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Habiter à Bruxelles : Vers des logements plus sûrs et de meilleure qualité dès 2026

Habiter à Bruxelles : Vers des logements plus sûrs et de meilleure qualité dès 2026

Logement Bruxelles

Logement – Nouvelles normes de qualité à partir de 2026

À partir du 1er janvier 2026, la législation de la Région bruxelloise qui encadre les règles de sécurité, de salubrité et les équipements des logements est mise à jour. Plusieurs points changent afin de garantir davantage de sécurité pour les locataires, car on le sait, les logements bruxellois ne sont pas toujours optimaux.

Qu’est-ce qui change concrètement ?

La législation a été modifiée et prévoit désormais dix nouvelles normes jugées essentielles par l’Inspection régionale du Logement. Ces normes dites « minimales », c’est-à-dire des éléments de base devant être présents dans ton logement, sont basées sur de nombreux rapports pas toujours positifs établis lors de visites de contrôle dans les logements bruxellois.

Normes qui changementNouvelle règle
1/ Monoxyde de carbone (CO)Tu as déjà sûrement entendu parler des intoxications au CO, aussi appelé « tueur silencieux ». Inodore et invisible, ce gaz peut être mortel. C’est pourquoi, dès 2026, certains types d’appareils à gaz seront interdits dans les chambres à coucher, les appareils non conformes doivent être supprimés et le bailleur (propriétaire) est responsable du chauffage et de la production d’eau chaude.
2/ Superficie minimum du logementLe logement doit compter une superficie de 18m² minimum par habitant. Pour chaque personne supplémentaire, il faut rajouter 10m². Attention, pour les logements étudiants (kot, coloc), la superficie minimum est de 12m² par personne.
3/ Installation pour se laverChaque logement doit être équipé soit d’une douche, soit d’une baignoire.
4/ Accès et évacuationLes accès au logement doivent permettre une évacuation rapide.
5/ Logements collectifsDans les kots ou colocs, il faut au minimum une douche pour 6 personnes et une cuisine pour 8.
6/ Hauteur sous plafondLes logements sous les toits doivent avoir une hauteur minimale de 2m10 sur une certaine surface.
7/ Chauffage et eau chaudeChaque logement doit disposer d’une installation de chauffage et d’un point d’eau chaude.
8/ Points d’eauLe logement doit être équipé au minimum de deux points d’eau (un chaud et un froid).
9/ Protection antichuteDes dispositifs antichute (garde-corps, barrières) sont obligatoires en cas de risque de chute de plus d’un mètre.
10/ Boîte aux lettresChaque logement doit disposer d’une boîte aux lettres et d’une sonnette individuelle.

Attention, garde en tête que ce sont des règles qui seront applicables en 2026 uniquement à Bruxelles (car les lois sur le logement sont différentes selon les régions ou le bien se trouve). Tu peux consulter notre page pour les règles en Wallonie :

Pour plus d’informations sur les logements, tu peux consulter notre site web :

Sources : https://be.brussels/fr/logement/nouvelles-normes-minimales-de-qualite-partir-de-2026

Les modalités relatives aux enfants

« Les parents ont pour responsabilité commune d’élever leur enfant et d’assurer son développement, en étant guidés par son intérêt supérieur » (article 18 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989, approuvée par la loi du 25 novembre 1991, M.B., 17 janvier 1992)

Cette page a trait spécifiquement au couple parental qui perdure toute la vie. Il est très difficile pour un couple qui se désengage d’appréhender les questions relatives aux enfants de manière sereine. Mais ces questions doivent être réglées le plus rapidement possible tant pour le bien des enfants que pour celui de leurs parents. Une bonne organisation familiale, se déroulant de manière fluide, permettra aux parents de repartir de bon pied dans leur vie après le divorce ou la séparation et assurera aux enfants un double foyer harmonieux où ils pourront évoluer et grandir en toute sécurité et quiétude.

Quelles sont les questions à se poser ?

Avant toute démarche parentale, vers un médiateur ou directement vers le Tribunal, il faut réfléchir aux modalités qu’on souhaite voir instaurées. Ces modalités peuvent être classées en deux grands types : celles liées à l’hébergement et celles concernant les aspects financiers.

