Nouvelle Permanence à Jette d’Infor Jeunes à partir du 4 décembre !

Permanence Infor Jeunes Jette

Une nouvelle permanence d’Information Jeunes à Jette à partir de ce mercredi 4 décembre, en collaboration avec la commune, pour tous les jeunes et en particulier venant du Nord-Ouest de Bruxelles.

Où ?

100 chaussée de Wemmel à Jette

Quand ?

Chaque mercredi de 13h30 à 17h, accueil gratuit et sans rdv

Quels publics ?

Il s’agit d’une permanence généraliste sur tous domaines concernant les jeunes : études, formations, droits sociaux, logement, job ou mobilité, etc.

Infor Jeunes proposera aussi un Service Emploi (pour réaliser des CV ou trouver des jobs étudiants).

Les jeunes pourront aussi y trouver des informations sur toute les offres d’études en Belgique et sur toutes les démarches à faire après les études, en lien avec Actiris et les missions locales.

Contact :

Infor Jeunes / J. Neenemagi – 02/422.31.29 – inforjeunes@jeminforme.be




Les IST, c’est quoi ?

Il existe de nombreuses IST/infections sexuellement transmissibles (ou MST/maladies sexuellement transmissibles). Ce sont des infections provoquées par des bactéries, des virus ou des parasites. Les IST sont des infections qui se transmettent lors des relations sexuelles non protégées quel que soit leur mode : génital, oro-génital ou ano-génital.

Toutes ces maladies sont à prendre au sérieux, un traitement est nécessaire. Dans le cas contraire, elles peuvent avoir des conséquences graves sur votre santé. Elles peuvent devenir des maladies chroniques et même entraîner la mort.

Le relâchement de la prévention du sida ces dernières années et donc la diminution de l’utilisation du préservatif a eu comme conséquence une recrudescence des IST dans de multiples pays. Les relations sexuelles avec de nombreux partenaires sont des vecteurs qui augmentent le risque de transmission des MST.

Un seul mot d’ordre : utilisez des préservatifs !

IST est l’abréviation d’Infections Sexuellement Transmissibles, qu’on appelait aussi MST pour Maladies sexuellement transmissibles. Le terme infection est plus approprié parce qu’il sous-entend que l’infection peut s’accompagner ou pas de symptômes.

Il existe plusieurs IST dont une plus connue que les autres : le sida. Mais il en existe d’autres : la syphilis, la chlamydia, l’herpès, l’hépatite B et C, la gonorrhée, les condylomes (verrues génitales).

Modes de contamination de la maladie

Les IST se transmettent lors de rapports sexuels non protégés et/ou par le sang via des seringues contaminées par exemple, par du matériel mal stérilisé (soins dentaires, endoscopie, etc.), ou lors de l’accouchement, l’enfant pouvant être contaminé par la mère.

Pour la transmission par voie sexuelle, il suffit que les muqueuses des organes génitaux soient en contact pour contracter la maladie, que ce soit par la voix vaginale, anale ou orale.
Dans tous les cas, le risque de transmission de la maladie est très élevé.

Certaines IST se transmettent par simple contact sans qu’il y ait nécessairement acte sexuel, c’est le cas pour les verrues génitales.

Les IST fragilisent les muqueuses, il y a donc aussi plus de risques de transmission du sida.

Symptômes communs aux IST

Les symptômes des IST sont soit très discrets (et donc pas facilement identifiables) soit très visibles.

Les IST provoquent des infections au niveau des organes reproducteurs ainsi que sur la peau autour du vagin, du pénis ou de l’anus. Certaines IST provoquent des symptômes systémiques créant des problèmes dans d’autres parties du corps. On peut donc avoir une IST sans qu’il y ait des effets visibles et donc transmettre la maladie sans le savoir.

Si vous remarquez :

  • Des écoulements anormaux/pertes provenant du pénis ou du vagin ;
  • Des sensations de brûlure en urinant ;
  • Des plaies anormales et/ou démangeaisons, principalement, au niveau des organes génitaux ;
  • Des douleurs au niveau des organes génitaux et/ou douleurs abdominales ;
  • Pour les femmes, des douleurs pendant les rapports sexuels.

Vous pouvez avoir un de ces symptômes comme vous pouvez les avoir tous. Il peut arriver que vous soyez infecté mais que vous n’ayez pas de symptôme. Si vous avez des doutes suite à une relation sexuelle sans protection (c’est-à-dire sans préservatif), mieux vaut consulter un médecin qui procèdera à un test de dépistage.

C’est grave ?

Beaucoup d’IST se soignent par antibiotiques. Pour d’autres comme l’hépatite B, il n’existe pas de traitement mais un vaccin. Quant à l’hépatite C, aucun vaccin n’existe encore. Pour le sida, les traitements stabilisent les défenses immunitaires mais on ne guérit pas du sida qui reste une maladie mortelle.

Les informations de la section santé n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les IST qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute ou d’inquiétude, il faut consulter un médecin ou vous rendre dans un planning familial.

