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Allocation d’études dans l’enseignement supérieur : Conditions, montants et minerval

Vous trouverez ci-dessous un aperçu des conditions permettant d’obtenir une allocation d’études pour l’enseignement supérieur pour l’année scolaire 2025-2026. Nous vous indiquons également un aperçu des montants octroyés ainsi que la procédure à suivre pour le remboursement de votre minerval.  

Conditions

Conditions liées aux revenus du ménage

Les revenus de l’ensemble des membres repris sur la composition de ménage en Belgique de l’élève sont pris en compte. Mais pas les revenus de l’élève lui-même, s’il possède un extrait de rôle à son nom.

Les ressources visées sont :

  • Les revenus imposables globalement, majorés des revenus imposables distinctement
    (avertissement-extrait de rôle : Revenus 2023 – exercice d’imposition 2024 (SPF Finances/Contributions)).
  • Les allocations et les revenus de remplacement et/ou d’intégration. 
  • Les revenus issus d’une organisation internationale même si exonérés d’impôts.
  • Les revenus non imposés en Belgique.

À l’exception des revenus :

  • Du candidat à l’allocation d’études (sauf s’il dispose d’un avertissement-extrait de rôle commun avec un autre membre de sa composition de ménage).
  • Des frère(s) et sœur(s) du candidat, des demi-frère(s) et demi-sœur(s).
  • Des revenus des colocataires et/ou propriétaires d’immeubles donnés en location (kot) du candidat.

Revenus maximum

L’ensemble des ressources ne peut dépasser les revenus maxima suivants (revenus imposables globalement, majorés des revenus imposables distinctement repris sur l’avertissement-extrait de rôle (Revenus – 2023)) :


Nombre de personnes à charge
Revenus maxima
027.339,85€
135.740,49€
243.638,39€
350.995,02€
457.828,91€
564.662,81€
Par personne supplémentaire… ajouter6.833,89€

A noter : sous certaines conditions, le nombre de personnes à charge est majoré d’autant d’unités qu’il comprend d’étudiant.e.s de l’enseignement supérieur de plein exercice figurant sur la composition de ménage. 

Conditions liées aux revenus cadastraux et loyers bruts

Le/la candidat.e n’a pas droit à une allocation d’études si le titulaire des revenus pris en considération est propriétaire de biens immobiliers (autres que ceux occupés comme habitation personnelle) dont les revenus cadastraux et les loyers bruts cumulés sont supérieurs à 1.213,76€.

Conditions liées au cursus éducatif de l’allocataire

L’étudiant.e doit produire une attestation d’inscription définitive auprès d’un établissement d’enseignement supérieur de plein exercice.

L’inscription dans une année préparatoire à l’enseignement supérieur et l’inscription pour une agrégation ou un master à finalité didactique ouvre le droit à une allocation d’études.

Par contre, il n’y a pas d’allocation d’études pour :

  • une thèse de doctorat ;
  • les bacheliers/masters de spécialisation ;
  • la promotion sociale.

En outre, l’étudiant.e se verra refuser l’allocation d’études s’il/elle bénéficie d’une allocation d’études autre que celle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Conditions liées à la nationalité

L’étudiant.e doit disposer d’une composition de ménage établie en Belgique à la date de la demande de l’allocation d’études.

Toutefois, le ressortissant d’un État membre de l’Union européenne, d’un État partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse peut produire un document analogue à la composition de ménage délivré par l’autorité compétente en la matière (situation à la date de la demande de l’allocation d’études).

Le ressortissant HORS Union européenne doit, en plus, totaliser au moins 5 années de résidence en Belgique au 31 octobre 2025 et disposer d’un titre de séjour valable de plus de 3 mois.

Pour les réfugiés, apatrides, bénéficiaires de la protection subsidiaire : au 31 octobre 2025, l’étudiant.e doit disposer de la qualification de réfugié, d’apatride ou de la protection subsidiaire reconnue par le Commissariat général des Réfugiés et des Apatrides ou par le Conseil du Contentieux des Etrangers depuis au moins un an. Si l’étudiant.e est mineur.e et que le représentant légal est reconnu réfugié, on considère que l’étudiant.e l’est aussi.

L’étudiant.e de nationalité étrangère, doit fournir la preuve qu’aucune allocation d’études ne lui a été octroyée par un autre pays.

Les autres candidat.e.s non repris.e.s dans une des catégories précitées ne peuvent prétendre à une allocation d’études.

Montants

Il existe deux types d’allocation : l’allocation variable et l’allocation forfaitaire.

Le demandeur peut bénéficier de l’une ou de l’autre.

Le montant peut varier entre 400 et 6.000€. 

