Partir, oui mais pour quoi faire?

Apprendre une langue

Apprendre ou perfectionner une langue étrangère de manière active, c’est réalisable dès 13 ans par l’intermédiaire d’un séjour linguistique qui permet l’apprentissage d’une langue tout en résidant à l’étranger.

Il est possible d’apprendre une langue via ses propres moyens avec des organismes qui proposent des séjours linguistiques dans différents pays (européens et non européens), avec des durées de séjours différentes et des hébergements en famille d’accueil ou en résidence étudiante.
Les formules de séjours sont très variées : 2 semaines à 1 année de cours, 1 année scolaire à l’étranger, séjour linguistique et job, etc.
Certains de ces organismes proposent aussi des cours pendant l’année ou des stages de vacances. Ils organisent tout votre séjour linguistique, cela entraîne bien entendu des dépenses : frais d’inscription et/ou administratifs complémentaires et frais de séjour. Analysez bien et comparez ce qui vous est proposé tant au niveau des frais que du séjour lui-même. Ne vous laissez donc pas hâtivement séduire par une brochure luxueuse ou un site magnifique … mais choisissez en fonction de ce que vous cherchez.

Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes : Tremplin langues ou programme BEL’J du BIJ, stages linguistiques du Forem, bourses d’organisations de jeunes, bourses du WBI ou encore de l’UWCB.

Après les études, durant la recherche d’emploi, la connaissance de plusieurs langues sera un apport non négligeable dans votre CV.

Infos sur nos sites : https://www.jeminforme.be/sejours-linguistiques/ et www.mobilitedesjeunes.be/index.php/partir-a-l-etranger/les-langues/c-est-quoi-apprendre-une-langue

Suivre des études à l’étranger

Vous avez la possibilité de suivre des études à l’étranger à différents moments de votre scolarité : échanges d’élèves/étudiants dans l’enseignement secondaire ou supérieur, suivre une ou plusieurs années scolaires à l’étranger en fin d’études secondaires ou pendant les études supérieures, suivre une 2ème rhéto à l’étranger, etc.

Certains organismes proposant des séjours linguistiques organisent aussi votre séjour pour études à l’étranger.

Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes : Erasmus+ permet la mobilité pour les étudiants de l’enseignement supérieur, des organismes comme la Fondation AFS, l’UWC, la BAEF, Fulbright, le Rotary, Vocation, AUF octroient des bourses spécifiques.

Vous trouverez facilement des informations sur les études à l’étranger, les universités et les conditions de vie à l’étranger sur différents sites ou à notre permanence.

Infos sur nos sites : https://www.jeminforme.be/category/mobilite-internationale/partir-a-letranger/ et www.mobilitedesjeunes.be

Se porter volontaire

Le Corps européen de solidarité

Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes en Europe et dans les pays voisins de l’Union européenne.

Pour qui ?

Vous avez entre 18 et 30 ans, francophone résidant en Wallonie ou à Bruxelles, et vous avez envie de vous dépasser et de vous consacrer aux autres ?

Quelles possibilités ?

  • Volontariat individuel (2 à 12 mois, national ou transnational) ou équipes de volontaires (2 semaines à 2 mois – transnational)
  • Projets de solidarité : initiatives locales d’au moins 5 participants au CES en vue de donner un « plus » à la vie de votre quartier, votre ville, votre région…

Avec quelle aide ?

Les frais de transport, nourriture, logement et argent de poche sont pris en charge sauf pour les projets de solidarité (soutien forfaitaire).

Comment procéder ?

Rendez-vous sur le site https://europa.eu/youth/solidarity_fr et remplissez votre profil personnel, indiquez les types de projets qui vous intéressent et recherchez des projets concrets.
Infos : www.lebij.be/ces/

Les chantiers internationaux

Rencontrer et partager d’autres modes de vie ? Envie de contribuer bénévolement à la réalisation d’un projet commun ou de préserver le patrimoine ?

Les chantiers internationaux, chantiers nature ou archéologiques sont une autre façon de voyager et de faire des découvertes, au niveau de la réalisation d’un projet manuel, social, culturel ou au niveau humain. Durant le chantier, vous vivrez avec un groupe de 10 à 20 jeunes venus de différents horizons pendant quelques semaines.

En général aucune compétence n’est requise au départ. Soyez motivé et curieux. Il est utile de se débrouiller en anglais, qui est une des langues la plus pratiquée.

Financièrement, vous intervenez sur les frais réels (par exemple : les frais de transport, nourriture, etc.). Des frais de participation (peu élevés) sont demandés. Ils servent à couvrir les formations préalables, les frais d’organisation.
Le logement et la nourriture sont souvent partagés. Pour diminuer également les frais, certaines associations prévoient des activités collectives afin de trouver des moyens complémentaires. Un encadrement, avant et pendant le chantier est toujours prévu. Pas de souci, ce n’est pas la survie dans la jungle.

Travailler à l’étranger

Vous avez envie de travailler à l’étranger ? Comment pensez-vous vous organiser ? Comme pour les vacances, différentes manières d’aborder cette expatriation existent. Vous êtes plutôt aventurier, vous avez décidé de partir rapidement, de vous lancer sans filet et de chercher un emploi dans le pays de votre choix ou vous êtes intéressé par cette aventure, mais avec une bonne préparation et sans partir à l’aveuglette ?

Avant tout, gardez les pieds sur terre. Travailler à l’étranger n’est pas nécessairement une aubaine financière, mais sera une expérience déterminante dans la progression de votre carrière professionnelle et sera à prendre en compte si vous voulez, un jour, revenir en Belgique. Contrairement aux idées qui circulent sur ce sujet, il n’est pas toujours indispensable d’être bardé de diplômes pour trouver un emploi à l’étranger, une expérience professionnelle, une compétence spécifique dans un domaine, un projet original, des capacités créatives sont aussi d’importants atouts.

Un job à l’étranger

Vous avez envie de récolter des fruits en Provence, de travailler comme animateur dans un centre de vacances en Martinique, de récolter du tabac au Canada ?

Faire un job à l’étranger durant les vacances peut être une bonne expérience personnelle et professionnelle. Le rêve ? S’offrir un voyage tout en travaillant. Oui, mais comme toujours, mieux vaut être bien préparé. Il faut évidemment définir le secteur dans lequel vous souhaitez travailler avant de vous lancer dans la recherche.

Programme Vacances travail

Le Programme Vacances Travail (PVT) aussi appelé Permis Vacances-Travail ou Visa Vacances-Travail ou Working Holiday Visa (WHV).

Le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud ont mis en place un visa alliant les vacances et le travail pour permettre à des jeunes belges de pouvoir à la fois découvrir le pays dans lequel ils se rendent et obtenir une expérience professionnelle par la même occasion http://www.working-holiday-visas.com/belge ou http://pvtistes.net/ (site français).

Le travail au pair

Vous voulez découvrir la vie de tous les jours dans un pays étranger, approfondir votre connaissance d’autres langues, rencontrer d’autres cultures et d’autres personnes, prendre un peu de temps avant d’entamer un nouveau cycle d’études tout en apprenant une langue dans une famille d’accueil ? Alors, le travail ou « placement » au pair constitue un excellent moyen pour réunir ces différents éléments et pourra augmenter vos chances lorsque vous chercherez un emploi.

Vous serez accueilli temporairement dans une famille d’accueil où vous serez logé et nourri, vous y effectuerez quelques tâches ménagères y compris vous occuper des enfants. Vous recevrez mensuellement une somme d’argent destinée à couvrir vos dépenses personnelles.
Le travail au pair est ouvert aux jeunes filles et garçons. Votre emploi du temps devra être aménagé pour que vous puissiez suivre des cours de langue puisque cet apprentissage est une des finalités de votre séjour au pair.

Travailler dans la coopération au développement

Vous souhaitez vous engager dans la coopération au développement pour parfaire votre formation, vous recherchez une expérience professionnelle intéressante, vous ne voulez plus uniquement donner un peu d’argent pour parrainer un enfant du bout du monde mais aussi apporter une aide concrète, vous avez envie de mettre vos compétences à disposition d’un projet humanitaire.

Partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une préparation sérieuse. Les demandes aux ONG sont nombreuses et pour être engagé comme coopérant, il faut mettre tous les atouts de son côté avant de poser sa candidature.

Pour les jeunes de 20 ans au moins, le Programme Junior offre la possibilité d’acquérir une première expérience professionnelle dans le secteur de la coopération au développement sur le terrain.

Echange win-win à l’étranger

Plateforme d’échange entre hôtes et voyageurs volontaires. En échange de l’hébergement et de la nourriture, vous effectuez du travail agricole, des travaux de maraîchage, du jardinage, des soins aux animaux dans des fermes biologiques :

  • Le réseau international Wwoofing – World Wide Opportunities on Organic Farms Working (Offres d’emploi mondiales dans les fermes bio) http://wwoofinternational.org
  • HelpX (Même formule élargie aux fermes non-biologiques et particuliers à la campagne ou en ville) https://www.helpx.net/
  • Le Workaway (Formule la plus variée et la plus répandue actuellement) https://www.workaway.info/ Il s’agit, dans les 3 cas, d’un échange et non un travail !

MAJ 2023

Voir aussi :


Etudier ou travailler à l’étranger, ça se prépare !

Vous avez envie de partir à l’étranger, d’apprendre une langue, de faire un job, de travailler ou d’avoir une première expérience professionnelle ?

Voyager, découvrir une autre culture, un autre environnement scolaire ou professionnel, dans une autre langue en plus, peut se révéler très enrichissant personnellement, mais aussi un tremplin important pour votre avenir.

Mieux vaut bien préparer votre voyage. Réfléchissez à votre projet, évaluez le budget dont vous aurez besoin, pensez à l’éloignement de votre famille et de vos amis, organisez tous les aspects administratifs. En fonction de votre séjour, informez-vous sur votre pays de destination.

Il nous est impossible de vous donner ici tous les détails de ces préparatifs, surtout qu’ils seront différents pour chaque pays, nous avons voulu attirer votre attention sur les questions qu’il est important de se poser en amont de votre départ.

Avant de partir à l’étranger, quelles questions me poser ?

Vous devez avoir une idée claire de votre projet et des moyens que vous allez y consacrer, 6 mois à 2 ans avant votre départ, ce délai sera d’autant plus long que le séjour le sera.

Il faut donc répondre à toutes ces questions : Quels sont les motifs de mon départ ? Quel projet ? Comment ? Pour quoi faire ? Où ? Combien de temps ? Organisez bien l’aspect administratif de votre séjour, certaines démarches peuvent prendre pas mal de temps.

Par quoi commencer ?

Il est important de bien choisir le pays où partir. Cela veut dire apprendre à le connaître : sa géographie, son fonctionnement, ses institutions, son niveau de libertés individuelles, sa manière d’accueillir les étrangers, ses dangers ou ses régions à éviter.

Si le français n’y est pas pratiqué couramment, apprenez des rudiments de la langue la plus utilisée, même si vous partez justement pour l’apprendre.

Si vous voulez y travailler, il faut vérifier que c’est possible (ce n’est pas toujours le cas), dans quels secteurs, et si ces derniers correspondent à vos envies.

Si vous voulez y étudier, il faut connaître l’organisation de son enseignement et les modalités d’inscription aux cours.

Qui peut m’aider ?

Infor Jeunes (www.jeminforme.be ou www.mobilitedesjeunes.be) peut vous aider à voir plus clair, à voir ce qu’il est possible ou pas d’envisager et à mieux cerner votre projet.

Une fois que vous saurez où vous voulez aller et pourquoi, il est toujours utile de vous documenter et de consulter de la documentation sur différents projets (au BIJ par exemple si vous partez dans le cadre d’un projet international), question d’éviter certains pièges et de profiter des astuces d’autres personnes.

La plupart des pays ont des services spécialisés dans leurs ambassades ou leurs consulats pour renseigner les étrangers sur ce type de questions.

Quelques sites de ressources

Consultez également le site du gouvernement du pays concerné ou encore certains Offices de tourisme pouvant donner des informations intéressantes.

Avant de partir

Avant de partir, vous pourrez peut-être obtenir des aides financières pour votre projet à l’étranger : bourses d’études, projets internationaux, soutien à la coopération, chantiers volontaires à l’étranger… Cela ne coûte rien d’essayer, même si faire accepter son projet est souvent long, il faut s’y prendre à temps !

En fonction de votre projet, vous devrez probablement faire une série de démarches administratives (commune, sécurité sociale, mutuelle…).

Documents à emporter

Passeport, visa, permis de travail

Il faut savoir ce qui est exigé par le pays choisi :

  • Est-ce que votre carte d’identité suffit ? : C’est le cas dans les pays de l’EEE et certains pays limitrophes sous certaines conditions. Hors EEE, votre carte d’identité belge ne suffira pas, il vous faudra un passeport (document officiel de voyage, utilisable partout dans le monde).
  • Faut-il un passeport ? : Si oui, vous devez le demander à l’administration de votre commune, il est délivré dans les 7 jours ouvrables. En Belgique, le prix des passeports varie en fonction de quatre critères : l’âge du demandeur (s’il est mineur ou majeur) ; la procédure de demande : standard, urgente ou très urgente ; le nombre de pages (32 ou 64 pages) et l’éventuelle taxe communale. Ainsi, cela coûte entre 35€ (pour les mineurs) et 65€ (pour les majeurs) pour la procédure normale, et entre 210€ (pour les mineurs) et 240€ (pour les majeurs) pour la procédure urgente, sans compter les taxes communales variables (Par exemple, la procédure à 1030 Schaerbeek est de 85€ pour un majeur et 59€ pour un mineur. Dans la commune voisine de Saint-Josse, le prix sera de 65€ pour un majeur et de 35€ pour un mineur). Il doit être en ordre de validité (7 ans pour les majeurs et 5 ans pour les mineurs) jusqu’au moment du retour. Il faut le renouveler avant la date d’expiration, donc prévoir le délai pour le recevoir.
    Faut-il un visa ? : C’est-à-dire une autorisation d’entrer et de sortir du pays durant un certain temps ? Hors Europe, vous aurez en général besoin d’un visa qui vous autorise à entrer et séjourner dans le pays, à demander à l’Ambassade ou le Consulat du pays concerné avant votre départ.
    Il y en a de plusieurs types selon la raison de votre voyage (études, travail, tourisme). Les procédures sont propres à chaque pays et les prix sont variables. Certains visas sont liés à une inscription dans une école du pays et à la durée des cours.
  • Faut-il un permis de travail : Si vous partez pour travailler Hors Europe, il faudra certainement, en plus, un permis de travail. Il varie d’un pays à l’autre et selon la durée du séjour. Dans la plupart des cas, ce permis de travail doit être demandé en même temps que le visa. Dans certains cas, il le précède ainsi que la recherche de l’emploi car certains pays disposent de visas professionnels liés à un contrat de travail préétabli.
  • Inscrivez-vous sur TravellersOnline, le site du SPF Affaires étrangères. Le SPF pourra vous contacter rapidement en cas de crise majeure (catastrophe naturelle, crise politique, accident, etc.).
  • Permis de conduire : Votre permis de conduire belge est valable dans les États membres de l’Union Européenne et au Liechtenstein, en Norvège et en Islande (Espace Économique Européen), de même qu’au Royaume-Uni. Hors Europe, vous pourrez conduire avec un permis de conduire international que vous pouvez demander à votre administration communale avant votre départ.

CV et lettre de motivation

Si vous cherchez du travail à l’étranger, n’oubliez pas de les traduire et de les adapter aux habitudes et exigences des employeurs du pays.

Diplômes

Prenez une copie de vos diplômes notamment si vous partez travailler.