Voir aussi :

MAJ 2024




Condylomes et cancer du col du l’utérus

Les condylomes (verrues génitales), dues au virus HPV (Virus du Papillome Humain), sont une IST présente en Belgique, notamment chez les personnes qui ont différents partenaires.

Ce sont des petites verrues (excroissance charnues) provoquées par un virus au niveau des organes génitaux, de l’anus, de la bouche ou de la gorge.

Cette IST est aussi appelée « verrues génitales », « crête de coq » et est provoquée par le HPV : Virus du Papillome Humain.

Il existe différents types de HPV-Virus du Papillome Humain : celui dont nous parlons ci-dessus mais aussi celui, beaucoup plus dangereux, qui provoque le cancer du col de l’utérus (papillomavirus humain de types 16 et 18).

Voies de transmission

Le virus se transmet lors de contacts sexuels des organes génitaux qu’il y ait pénétration ou pas. Pendant les caresses sexuelles, il peut se transmettre par des contacts cutanés avec des lésions. Lors de l’accouchement, la mère peut aussi le transmettre à l’enfant.

Les symptômes

Les symptômes sont invisibles et indolores la plupart du temps. Ils apparaissent tardivement : quelques semaines à plusieurs mois après la contamination.

Vous devez donc être attentif avec vos partenaires et veiller à vous protéger pour éviter d’être infecté ou de transmettre le virus au partenaire.

Cette IST se manifeste sous la forme de petites verrues qui apparaissent sur le sexe : principalement, à l’entrée du vagin pour la femme ou sur le pénis chez l’homme mais elles peuvent aussi se développer sur l’anus, le col de l’utérus, la vulve, le rectum ou l’urètre. Elles ont presque la même couleur que la peau, ce qui fait qu’on ne les remarque pas tout de suite. Elles sont indolores (càd elles ne sont pas douloureuses) et très rarement surviennent des chatouillements, des pertes de sang.

Diagnostic et traitement

Pour les condylomes, si vous observez l’apparition de petites verrues au niveau de vos organes génitaux, vous devez consulter un médecin, un dermatologue, un gynécologue. Il fera un examen gynécologique complet pour la femme.

Avoir eu des condylomes provoque un risque plus élevé de développer un cancer, car cela montre que le système immunitaire a des difficultés à se défendre contre cette famille de virus. Le dépistage d’un cancer du col de l’utérus se fera via un frottis du col de l’utérus chez le gynécologue. Pour les hommes, il est conseillé de se rendre chez un urologue.

Contrairement à beaucoup de cancers, le cancer du col de l’utérus est provoqué par un virus. Le virus se transmet lors de rapports sexuels avec un partenaire contaminé ou lors de contacts peau contre peau dans la région vaginale. Aucun traitement ne peut éliminer totalement le virus. Le cancer du col de l’utérus est le troisième cancer le plus fréquent chez les femmes au niveau mondial.

Dans les pays occidentaux, le cancer du col de l’utérus est la cinquième cause de décès par cancer, chez les femmes entre 15 et 44 ans. Ce cancer fait surtout des ravages dans les pays moins développés, où il n’y a pratiquement aucun dépistage par frottis. En Belgique, il y a environ 640 cas de cancer du col de l’utérus tous les ans. On ne le répétera donc jamais assez : ne faites pas l’impasse sur le frottis du col de l’utérus chez le gynécologique ! Votre gynécologue effectuera cet examen à l’occasion d’un examen annuel.

Le traitement peut prendre différentes formes en fonction de la gravité de l’infection : crème, cryothérapie (le froid), rayons laser, chirurgie, médicaments, traitement chimique. Dans certains cas, les condylomes disparaissent sans intervention. Après le traitement, les verrues disparaissent mais elles peuvent repousser à nouveau.

Se protéger et protéger son entourage

Actuellement, il existe en Belgique 3 vaccins préventifs qui protègent de la majorité des cancers provoqués par le HPV.

Pour limiter les risques de contamination, il faut avoir des rapports sexuels protégés (avec préservatifs). Les risques sont « limités » mais pas absents car le préservatif n’empêche pas toujours la contamination par ce virus (il ne couvre pas toujours toutes les lésions). Il faut éviter tout contact avec des lésions cutanées. Le facteur de risque le plus significatif est le nombre de partenaires sexuels. C’est pourquoi les jeunes, sexuellement actifs, sont un public à risque.

La prévention est essentielle. Dès l’adolescence, après avis du médecin ou du gynécologue, il est important pour les jeunes filles d’effectuer chez un médecin ou un gynécologue le dépistage par frottis du col de l’utérus. La vaccination permet de lutter contre le cancer du col de l’utérus chez les jeunes femmes qui ne sont pas infectées, il est important d’en discuter avec son médecin ou son gynécologue avant de se faire vacciner. Le vaccin est remboursé en Belgique pour les jeunes filles de 12 à 18 ans. Le vaccin est préventif, pas curatif.

Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les IST qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute, il faut consulter un médecin ou un planning familial.

MAJ 2024




Réglementation belge sur les drogues

Quelle loi ?

La règlementation belge en matière de drogue est complexe car elle se compose de divers instruments (lois, arrêtés royaux, directives de politique criminelle, circulaires…) dont l’interprétation par les services de police tend à différer, ce qui amène à un manque de sécurité juridique en la matière.

C’est la raison pour laquelle une idée reçue véhicule par exemple que la consommation de cannabis est tolérée pour tous. C’est faux. Avoir 3 grammes de cannabis ou une plante était toléré jusqu’en 2017 mais la Belgique est revenue à une politique de prohibitionnisme, malgré l’opposition de certains groupes,personnalités politiques, scientifiques, ainsi que des organismes opérationnels.

La simple détention de cannabis, même en quantité infime, reste bien punissable à ce jour. Par contre, le CBD ou le chanvre (contenant moins de 0,2% de THC) n’est, lui, plus considéré comme un stupéfiant et est donc légal depuis 2019.

Bien qu’elle soit critiquée pour son manque d’efficience, la loi du 24 février 1921 concernant le trafic des substances vénéneuses, soporifiques, stupéfiantes, désinfectantes ou antiseptiques reste la référence légale centrale en matière de drogue. Elle avait été votée après la ratification par la Belgique de la « Convention internationale de l’opium » (La Haye 1912). Son objectif était de « combattre le terrible fléau qui menace le pays ». La loi de 1921 a été modifiée de nombreuses fois mais les modifications les plus importantes ont eu lieu lors de l’adoption de la loi du 9 juillet 1975 et de la loi « cannabis » du 3 mai 2003.

L’Arrêté royal du 6 septembre 2017 réglemente les substances stupéfiantes et psychotropes (abroge l’Arrêté royal du 31 décembre 1930 réglementant les substances soporifiques et stupéfiantes, et relatif à la réduction des risques et à l’avis thérapeutique et l’Arrêté royal du 22 janvier 1998 réglementant certaines substances psychotropes, et relatif à la réduction des risques et à l’avis thérapeutique).

Parmi le corpus de règle dans cette matière, on y retrouve également une directive relative à la constatation, l’enregistrement et la poursuite des infractions en matière de détention de cannabis votée le 25 janvier 2005 (entrée en vigueur le 1er février 2005).

Que dit-elle ?

Les lois et réglementations sur les drogues en Belgique ont été modifiées au fil des ans mais le principe est resté le même : la consommation, la détention, la vente, la culture de substances soporifiques, stupéfiantes et psychotropes sont interdites. Il n’y a donc, actuellement, pas de politique de dépénalisation ou de légalisation de certaines drogues.

En cas d’infraction, les poursuites seront différentes. Les majeurs seront poursuivis pénalement alors que les mineurs seront poursuivis dans le cadre de la loi du 8 avril 1965 sur la protection de la jeunesse, c’est-à-dire devant le Tribunal de la jeunesse.

Ces nombreuses modifications rendent la législation belge complexe. Cet excès de réglementation entraîne, paradoxalement, des confusions à cause d’une certaine banalisation de la consommation de produits comme le cannabis. Le but des lois est, dans ce cadre-ci, de moins en moins atteint. Une loi a une fonction de contrôle c’est à dire qu’elle maintient le respect des règles, elle a aussi une fonction organisatrice de la société, de ses procédures et institutions.

Mais concrètement, que risque-t-on légalement quand on consomme ou détient de la drogue ? Pour savoir consultez notre page « Les infractions ».

D’autres initiatives et outils en matière de drogues

Le 25 janvier 2010, la Conférence interministérielle Drogues a signé une déclaration conjointe s’intitulant « Une politique globale et intégrée en matière de drogues pour la Belgique ».

En juin 2015, le lancement d’une Politique Drogues en Région de Bruxelles-Capitale et d’un « Plan d’Actions » concrétise la politique en la matière en proposant des actions mesurables de 2016 à 2019.

Un second « plan drogues » (2024-2028) a été construit par la Fédération bruxelloise des Institutions pour Toxicomanes (FEDITO BXL asbl) et par des représentants de ses 29 associations membres. Il propose une centaine de mesures en vue d’améliorer la santé des citoyens, la prise en charge des bénéficiaires des services spécialisés ou de secteurs connexes, ainsi que les politiques en matière d’usages ou de mésusages de drogues et de conduites addictives pour l’ensemble de la société. Ce plan entend s’atteler autant aux drogues légales et illégales, qu’aux assuétudes sans produits.

Il s’articule autour de sept volets thématiques :

  1. La prévention
  2. La réduction des risques
  3. Les soins et l’accompagnement psycho-médico-social
  4. L’accompagnement social et l’insertion socioprofessionnelle
  5. La recherche et le développement de dispositifs novateurs
  6. Le cadre législatif et politique
  7. La concertation aux niveaux local, fédéral et international.La formation et la concertation intra et intersectorielle

Source : https://fedabxl.be/fr/memorandums-politiques/plan-drogues-2024-2028/?highlight=2024-2028

Vers une évolution de la législation ?

