Qu’est-ce que le travail au pair ?

Vous voulez découvrir la vie de tous les jours dans un pays étranger, approfondir votre connaissance d’autres langues, rencontrer d’autres cultures et d’autres personnes, prendre un peu de temps avant d’entamer un nouveau cycle d’études tout en apprenant une langue dans une famille d’accueil ? Alors, le travail au pair constitue un excellent moyen pour réunir ces différents éléments et pourra augmenter vos chances lorsque vous chercherez un emploi.

Le séjour

Vous serez accueilli temporairement dans une famille d’accueil, où vous serez logé et nourri, où vous effectuerez quelques tâches ménagères, y compris vous occuper des enfants.

Vous recevrez mensuellement une somme d’argent destinée à couvrir vos dépenses personnelles.

Le travail au pair est ouvert aux jeunes filles et garçons. Votre emploi du temps devra être aménagé pour que vous puissiez suivre des cours de langues puisque cet apprentissage est une des finalités de votre séjour au pair.

Où effectuer le séjour au pair ?

Beaucoup de jeunes belges partent travailler au pair à l’étranger, mais il existe aussi diverses possibilités pour eux comme pour les jeunes étrangers au sein même de la Belgique puisqu’elle est composée de trois communautés : française, flamande et germanophone et offre donc un bel éventail de langues.

Les séjours à l’étranger se déroulent essentiellement en Europe, hors Europe surtout aux États-Unis étant donné que des pays comme le Canada ou l’Australie ont des conditions si restrictives qu’il est difficile d’y effectuer un séjour au pair.

Quelles sont les conditions d’un séjour au pair ?

Les jeunes travaillant au pair constituent une catégorie tout à fait spécifique : à la fois étudiant, travailleur, travailleur domestique, mais ils n’entrent précisément dans aucune de ces catégories.

Le travail au pair en Belgique est réglementé par une législation spécifique pour les jeunes étrangers de l’EEE et hors EEE.

Dans de nombreux états membres de l’EEE, il n’y a pas de loi concernant le travail au pair des jeunes européens. Seul existe l’Accord européen sur le placement au pair du 24 novembre 1969.

En Belgique, il n’est utilisé qu’en tant que référence, n’ayant pas été approuvé par le Parlement belge.

Chaque pays applique sa législation nationale, qui peut évidemment varier d’un pays à l’autre.

Et si le jeune désire partir dans un pays hors Union européenne, il lui faudra se renseigner auprès de l’ambassade du pays de son choix sur la législation en vigueur.

Comment partir et que faut-il vérifier avant le départ ?

Il existe plusieurs organismes de placement au pair. Évidemment, il est toujours utile de parler de son projet autour de soi pour obtenir les conseils de personnes qui ont déjà effectué des séjours au pair.

Il n’y a pas de label de qualité pour les organismes de placement au pair, il est conseillé de se renseigner dans différents organismes pour avoir des points de comparaison. Les frais de dossier, notamment, peuvent changer d’un organisme à l’autre mais sont compris, en général, dans une fourchette entre 75€ et 450€.

Trouver une famille d’accueil est aussi possible par l’intermédiaire des petites annonces, mais vous n’aurez pas la garantie que vous offre un organisme de placement au pair. Vous pourriez également trouver une famille d’accueil via des connaissances ou de la famille à l’étranger.

Sur internet, Facebook notamment, il existe des bases de données qui font le lien entre organismes, familles d’accueil et jeunes souhaitant travailler au pair.

Essayez d’avoir le maximum de renseignements sur la famille d’accueil avant votre départ. Si vous souhaitez être le seul francophone à être accueilli dans cette famille durant votre séjour afin de profiter au maximum de votre immersion linguistique, parlez-en aussi avec eux.

Vérifiez si en cas de problème, il est possible de changer de famille d’accueil.

En ce qui concerne vos cours, renseignez-vous sur les méthodes pédagogiques proposées dans l’école que vous allez fréquenter, sur l’organisation des cours. Essayez de savoir si le lieu des cours n’est pas trop éloigné du logement de votre famille d’accueil.

N’oubliez pas de signer un contrat avec votre famille d’accueil afin d’avoir un document écrit précisant les conditions de votre séjour.

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MAJ 2025




Comment travailler au pair en Belgique pour un jeune ressortissant de l’EEE ?