Résidence

  • Si vous résidez pour une longue période à l’étranger (en principe un an), vous serez considéré comme temporairement absent et garderez votre inscription en Belgique. Les étudiants partis étudier à l’étranger peuvent être temporairement absent pendant plus d’un an.
  • Déclarez votre départ à la commune, si vous ne voulez pas conserver une inscription en Belgique, vous recevrez une attestation de radiation.

Mutuelle et autres assurances

Pour des séjours courts, si vous travaillez ou étudiez dans un pays de l’Union européenne, demandez à votre mutuelle la CEAM (carte européenne d’assurance maladie) pour le remboursement de vos soins de santé. Pour des séjours longs, si vous travaillez en dehors de l’Union européenne, vous pouvez vous affilier à l’ONSS/Sécurité Sociale d’Outre-Mer.

Il peut être utile de contracter une assurance privée qui prévoit le rapatriement en cas de conflit ou de problèmes de santé.

Le niveau de vie

Il faut se renseigner sur la monnaie utilisée, sur son taux de change et sur ce que cela représente concrètement dans la vie de tous les jours. Combien coûte un pain, un ticket de cinéma, louer une voiture, une chambre, se nourrir… Cela vous permettra d’évaluer la somme à prévoir pour vivre et ce que vous permettra ce salaire durant votre séjour.

Payer, communiquer

Un autre pays, cela peut signifier d’autres modes de paiement et de communication. En Europe, ces moyens sont devenus plus ou moins identiques, mais ce n’est pas le cas ailleurs.
Il faut vérifier s’il n’est pas nécessaire de disposer, avant de partir, d’un compte en banque ou d’un mode paiement particulier.

De même, il est important de savoir si votre GSM ou smartphone fonctionnera dans le pays de destination, certains sont couverts par des longueurs d’ondes différentes des nôtres. Depuis 2017, il n’y a plus de frais supplémentaires pour utiliser votre smartphone en Europe. Hors Europe, les opérateurs de téléphonie mobile proposent des forfaits internationaux. Si vous avez un accès internet, des applications comme Skype, WhatsApp, Viber vous permettront de communiquer facilement avec vos proches, tout comme les réseaux sociaux.

Certains pays (la Grande-Bretagne, les USA, le Canada…) disposent de prises électriques différentes des nôtres, sans un adaptateur (mieux savoir à l’avance où vous pourrez en acheter). Aucun de vos appareils électriques, même rechargeables, ne fonctionnera sur place.

Se déplacer, se loger sur place

Ne pensez pas que vous réglerez ces questions sur place. La première semaine, voire le premier mois, doivent être entièrement programmés avant votre départ.
Comment va se passer le transport de l’aéroport (ou de la gare) au lieu de séjour ? Où allez-vous dormir ? Où allez-vous vivre, travailler ou étudier ? Tout cela doit être très clair pour vous et pour vos proches en Belgique.

Il faut bien comparer les prix des différentes solutions possibles, surtout au niveau du logement qui se révèlera un poste financier très important.

La plupart des pays proposent des formules de logements bon marché pour les étudiants ou pour les jeunes, notamment les auberges de jeunesse pour les courts séjours ou pour commencer.

Les sociétés de transport ont des abonnements. Les restaurants scolaires ou certaines cantines aussi. Si vous voulez vous déplacer en voiture, vérifiez si vous n’avez pas besoin d’un permis de conduire international.

Mieux vaut trouver rapidement les bonnes adresses pour ne pas voir son budget fondre en quelques jours.
Tout cela se trouve très vite sur internet via les moteurs de recherche généralistes, puis, via les sites spécialisés vers lesquels ils renverront. A vous de bien comparer.

Préparez votre retour

Après être parti pour des études ou pour travailler pendant quelques temps à l’étranger, vous devrez préparer tout aussi attentivement votre retour. Vous aurez toutes une série de formalités administratives à mettre en route mais il y aura d’autres aspects tout aussi importants : valoriser vos expériences liées à votre expatriation même s’il s’agit d’un PVT ou d’un séjour linguistique, réintégrer des études, réorganiser votre vie sociale et/ou professionnelle, etc.

Vous trouverez aussi de nombreuses informations sur notre site www.mobilitedesjeunes.be

MAJ 2023

Voir aussi :


Partir au Canada

Petit carnet pratique

  • Passeport : Faites la demande d’un passeport à la commune.
  • Visas : Pour les séjours touristiques ou d’affaires, il faut une autorisation de voyage électronique AVE/eTA (7CAD$) obligatoire pour une entrée sur le territoire par avion (https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/visiter-canada/ave.html).
    Pour étudier au Canada, il faut un permis d’études (l’eTA/AVE est accordée automatiquement), sauf si c’est pour apprendre l’anglais ou le français pour une période de moins de 6 mois, ou pour travailler (Visa vacances travail). Pour étudier au Québec, il faut, en plus, un Certificat d’acceptation du Québec.
    Pour travailler, il faut un visa pour un séjour de plus de 90 jours.
    Vous devez fournir vos données biométriques (empreintes digitales + photo) tous les 10 ans.
  • Examen médical : En fonction de la durée du séjour (plus de six mois) ou de la profession exercée, un examen médical est demandé par un médecin agréé (http://www.cic.gc.ca/pp-md/liste-md.aspx) par le Canada.
  • Langues : Les 2 langues officielles sont l’anglais et le français (principalement au Québec).
  • Argent : Le dollar canadien est au taux de 1 CAD$=0,67626€ (1€ = 1,47873CAD$). Ce taux de change (mai 2023) peut être suivi via le site suivant : https://www.boursorama.com/bourse/devises/convertisseur-devises/dollarcanadien-euro
    Comptez 0,17€ pour une communication téléphonique locale, 12€ à 30€ pour un repas au restaurant, 9€ à 12€ pour une place de cinéma.
    Au Canada il est d’usage de laisser un pourboire de 15 à 20% dans l’horeca, chez le coiffeur, au taximen, au pompiste ou au livreur. Les taxes (fédérales et provinciales) sur vos achats ne sont généralement pas comprises dans le prix (5 à 15% plus élevé que celui indiqué sur l’étiquette). Les prix canadiens qui sont affichés ne correspondent donc pas aux prix réels.
  • Logement : En été, le moyen le moins cher pour voyager, c’est le camping (11 à 35€/nuit). Vous trouverez des maisons d’hôtes ou des auberges de jeunesse à des prix abordables (10 à 50€/nuit) (www.aubergesdejeunesse.com).
    Pour un logement à long terme, il y a de nombreux sites d’offres. Les loyers varient en fonction du nombre de pièces, pas en fonction des m2 (± 275 à 1.500€/mois).
    La colocation est une alternative pour réduire les frais (170€ à 500€/mois).
    Séjourner en famille d’accueil coûte entre 300€ et 650€/mois et loger en résidence universitaire entre 2100€ à 5200€/année scolaire.
  • Soins de santé : Les établissements post-secondaires au Canada proposent des régimes d’assurance médicale aux étudiants étrangers.
    Dans certaines provinces, les étudiants peuvent bénéficier de la couverture santé, sinon il vous faudra une assurance privée.
  • Transports : Le train et l’avion sont chers. Privilégiez le bus ou la voiture (on roule à droite, il faut un permis international). Au Québec, il existe un bon service de covoiturage : Amigo Express.
  • N’oubliez pas un adaptateur de prise de courant (110 volts au Canada) pour utiliser votre ordinateur ou votre smartphone !

Etudier au Canada

Quel type de visa faut-il ?

  • Un passeport suffit pour le séjour linguistique de moins de 6 mois.
    Si vous suivez des études pendant plus de 6 mois, vous devrez obtenir le permis d’études. Pour l’obtenir, vous devez d’abord être accepté dans une école ou une université canadienne. La demande peut se faire en ligne : http://www.cic.gc.ca/francais/etudier/etudier-comment.asp.
  • Vous devrez également obtenir une AVE (autorisation de voyage électronique – https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/visiter-canada/ave.html) pour voyager vers ou à l’intérieur du Canada.
  • Si vous comptez étudier au Québec, il faut obtenir au préalable le CAQ qui est le Certificat d’Acceptation du Québec http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca.
    Pour commencer ses études en septembre, il faut commencer ses démarches en décembre.
    De plus, il est obligatoire d’être couvert par une assurance maladie et hospitalisation valide pour la durée entière de votre séjour d’études au Québec.