Une proposition de la loi-cadre instaurant un marché réglementé du cannabis a été déposée en 2019. elle a notamment pour but de lutter contre le marché illégal et d’en réglementer son usage et sa consommation. La proposition est toujours en discussion à ce jour.

Source : https://fedabxl.be/fr/memorandums-politiques/plan-drogues-2024-2028/?highlight=2024-2028

Voir aussi :

MAJ 2024




Hépatite B (VHB)

L’hépatite B est une inflammation du foie causée par le virus de l’hépatite B (VHB).

Elle est grave car elle peut évoluer en infection chronique et devenir une cirrhose du foie ou un cancer du foie.

Dans la majorité des cas, la personne ne sait pas qu’elle est infectée. En général, le diagnostic sera fait car la personne ira consulter un médecin qui lui fera une prise de sang suite à une importante fatigue, une jaunisse, une fièvre prolongée.

Selon l’OMS, en 2022, il était estimé que 254 millions de personnes vivaient avec une hépatite B chronique. La prévalence (mesure de l’état de santé d’une population à un instant donné) de l’hépatite B est la plus élevée en Afrique et dans le Pacifique occidental.

Source : OMS – https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/hepatitis-b.

Il ressort des données communiqués récemment à l’OMS par 187 pays que le nombre estimé de décès dus à l’hépatite virale a progressé, passant de 1,1 million en 2019 à 1,3 million en 2022 : 83% pour l’hépatite B et 17% pour l’hépatite C. Chaque jour, l’hépatite B ou C tue 3.500 personnes dans le monde. La moitié de la charge de l’hépatite B et de l’hépatite C chroniques concerne des personnes âgées de 30 à  54 ans, et 12% des enfants de moins de 18 ans. Les hommes représentent 58% des cas.
Source : https://www.who.int/fr/news/item/09-04-2024-who-sounds-alarm-on-viral-hepatitis-infections-claiming-3500-lives-each-day

En Belgique, le dernier rapport de surveillance de Sciensano date de 2018. Les laboratoires avaient signalé 2?26 nouveaux cas d’infection active (données non exhaustives).
https://www.sciensano.be/fr/sujets-sante/hepatites-a-b-c-d-et-e/chiffres#l-h-patite-en-belgique

Voies de transmission

Le virus de l’hépatite B est beaucoup plus contagieux que celui du sida. Lorsque la personne est infectée, le virus est présent dans le sang, les sécrétions sexuelles, la sueur et la salive. Les personnes qui vivent avec le malade doivent donc être prudentes car elles peuvent être rapidement contaminées.

La transmission peut se faire par différentes voies :

  • relations sexuelles non protégées (vaginale, anale, orale) avec une personne infectée ;
  • aiguilles infectées ayant servis à injecter des drogues ;
  • aiguille à tatouage ou piercing infecté ;
  • rasoirs contaminés, grossesse et accouchement (transmission de la mère à l’enfant) ;
  • contact avec du sang ou d’autres liquides organiques d’une personne infectée.

Symptômes spécifiques

Le stade aigu de la maladie commence dès le moment où une personne est infectée par le virus de l’hépatite B.

Au début de la maladie, la personne qui a été infectée ne le sait pas forcément puisque les premiers symptômes apparents sont similaires à ceux de la grippe : douleurs musculaires, nausées, diarrhées, perte d’appétit, grosse fatigue et une jaunisse qui apparaît environ 2 mois après l’infection initiale. La peau et le blanc des yeux sont alors jaunes, les urines sont peu abondantes et foncées. La jaunisse ne se manifeste pas dans tous les cas d’hépatite B.

Si le virus de l’hépatite B est toujours présent dans l’organisme au-delà de 6 mois, la maladie entre dans sa phase chronique (assez rare pour l’hépatite B- 5 à 10% des cas). Elle se manifestera par une inflammation du foie qui s’aggravera petit à petit.

A long terme, si l’hépatite B n’est pas soignée, une cirrhose du foie peut apparaître suivie, dans certains cas, d’un cancer du foie.

Diagnostic et traitement

Le médecin fait une prise de sang afin de détecter s’il y a présence ou non du virus. Au stade aigu de la maladie, il n’y a pas de traitement.

Lorsque la maladie devient chronique (c’est à dire quand elle dure plus de 6 mois), il est important de mettre un traitement en place pour empêcher la maladie d’évoluer, c’est à dire d’arrêter la réplication du virus B. L’éradication du virus est difficile, la personne ne guérit pas, mais la maladie présentera des rémissions ainsi que des rechutes. Ce traitement consistera à prendre une médication sous forme d’injection par voie intramusculaire ou sous-cutanée. D’autres mesures sont souhaitables : diminuer, voire supprimer sa consommation d’alcool ; surveiller son alimentation (éliminer les graisses, …) ; se reposer souvent.