L’allocation d’études variable

Le calcul de l’allocation d’études requiert l’expertise d’un gestionnaire de la Direction des Allocations d’Études formé à l’application de la règlementation en la matière.

Ce calcul de l’allocation d’études prend en considération :

  • L’ensemble des revenus des membres de la composition de ménage de l’étudiant.e fixée à la date de la demande d’allocation d’études.
  • Le nombre de personne(s) à charge repris sur l’avertissement-extrait de rôle.
  • Le fait d’être externe ou interne/kot
  • Le fait que l’étudiant.e externe habite à plus de 20 km de son établissement d’enseignement.
  • Le fait que l’étudiant.e externe (à plus de 20 km) soit titulaire d’un abonnement d’une société publique belge de transport en commun.
  • Le fait de bénéficier ou non d’allocations familiales.

L’allocation d’études forfaitaire

Le demandeur peut éventuellement bénéficier d’une allocation forfaitaire sous certaines conditions, notamment lorsque le revenu est modifié par suite :

  • D’un.e séparation / divorce / cessation de cohabitation légale.
  • D’un décès.
  • D’une mise à la pension ou à la prépension.
  • D’une perte d’emploi.
  • D’une période de chômage ou de maladie.
  • D’une médiation de dette.
  • D’une naissance/adoption.
  • Ou d’un changement de statut en tant que « pourvoyant seul ».

Un forfait spécifique peut également être attribué en cas de perception du revenu d’intégration sociale.

Dans le cas où le demandeur remplit les conditions d’octroi de l’allocation forfaitaire et de l’allocation variable, l’allocation qui lui est la plus favorable lui est accordée.

Aucune allocation forfaitaire n’est octroyée lorsque l’ensemble des ressources du ménage sont supérieurs à 150% du plafond admissible (maxima) ou en cas de revenus cadastraux trop élevé (autre que celui occupé comme habitation personnelle).

Remboursement

L’étudiant.e devra rembourser son allocation d’études, en tout ou en partie :

  • S’il y a ajustement de son allocation.
  • S’il/si elle a obtenu son allocation frauduleusement, sur base de déclarations sciemment inexactes, contradictoires ou incomplètes.
  • Si une allocation à laquelle l’étudiant.e n’avait pas droit a été versée, à la suite d’une erreur dans le traitement de son dossier.
  • Si l’étudiant.e ne fréquente pas régulièrement les cours ou abandonne les cours.

Minerval

Les services d’allocations d’étude ne gèrent pas ce point-là.

La demande remboursement du minerval est gérée par l’établissement d’enseignement, c’est-à-dire votre Université, Haute École ou Haute École des Arts.

Lorsque le montant de l’allocation d’études vous sera versé par la Fédération Wallonie-Bruxelles, vous pourrez également obtenir en plus de l’allocation d’études le remboursement/gratuité de votre minerval, auprès du secrétariat de l’établissement d’enseignement fréquenté.

Retrouvez toutes les informations sur https://allocations-etudes.cfwb.be/conditions-et-montant/enseignement-superieur/

Voir aussi :

Allocation d’études dans l’enseignement secondaire : Conditions, montants et recours
Allocations d’études : Comment remplir le formulaire ?

MAJ 2025

17 mai, journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, le biphobie et l’intersexophobie

17 mai, journée internationale contre l’homophobie, la transphobie, le biphobie et l’intersexophobie

Journée LGBTQIA+

Le 17 mai marque la date de la déclassification de l’homosexualité comme maladie mentale par l’OMS en 1990. Depuis, cette journée est devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes de haine envers les personnes LGBTQIA+ et rappeler que chaque personne a le droit de vivre librement, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre.

Des chiffres alarmants en 2024

Selon Unia, 136 cas de discrimination ou de violences envers des personnes LGBTQIA+ ont été traités en 2024. Mais ces chiffres ne reflètent que la partie émergée de l’iceberg. Une étude européenne montre qu’en Belgique, seulement 14 % des victimes portent plainte.

Les victimes hésitent à signaler les faits par crainte :

  • de devoir faire leur coming-out,
  • de révéler l’usage d’applications de rencontre,
  • de ne pas être prises au sérieux,
  • ou encore de représailles.

Depuis 2024, Unia a engagé 11 actions en justice liées à des actes homophobes — un chiffre élevé comparé à d’autres formes de discrimination.

À l’occasion de l’IDAHOT 2025, Unia appelle les responsables politiques à élaborer un plan d’action interfédéral ambitieux pour mieux prévenir les violences, protéger les victimes et sanctionner les auteurs.

N’hésite pas à visiter nos pages sur le sujet. 

Journée Déclic le dimanche 18 mai 2025 : Infor Jeunes y participe.