Certaines familles cherchent à être aidées dans les tâches familiales et ménagères, mais avant d’engager un jeune au pair, différentes démarches doivent être effectuées.

Le travail au pair en Belgique est réglementé par une législation spécifique pour les jeunes étrangers de l’EEE (Espace Economique Européen) et hors EEE.

Actuellement, l’Accord européen sur le placement au pair du 24 novembre 1969, n’est utilisé en Belgique qu’en tant que référence, n’ayant pas été approuvé par le Parlement belge.

Conditions pour le jeune au pair de l’EEE

Selon l’Accord européen sur le placement au pair, vous devez avoir entre 17 et 30 ans. En pratique, les familles et les agences de placement instaurent les mêmes conditions d’âge que pour les jeunes étrangers hors EEE, à savoir de 18 à 26 ans. Ceci est dû au fait que les jeunes en dessous de 18 ans sont encore en obligation scolaire à temps partiel et qu’on considère qu’ils sont plus matures au-dessus de 18 ans.

Le jeune doit être porteur d’un titre  lui donnant accès, dans son pays d’origine, à l’enseignement supérieur ou donner la preuve qu’il a suivi des cours jusqu’à l’âge de 17 ans au minimum.

Il doit suivre des cours reconnus dans sa région linguistique de séjour et fournir une attestation trimestrielle de présence effective.

Un contrat d’engagement (contrat d’engagement du Service public régional de Bruxelles (SPRB)contrat d’engagement du Service Public de Wallonie – SPW) doit être signé entre le jeune au pair et la famille d’accueil.

Ce contrat n’est pas un contrat de travail au sens strict du terme, il s’agit des conditions de l’accord entre la famille et le jeune en ce qui concerne le travail au pair.

Les éléments du contrat sont les mêmes que pour un jeune hors EEE : le jeune participe à la vie familiale, il est logé et nourri en échange de quelques tâches ménagères. Le temps de travail du jeune au pair ne peut dépasser 5 heures par jour (voir Article 9 de l’Accord européen sur le placement au pair).

Ses tâches ménagères ne peuvent évidemment pas être le but principal du séjour.

Formalités pour le jeune au pair de l’EEE

Il doit être inscrit aux registres de population de la commune de la famille d’accueil dans les 10 jours de son arrivée si son séjour est de moins de trois mois, ou dans les trois mois qui suivent son arrivée si son séjour est de plus de trois mois.

Pour éviter des allées et venues inutiles, il est conseillé de déposer alors une copie de l’attestation d’inscription à des cours de langue dans une école reconnue par l’état et une attestation du chef de ménage de la famille d’accueil attestant qu’il engage le jeune comme travailleur au pair.

Le jeune au pair EEE ne doit pas avoir un permis de travail.

Conditions pour la famille d’accueil selon l’accord européen

Le contrat d’engagement au pair entre la famille d’accueil et le jeune au pair n’est pas obligatoire.

La famille d’accueil doit mettre une chambre individuelle à votre disposition (dans la mesure du possible) et vous assurer le libre accès à l’habitation.

Elle doit verser une certaine somme à titre d’argent de poche, en fonction de l’accord entre le jeune au pair et la famille d’accueil.

Elle doit donner au jeune au pair au minimum une journée complète de repos par semaine et la possibilité d’avoir des loisirs suffisants et d’améliorer ses connaissances linguistiques.

La famille d’accueil ne peut accepter qu’un seul jeune au pair à la fois !

La famille qui vous accueille doit vous inscrire à leur mutuelle pour le remboursement des soins de santé.
Cependant, la plupart des pays européens acceptent d’étendre le remboursement au jeune pendant son séjour à l’étranger.
Vous devez demander à votre mutuelle une carte européenne d’assurance maladie, pour la durée de votre séjour au pair si vous séjournez en Europe.
Si vous séjournez hors Europe, mieux vaut prendre une assurance complémentaire.

La famille d’accueil doit souscrire une assurance familiale couvrant le jeune au pair.

L’ONSS considère que le placement au pair n’est pas un travail, il ne fait effectivement pas partie de la législation du travail. Si les conditions du contrat sont parfaitement respectées, la famille ne devra pas payer de cotisations ONSS.
La législation belge sur le travail au pair n’est cependant pas claire, il faut donc vérifier auprès de l’ONSS si les conditions sont remplies pour ne pas payer de cotisations.