Prévention : vaccin

Le vaccin contre l’hépatite B fait désormais partie des vaccins de base des nourrissons dans le cadre du calendrier vaccinal de l’ONE (Office National de l’Enfance) en Belgique. C’est un des premiers vaccins, administré dans une injection protégeant également des maladies suivantes : poliomyélite, diphtérie, tétanos, coqueluche, haemophilus influenza de tyep B. Ce vaccin commun est injecté à 2 mois puis en rappel à 3 mois, 4 mois et 15 mois.
https://www.one.be/fileadmin/user_upload/siteone/PARENTS/Brochures/Calendrier-vaccination-2023-2024.pdf

Pour ceux qui n’ont pas été vaccinés enfant, il existe un vaccin très efficace contre l’hépatite B. Ce vaccin est quasi gratuit car il est remboursé par la mutuelle, il faut y penser en termes de prévention car une fois qu’on a contracté la maladie, il est trop tard pour le faire.

Le vaccin contre l’hépatite A et B est un vaccin combiné. Il est obligatoire dans l’exercice de certaines professions dont le personnel (par exemple : les infirmier-ères) est exposé à un risque élevé de contamination. Il est aussi vivement recommandé aux personnes qui voyagent souvent dans des pays où les conditions d’hygiènes sont mauvaises.

Se protéger et protéger l’entourage

Pour se protéger contre le virus de l’hépatite B, il faut utiliser des préservatifs, ne pas utiliser tout objet susceptible d’avoir du sang infecté (seringues, aiguilles de piercing, rasoirs, brosses à dent, etc.).

Il existe d’autres hépatites : les plus fréquentes sont la A, B, C mais il y a aussi des hépatites D ou E.

Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les IST qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute, il faut consulter un médecin ou vous rendre dans un planning familial.

Voir aussi :

MAJ 2024




Hépatite C (VHC)

L’hépatite C est une maladie du foie causée par le virus de l’hépatite C (VHC).

L’hépatite C est classée dans les IST, le mode de transmission par voie sexuelle est toutefois très rare (mais peut se produire). L’hépatite C se transmet surtout par voie sanguine.

L’hépatite C n’est pas une maladie rare. À l’échelle mondiale, on estime que 50 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C, avec 1 million de nouvelles infections par an. L’OMS estime qu’en 2022, environ 242.000 personnes sont mortes d’une hépatite C, le plus souvent des suites d’une cirrhose ou d’un carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie). En Belgique, le nombre de personnes atteintes par l’hépatite C en 2020 s’élevait à 18 000 personnes.

Sources : OMS  et Sciensano

Il ressort des données communiqués récemment à l’OMS par 187 pays que le nombre estimé de décès dus à l’hépatite virale a progressé, passant de 1,1 million en 2019 à 1,3 million en 2022 : 83% pour l’hépatite B et 17% pour l’hépatite C. Chaque jour, l’hépatite B ou C tue 3.500 personnes dans le monde. La moitié de la charge de l’hépatite B et de l’hépatite C chroniques concerne des personnes âgées de 30 à  54 ans, et 12% des enfants de moins de 18 ans. Les hommes représentent 58% des cas.

Source : https://www.who.int/fr/news/item/09-04-2024-who-sounds-alarm-on-viral-hepatitis-infections-claiming-3500-lives-each-day

Voies de transmission

Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par voie sanguine : seringue contaminée servant à l’injection de drogue, transfusion sanguine (rare en Belgique car dépistage obligatoire des donneurs de sang), contact avec du sang infecté (tatouage, piercing, sniff, soins dentaires…). La transmission par relations sexuelles et de la mère à l’enfant est très rare.

Symptômes spécifiques

L’hépatite C est souvent appelée « maladie silencieuse » car quelqu’un qui est infecté par ce virus n’a aucun symptôme. Toutefois, chez certaines personnes, les symptômes suivants peuvent apparaître : fatigue, perte d’appétit, nausées, vomissements et douleurs abdominales.

Le stade aigu de la maladie commence dès le moment où une personne est infectée par le virus de l’hépatite C.

Si le virus de l’hépatite C est toujours présent dans l’organisme au-delà de 6 mois, la maladie entre dans sa phase chronique (fréquent pour l’hépatite C- 80% des cas). Elle se manifestera par une inflammation du foie qui s’aggravera petit à petit.

A long terme, si l’hépatite C n’est pas soignée, une cirrhose du foie peut apparaître suivie, dans certains cas, d’un cancer du foie (10 % des cas).

Diagnostic et traitement

Le médecin fait une prise de sang et un dépistage à résultat rapide afin de détecter s’il y a présence ou non du virus C.