Journée Déclic le dimanche 18 mai 2025 : Infor Jeunes y participe.

Journée Déclic 2025 salon métiers

Ce salon des métiers visant à inspirer et guider les jeunes vers leur avenir professionnel est organisé par Declic ! asbl.

Infor Jeunes y participe !

Au Programme :

  • Rencontres avec des professionnels de différents métiers
  • Atelier « CV mode d’emploi »
  • Atelier « Comment entreprendre lorsqu’on est jeune ? »
  • Atelier « Initiation au théâtre »
  • Atelier « Confiance en soi »
  • Atelier « Connaissance de soi »
  • Atelier « Slam sur les droits de l’enfant »
  • Atelier « Initiation aux premiers secours »
  • Concours

Quand ?

Le dimanche 18 mai 2025 de 13h à 18h

Où ?

Gare Maritime – Tour & Taxis
Rue Picard, 7
1000 Bruxelles

Public cible

Les jeunes de 15 à 25 ans

-> Pour plus d’infos

Le droit au travail des étrangers en Belgique

Les principes de base

En Belgique, tout ressortissant étranger (c’est-à-dire toute personne qui n’a pas la nationalité belge) qui souhaite travailler — que ce soit comme salarié ou comme indépendant — doit en principe obtenir une autorisation de travail. Mais il existe des exceptions : certains étrangers sont dispensés de demander une autorisation, selon leur statut de séjour.

Il existe deux types d’accès au marché du travail

L’accès de plein droit (1) : cela signifie que l’étranger a un document de séjour qui ouvre automatiquement un droit au travail. L’autorisation découle donc de son statut de séjour. Dans ce cas son titre de séjour mentionnera « travail illimité ». Attention, cette mention ne vaut cependant que pour le travail salarié !

L’autorisation Spécifique (2) : lorsque l’étranger n’a pas droit de plein droit au travail, il doit obtenir une autorisation spécifique. Celle-ci peut prendre la forme :

  • d’un permis B,
  • d’un permis unique (travail + séjour),
  • ou d’une carte professionnelle (pour les indépendants).

1. Suis-je autorisé(e) à travailler de plein droit ?

Voici un tableau simplifié des principales situations dans lesquelles un étranger peut travailler sans autorisation spécifique. La liste complète se trouve à l’  Arrêté royal du 2 septembre 2018 portant exécution de la loi du 9 mai 2018 relative à l’occupation de ressortissants étrangers se trouvant dans une situation particulière de séjour.

SituationTitre de séjourDispense de permis (= pour le travail salarié)Dispense de carte professionnelle (= pour le travail indépendant)
Citoyens de l’UE/Suisse/Liechtenstein et IslandeAnnexe 19, carte EU/Eu +Oui  Oui
Membre de la famille d’un citoyen UECarte F ou F+OuiOui mais seulement si il y a une installation commune avec le citoyen UE
Membre de la famille d’un belge reconnuCarte F/ F+OuiOui à condition d’installation commune
Étrangers admis au séjour illimité en BelgiqueCarte B/C/LOuiOui
Détenteurs d’une carte d’identité spéciale (Agents diplomatiques)Carte D, C, POui mais uniquement pour les fonctions qui donnent droit à l’obtention de ces documentsNon
Bénéficiaire de l’accord de retrait (Brexit)Carte MOuiOui
ÉtudiantCarte A, Annexe 33Oui mais ne peut travailler + de 20 heures par semaine (sauf pendant les vacances scolaires)Non
Étudiant venant en Belgique pour leur stage d’étudeCarte A, Annexe 33OuiOui
Ancien étudiant qui a obtenu un séjour d’une année après les études en vue de rechercher de l’emploi en Belgique ou y créer son entrepriseCarte AOui  Non
Bénéficiaire d’un regroupement familial avec un ressortissant de pays tiersCarte AOui sauf si le regroupant est étudiant.Non
RéfugiéCarte AOuiOui
Les bénéficiaires d’un accord international « Vacances travail » (PVT)Carte AOui mais se limite à ce que prévoit l’accord entre la Belgique et l’autre paysNon
Apprentis ( contrat d’apprentissage ou de formation en alternance)Carte AOuiNon
Personne en demande de regroupement familial avec un belge AI (carte organe) Annexe 19 terOuiOui  
Personne en demande de regroupement familial avec un citoyen de l’UE AI (Carte orange) Annexe 19 terOuiOui
Personne en demande de regroupement familial avec un ressortissant de pays tiersAIOui sauf si le regroupant est étudiantNon
Demandeur d’asile dont la demande est en cours d’examens par le CGRAAI (carte orange)Oui mais seulement à partir du 4éme mois qui suit l’introduction de la demande d’asile, si le CGRA ne s’est pas encore prononcéNon
Victimes de traite des êtres humains autorisées au  séjour AI (carte orange)OuiNon

2. Et si je ne me retrouve pas dans ces catégories/que mon statut n’ouvre pas automatiquement un droit au travail ?

Dans ce cas, il faut introduire une demande de permis unique pour le travail salarié ou une demande de carte professionnelle pour le travail indépendant.