Suivre des cours d’anglais, est-ce possible ?

De nombreuses écoles de langues vous permettent de suivre des cours d’anglais dans la partie anglophone du pays. En Belgique, différents organismes proposent des séjours linguistiques

  • A quelles conditions ? La plupart des séjours linguistiques sont accessibles à partir de 15 ans mais certains séjours « juniors » le sont à partir de 9 ans.
    Un passeport suffit pour le séjour linguistique de moins de 6 mois.
    L’assurance médicale est comprise dans l’inscription.
  • Comment trouver une école ? De nombreuses agences de séjours linguistiques sont en contact avec des écoles de langues sur place et proposent des séjours avec cours ou des packages (anglais standard ou intensif ou business ou anglais + Seasonal Multi-Activity ou anglais + Ski/Snowboard ou cours IELTS ou cours Cambridge ou préparation TOEFL ou TOEIC + logement en famille d’accueil).
  • Combien cela coûte-t-il ? Tout dépend du nombre d’heures de cours d’anglais que vous avez par semaine. Cela peut coûter jusqu’à 5000€ pour 12 semaines (comprenant le logement et les repas).
    Les personnes domiciliées en Région wallonne peuvent bénéficier d’une bourse du Forem dans le cadre du plan Langues.

Suivre une année secondaire au Canada, est-ce réalisable ?

Oui, vous pouvez fréquenter une école secondaire locale (High School) pendant un semestre ou une année scolaire complète avec l’accord de votre école secondaire en Belgique. Renseignez-vous aussi sur le Programme Expedis. Prenez contact avec le Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour qu’à votre retour, vous soyez sûr de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème.  Vous pouvez aussi partir une fois votre diplôme secondaire obtenu  pour réaliser une septième année. Des organismes peuvent vous aider dans votre démarche.

  • Comment s’organise l’enseignement secondaire ? L’année scolaire commence en septembre et se termine en juin. Le système scolaire varie d’une province à l’autre, l’école secondaire (High School) s’étale sur une période de 5, 6 ou 7 ans et mène à l’université, au collège ou, dans la province de Québec, au Cégep (Collège d’Enseignement Général et Professionnel), qui consiste en deux années d’enseignement général préuniversitaire ou en trois années de formation technique. Les étudiants internationaux peuvent suivre des cours intensifs d’anglais ou de français ou bien un programme intégrant des cours généraux et des cours d’anglais ou de français. Pour ceux qui ont un excellent niveau d’anglais ou de français, il existe des programmes de cours généraux qui permettent d’obtenir un diplôme d’études secondaires.
  • A quelles conditions ? Pour suivre une année secondaire au Canada, il faut avoir au minimum 14 ans et une bonne pratique de l’anglais.
  • Comment trouver une école ? Plusieurs organismes de séjours linguistiques proposent des programmes d’année scolaire à l’étranger. Le site « Etudier au Canada » www.educanada.ca donne des informations complètes sur le système scolaire et les adresses des écoles.
  • Combien cela coûte-t-il ? Les frais de scolarité se situent entre 5000€ et 10000€/an. Et par l’intermédiaire d’un organisme belge, cela va coûter au minimum 10000€/semestre. Les personnes domiciliées en Région wallonne peuvent bénéficier d’une bourse dans le cadre du plan Langues.

Faire des études supérieures au Canada, est-ce envisageable ?

La qualité de l’enseignement canadien est reconnue. Il faut avoir un bon niveau d’anglais si vous étudiez dans l’enseignement anglophone, le TOEFL ou l’IELTS sont les tests les plus souvent demandés.

  • Comment s’organise l’enseignement supérieur ? Il y a 2 secteurs d’enseignement supérieur ou enseignement post-secondaire : le système universitaire, qui comprend plus de 90 établissements et le système collégial, avec plus de 200 institutions.
    Le système collégial propose des études courtes à orientation professionnelle ou de préparation à l’université, tandis que le système universitaire prépare à des études plus longues, sanctionnées par des grades, comme le Baccalauréat (3 ou 4 ans).
    L’année universitaire (septembre à avril) canadienne est divisée en 2 semestres de 16 semaines, de septembre à décembre (session d’automne) et de janvier à avril (session d’hiver). La plupart des étudiants commencent leurs études début septembre. A la session d’hiver et pendant l’été (session intensive), tous les programmes ne sont pas forcément proposés.
  • A quelles conditions ? Si vous partez en « indépendant », il faut savoir que les universités ont leurs propres règles d’admission par province.
    De manière générale, pour y être admis, il faut avoir réussi l’équivalent d’un programme secondaire canadien, donc avoir au minimum un CESS. Les demandes doivent être adressées aux universités choisies dès novembre ou janvier précédant l’année scolaire.
    Si vous souhaitez partir dans le système d’échange, sachez que plusieurs universités belges ont des accords d’échanges avec des universités canadiennes.
  • Comment trouver une université ou un collège ? Sur le site de l’Association des universités au Canada http://www.univcan.ca/universities/member-universities/, sont répertoriés les universités et sur le site de l’Association des collèges www.collegesinstitutes.ca/fr/, les différents collèges.
  • Combien ça coûte ? Les frais de scolarité pour les étudiants étrangers varient selon le programme, le cycle d’études, l’établissement et la province. Ils peuvent aller de 1500€ à 20000€/an : une fois admis à un programme d’études, vous  devez vous inscrire à un certain nombre de cours.
    Un accord entre le Canada et la Belgique prévoit un quota d’étudiants belges pouvant être exonérés des frais d’inscriptions pour étudiants étrangers. Si vous partez dans le cadre d’un échange entre universités, une bourse vous sera accordée et les frais seront moins élevés.
  • Soins de santé ? Les étudiants internationaux peuvent parfois bénéficier gratuitement du régime d’assurance maladie provincial ou territorial. Si tel est le cas, vous aurez gratuitement accès à un médecin ou à un hôpital dans cette province ou ce territoire. Dans les régions du pays qui n’offrent pas de soins de santé gratuits aux étudiants internationaux, votre université ou votre collège vous demandera de souscrire une assurance médicale privée.

Travailler au Canada

Quelles sont les conditions pour exercer un job ?

Les étudiants internationaux, ayant obtenu un permis d’études peuvent travailler sur campus sans permis de travail et hors campus avec ou sans permis selon les situations.
Les étudiants inscrits dans le cadre d’un programme d’échange ne peuvent pas travailler.

Comment voyager et travailler au Canada ?

Vous avez la possibilité de vous expatrier pendant un an à la découverte d’un pays étranger, sur les plans culturels et professionnels. Un accord entre la Belgique et le Canada appelé « Expérience internationale Canada-EIC » vous donne cette opportunité. Avec ce visa vacances-travail, vous pouvez travailler dans différents domaines tout en voyageant partout au Canada (plus d’informations sur https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/travailler-canada/eic.html).