Au stade aigu de la maladie, un traitement est possible mais en général, la maladie évolue vers une hépatite chronique. Lorsque la maladie devient chronique, il existe un traitement qui empêche la maladie d’évoluer, c’est à dire qui arrête la réplication du virus. Cela évite l’évolution vers la cirrhose du foie. Avant de commencer un traitement, le médecin vous fera une biopsie hépatique afin de vérifier l’état de votre foie.

De nouveaux médicaments antiviraux ont été mis au point, appelés agents antiviraux directs (AAD). Ils sont plus efficaces, plus sûrs et mieux tolérés que les traitements plus anciens. Un traitement avec ces médicaments permet de guérir la plupart des personnes infectées par le VHC, il est plus court (12 semaines en général) et plus sûr.

En Belgique, depuis le 1er janvier 2015, des avancées thérapeutiques ont été réalisées dans le traitement de l’hépatite C. En effet, le sofosbuvir (Sovaldi®) et le siméprévir (Olysio®) sont remboursés. Ce traitement associé à la ribavirine est nettement plus efficace et cause très peu d’effets secondaires ; on arrive à un taux de guérison complète de plus de 90%, et cela quelle que soit la souche du virus de l’hépatite C.

Depuis le 1er janvier 2019, le traitement contre l’hépatite C est remboursé.

D’autres mesures sont souhaitables : diminuer, voire supprimer sa consommation d’alcool ; surveiller son alimentation (éliminer les graisses…), se reposer souvent.

Se protéger et protéger l’entourage

Pour se protéger contre le virus de l’hépatite C, il ne faut pas utiliser tout objet susceptible d’avoir du sang infecté (seringue, aiguille de piercing, rasoirs, brosses à dent, coupe ongles, etc.). Le virus C se transmet très rarement par les relations sexuelles, mais le seul moyen d’être certain de ne pas avoir de relations à risque est d’utiliser des préservatifs (surtout pendant les périodes des règles).

Pour les usagers de drogues, mieux vaut fumer que s’injecter un produit et il ne faut évidemment pas partager du matériel (seringue, cuillère, filtre, paille à sniffer…).

Contrairement à l’hépatite B, il n’existe pas de vaccin.

Il existe d’autres hépatites : les plus fréquentes sont la A, B, C mais il y a aussi des hépatites D ou E.

Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les I.S.T. qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute, il faut consulter un médecin ou vous rendre dans un planning familial.

Voir aussi :

MAJ 2024




La syphilis

La syphilis est une infection sexuellement transmissible due à une bactérie (Treponema pallidum), qui peut affecter de nombreux organes et provoquer des lésions de la peau et des muqueuses.

Cette maladie peut devenir très grave si elle n’est pas soignée car l’infection ne disparaît pas (troubles cérébraux, cardiaques).

En Belgique, le nombre de cas de syphilis a augmenté. La syphilis est principalement diagnostiquée chez les hommes. Chez les hommes, on observe une augmentation constante de 2017 à 2019, une diminution en 2020 suivie d’une augmentation en 2021.Le nombre de diagnostics chez les hommes est passé de 39/100 000 en 2017 à 71/100 000 en 2021, soit une augmentation de 80 %. Chez les femmes, le nombre estimé de diagnostics est resté très faible sur l’ensemble de la période : 5/100 000 en 2017 et 8/100 000 en 2021.

On constate que certains patients sont réinfectés plusieurs fois par la syphilis. Ceci est principalement dû aux comportements sexuels à risque récurrents.

Source : Sciensano.

Voies de transmission

Elle se transmet essentiellement lors de rapports sexuels non protégés avec une personne infectée ou en phase contagieuse par contact génital, oral, anal même s’il n’y a pas de pénétration. Elle peut aussi se transmettre par voie fœtale de la mère à l’enfant, par contact avec une lésion de la peau et par voie sanguine (une seringue infectée, par exemple).

Symptômes

Le virus se développe dans les 3 à 90 jours qui suivent le rapport sexuel à risque, des symptômes surviennent alors. Le virus évolue en 3 phases et pendant cette période, la personne est contagieuse et peut donc contaminer son partenaire sans même le savoir.
Les symptômes sont surtout des lésions non douloureuses mais aussi un état grippal, une éruption sur la paume des mains et la plante des pieds ou sur tout le corps.

  • Stade 1 : entre la contamination et les premiers symptômes, la période d’incubation silencieuse est en moyenne de 3 à 90 jours.
    Des lésions (chancres) brun-rouge sur les organes génitaux externes, mais aussi dans le vagin, l’anus ou la bouche (clitoris, tétons, testicules…) apparaissent. Les lésions peuvent disparaître après quelques semaines mais l’infection est présente dans l’organisme et la personne reste contagieuse. Ces premières lésions sont indolores.
  • Stade 2 : elle apparaît 7 à 10 semaines après la contamination : éruption cutanée partielle ou générale de forme très variable (plante des pieds, paume des mains ou ailleurs) généralement sans démangeaisons, état grippal (fièvre, fatigue). Les symptômes disparaissent également sans traitement. Même lorsque ces symptômes disparaissent, l’infection est toujours présente.
  • Phase de latence : c’est une période dite « silencieuse » qui peut durer plusieurs mois, l’infection évolue sans aucune manifestation. Seul un test sanguin peut révéler la présence de l’infection. La personne demeure contagieuse. Le test sanguin sera généralement positif à ce stade, mais, chez les personnes infectées par le VIH, il peut être faussement négatif.
  • Stade 3 : si vous ne vous êtes pas soigné aux deux premiers stades de la maladie, elle va s’aggraver sérieusement après quelques mois ou quelques années (après 3 à 30 ans) et de graves problèmes de santé apparaissent : problèmes cardiaques, paralysie, cécité, lésions cérébrales, etc. Ce stade est actuellement rarement atteint.