Les modalités relatives à l’hébergement

En Belgique, la loi du 18 juillet 2006 tendant à privilégier l’hébergement égalitaire de l’enfant dont les parents sont séparés et réglementant l’exécution forcée en matière d’hébergement d’enfant a profondément modifié le paysage du droit familial, en l’accordant aux évolutions sociétales.
Jusqu’à 2006 en effet, la pratique était d’accorder l’hébergement principal des enfants à l’un de ses parents (la maman sauf exceptions) et un hébergement secondaire à l’autre.

L’article 374 du Code civil stipule dorénavant que « Lorsque les parents ne vivent pas ensemble et qu’ils saisissent le tribunal de leur litige, l’accord relatif à l’hébergement des enfants est homologué par le tribunal sauf s’il est manifestement contraire à l’intérêt de l’enfant. À défaut d’accord, en cas d’autorité parentale conjointe, le tribunal examine prioritairement, à la demande d’un des parents au moins, la possibilité de fixer l’hébergement de l’enfant de manière égalitaire entre ses parents.
Toutefois, si le tribunal estime que l’hébergement égalitaire n’est pas la formule la plus appropriée, il peut décider de fixer un hébergement non égalitaire.
Le tribunal statue en tout état de cause par un jugement spécialement motivé, en tenant compte des circonstances concrètes de la cause et de l’intérêt des enfants et des parents ».

Cela veut dire que le juge doit examiner prioritairement, si un des deux parents le souhaitent, la possibilité de fixer l’hébergement des enfants de manière égalitaire.

Attention ! Cela ne veut aucunement dire que le juge doit acter un hébergement égalitaire ! Un juge de la famille va toujours vérifier si des contre-indications n’empêcheraient pas l’instauration d’un hébergement égalitaire dans le cas d’espèce qui lui est soumis. Ce qui dicte avant tout la décision d’un Juge de la famille est l’intérêt supérieur de l’enfant.

Exemples de contre-indications pouvant empêcher un hébergement égalitaire :

    • Les parents habitent trop loin l’un de l’autre et les trajets vers l’école seraient trop compliqués une semaine sur deux ;
    • L’un des parents n’est pas dans de bonnes conditions pour pouvoir s’occuper d’un enfant chaque semaine (logement pas adapté, problèmes de santé, manque de disponibilité…) ;
    • L’entente entre les parents reste trop mauvaise et l’enfant se retrouverait chaque semaine pris dans des conflits ;
    • Le désintérêt manifesté par un des parents envers l’enfant durant la vie commune ainsi que les menaces ou les discours négatifs proférées par l’un des parents sur l’autre ;
    • L’enfant est trop jeune et/ou ne supporte pas de devoir changer toutes les semaines de foyer ;
    • La présence de frères et sœurs avec qui une séparation fréquente n’est pas souhaitée.

La majorité des professionnels de la petite enfance estime que l’hébergement égalitaire n’est pas recommandé pour les bébés et les jeunes enfants. Une abondante littérature existe sur le sujet. A l’inverse, d’autres estiment que l’âge ne peut pas être un frein à la mise en place d’un hébergement alterné et cela peut très bien se passer.

L’hébergement égalitaire est donc un repère à adapter en fonction des enfants et des familles.

Dans la plupart des dossiers, l’organisation de l’hébergement va d’ailleurs évoluer suivant les âges et les situations. Un bébé en hébergement principal jusqu’à ses 3 ans peut ensuite connaitre un hébergement principal, mais « élargi » jusqu’à ses 6 ans pour ensuite basculer vers un hébergement « encore plus élargi » et arriver finalement à un hébergement égalitaire.

En matière d’hébergement, finalement, tout est possible : 7/7 jours, 5/8 jours, 5/9 jours…
L’hébergement secondaire peut aussi varier : un week-end sur deux, avec un jour pendant la semaine… Vous êtes libre de proposer ce que vous estimez le plus adapté à vous et à vos enfants.

Enfin, n’oubliez pas de régler la question de l’hébergement pendant les vacances scolaires. Le système en cours pendant l’année peut être maintenu ou une autre formule peut être introduite. De nouveau, les possibilités sont multiples.
Dans tous les cas, réglez précisément toutes les transitions entre les hébergements. Certains parents préfèrent conduire leurs enfants au domicile de l’autre tandis que d’autres organiseront des transitions via l’école (un parent déposant l’enfant un matin et l’autre le réceptionnant à la sortie pour entamer sa période d’hébergement).