  • Quel type de visa faut-il ?
    – Expérience internationale Canada – Working Holiday : c’est un visa temporaire, il est valable un an. Il faut avoir entre 18 et 30 ans et ne faut pas avoir déjà participé au PVT. Cela coûte 161CAD$ (+/-109€) pour les frais de participation et 100CAD$ (+/-68€) pour le permis de travail. La demande est non renouvelable. Vous pouvez vérifier les prix sur la page suivante : https://www.cic.gc.ca/francais/information/frais/resultat.asp?countrySelect=BE&lob=iec
    Attention les places permettant d’obtenir le PVT sont limitées pour la Belgique à 750 places chaque année. Les informations pour la saison 2023 sont disponibles sur le site www.cic.gc.ca/francais/travailler/eic/selection.asp. Le délai pour l’obtenir est de 8 semaines.
  • A quelles conditions ? Il faut avoir entre 18 et 30 ans, la raison principale doit être le tourisme, il faut un passeport valide, être ressortissant belge, disposer d’une assurance maladie/voyage, avoir au moins 2500CAD$ (± 1690€) pour vos dépenses au Canada, disposer d’un billet aller-retour ou démontrer que vous aurez suffisamment d’argent pour vous acheter un billet retour et ne pas être accompagné de personnes à charge. Il faut se rendre sur le site de l’ambassade pour introduire une demande d’admissibilité et choisir un bassin d’EIC. Si le jeune est tiré au sort, il recevra une invitation pour poursuivre la procédure de demande de PVT. Un permis de travail spécifique au PVT lui sera remis à son arrivée par le service de l’immigration de l’aéroport canadienne.
  • Comment trouver un travail avec le PVT ? Différents secteurs ne demandant pas de responsabilités à trop long terme engagent : tourisme, hôtellerie, restauration, vente, nouvelles technologies, finance, comptabilité, marketing, secteur du bâtiment, cueillette dans les fermes, etc.
    Plusieurs agences de séjours linguistiques proposent des packs PVT : cours de langues, aide à la recherche de job.
  • Est-ce possible de suivre des cours de langue avec le PVT ? Oui, les cours de langues sont autorisés pendant 6 mois maximum mais n’oubliez pas que le PVT est principalement un visa de vacances.

Expérience en milieu professionnel au Québec.

Avec la bourse du programme Tremplin Job Québec du Bureau International Jeunesse www.lebij.be, les jeunes entre 18 et 35 ans peuvent partir au Québec pour vivre une expérience en milieu professionnel liée au parcours académique. Le BIJ intervient jusqu’à 1000€/transport et 200€/semaine pour un maximum de 12 semaines.
L’Office Québec Wallonie Bruxelles pour la Jeunesse (OQWBJ) organisme bilatéral entre le Québec et la FWB fait partie du BIJ.

Travailler à long terme au Canada, est-ce possible ?

Si vous souhaitez travailler à long terme au Canada, vous trouverez sur le site «Travailler au Canada» www.guichetemplois.gc.ca  de nombreuses informations sur l’équivalence de votre profession au Canada, sur les perspectives d’emploi dans votre secteur et des conseils pour rédiger un C.V. Les principaux secteurs ayant de nombreux débouchés sont l’enseignement, la santé, les technologies de l’information, les sciences, les affaires. Les salaires varient en fonction des provinces et des postes occupés. Le montant du salaire minimum légal dépend des provinces et se situe entre 11,80CAD$/h (9,04€) et 16CAD$/h (12,25€). La durée légale du travail est de 40h. Lorsque vous aurez trouvé un emploi, vous pourrez obtenir un permis de travail.

  • A quelles conditions ? Pour travailler temporairement au Canada, vous devez obtenir un permis de travail : votre employeur doit introduire la demande et prouver qu’il s’agit d’un métier en pénurie. Ce n’est donc pas facile à obtenir. Vous pouvez aussi immigrer en tant que « travailleur qualifié ».

MAJ 2023

Voir aussi :


Partir en Australie

Petit carnet pratique

  • Passeport : Faites la demande d’un passeport à votre commune.
  • Visas : Un visa est nécessaire. Ce n’est pas le même document si vous partez pour étudier ou faire du tourisme (Student Visa ou Visa eVisitor ou ETA ou Visitor Visa) ou pour travailler (Visa vacances travail ou visa de travail). Vous pouvez faire la demande sur le site du Gouvernement australien www.homeaffairs.gov.au ou https://online.immi.gov.au (l’Ambassade d’Australie en Belgique n’a pas de Service Visas).
  • Argent : Le dollar australien est au taux de 1AU$ = 0,61€ (1€ = 1,62AU$) (montants de mai 2023). Comptez, par semaine, entre 30 et 100€/nourriture, 7 à 15€/dépenses GSM, jusqu’à 35€/abonnement transports et 10€ à 14€/ticket de cinéma. Certains Etats comme le Queensland, l’Australie méridionale ou l’Australie occidentale sont moins chers.
  • Logement : Pour les séjours de courte durée, la solution la moins chère est le camping (9 à 25€/nuit) ou les auberges de jeunesse backpackers (12 à 80€/nuit), www.hihostels.com.
    Pour un logement de plusieurs semaines/mois, consultez les sites de recherche d’appartements (200 à 400€/semaine) www.domain.com.au ou www.realestate.com.au ou de colocations (55 à 350€/semaine) www.flatmatefinders.com.au  Ou encore loger en famille d’accueil (100 à 250€ ) ou en résidence universitaire (105 à 250€/semaine)
  • Soins de santé : Pour un séjour temporaire, la CEAM couvre vos soins de santé. Si vous êtes étudiant, les frais d’inscription dans un établissement scolaire australien incluent l’Overseas Student Health Cover (OSHC qui est une Couverture santé des étudiants). Celle-ci permet de n’avoir à prendre en charge aucun frais médical ou d’hospitalisation. Pour un plus long séjour, vous pouvez obtenir une carte Medicare, mais elle ne couvre pas tous les frais. Sachez que les frais médicaux sont élevés, veillez à avoir une bonne assurance.
    https://www.humanservices.gov.au/individuals/services/medicare/reciprocal-health-care-agreements
  • Transports : On roule à gauche ! Partez avec un permis de conduire international (à demander à votre commune) Avoir une voiture ou un van est le moyen le moins cher de voyager en Australie. Des compagnies de bus proposent des trajets à travers le pays, mais les distances sont grandes et l’avion est parfois moins cher grâce au low-cost. Utilisez aussi les pass des transports en commun en ville.

Etudier en Australie

Quel type de visa faut-il ?

Vous ne pouvez pas faire la demande de visa avant d’avoir été accepté dans un établissement australien, avoir payé la totalité des frais (cours d’anglais) ou un semestre (cours techniques et universitaires) et avoir reçu votre e-COE (electronic Confirmation Of Enrolment – Confirmation d’inscription). Cette demande prend au minimum 4 mois. Elle peut se faire sur https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing.

  • Visa touriste ETA / e-Visitor (gratuit) pour tout séjour de maximum 3 mois en vue de suivre des cours ou faire du volontariat.
  • Visa étudiant (+- 400€) d’une durée équivalente à celle de vos cours. Avec ce visa vous pouvez étudier pendant plus de 3 mois et travailler jusqu’à 40h/14 jours et à temps plein pendant les congés scolaires. La demande de ce visa se fait 4 mois avant le début des cours.
    La demande de visa étudiant peut se faire en ligne https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing/student-500.
  • Visa vacances travail (± 310€), pour les personnes âgées de 18 à 30 ans, valable 12 mois maximum. Il vous autorise à travailler maximum 6 mois pour le même employeur, ainsi qu’à suivre des cours d’anglais jusqu’à 4 mois.

Suivre des cours d’anglais, c’est possible ?

De nombreuses écoles de langues privées pour étudiants existent en Australie. En Belgique, différents organismes proposent des séjours linguistiques

  • A quelles conditions ? La plupart des séjours linguistiques sont accessibles à partir de 15 ans
  • Comment trouver une école de langues ? Les agences de séjours linguistiques sont en contact avec des écoles sur place et proposent des séjours avec des cours ou des packages (cours de langues + jobs ou au pair ou volontariat social ou Cambridge exam, etc. En famille d’accueil ou colocation par exemple).
  • Combien cela coûte-t-il ? Tout dépend du nombre d’heures et du type de cours (tels que le Cambridge, le Toefl). Le prix peut dépasser les 500€/semaine. Dans le cadre d’un séjour linguistique, cela peut coûter jusqu’à 7000€ pour 12 semaines (cours, logement et repas).

Suivre une année secondaire à l’étranger, est-ce réalisable ?

A partir de 15 ans, vous pouvez suivre des cours en secondaire pendant un trimestre, un semestre ou une année scolaire. Vous pouvez partir si vous avez l’accord de votre école secondaire. Il est conseillé de prendre contact avec le Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour qu’à votre retour, vous soyez sûr de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème. Vous pouvez aussi partir faire une 2ème rhéto.