Diagnostic et traitement

Lors de l’apparition des premières lésions, le médecin peut prélever un échantillon de la plaie et faire un examen au microscope ou faire une prise de sang classique ou un test sanguin rapide (goutte de sang prélevée au bout des doigts avec résultat dans les 20 minutes).

15 à 20 jours après la contamination, le test sanguin sera positif mais il faudra attendre un délai de 3 mois pour être certain du diagnostic. Au stade primaire, les symptômes peuvent passer inaperçus et disparaître au bout de 4 à 6 semaines, même sans traitement.

La syphilis est soignée et se guérit par la prise d’un antibiotique. La pénicilline représente l’antibiotique de référence mais un autre antibiotique peut être utilisé en cas d’allergie. La posologie varie en fonction du stade de la maladie. Pour éviter la réinfection, il faut aussi que le/la partenaire se fasse soigner.

Se protéger et protéger l’entourage

Pour ne pas être contaminé par la syphilis, il faut éviter tout contact avec le chancre (la plaie), avoir des relations sexuelles protégées c’est à dire avec préservatifs ou carrés de latex.
Evitez le contact avec des lésions de la peau ou des éruptions cutanées.

Pour les usagers de drogues injectables, il ne faut pas partager de seringues (risque de contamination par le sang).

Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les IST qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute, il faut consulter un médecin ou vous rendre dans un planning familial.

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MAJ 2024




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Chlamydia

La chlamydia est une des IST qui est la plus fréquente en Belgique et en Europe : elle est très contagieuse. Elle se transmet exclusivement lors de rapports sexuels (par voie vaginale, anale ou orale). Elle est déclenchée par une bactérie (Chlamydia trachomatis) provoquant des infections qui touchent essentiellement l’appareil urogénital mais qui peuvent aussi se propager dans d’autres parties du corps (yeux, péritoine, articulations).

En Belgique, 1 jeune sur 20 est infectée par la chlamydia, surtout les filles entre 15 et 29 ans.
(Source : Prévention Sida) 

La chlamydia est davantage diagnostiquée chez les femmes que chez les hommes. En 2021, le nombre estimé de diagnostics était de 154/100 000 pour les femmes, contre 139/100 000 pour les hommes. Pour les deux sexes, la tendance était similaire avec une augmentation constante de 2017 à 2019, une diminution en 2020 suivie d’une légère augmentation en 2021. Proportionnellement, l’augmentation entre 2017 et 2021 a été plus importante pour les hommes (+69%) que pour les femmes (+23%). De même, la diminution en 2020 par rapport à 2019 est plus prononcée chez les hommes (-13 %) que chez les femmes (-7 %).

Source : Sciensano

Voies de transmission

Cette IST est transmise par relations sexuelles non protégées (sans préservatif) : pénétration anale ou vaginale, fellation, cunnilingus, anulingus et de la mère à l’enfant lors de l’accouchement

Il arrive très souvent que quelqu’un soit porteur de la bactérie mais n’ait aucun symptôme de la maladie.

Symptômes spécifiques

Dans la majorité des cas, cette maladie ne développe pas de symptômes et on ne s’en aperçoit pas nécessairement.

Autrement les symptômes peuvent être :

  • Pour la femme : pertes vaginales inhabituelles, douleurs abdominales, sensations de brûlure en urinant, douleurs pendant les rapports sexuels ;
  • Pour l’homme : écoulement blanchâtre anormal provenant du pénis, sensation de brûlure en urinant, douleurs aux testicules (ou enflure) ;
  • Douleur à la gorge et douleur anale.

Diagnostic et traitement

Il faut que le médecin ou le gynécologue fasse un prélèvement au niveau des muqueuses ou un prélèvement urinaire (frottis pour les filles et prélèvement urinaire pour les garçons).

Un traitement à base d’antibiotiques (par voie orale ou intraveineuse) guérit de la maladie.

A long terme, si les infections liées à cette maladie ne sont pas soignées, elles peuvent avoir des conséquences graves : stérilité, douleurs abdominales chroniques, une grossesse extra-utérine… N’hésitez donc pas à prendre un rendez-vous chez votre médecin traitant ou dans un centre de planning familial (qui offre également des consultations médicales).