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MAJ 2025




Comment travailler au pair en Belgique pour un jeune non ressortissant de l’EEE ?

Les familles d’accueil qui souhaitent être aidées par un jeune au pair non ressortissant de l’EEE doivent respecter les conditions et obligations décrites notamment dans l’Arrêté royal portant exécution de la loi du 30 avril 1999 relative à l’occupation des travailleurs étrangers.

Conditions pour le jeune au pair hors EEE

Vous devez être âgé de 18 ans au moins et ne pas avoir atteint 26 ans à la date d’octroi de l’autorisation d’occupation et du permis de travail.

Vous devez prendre l’engagement de n’occuper en Belgique aucun emploi pendant la durée du placement au pair.

Vous devez être porteur d’un diplôme qui dans votre pays d’origine vous donne accès à l’enseignement supérieur ou apporter la preuve que vous avez suivi des cours au moins jusqu’à l’âge de 17 ans.

Vous devez avoir une connaissance de base de la langue utilisée par la famille d’accueil ou prendre l’engagement d’acquérir cette connaissance de base par la poursuite de cours intensifs de langue immédiatement après l’arrivée en Belgique.

Vous ne pouvez avoir déjà bénéficié d’un permis de travail en Belgique.

Un contrat doit être signé entre le jeune au pair et la famille d’accueil. La participation du jeune aux tâches familiales courantes, y compris la garde des enfants, ne peut excéder 4 heures par jour et 20 heures par semaine (Article 27 de l’Arrêté royal).

Vos obligations

Vous devez suivre pendant la durée du placement au pair, des cours dans un établissement reconnu, agréé ou subsidié par l’une des communautés ou déterminé par le ministre régional qui a l’emploi dans ses attributions. Cet établissement enseigne la ou les langues de la région et doit vous fournir trimestriellement une attestation de présence effective à ces cours.

Vous ne pouvez occuper en Belgique aucun autre emploi pendant la durée du travail au pair.

L’autorisation d’occupation

L’autorisation d’occupation est le permis de travail B qui permet d’occuper un travailleur étranger.

Le permis de travail B doit être demandé à l’administration régionale de l’emploi. Il est valable pour une durée d’un an.

L’autorisation de séjour

Les ressortissants de tous les pays hors EEE (sauf les États de l’Union européenne, l’Islande, Monaco, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse) qui veulent séjourner plus de trois mois en Belgique sont soumis à l’obligation d’obtenir une autorisation de séjour. Ils doivent demander expressément au préalable une autorisation de séjour provisoire. La demande doit se faire auprès des postes diplomatiques ou consulaires belges du pays d’origine du demandeur. Le jeune au pair devra s’inscrire dans la commune où il réside en Belgique. Il y recevra son titre de séjour.

Si vous voulez venir travailler comme jeune au pair en Belgique, vous devez être en possession d’un passeport valable au moins un an, d’un certificat médical obtenu auprès d’un médecin agréé par les autorités belges du poste diplomatique et d’une autorisation d’occupation. Cette demande se fera lorsque la famille d’accueil aura obtenu votre permis de travail B.

Vous devez également vous acquitter du montant de la redevance, qui s’élève pour un jeune au pair à 236 euros. La redevance peut être payée par la personne qui introduit la demande de séjour ou par toute autre personne. La personne qui paye la redevance peut par ailleurs être en Belgique ou dans tout autre pays.

Conditions pour la famille d’accueil

La famille d’accueil doit mettre une chambre individuelle à votre disposition et vous assurer le libre accès à l’habitation.

Elle doit compter parmi ses membres au moins un enfant n’ayant pas atteint l’âge de 13 ans au début de la période de séjour du jeune au pair.

Pour les enfants qui n’ont pas atteint l’âge de 6 ans, la famille d’accueil doit apporter la preuve que leur accueil de jour a été prévu pour une période correspondant à la durée maximale du séjour du jeune au pair ou pour la période jusqu’au moment que le benjamin atteint l’âge de 6 ans.

Les tâches du jeune au pair ne peuvent excéder 4h/jour et 20h/semaine. Ces tâches ne peuvent évidemment pas être le but principal du séjour.

La famille d’accueil doit produire un certificat de bonne vie et mœurs pour tous ses membres majeurs au début de la période de séjour du jeune au pair.

Elle doit verser mensuellement au jeune au pair par virement bancaire une somme fixe d’au moins 450€ à titre d’argent de poche.