  • Comment s’organise l’enseignement secondaire ?
    En Australie, les études secondaires durent de 5 à 6 ans selon les Etats, d’abord en Secondary school (ou High school), puis en Senior secondary school (ou College). L’année scolaire est décalée par rapport à la nôtre : elle commence en février et se termine en novembre. Toutes les écoles proposent 8 cours de base : math, anglais, sciences, art, sciences sociales, langues étrangères, technologie, éducation physique. Les agences proposant des programmes scolaires en Australie, alignent votre séjour avec l’année scolaire en Belgique.
  • A quelles conditions ?
    Il faut avoir au minimum 15 ans et un niveau intermédiaire en anglais (A2-B1).
  • Comment trouver une école ?
    Plusieurs organismes de séjours linguistiques proposent des programmes d’année scolaire à l’étranger. Le site www.studyinaustralia.gov.au donne des informations détaillées sur les études et les adresses des écoles.
  • Combien ça coûte ?
    Les prix varient entre 5000€ et 20000€/an en fonction du type d’école (privée ou publique), mais aussi de la durée et du programme.

Faire des études supérieures en Australie, est-ce envisageable ?

Oui, d’autant que les universités australiennes proposent un enseignement de qualité. Il faut évidemment avoir une très bonne connaissance de l’anglais.

  • Comment s’organise l’enseignement supérieur ?
    Il y a deux filières d’enseignement supérieur : les universités et les formations professionnelles (Vocational Education and Training). L’année universitaire est fixée selon le calendrier de l’hémisphère sud et divisée en 2 semestres (ou parfois en 3 trimestres). Le 1er semestre se déroule de fin février à fin juin, le 2ème semestre de mi-juillet à fin novembre. Il est possible de commencer un cursus soit par l’un soit par l’autre et étudier une année scolaire complète.
    Les études sont gérées différemment selon les Etats qui ont chacun leur propre Ministère ! Il n’y a pas de mécanisme de reconnaissance automatique des diplômes.
    C’est la Fédération Wallonie-Bruxelles qui procède aux équivalences de diplômes étrangers pour les personnes qui souhaitent entreprendre ou continuer des études ou encore exercer une profession en Belgique.
  • A quelles conditions ?
    Il est indispensable de passer un examen IELTS ou TOEFL pour être admis dans les universités australiennes et ainsi prouver sa capacité à étudier en anglais. Ces examens peuvent être passés en Belgique. Vous devez être accepté dans une université, avoir suffisamment de ressources financières pour payer votre voyage, vos frais de scolarité et de séjour et avoir une assurance santé.
  • Comment trouver une université ?
    41 universités sont répertoriées sur le territoire australien. Les sites www.universitiesaustralia.edu.au et www.studyinaustralia.gov.au donnent de nombreuses informations sur les études et les adresses.
  • Combien ça coûte ?
    Le minerval varie entre 10000 et 25000€ selon l’université et la matière étudiée. Les différentes bourses d’études ou aides financières, soit publiques, soit privées sont listées sur la page : http://www.studyinaustralia.gov.au/global/australian-education/scholarships

Travailler en Australie

Vous voulez travailler et voyager en Australie ou travailler dans un domaine spécifique? Différentes possibilités existent.
En Australie, le contrat de travail est soit oral soit écrit ; les salariés étrangers ont en général un contrat de travail écrit pour les formalités du permis de travail. Ce sont les National Employment Standards (NES), les Awards, les Entreprise Agreements ou les Registered Agreements qui fixent le salaire minimum, les rémunérations et conditions de travail. Les barèmes des salaires sont très variables en fonction des postes et des responsabilités. Les moins de 21 ans ont des salaires Junior (inférieurs de 20 à 40% aux autres). La durée légale du travail est de 38h/semaine.

Quel type de visa faut-il ?

Il y a différents types de visa pour travailler en Australie.

  • Visa Vacances Travail ou Working Holiday Visa ou Visa 417 (310€) : C’est celui dont nous parlons ci-dessous parce qu’il s’adresse aux jeunes.
  • Visa de travail temporaire (qualifié) ou Temporary Skills Shortage visa (815€) : Ce visa permet de rester jusqu’à 4 ans sur le territoire. Il est lié au poste pour lequel le visa a été obtenu.
  • Visa d’affaires ou Business Innovation and Investment (1670€ à 3460€) : Il est octroyé dans le cadre d’une activité professionnelle, pour laquelle vous seriez amené à voyager en Australie de manière temporaire ou permanente.
  • Visa pour études : Vous serez autorisés à travailler 40h/14 jours pendant les périodes de cours et à temps plein pendant les vacances scolaires.

Je voudrais voyager et travailler en Australie, comment faire ?

C’est possible avec le Visa vacances travail. Le VVT est valable 1 an mais vous pouvez travailler au maximum 6 mois pour le même employeur et étudier maximum 4 mois. Vous pouvez éventuellement postuler pour un second VVT, si vous pouvez justifier de 3 mois de travail spécifique (fruit-picking, plantation ou forêt, pêche et perlage, exploitation minière, construction) en fonction de la région où vous avez travaillé ou demandé une dérogation pour travailler plus de 6 mois chez un employeur. La demande se fait sur le site du gouvernement australien.

  • A quelles conditions ?
    Avoir entre 18 et 30 ans, la raison principale doit être le tourisme, il faut un passeport valide, faire la demande en dehors de l’Australie, être ressortissant belge, disposer d’une assurance voyage, disposer de suffisamment d’argent pour les 3 premiers mois du séjour AU$ 5000 (±3.400€) pour obtenir le VVT.
  • Comment trouver un travail avec le VVT ?
    Il vous faudra évidemment un resume ou CV en anglais. Vous devez parler convenablement l’anglais. Un compte en banque et un numéro de gsm sont pratiquement indispensables ainsi que le Tax File Number, c’est un numéro unique qui vous identifiera en tant que travailleur australien (délivré par l’Australian Taxation Office).
    En Australie, des emplois peu qualifiés sont disponibles. Les voyageurs en VVT travaillent souvent dans le fruit-picking (récoltes, cueillettes, vendanges) ou dans le Wwoofing (travail bénévole dans les fermes bio) https://wwoof.com.au. A noter que le Wwoofing permet de renouveler le VVT pour une 2ème année. Vous pouvez aussi trouver un emploi dans la restauration (barman, serveur…) ou dans une boutique (de surf ou de vêtements). Les agences d’intérim proposent du travail dans les secteurs informatique, médical, secrétariat, etc. Et si vous aimez vous occuper d’enfants et avez envie de vivre dans une famille australienne, le travail au pair est tout indiqué.

Travailler en Australie à long terme, est-ce possible ?

Oui, mais les conditions sont plus strictes que pour le VVT. Il existe de nombreux Working and skilled visas (Visas de travail et qualifiés) adaptés à la situation de chaque travailleur migrant pour l’Australie. Ceux-ci sont répertoriés par catégorie sur le site : https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing. Certains de ces visas permettent à la famille du travailleur étranger de pouvoir obtenir un visa temporaire pour lui rendre visite.