Attention : L’organisation de l’hébergement des enfants entre leurs parents n’a aucune conséquence sur l’autorité parentale, qui demeure conjointe aux deux parents. Qu’ils vivent ou pas sous le même toit, qu’ils passent ou pas le même temps avec leurs enfants, le principe légal est que les deux parents exercent ensemble l’autorité parentale. Seul un juge peut, dans une situation particulière, prononcer une limitation (voire une déchéance) de l’autorité parentale.

Les modalités relatives aux aspects financiers

Quand on pense aux aspects financiers, on pense le plus souvent à la fameuse contribution alimentaire versée par l’un des parents à l’autre pour les enfants. Ce n’est toutefois pas la seule question. Il faut aussi décider de la répartition des frais extraordinaires, du sort des allocations familiales et du bénéfice fiscal « enfant à charge ».

a) La contribution alimentaire

Elle ne doit pas être confondue avec la pension alimentaire qui au sens juridique désigne la somme d’argent due par un ex-époux à l’autre.

La contribution alimentaire, elle, couvrira l’entretien, l’éducation et l’hébergement des enfants, tant qu’ils ne peuvent pas être autonomes financièrement. Une contribution alimentaire peut donc se poursuivre bien au-delà de la majorité d’un enfant puisque les parents doivent subvenir aux besoins de leurs enfants pendant toutes leurs études et jusqu’au moment où ils seront en mesure de gagner décemment leur vie (obligation appréciée évidemment de manière raisonnable).

La contribution alimentaire est fixée en tenant compte des revenus respectifs de chacun des parents (revenus professionnels, mobiliers et immobiliers) et du budget mensuel moyen de l’enfant. Le budget d’un enfant est variable : il se calcule en tenant compte de son âge, de ses études, du milieu social dans lequel il évolue.

L’organisation de l’hébergement est un paramètre pour sa fixation, mais ce n’est pas parce qu’un parent a un temps d’hébergement plus grand que l’autre qu’il aura nécessairement droit à recevoir une contribution alimentaire pour l’enfant.

La contribution alimentaire est indexée et peut évidemment être réajustée lorsque l’enfant grandit et/ou les situations parentales changent.

b) Les frais extraordinaires des enfants

La contribution alimentaire est basée sur les dépenses prévisibles. Tous les parents auront en sus à faire face à des dépenses imprévisibles : ce sont les frais dits extraordinaires (exceptionnels).

Les frais extraordinaires sont les dépenses exceptionnelles, nécessaires ou imprévisibles qui résultent de circonstances accidentelles ou inhabituelles et qui dépassent le budget habituel affecté à l’entretien quotidien de l’enfant qui a servi de base, le cas échéant, à la fixation des contributions alimentaires (article 203bis du Code civil).

Pour aider les parents à s’y retrouver, une liste de frais extraordinaires a été établie par Arrêté royal : voyez l’Arrêté royal du 22 avril 2019 « fixant les frais extraordinaires résultant de l’article 203, § 1er du Code civil et leurs modalités d’exécution ».

Exemples de frais extraordinaires

    • Une nouvelle paire de lunettes ;
    • Des séances de logopédie ;
    • Des frais médicaux ou d’hospitalisation ;
    • Des bottes pour la classe de mer ou des bottines de marche pour l’activité scout ;
    • Les frais des voyages scolaires, des stages, des séjours linguistiques.

La répartition des frais extraordinaires entre les parents doit être prévue. Si rien n’est mentionné de manière spécifique dans le jugement, c’est que le juge a estimé que la contribution alimentaire était suffisante pour absorber ces frais extraordinaires. Mais ce n’est pas la situation la plus courante. La répartition des frais extraordinaires peut se faire de plusieurs manières :

    • Tous les frais restent à charge d’un des parents tandis que l’autre lui verse un montant forfaitaire ;
    • Les frais sont répartis par moitié ;
    • Les frais sont répartis selon une proportion personnalisée ;
    • Il est également possible de gérer les dépenses relatives aux enfants communs via un compte ouvert au nom des parents.

c) Autres précisions

Le sort des allocations familiales doit aussi être débattu. C’est la mère qui perçoit généralement les allocations familiales. Dans la pratique, elle peut les recevoir sur un compte commun ouvert avec le papa. Après une séparation, il faudra voir ce que les parents décident ou le juge en cas de désaccord.