Elle doit donner au jeune au pair au minimum une journée complète de repos par semaine et toute possibilité de participer à l’exercice de son culte ou de ses conceptions philosophiques.

Elle doit souscrire une assurance complémentaire pour couvrir les risques relatifs aux soins médicaux, pharmaceutiques ou d’hospitalisation en cas de maladie ou d’accident.

Elle doit s’engager à conclure une assurance pour l’éventuel rapatriement anticipé du jeune au pair pour cause de maladie ou d’accident, ainsi que s’engager à prendre en charge les coûts qui découleront éventuellement du séjour du jeune au pair ou de son rapatriement.

L’ONSS considère que le placement au pair n’est pas un travail, il ne fait effectivement pas partie de la législation du travail. Si les conditions du contrat sont parfaitement respectées, la famille ne devra pas payer de cotisations ONSS.

La famille d’accueil doit déclarer son accord pour autoriser l’accès à l’habitation aux fonctionnaires chargés du contrôle du séjour au pair.

Démarches à faire par la famille d’accueil

Avant l’arrivée du jeune au pair, la famille doit :

  • L’inscrire dans une école reconnue, agréée ou subsidiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  • Faire signer par le jeune au pair un contrat de placement au pair (contrat d’engagement du Service Public régional de Bruxellesdocuments du Service public de Wallonie)
  • Se faire envoyer une photo d’identité du jeune au pair, une copie de son passeport, un certificat médical attestant de l’état de santé du jeune au pair (délivré par un médecin désigné par les agents du poste diplomatique belge à l’étranger).
  • Obtenir une autorisation d’occupation ou permis B (joindre au dossier un certificat médical du jeune, une copie du passeport, un contrat de placement au pair, etc.).
  • Retirer le permis B auprès de l’administration compétente et l’envoyer au jeune au pair.

L’autorisation d’occupation et le permis B

La famille d’accueil doit faire une demande d’autorisation d’occupation ou de permis de travail B (demande d’autorisation du Service public régional de Bruxellesdocuments du Service public de Wallonie) pour le jeune hors EEE auprès du Service public régional de la région dans laquelle elle réside, Direction de la Politique de l’emploi.

L’octroi du permis de travail est subordonné aux conditions suivantes :

  • La famille d’accueil ne peut avoir d’autorisation d’occupation en cours de validité relative à un autre jeune au pair.
  • La durée de validité de l’autorisation d’occupation et du permis de travail relatifs au jeune au pair ne peut excéder 1 an.
  • L’autorisation d’occupation et le permis de travail relatifs au jeune au pair ne peuvent être renouvelés qu’une seule fois et dans la mesure où le placement n’excède pas une durée totale d’un an.
  • Un changement de famille d’accueil n’est possible qu’une seule fois et dans la mesure où la durée du placement du jeune au pair n’excède pas une durée totale d’un an et pour autant que les conditions d’octroi soient remplies.

Après l’arrivée en Belgique

Dans les 8 jours de son arrivée, le jeune au pair doit s’inscrire comme résident dans la commune de la famille d’accueil. Il recevra alors un CIRE (certificat d’inscription au registre des étrangers) ou une carte électronique A, d’une durée d’un an.

La famille d’accueil et le jeune au pair devront transmettre à l’administration régionale de l’emploi un document indiquant sa date d’entrée en Belgique, une copie de l’autorisation de séjour, l’attestation de mutuelle.

Tous les 3 mois pendant le séjour au pair, la famille d’accueil devra fournir à l’administration régionale de l’emploi la preuve du versement de 450€ au jeune au pair et une attestation de présence aux cours.

En cas de non respect des conditions prévues ci-dessus, le jeune au pair est présumé, jusqu’à preuve du contraire, être engagé dans les liens d’un contrat de travail de travailleur domestique, visé à l’article 5 de la loi du 3 juillet 1978 concernant les contrats de travail, vis-à-vis de la famille d’accueil.

Voir aussi :

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Chercher du travail : sites utiles

Sites officiels Sites de recherche d’emploi en Belgique Réseaux sociaux professionnels
Agences d’intérim Sites spécialisés par secteur Moteurs de recherche
Législation, réglementation belge Sites des organisations humanitaires/internationales Métiers qui recrutent

Aide à la recherche d’emploi

Sites officiels

Législation, réglementation belge

Sites de recherche d’emploi en Belgique

Voir aussi les sites de recherche spécialisés pour jobistes

Agences d’intérim

Sites d’offres spécialisés par secteur

Offres dans les organisations humanitaires et internationales

Moteurs de recherche

Réseaux sociaux professionnels

Métiers qui recrutent

Voir aussi :

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Qu’est-ce que la coopération au développement ?