MAJ 2023

Voir aussi :


Partir au Royaume-Uni

Petit carnet pratique

Le Royaume-Uni (UK-United Kingdom) est constitué de la Grande-Bretagne (l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles) et de l’Irlande du Nord.
Il est sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020 (Brexit) et la période transitoire a cessé le 31 décembre 2020. Un accord de coopération est toutefois appliqué. (L’Irlande au sud ou Eire est autonome et fait toujours partie de l’UE) 

  • Carte d’identité/Passeport : Depuis le 1er octobre 2021, un passeport international est requis pour entrer au Royaume-Uni (une carte d’identité belge ne suffit plus).
  • Visa : Ils sont différents si vous partez pour étudier (Student visa, Child student visa, Short-term study visa, Graduate visa) ou pour travailler (Skilled Worker visa, Health and Care Worker visa, Short-term work visa, Youth mobility scheme visa)
    Vous n’avez pas besoin de visa si vous allez au Royaume-Uni pour du tourisme ou pour étudier pendant une période de moins de 6 mois.
    Vérifiez de quel type de visa vous avez besoin via ce lien : https://www.gov.uk/check-uk-visa
  • Langues : On y parle l’anglais dans tout le pays mais aussi d’autres langues régionales officielles : le cornique (dans les Cornouailles), le gaélique écossais et le scots en Ecosse, le gaélique irlandais et le scots d’Ulster en Irlande du Nord, le gallois au Pays de Galles.
  • Argent : La Livre Sterling (GBP) est au taux de 1£=1,15€ (1€=0,87£) (montants de mai 2023). Le coût de la vie est plus élevé au Royaume–Uni, à Londres et le sud du pays en particulier.
    Comptez, par mois, entre 900€ et 4000€/logement, dépenses nourriture et gsm ; 20€ à 240€/abonnement transport en commun ; 4€ à 22€/place de cinéma. Abonnement téléphonique et internet varient en fonction des besoins et du lieu de résidence. Faites attention aux frais d’itinérance (roaming) lors de vos d’appels, sms, mms, données mobiles utilisées.
    La Council Tax (taxe d’habitation) varie d’une région à l’autre. Les étudiants colocataires et ceux qui sont en résidence universitaire, ne doivent rien payer.
    La carte d’étudiant internationale (Isic) donne plein d’avantages. Vous devez déclarer à la douane les marchandises importées.
  • Logement : Pour les étudiants, le logement en résidence universitaire est le moins cher mais il y a beaucoup de demandes (2500€/an à 5500€/an).
    Une chambre en colocation coûte entre 300€ et 600€/ mois. Une chambre chez l’habitant environ 600€/mois.
    Pour des séjours plus courts, auberges de jeunesse et camping ne sont pas chers, un peu plus les bed & breakfast.
  • Soins de santé : Si vous partez pour un court séjour, renseignez-vous auprès de votre mutuelle si les soins de santé peuvent être couverts en partie ou prenez une assurance voyage privée.
    Si vous restez plus de 6 mois, vous aurez accès aux Services nationaux de Santé NHS et bénéficierez de traitements médicaux gratuits (excepté les prescriptions, les soins dentaires et des yeux)
  • Transports : On roule à gauche ! Le permis belge est reconnu. En ville, utilisez les transports en commun (le métro est cependant cher à Londres). Pour de plus longs trajets, le train est plus rapide, mais plus cher que le bus.
    N’oubliez pas un adaptateur pour utiliser vos  chargeurs et appareils électriques !

Etudier au Royaume-Uni

Suivre des cours d’anglais ?

Le visa n’est pas nécessaire pour tout séjour touristique ou linguistique/études mobilité non-diplômante sans domiciliation de moins de 6 mois. Un visa est par contre nécessaire si vous souhaitez suivre un cursus d’étude supérieur à 6 mois et il diffère selon les cours suivis.
Si vous désirez étudier au Royaume-Uni, vous devez absolument introduire votre demande de visa plusieurs mois à l’avance. La procédure est possible via l’application : https://www.gov.uk/guidance/using-the-uk-immigration-id-check-app

  • Visa étudiant pour apprendre l’anglais jusqu’à 11 mois « Short-term study visa » dans un établissement agréé https://www.gov.uk/visa-to-study-english/your-cours (200£ – 237€) 
  • Visa étudiant « Student visa » (+ 18 ans) pour les séjours d’études de plus 11 mois (363£ – 430€)
  • Visa étudiant enfant « Child student visa »  (4-17 ans) pour les séjours d’études de plus de 11 mois dans une école indépendante (363£ – 430€)

Pour obtenir ces 3 types de visa, il faut en plus prouver avoir un niveau d’anglais B2, l’intention de faire des études au Royaume-Uni, reçu l’offre d’un établissement d’enseignement reconnu, des moyens de subsistance suffisants/an. Mais aussi une autorité parentale et un hébergement prévu pour les mineurs (1023£ à 1334£ par mois – 1185€ à 1545€).
Avec un visa étudiant, il n’est pas possible de travailler sauf exceptions. Les restrictions seront précisées dès réception du visa : https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/longer_than_six_months

  • Visa temporaire « Graduate visa » : Le visa d’études supérieures pour les étudiants internationaux est disponible depuis le 1er juillet 2021. Avec ce visa, les étudiants peuvent rester au Royaume-Uni et travailler pendant deux ans après avoir obtenu leur diplôme. Les doctorants ont droit à trois ans. Vous devez déjà être au Royaume-Uni pour le demander.

S’ajoute au prix d’un visa, le forfait sanitaire « Healthcare surcharge » de 470£ (+-538€)  

Plus d’infos sur les visas : https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/student-visas ; https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/tourist-short-stay-visas ; https://www.wbi.be/fr/news/news-item/brexit-quelles-consequences-vous

Suivre des cours d’anglais ?

Au Royaume-Uni, de nombreuses écoles privées proposent des cours de langues classiques ou des cours en vue de la préparation au test de langue européen. Beaucoup d’entre elles sont accréditées par le British Council, qui est une organisation gouvernementale dont le but est d’établir des relations internationales entre le Royaume-Uni et les autres pays. Il y a un bureau local du British Council dans différents pays : www.britishcouncil.org

  • A quelles conditions ?

Les cours de langues sont, généralement, accessibles dès l’âge de 7 ans.

  • Comment trouver une école de langue ?

https://study-uk.britishcouncil.org/ (liste des écoles de langues accréditées par le British Council) ou via les organismes de séjours linguistiques www.jeminforme.be (rubrique Mobilité) qui proposent des séjours sur mesure (ex : cours + logement + transport).

  • Combien cela coûte-t-il ?

25€ à 1000€/semaine (variable en fonction du nombre d’heure de cours). Les jeunes terminant la rhéto et domiciliés en Région wallonne peuvent bénéficier d’une bourse du Forem dans le cadre du plan Langues https://www.leforem.be/particuliers/immersion-langues-ecole-secondaire-superieur.html. Le Bureau international jeunesse www.lebij.be propose également des bourses pour un séjour d’immersion linguistique au Royaume-Uni.

Suivre une année secondaire ?

Vous pouvez suivre un semestre ou une année scolaire dans un College dès 16 ans, si vous avez l’accord de votre école secondaire. Assurez-vous auprès du Ministère de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème. Renseignez-vous sur le Programme Expedis.

  • Comment s’organise l’enseignement secondaire ?

L’enseignement secondaire, s’étend de la 7e à la 11e année, pour les élèves âgés de 11 à 16 ans. Il y a des écoles publiques (State schools) et privées (Private schools). Les élèves qui réussissent ce cycle d’études reçoivent le GCSE (General Certificate of Secondary Education), équivalent au CE2D (Certificat d’enseignement du Second Degré) en Belgique. C’est alors la fin de l’enseignement obligatoire au Royaume-Uni.
Ceux qui souhaitent accéder aux études supérieures doivent obtenir le diplôme GCEA-level (General Certificate of Education Advanced level) en 2 ans, équivalent au CESS belge, auprès d’un Sixth Form Centre ou d’un College. En Ecosse, il faut obtenir le Higher Grades en 2 ans.

  • A quelles conditions ?

Pour suivre un semestre ou une année académique, il faut être âgé au minimum de 16 ans et avoir un niveau d’anglais suffisant.

  • Comment trouver une école secondaire ?

Les organismes de séjours linguistiques proposent d’organiser un séjour sur mesure (inscription, hébergement, transport). Vous pouvez aussi chercher via https://www.gov.uk/browse/education ou via le bureau local du British Council.

  • Combien cela coûte-t-il ?

A partir de 4.500€/an pour l’inscription dans un College. Le séjour sur mesure (inscription et hébergement) peut coûter à partir de 11.000€/année scolaire. Les jeunes terminant la rhéto et domiciliés en Région wallonne peuvent bénéficier d’une bourse du Forem dans le cadre du plan Langues https://www.leforem.be/particuliers/immersion-langues-ecole-secondaire-superieur.html

Faire des études supérieures, est-ce envisageable ?