Le bénéfice fiscal « enfant à charge »

En cas de séparation ou divorce, un seul parent peut prendre les enfants à sa charge fiscalement. En pratique, c’est le parent qui a l’hébergement principal au 1er janvier de l’exercice d’imposition qui peut déclarer les enfants à charge.

Si l’autre parent paye une contribution alimentaire, il peut bénéficier de l’avantage fiscal de la déduction des contributions alimentaires.

Si l’hébergement est organisé de manière égalitaire entre les parents, ceux-ci peuvent recourir à la coparenté fiscale : chacun peut bénéficier de la moitié de l’avantage fiscal lié aux enfants (mais un seul peut les déclarer officiellement à charge).

Attention : en optant pour la coparenté fiscale, vous devez renoncer à l’avantage fiscal de la déduction des contributions alimentaires car on ne peut pas cumuler ces deux avantages fiscaux. Il est donc conseillé de faire analyser sa situation financière par un comptable pour déterminer quel avantage fiscal serait le plus avantageux pour soi.

Notions de procédure

Que les parents mettent fin à un mariage dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel ou par désunion irrémédiable, qu’ils mettent fin à leur statut de cohabitant légaux, ou qu’ils se séparent après avoir été cohabitants de fait, les mêmes questions au sujet des enfants communs se poseront. Si les parents n’arrivent pas à se mettre d’accord, c’est toujours le Tribunal de la famille qui tranchera in fine les points litigieux.

Faites toujours homologuer vos accords privés !

Un accord amiable peut s’élaborer entre les deux parents, seuls. Il peut également s’élaborer dans le cadre d’une médiation familiale, en présence d’un tiers neutre et impartial.
Il existe un médiateur familial dans chaque planning familial, les coûts pratiqués y sont plus démocratiques que dans un cabinet privé. On n’est pas obligés de se rendre dans le planning familial de sa commune de résidence, le choix du planning familial est libre.

Il est fréquent que les couples non mariés ne passent pas du tout par le Tribunal de la famille, lorsqu’ils n’ont pas fait appel à un médiateur agréé. C’est une mauvaise idée. Tout accord amiable au sujet des enfants doit être soumis au Juge de la famille pour homologation.
En rendant cet accord amiable « officiel » et partant en lui conférant une force exécutoire, cela permet à toute la famille de bénéficier d’une sécurité juridique… Ce qui évide bien des soucis sur le long terme. Avant d’homologuer un accord, le juge familial va toujours vérifier si le contenu de cet accord respecte bien l’intérêt de l’enfant.

Passer par le Tribunal ne veut absolument pas dire que les parents ne pourront pas revenir sur leur accord, bien au contraire : un dossier ouvert au nom d’un enfant devant le Juge de la famille reste ouvert jusqu’à sa majorité et peut donc être révisé dès que la situation de l’enfant et/ou d’un de ses parents change.

Le Tribunal de la famille

Le Tribunal de la famille comporte une chambre de règlement amiable. Vous pouvez demander à débattre devant cette chambre dès l’introduction de la procédure ou en cours de procédure si vous estimez que vous pouvez arriver ensemble à un accord amiable. Certains couples préfèrent cette possibilité à une médiation hors tribunal.

Si cette solution n’est pas possible, vous allez suivre la procédure ordinaire.
Il y aura une première audience où soit l’affaire sera entendue si elle peut se régler directement (rare), soit elle sera renvoyée pour que vous puissiez chacun prendre des conclusions. Dans cette hypothèse, un calendrier de conclusions sera établi. Chacun aura donc la possibilité d’exposer ses arguments et de répondre aux arguments de l’autre.

Prendre un avocat n’est pas une obligation. Il est toutefois conseillé de le faire lorsque la situation est trop complexe/douloureuse ou lorsque l’autre parent a lui-même pris un avocat. En effet, dans ce cas, cela permet de « rééquilibrer » les forces en présence.
L’aide d’un avocat peut parfois être gratuite selon votre situation financière. Vous pouvez vous faire désigner un avocat spécialisé en droit familial au Bureau d’Aide Juridique de votre région, que vous ayez droit ou pas à une gratuité.