Vous souhaitez vous investir dans un projet professionnel porteur de sens ? Parfaire votre formation, rechercher une expérience professionnelle intéressante à travers un projet solidaire concret ? La coopération au développement pourrait vous permettre de réaliser ces projets.

Coopération au développement : quelles origines et quelle évolution ?

La coopération au développement est apparue au sortir de la deuxième guerre mondiale, en fin de première vague de décolonisation. Il était considéré que les populations du Sud avaient à se « développer » et se « moderniser », car elles étaient en retard sur la civilisation occidentale.

Si les origines du secteur sont peu glorieuses, aujourd’hui, la coopération au développement a une approche plus respectueuse. Elle met davantage l’accent sur la notion de « coopération ». L’objectif global étant un partenariat Nord-Sud, construit autour de l’idée que le Nord aide le Sud à se renforcer dans certains secteurs, pour réduire les inégalités économiques et sociales. Il n’est plus question d’imposer une vision occidentale aux pays du Sud. Il s’agit de collaborer à l’élaboration d’un monde plus juste et plus égalitaire.

Ces partenariats sont mis en place principalement par le biais des organisations subsidiées par la coopération au développement (des Organisations Non-Gouvernementales ou ONG).

Travailler dans le secteur de la coopération au développement, c’est du sérieux ! La bonne volonté ne suffit pas. Le secteur s’est professionnalisé et est assez exigeant dans les profils recherchés. Les employeurs seront très regardants sur la qualification professionnelle et sur l’expérience de travail. De plus, partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une grande préparation. Les candidatures auprès des ONG sont nombreuses. Pour être engagé comme coopérant, il convient donc de mettre tous les atouts de son côté, notamment par une bonne préparation et l’amélioration de son bagage avant de poser sa candidature.

Qu’est-ce que la coopération au développement en Belgique ?

La Loi relative à la coopération internationale belge du 19 mars 2013, mise à jour au 29 juin 2021 organise la coopération belge au développement. Les objectifs de la coopération internationale belge, ses stratégies, les différents types de coopération et les pays concernés y sont définis.

La mission de coopération belge au développement est réalisée par le Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et coopération au développement où se situe la DGD (Direction générale de la Coopération au développement et de l’aide humanitaire), organe officiel de la coopération belge au développement.
La DGD définit les programmes de coopération mais c’est Enabel qui les exécute. Enabel (Agence de développement de l’Etat Fédéral belge) est responsable de la mise en œuvre et de l’exécution de la coopération gouvernementale belge dans 14 pays partenaires.

Il y a différents types de coopération au développement avec différents critères : l’aspect « direct » de la coopération, c’est-à-dire d’Etat à Etat, ou « indirect » par l’intermédiaire d’une initiative autre que gouvernementale soutenue ou non par l’Etat :

  • Coopération gouvernementale ou bilatérale directe : D’Etat à Etat. Programmes ou projets dans un pays partenaire, financés par l’Etat belge, sur base d’une convention entre les deux pays.
  • Coopération multilatérale : Initiatives internationales. Programmes ou projets financés par l’Etat belge et exécutés par une organisation internationale et des contributions belges à des organisations internationales pour leurs programmes ou projets de développement.
  • Coopération non gouvernementale ou bilatérale indirecte : Certaines ASBL sont reconnues (« accréditées ») par le Ministre de la Coopération au Développement. L’accréditation est accordée aux organisations qui garantissent de dépenser les subsides octroyés par l’Etat belge, de manière responsable et efficace dans leurs programmes ou projets dans un pays partenaire. Il s’agit principalement d’ONG mais également de la coopération universitaire, d’institutions scientifiques, etc.
  • Le quatrième pilier est constitué des initiatives citoyennes.

La coopération au développement passe aussi par l’éducation en Belgique. L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) vise la compréhension globale des enjeux mondiaux, et à favoriser l’action citoyenne pour un monde plus juste, durable et solidaire., Les ONG sont les principales promotrices de l’ECMS.

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MAJ 2025