Le permis unique :

Dans un premier temps, le permis unique limité permet d’obtenir une autorisation de travail pour une durée limitée. Ce document te donne également un droit de séjour en Belgique. Cette autorisation ne permet que de :

  • Travailler pour un employeur précis. Si tu souhaites changer d’employeur, il te faut un nouveau permis.
  • Travailler que pour la fonction pour laquelle tu as demandé un permis et ne couvre que la durée de ton contrat (maximum un an renouvelable).

Comment ça fonctionne ?

C’est votre employeur qui doit en faire la demande en ligne, auprès de la région compétente. Il faut donc que vous trouvez un employeur qui accepte d’accomplir cette démarche administrative.

Les régions exigent que vous remplissez certaines conditions pour pouvoir l’obtenir. C’est ce qu’elles vérifieront une fois la demande introduite par ton employeur. Attention, pour pouvoir prétendre à ce permis, vous devez vous trouver, au moment de la demande, dans un pays où vous êtes autorisé au séjour.

Une fois le permis obtenu, n’oubliez pas qu’il ne vaut que pour l’étendue de votre contrat de travail, plafonnée à maximum un an. Donc, si vous souhaitez continuer à travailler pour le même employeur, celui-ci doit impérativement demander le renouvellement de ce permis minimum deux mois avant son expiration !

Ensuite, lorsque vous aurez été autorisé au travail par un succession de permis uniques (pendant 5 à 10 ans selon les régions), vous pourrez prétendre à l’obtention d’un permis unique à durée indéterminée qui, lui, vous permet :

  • De travailler pour n’importe quel employeur. Vous pouvez donc changer d’employeur librement.
  • De travailler pour n’importe quelle fonction.

Pour obtenir des informations plus précises à ce sujet, nous vous conseillons de consulter :

Le permis de travail B : pour les séjours de courte durée ou certaines situations spécifiques

Le permis B est une autorisation de travail délivrée à certains étrangers qui viennent travailler en Belgique pour une durée de moins de 90 jours. Il est aussi utilisé dans des situations spécifiques, comme pour les travailleurs frontaliers ou ceux qui résident à l’hôtel, même si leur contrat dépasse les 90 jours.

 Ce permis est limité : il ne permet de travailler que pour l’employeur et la fonction précisés dans le contrat. C’est l’employeur qui doit faire la demande, dans la région où se trouve le lieu principal de travail (Wallonie, Bruxelles ou Flandre).

 Si vous êtes dans une situation qui n’est pas couverte par une dispense de permis de travail pour un court séjour, votre employeur devra donc demander un permis B. Il est aussi possible de demander un renouvellement, mais seulement dans certains cas (par exemple si la période totale reste sous les 90 jours).

Attention : les procédures et règles peuvent varier selon la région, car ce type de permis relève des compétences régionales.

La carte professionnelle

Si vous souhaitez travailler en tant qu’indépendant, alors vous devez demander une carte professionnelle auprès d’un guichet d’entreprises en fournissant certains documents : passeport, titre de séjour si vous en avez un, extrait de casier judiciaire, certificat médical, diplôme, business plan, etc.

Pour en savoir plus quant à la procédure d’introduction, vous pouvez consulter ces différents sites :

MAJ 2025

Interdiction d’exclure un élève de secondaire après le 15 mai

Interdiction d’exclure un élève de secondaire après le 15 mai

Exclusion

À partir du 15 mai, il est interdit d’exclure définitivement :

  • Les élèves mineurs.
  • Les élèves majeurs de 18 à 21 ans inscrits en 5e, 6e ou 7e année de l’enseignement secondaire ordinaire ou spécialisé de forme 4.
  • Les élèves majeurs de 18 à 21 ans fréquentant d’autres formes d’enseignement spécialisé.

Pour ces élèves, seule une procédure de refus de réinscription peut être envisagée.

Exceptions : les faits graves

Des exclusions restent possibles à tout moment de l’année si l’élève commet un fait grave, tel que :

  • Des coups et blessures entraînant une incapacité de travail ou d’assister aux cours.
  • D’autres infractions graves spécifiées par la législation.

Dans ces cas, des preuves doivent être fournies pour justifier l’exclusion.

-> Plus d’infos dans la circulaire 9496