Voir aussi :

MAJ 2025

Jobday Uckel’JOBS ce  jeudi 11 décembre 2025 : Infor Jeunes y participe.

Jobday Uckel’JOBS ce jeudi 11 décembre 2025 : Infor Jeunes y participe.

Salon Uccle 2025

Ce Jobday est organisé par la commune d’Uccle, dans le cadre du projet intercommunal « Trajet Emploi ».

Infor Jeunes sera présent avec son service emploi (à destination des demandeurs d’emploi de moins de 26 ans) et son service job (pour étudiants sans limite d’âge).

Quand ?

Le jeudi 11 décembre de 13h à 16h

Où ?

Centre Culturel d’Uccle
Rue Rouge, 47
1180 Uccle

Public cible

Personnes en recherche d’emploi, en reconversion ou en exploration de nouvelles opportunités.

-> Pour plus d’infos

Réforme du chômage et des allocations d’insertion : comment t’y préparer ? On t’explique !

Réforme du chômage et des allocations d’insertion : comment t’y préparer ? On t’explique !

Onem

Le Gouvernement a décidé de désormais limiter les droits au chômage complet et aux allocations d’insertion.

Le 1er mars 2026, la nouvelle réforme entrera en vigueur et sera applicable aux bénéficiaires du chômage complet et des allocations d’insertion. La fin du droit aux allocations se fera de manière progressive, en plusieurs vagues successives, en fonction de la situation concrète du demandeur d’emploi. De plus, depuis le 1er juillet 2025, un régime transitoire, c’est-à-dire des mesures visant à opérer la transition entre l’ancien et le nouveau régime, est mis en place.

Que faire si cela te concerne ?

L’ONEM a commencé à envoyer des lettres avertissant les demandeurs d’emploi de l’impact de la réforme sur leur situation et sur l’éventuelle fin de leurs droits. Ces lettres sont envoyées via différentes vagues depuis septembre 2025. Il y a, à ce jour, eu trois vagues de lettres : le 15 septembre, le 13 octobre et le 12 novembre 2025.

Si tu n’as pas encore reçu de courrier, pas de panique. Face à ce grand changement, il se peut que l’ONEM n’a pas encore calculé précisément la fin de ton droit aux allocations.

Tu peux vérifier si tu as reçu cette lettre via ton dossier en ligne à la CAPAC ou via ton syndicat si tu es affilié. Si ce n’est pas le cas, tu peux régulièrement vérifier ces canaux, la lettre devrait t’être transmise dans les semaines qui viennent.

Cependant, une petite exception est prévue pour les personnes qui ont introduit une nouvelle demande d’allocations dans la phase de transition (cette période s’étend entre le 1er juillet 2025 et le 1er mars 2026). Si c’est ton cas, tu recevras alors immédiatement la date de fin de la fin de ton droit aux allocations.

-> Pour plus d’informations sur la réforme du chômage et des allocations d’insertion, tu peux consulter les pages ressources suivantes :

Transition de genre : modification de l’enregistrement du sexe et changement de prénom(s)

Si ce n’est pas obligatoire et que cela dépend du ressenti et convictions de chaque personne. Il se peut qu’une personne transgenre (dont l’identité de genre ressentie ne correspond pas au genre qui lui a été attribué à la naissance) ait la volonté d’effectuer une transition pour se rapprocher de sa situation de confort. Cette transition peut comporter plusieurs dimensions :

Dimension sociale : par exemple changement de style vestimentaire, changement de prénom…
Dimension médicale : intervention chirurgicale, traitement hormonal…
Légale : changement de genre à l’état civil, changement de prénom.

Comment cela fonctionne-t-il d’un point de vue légal ?