Si vous êtes guéri de la chlamydia, rien n’empêche celle-ci de revenir si vous ne vous protégez pas lors de futurs rapports sexuels avec des personnes infectées.

Se protéger et protéger son entourage

Le seul moyen d’éviter d’être infecté par la chlamydia ou d’infecter votre partenaire est d’utiliser des préservatifs à chaque relation sexuelle.

Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les IST qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute, il faut consulter un médecin ou vous rendre dans un planning familial.

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Blennorragie ou gonorrhée

La blennorragie ou gonorrhée est une maladie infectieuse fréquente due à une bactérie (le gonocoque) qui touche surtout les hommes (appelée familièrement blennoragie ou chaude pisse). C’est une infection des organes génito-urinaires.

En Belgique, la blennorragie ou gonorrhée présente, depuis 2002, une tendance continue à la hausse. Les jeunes âgés de 20 à 39 ans sont les plus touchés. Le nombre d’enregistrements en Belgique est passé de 26,0 sur 100000 habitants en 2019 à 64 sur 100 000 habitants en 2021. La gonorrhée est davantage diagnostiquée chez les hommes que chez les femmes.

Source : Sciensano

En 2011 au Japon, la bactérie H041 a été découverte puis détectée à Hawaï, ensuite en Californie et en Norvège. La bactérie H041 est une souche de la gonorrhée. On la surnomme « superbactérie » parce qu’elle semble très agressive et qu’elle résiste aux traitements existants.
La gonorrhée est généralement traitée avec des antibiotiques, les traitements ont été adaptés aux mutations de la bactérie qui cause la gonorrhée, ce qui n’est pas le cas avec la bactérie H041.

Voies de transmission

La transmission se fait uniquement lors de rapports sexuels avec une personne infectée (pénétration vaginale ou anale, fellation, rarement par cunnilingus) mais aussi de la mère à l’enfant lors de l’accouchement (l’enfant risque d’avoir une grave infection oculaire).

Le virus se développe dans les 2 à 5 jours qui suivent le rapport sexuel à risque, des symptômes surviennent alors mais il se peut qu’il n’y ait aucun symptôme. Pendant cette période imprécise, la personne est contagieuse et peut donc contaminer son partenaire sans même le savoir.

Symptômes

Lorsque les symptômes sont présents, ils apparaissent entre 2 et 7 jours après le contact sexuel avec un partenaire infecté.

  • Pour la femme : pertes vaginales anormales, douleurs/sensations de brûlure en urinant, douleurs pendant les rapports sexuels, règles plus douloureuses, douleurs abdominales. La blennorragie peut causer une infection de l’utérus et des trompes de Fallope qui peut provoquer la stérilité ou une grossesse extra-utérine.
  • Pour l’homme : écoulement provenant du pénis, sensation de brûlure en urinant. La blennorragie peut provoquer la stérilité et des difficultés à uriner. Une blennorragie peut également avoir pour effet des infections oculaires, de l’arthrite, une infection à la gorge ou du rectum avec douleur.

Diagnostic et traitement

Le diagnostic se fait suite à des prélèvements (frottis) dans la bouche ou au niveau du sexe ou un test d’urine chez votre médecin traitant ou gynécologue.

Cette IST peut être traitée avec des antibiotiques en comprimés ou en injection.

Les symptômes peuvent disparaître au début du traitement, mais, il faut, bien entendu, le poursuivre jusqu’à la fin pour être guéri. Il faudra faire un examen de contrôle à la fin du traitement. A long terme, si vous ne vous soignez pas, les conséquences peuvent être graves : inflammation des testicules et stérilité, difficulté à uriner, prostatite chez l’homme, maladie pelvienne inflammatoire pouvant mener à l’infertilité, abcès tubaire (des trompes) ou ovarien (des ovaires), grossesse extra-utérine, périhépatite (infection autour du foie), transmission de la gonorrhée au nouveau-né, durant son passage dans le canal vaginal au moment de l’accouchement.

N’hésitez donc pas à consulter un médecin pour faire un test de dépistage après le traitement. Il est à noter que le traitement ne protège pas contre une nouvelle infection.

Se protéger et protéger son entourage

Vous risquez de transmettre votre maladie à votre partenaire, si vous avez des relations sexuelles non protégées (sans préservatif) : pénétration vaginale, anale, fellation, cunnilingus, anulingus, caresses sexuelles.

Comme on ne détecte pas toujours rapidement la maladie, il faut toujours utiliser des préservatifs pour ne pas être contaminé ou contaminer son partenaire. Si vous découvrez que vous êtes infecté, vous devez prévenir vos partenaires des 3 derniers mois, afin qu’ils fassent un test de dépistage.

Les informations ci-dessus n’ont pas la prétention d’être des informations médicales, mais de vous renseigner au mieux sur les IST qui sont souvent des maladies peu connues. En cas de doute, il faut consulter un médecin ou vous rendre dans un planning familial.

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