème année complémentaire du 4ème degré complémentaire, section « soins infirmiers » ;

      Période de siège du Conseil de recours

      Le Conseil de recours siège toute l’année. Il démarre :

      • Au plus tard, à partir du 11 août 2025 pour examiner les décisions des Conseils de classe relatives aux délibérations de la première session ;
      • Au plus tard, à partir du 15 septembre 2025 pour les décisions des Conseils de classe relatives aux délibérations de la seconde session.

      Portée des décisions du Conseil de recours

      La décision du Conseil de recours, lorsqu’elle révise la décision du Conseil de classe, annule celle-ci et prend sa place. Le Directeur de l’école sera obligé d’établir un nouveau certificat ou de changer l’attestation d’orientation qui sera délivrée à l’élève.

      Le Conseil de recours n’est toutefois pas compétent pour accorder les examens de repêchage.

      La Direction générale de l’Enseignement obligatoire transmet un exemplaire de la décision du Conseil de recours au Directeur de l’école par voie électronique et en informe simultanément l’élève majeur ou ses parents (s’il est mineur), par courrier recommandé ou par voie électronique en fonction de son choix d’introduction du recours.

      Brochure à télécharger

      Le recours dans l’enseignement secondaire

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Logement liens utiles

       

      Aide juridique et accompagnement Organismes officiels
      Défense des locataires et propriétaires Agences immobilières sociales
      Aides locatives ou à l’acquisition Sociétés immobilières de services public
      Logement pour personnes avec handicap CPAS
      Recherche de logement Logement communal

      Organismes officiels

      Aide juridique et accompagnement

      Défense des locataires et propriétaires

      Aides locatives ou à l’acquisition

      Logement pour personnes avec handicap

      Logement communal

      Agences immobilières sociales (AIS)

      Sociétés immobilières de services public (SISP ou propriétaires des logements sociaux)

      CPAS (Services logement)

      Recherche d’un logement

      Pour un hébergement de type auberges, hôtels de jeunes…, consultez notre page ‘Auberges et hôtels de jeunes
      Pour trouver un kot, une colocation ou un logement intergénérationnel ou un logement pour stagiaire, consultez notre page ‘Trouver un kot

      MAJ 2025




      Auberges et hôtels de jeunes

      Les auberges de jeunesse sont nées en Europe au début du 20ème siècle. Elles sont le passeport pour un séjour de courte durée, confortable et peu cher. L’appellation Auberge de Jeunesse (ou Hôtel pour jeunes dans d’autres cas) est historique.

      Des jeunes, des familles, des groupes peuvent y loger individuellement ou collectivement.

      Il existe à Bruxelles sept Auberges et Hôtels pour jeunes. Que vous soyez ici pour des vacances, du tourisme, en stage ou autre séjour de courte durée, vous gagnez à les essayer. Faites attention tout de même aux délais de réservation !

      Types d’hébergement

      A Bruxelles, vous trouverez une chambre en auberge à partir d’une vingtaine d’euros (les chambres à 6 ou 10 lits sont les moins chères). Les tarifs varient également en fonction de l’âge : avoir moins ou plus de 26 ans.

      Si vous êtes communautaire ou à plusieurs, la nuitée sera moins chère, draps et petit déjeuner compris. Les services complémentaires proposés sont variables, ça vaut la peine de comparer.

      Pour les étudiants étrangers et stagiaires, il est possible de prévoir des séjours de plus longue durée avec un prix forfaitaire par mois.

      Pour les Auberges de Jeunesse Internationales, une carte de membre annuelle est indispensable (valable dans tous les pays). Elle vous donne droit à un accueil minimum commun, quel que soit le pays ou l’Auberge.
      Adresses de référence : https://lesaubergesdejeunesse.be – https://hihostels.com

      Les cartes de membre AJ, pour les résidents en Belgique, sont en vente au prix de : 10€/- 26 ans ; 15€/+ 26 ans ; 25€/famille (parents accompagnés d’un ou plusieurs de leurs enfants de moins de 16 ans) ; gratuit/carte partenaire ; 30€/groupes associatifs reconnus ou gratuites/écoles belges :

      Plus d’infos sur la carte de membre : https://lesaubergesdejeunesse.be/carte-de-membre

      Hébergement à Bruxelles

      Auberges de jeunesse

      Auberges membres des Auberges de jeunesse asbl

      AUBERGE DE JEUNESSE JACQUES BRELGITE D’ETAPE
      Rue de la Sablonnière, 30
      1000 Bruxelles
      Tél. : 02/218.01.87
      brussels.brel@laj.bebrussels.brel@lesaubergesdejeunesse.be
      https://lesaubergesdejeunesse.be/bruxelles-jacques-brel
      Facebook
      Prix : à partir de 35€
      Métro Madou ou Métro Botanique

      AUBERGE DE JEUNESSE GENERATION EUROPE
      Rue de l’Éléphant, 4
      1080 Molenbeek
      Tél. : 02/410.38.58
      brussels.europe@laj.be ou brussels.europe@lesaubergesdejeunesse.be
      https://lesaubergesdejeunesse.be/bruxelles-generation-europe
      Facebook
      Prix : à partir de 26€
      Métro Comte de Flandre