Modification de l’enregistrement du sexe (ou changement de sexe juridique)

Pour les belges et étrangers majeurs ou mineurs émancipés

Les personnes qui ont la conviction que le sexe mentionné dans leur acte de naissance ne correspond pas à leur identité de genre vécue intimement peuvent modifier la mention.  Cette procédure peut prendre jusqu’à six mois maximum et comprend plusieurs étapes :

Il faut premièrement, remplir une déclaration de volonté de modifier l’enregistrement de son sexe auprès de l’officier de l’état civil de la commune où vous êtes inscrit au registre de la population ou au registre des étrangers. Cette déclaration fait état de la conviction intime que le sexe mentionné dans l’acte de naissance ne correspond pas à l’identité de genre telle qu’elle est vécue et exprime la volonté de faire modifier ce point sur le plan administratif et juridique.

Lors du dépôt de cette déclaration, vous recevrez un accusé de réception de celle-ci, mentionnant les conséquences administratives et juridiques d’un tel changement. Attention, à ce stade, le changement n’a donc pas encore eu lieu officiellement.

En effet, l’officier de l’état civil doit d’abord informer le procureur du roi de cette déclaration. Celui-ci doit rendre un avis dans un délai de trois mois à compter de la réception de la déclaration. S’il rend un avis négatif pour contrariété à l’ordre public (ce qui est limité aux cas « extrêmes et marginaux », et donc très rare) l’officier de l’état civil notifiera son refus de procéder à la modification de l’enregistrement du sexe. Si par contre, le procureur ne rend pas d’avis dans le délai qui lui est imparti (trois mois), l’avis est réputé favorable et l’officier de l’état civil pourra procéder à l’établissement de l’acte.

Pour cela, vous devez vous rendre auprès de l’officier de l’état civil auprès duquel il avait préalablement introduit sa déclaration. L’acte doit être établi au plus tôt trois mois et au plus tard six mois suivant l’introduction de la déclaration.

Pour les belges et étrangers mineurs non émancipés

Les mineurs non émancipés doivent suivre la même procédure mais ils doivent répondre à des conditions supplémentaires :

–  avoir 16 ans accomplis ;
–  fournir une attestation délivrée par un pédopsychiatre affirmant que la demande émane d’un choix libre et conscient ;
– être assistés par leurs parents ou représentants légaux.

Si ces derniers refusent d’intervenir dans cette procédure, une autre personne majeure peut demander au Tribunal de la famille de désigner un tuteur ad hoc pour accomplir cet acte et accompagner le mineur dans sa démarche ;

Depuis le 1er  octobre 2023, il est permis de modifier plusieurs fois l’enregistrement de mention de genre. Dans ce cas, il n’est plus nécessaire de remplir une nouvelle déclaration, il suffit de se rendre auprès de l’officier de l’état civil.

Modification du prénom

Il est également possible de changer de prénom, si une personne estime que son prénom de naissance ne correspond pas/plus à son identité de genre.

Pour les personnes majeures

A nouveau, la démarche consiste à remplir une déclaration de changement de prénom mentionnant toutes les modifications souhaitées. Cette déclaration doit être déposée auprès de l’officier de l’état civil de la commune où la personne est inscrite dans le registre de la population ou le registre des étrangers. En plus de cette déclaration, il faut joindre un extrait de casier judiciaire et une déclaration sur l’honneur attestant de la conviction que le prénom mentionné sur l’acte de naissance ne correspond pas à l’identité de genre vécue intimement. Il n’est pas nécessaire que le nouveau prénom choisi corresponde à l’identité de genre de la personne

Cette procédure est accessible aux belges, apatrides, réfugiés majeurs ou mineur émancipés.

Pour les personnes mineures

Pour les personnes mineures non émancipées, qu’elles soient belges, apatrides ou réfugiées, la procédure est identique mais deux conditions supplémentaires sont requises :

– le/la mineur.e doit avoir au moins 12 ans ;
– il/elle doit être assistée.e de ses parents ou représentant légal.

Des procédures non-médicalisées

Depuis 2017, tant pour la procédure de changement d’enregistrement du sexe que celle du changement de prénom, la loi n’oblige pas de procéder à une réassignation sexuelle (opération de changement de sexe biologique) pour pouvoir accomplir ces démarches. En effet la volonté du législateur est de favoriser l’autodétermination des citoyens en se basant sur l’identité de genre ressentie et non plus sur un sexe biologique. Il n’est pas non plus exigé de recourir à une réassignation une fois les changements juridiques administratifs accomplis.

Sources légales :

Voir aussi :

MAJ 2025