Pour cela, il faut avoir un bon niveau d’anglais et prévoir un budget suffisant pour séjourner au Royaume-Uni. Si vous suivez déjà des études supérieures en Belgique, vous pouvez faire appel au FAME (Fonds d’aide à la mobilité étudiantes) avec le responsable Erasmus+ de votre établissement ou encore (sous réserve) au Learning Exchange vers le pays de Galles. Le programme Erasmus + n’est plus disponible pour la période 2021-2027.

  • Comment s’organise l’enseignement supérieur ?

Il y a les universités et les Colleges of higher education qui alternent formation pratique et études. Le premier cycle d’études undergraduate conduit au diplôme de Bachelor’s degree ou First Degree en 3 ans (4 ans en Ecosse), le deuxième cycle conduit au diplôme de Master en 1 ou 2 ans. Les Further Education Colleges permettent de suivre un enseignement professionnel. Il est aussi possible de suivre des études universitaires à distance grâce à l’Open University.

  • A quelles conditions ?

Être en possession d’un diplôme équivalent au A-Level (www.enic-naric.net), avoir eu de bons résultats, des lettres de recommandations de vos professeurs, prouver un niveau suffisant en anglais par la réussite d’un test européen de langue comme le IELTS, TOEFL, TOEIC ou le Cambridge ESOL (ils peuvent être passés au Royaume-Uni ou en Belgique). Enfin, introduire un formulaire d’admission auprès de l’University and Colleges Admissions Service www.ucas.com de préférence avant le 15 janvier de l’année précédant celle que vous voudriez entamer.

  • Comment trouver une école supérieure ou une université ?

Consultez le site de l’UCAS (University and Colleges Admissions Service)  www.ucas.com ou www.educationuk.org ou prenez contact avec le British Council en Belgique ou dans votre pays www.britishcouncil.org

  • Combien ça coûte ?

Les étudiants belges ne bénéficient plus des réductions, bourses ou prêts octroyés aux étudiant britanniques.  Les frais de scolarité vont de 12000 à 46000€/an en Angleterre, Ecosse et Pays de Galles, en fonction de l’université, du type et du niveau d’études.

Travailler au Royaume-Uni

Les ressortissants belges et de l’EEE doivent introduire une demande de visa s’ils désirent rester vivre et travailler plus de 6 mois au Royaume-Uni. Selon la Convention de Lisbonne, les diplômes belges sont toujours reconnus. Par contre, une procédure d’équivalence doit être faite pour les qualifications professionnelles.
Pour travailler au Royaume-Uni, vous devez posséder un numéro d’assuré social (Insurance Number). Un contrat de travail écrit est obligatoire et doit être remis au plus tard dans les 2 mois suivant l’engagement. La rémunération doit être égale ou supérieur que le barème du salaire mininum national (10,42£/heure (+- 11,95€/heure) pour les 23 ans et plus) (montants de mai 2023).

Vous devrez également prouver votre connaissance de l’anglais et le fait que vous disposez de ressources nécessaires pour vivre lors de votre arrivée. La durée légale de travail est de maximum 48h/semaine et de maximum 40h/semaine pour les jeunes de moins de 18 ans.

Quel type de visa faut-il ?

Le visa n’est pas nécessaire pour tout séjour touristique sans domiciliation de moins de 6 mois, mais un passeport est par contre obligatoire.

Depuis sa sortie de l’Union européenne, la politique d’immigration au Royaume-Uni est basée sur visa à points. Il existe plusieurs visas selon le domaine dans lequel vous souhaitez travailler, la période durant laquelle vous désirez rester et selon que vous ayez déjà trouvé un travail ou pas. Le site du gouvernement anglais prévoit un formulaire vous aidant à déterminer le visa dont vous avez besoin : https://www.gov.uk/check-uk-visa

Il est préférable de faire la demande quelques mois à l’avance, cette procédure est possible via l’application https://www.gov.uk/guidance/using-the-uk-immigration-id-check-app

  • Visa de travailleur qualifié « Skilled Worker visa » d’une durée maximale de 5 ans (renouvelable) (625£ à 1423£ – 717€ à 1632€ + supplément soins de santé « Healthcare surcharge » à 624 £/an – 715€ + moyens de subsistance à l’arrivée 1270 £ – 1460€) https://www.gov.uk/skilled-worker-visa/how-much-it-costs
    Pour obtenir ce visa, il faut atteindre un certain nombre de points basés sur les qualifications, la connaissance de l’anglais (B1), l’offre d’un employeur britannique agréé par Home Office, un salaire minimum par an (25600£ – 29359€, sauf pour les métiers en pénurie de main-d’œuvre).
    Plus d’infos sur la prolongation du visa :  https://www.gov.uk/settle-in-the-uk/y/you-have-a-work-visa/tier-2-general-visa

Avec un visa étudiant, il n’est pas possible de travailler sauf exceptions. Les restrictions seront précisées dès réception du visa :
https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/longer_than_six_months ; https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/six_months_or_less

Plus d’infos sur les visas : https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/work-visas ; https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/tourist-short-stay-visas ; https://www.wbi.be/fr/news/news-item/brexit-quelles-consequences-vous

Où trouver un emploi ?

Le bassin économique et de l’emploi du Royaume-Uni se trouve essentiellement dans le Sud-Est (Londres et Kent), dans l’Est (Cambridge) et dans le Nord-Ouest (Manchester, Liverpool, Leeds) de la Grande-Bretagne.
On retrouve dans ces régions une plus forte demande de main-d’œuvre et de grandes entreprises de production. En Écosse et en Irlande du Nord le taux de chômage est beaucoup plus élevé étant donné qu’il y a peu d’activité économique, mais certains secteurs sont en pénurie tels que la construction, l’agriculture, la pêche, les services de santé, d’éducation.

Dans quel secteur d’activité peut-on trouver un emploi ?

Depuis quelques années, certains secteurs sont en pénurie de main-d’œuvre notamment celui de la santé, santé publique, sciences, ingénierie, informatique, éducation, artistique. L’accès à un emploi stable est donc plus facile pour un étranger qualifié. Toutefois, il ne faut pas être qualifié et avoir un niveau d’étude universitaire pour trouver un emploi. Il existe aussi de nombreux emplois à temps partiel.

Comment trouver un emploi ?

En surfant sur les sites de recherche tels que : www.totaljobs.com, www.amber-jobs.co.uk, www.cv-library.co.uk.
Épluchez aussi les petites annonces dans “The Times”, “The Daily Telegraph”, “Financial Times”,“The independent”, “The Guardian”, “Metro”.
Il existe également des services emploi mis en place par le gouvernement  tel que les Jobcentres en Grande-Bretagne https://www.gov.uk/contact-jobcentre-plus  et en Irlande du Nord https://www.jobcentreonline.com/JCOLFront/Home.aspx. Ces services proposent des offres d’emploi pour tous types de secteur d’activité dans tout le Royaume Uni, on les retrouve principalement dans les grandes villes.
Vous pouvez aussi vous adresser aux différents cabinets de recrutement (www.rec.uk.com) présents sur le territoire.
Les entreprises organisent des salons de l’emploi ou des forums de l’emploi dans le but de recruter du personnel.
Le Nation Careers Service est également disposé à répondre à toutes questions en matière d’emploi https://nationalcareersservice.direct.gov.uk.

Comment trouver un job étudiant ?

C’est plus difficile de travailler en tant que jobiste avec le nouveau visa étudiant, tout dépend des études que vous poursuivez et de la période durant laquelle vous voudriez travailler. Privilégiez toutefois les vacances scolaires et le secteur de la vente, de l’hôtellerie, de la restauration, de l’animation, du tourisme et de l’agriculture. Vous trouverez ces  annonces dans les journaux ou sur les sites internet consacrés aux jobs, notamment : https://www.summer-jobs.co.uk/ ; www.nannyjob.co.uk ; www.seasonworkers.com ; www.leisurejobs.com ; http://www.fruitfuljobs.com/.

 MAJ 2023

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