      Auberge membre de Vlaamse Jeugdherbergen vzw

      HI FLANDERS BRUEGEL
      Rue du Saint Esprit, 2
      1000 Bruxelles
      Tél. : 02/511.04.36
      brussel@hiflanders.be
      https://www.hiflanders.be/fr/destinations/bruegel-brussel
      Prix : à partir de 29,55€/membre journalier ; 26,70€/membre annuel
      Carte de membre : gratuit/moins de 30 ans ; 10€/plus de 30 ans
      Métro Gare Centrale

      Hôtels pour jeunes (auberges hors réseau)

      AUBERGE DES 3 FONTAINES
      Gestion : Association de gestion du centre sportif de la forêt de Soignes
      Chaussée de Wavre, 2057
      1160 Auderghem
      Tél. : 02/663.24.41 (réservation de groupes) – 02/663.24.30 (réception)
      contact@auberge3fontaines.be
      http://www.auberge3fontaines.be
      Prix : à partir de 35,50€
      Métro Hermann-Debroux

      BRUSSELS HELLO HOSTEL (membre de Toerisme voor Allen)
      Rue Gemba, 1
      1081 Koekelberg
      Tél. : 0471/93.59.27
      reception@hello-hostel.eu
      http://www.hello-hostel.eu/
      Prix : à partir de 20€
      Métro Simonis ou Elisabeth

      HOSTEL VAN GOGH
      Rue Traversière, 17
      1210 Saint-Josse-ten-Noode
      Tél. : 02/203.38.14
      info@hostelvangogh.comgroupe@hostelvangogh.com
      https://www.hostelvangogh.com
      Métro Botanique

      SLEEP WELL YOUTH HOSTEL – ESPACE DU MARAIS
      Rue du Damier 23
      1000 Bruxelles
      Tél. : 02/218.50.50
      info@sleepwell.be
      group@sleepwell.be (pour réservation de groupes)
      www.sleepwell.be
      Prix : à partir de 42€ (petit-déjeuner compris)
      Métro : Rogier
      La durée maximale d’hébergement est de 5 jours

      MAJ 2025




      Tu as eu 18 ans ? Bienvenue dans le monde…des impôts !

      Declaration d impots

      Si tu as fêté tes 18 ans en 2024, tu es maintenant considéré comme un contribuable à part entière. Cela signifie que tu dois, pour la première fois, déclarer tes revenus. Pas de panique : pour la grande majorité des jeunes, c’est une démarche rapide et sans mauvaises surprises.

      Une déclaration 100 % en ligne

      Tu ne recevras plus la fameuse enveloppe brune. À la place, tu as sans doute reçu une lettre avec des instructions pour te connecter à MinFin, le site officiel de déclaration en ligne. Dans la plupart des cas, l’administration te propose une « déclaration simplifiée ». Il suffit alors de vérifier les informations. Si tout est correct, tu n’as rien d’autre à faire.

      Tu es étudiant et tu n’as pas de revenus ? C’est très simple

      Si tu n’as pas travaillé ou perçu de revenus en 2024, ta déclaration se limite à quelques données personnelles : adresse, état civil, etc. Rien de compliqué. Si tu as eu un job étudiant, le plus souvent, tes revenus sont déjà préremplis grâce à la fiche envoyée par ton employeur.

      Et si tu as gagné de l’argent ?

      Pas de panique là non plus. Tant que tes revenus professionnels ne dépassent pas 15.100 euros par an, tu n’as pas d’impôts à payer. Il peut même être utile de remplir ta déclaration si tu as été prélevé automatiquement : tu pourras récupérer cet argent.

      Les mineurs aussi peuvent être concernés

      Même avant 18 ans, tu peux devoir remplir une déclaration si tu as gagné de l’argent en travaillant ou participé à des activités rémunérées (économie collaborative, travail associatif…). En 2024, 150.000 mineurs ont dû le faire. En général, ce sont tes parents ou ton tuteur qui signent à ta place.

      Tu restes à charge de tes parents ? Pas forcément

      Faire une déclaration ne veut pas dire que tu n’es plus à charge de tes parents. Tout dépend de tes revenus. En 2025, tu restes à leur charge si tu gagnes moins de 7.290 euros nets par an (hors premier job étudiant). Cela permet à tes parents de bénéficier d’avantages fiscaux.

      À retenir

      • Tu fais ta première déclaration l’année où tu as eu 18 ans.
      • Si tu n’as pas de revenus, tu n’as rien à payer.
      • Si tu as travaillé, tu peux rester non imposable jusqu’à 15.100 euros par an.
      • Tu restes souvent à charge de tes parents selon tes revenus.
      • La déclaration se fait en ligne avant le 15 juillet 2025 (mais seulement jusqu’au 30 juin pour la déclaration papier).

      Pour t’aider, consulte le site mapremieredeclaration.be, spécialement conçu pour les jeunes.

      Et consulte notre site pour en savoir davantage sur le job étudiant et les impôts