Dans la coopération, vous travaillerez soit pour des ONG ou universités qui gèrent la coopération non-gouvernementale, soit pour des institutions nationales, européennes et internationales qui gèrent la coopération « institutionnelle », c’est-à-dire la coopération gouvernementale et multilatérale.
Certaines études comme celles d’ingénieur, d’économiste ou encore d’expert en gestion de budget, mènent plus facilement à la coopération. Celles de médecin (spécialisé ou généraliste), d’infirmier, de pharmacien, d’agronome, de nutritionniste, d’enseignant, de juriste, et les études en sciences politiques, de l’éducation, du travail, sont aussi fortement demandées. Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.
Par l’intermédiaire des ONG : coopération non-gouvernementale
Travailler comme coopérant à l’étranger par l’intermédiaire des ONG peut mener à différents métiers : l’enseignement, les métiers de la santé et de l’aide d’urgence, de la construction, de l’artisanat, de l’agriculture et secteur rural. Chaque projet est adapté aux besoins spécifiques des populations locales.
Certains types de métiers restent plus importants que d’autres (secteurs sciences de l’ingénieur, économiques, médicaux, sociaux, enseignement et formation, agriculture et économie) mais, peu à peu d’autres secteurs se développent comme l’environnement, l’égalité des genres, la démocratisation et les droits de l’homme.
Il y a actuellement environ 81 ONG ou OSC Organisation de la Société Civile Accréditée en Belgique. Elles coordonnent l’envoi de personnes, le financement des partenaires, l’éducation au développement, l’offre de services. Les ONG agréées sont regroupées en 2 fédérations, l’une francophone (ACODEV), l’autre néerlandophone (NGO Federatie).
Par l’intermédiaire des institutions nationales,
européennes et internationales : coopération gouvernementale et multilatérale ou institutionnelle
Travailler dans la coopération est aussi possible dans d’autres secteurs:
Enabel – Agence de développement du gouvernement fédéral belge
Elle a l’exclusivité de l’exécution de la coopération entre gouvernements et délègue aux pays partenaires ou aux partenaires locaux. Enabel recrute régulièrement des « experts en coopération » qui pourront participer aux projets des pays partenaires par leurs compétences techniques et/ou par leurs qualités de gestionnaires de projets de coopération. Les profils demandés se concentrent principalement sur les domaines de l’infrastructure (ingénieurs civils, industriels, architectes…), la santé publique, l’éducation, l’agriculture (ingénieurs agronomes) et le développement institutionnel (économistes, sociologues…).
Enabel recrute régulièrement des experts internationaux pour les projets dans les pays partenaires, des consultants, des collaborateurs pour le siège de Bruxelles.
Enabel a aussi un Programme Junior, à destination des jeunes âgés de maximum 30 ans
La Société belge d’investissement pour les pays en développement – BIO
BIO est une institution de financement du développement. Il s’agit de l’instrument belge de soutien au secteur privé dans les pays en développement
Le SPF Affaires Etrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement
Propose différents types de fonctions:
- A l’administration centrale à Bruxelles en tant que statutaire ou contractuel
- A l’administration centrale à Bruxelles via une convention de premier emploi
- Agent de la carrière extérieure
Le recrutement est organisé par le Selor.
L’APEFE et la VVOB
Deux ASBL existent, l’une francophone et l’autre flamande: l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et la VVOB soutenues par la DGD. Elles soutiennent le renforcement institutionnel d’institutions étatiques ou paraétatiques de pays en développement avec lesquelles elles ont conclu des conventions de coopération. Elles visent à un renforcement institutionnel, technique, administratif et de gestion d’institutions.
Coopération universitaire et scientifique
- Coopération universitaire: les universités belges proposent et réalisent différents projets de coopération subsidiés par l’Etat belge à travers la DGD. Les universités francophones sont représentées par l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) et les universités flamandes par le VLIR (Vlaamse Interuniversitaire Raad). Les étudiants universitaires de 2ème et 3ème cycles ont donc la possibilité de recevoir une bourse et de réaliser un travail de fin d’études ou un stage dans un pays en développement.
- Les bourses de WBI : la Communauté française a des accords de coopération scientifiques avec différents pays, ceci permet d’offrir des aides à des chercheurs pour leur séjour à l’étranger. Des bourses sont aussi octroyées à des étudiants diplômés de l’enseignement supérieur, des chercheurs et des artistes.
- L’Institut de médecine tropicale (IMT) coopère avec la DGD pour les formations en Belgique, recherche en matière d’aide à la politique, coopération au développement, projets de recherche. L’IMT octroie des bourses aux personnes originaires de pays en développement
- Le Musée royal d’Afrique centrale (MRAC) coopère avec la DGD qui finance la coopération scientifique avec les musées d’outre-mer.
- L’Institut royal des sciences naturelles a signé une convention de coopération
La Coopération européenne
La direction générale des Partenariats internationaux permet à la Commission européenne, la mise en œuvre des instruments d’aide extérieure de la Commission. La Commission européenne recherche des experts afin d’effectuer des missions d’assistance technique dans leurs domaines de spécialisation respectifs.
Ces missions s’inscrivent dans des domaines variés, y compris pour la mise en œuvre d’opérations d’aide/sécurité alimentaire et d’aide humanitaire.
Agences des Nations-Unies
Les organisations partenaires de la coopération multilatérale reçoivent des budgets qui servent à financer l’ensemble des activités de l’organisation, sans affectation préalable à un projet ou à un programme particulier.
- Agence des Nations Unies pour les Réfugiés palestiniens au Proche Orient (UNRWA)
- Bureau des Nations Unies du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme (OHCHR)
- Bureau de la Coordination des affaires humanitaires (OCHA)
- Comité international de la Croix Rouge (CICR)
- Entité des Nations Unies pour l’Egalité des Sexes et l’Autonomisation des Femmes (ONU-Femmes)
- Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)
- Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP)
- Fonds Mondial pour la lutte contre le SIDA, la Tuberculose et la Malaria (GFATM)
- Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR)
- Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)
- Programme alimentaire mondial (PAM)
- Organisation internationale pour la Migration (OIM)
- Organisation Internationale du Travail (OIT)
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
- Partenariat mondial pour l’Education
- Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA)
- Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
- Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)
- Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR)
MAJ 2023
Voir aussi :
- Qu’est-ce que la coopération au développement ?
- Pour qui travaillent les coopérants ? Quel droit du travail applicable ?
- Devenir coopérant : Diplôme, recherche d’emploi et perspectives professionnelles
- Le Programme Junior pour les 18-30 ans
- Coopérant jeune demandeur d’emploi
- Élections législatives : Belges à l’étranger
- Situation administrative des coopérants
- Coopération au développement : adresses
C’est très intéressant car moi j’ai vu quelques choses d’utilité.
En fin j’aime faire l’organisation coopérative comme département.
Bonjour Cécène,
Merci pour votre remarque. Avez-vous une question plus précise ?
Cordialement,
Infor Jeunes asbl
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