Coopération au développement : adresses

Organismes

Académie de recherche et d’enseignement supérieur – ARES
Rue Royale, 180
1000 Bruxelles
Tél. : 02/225.45.11-225.45.26
camille.roegiers@ares-ac.be
https://www.ares-ac.be/fr/cooperation-au-developpement
L’ARES soutient des partenariats entre les établissements d’enseignement supérieur de la FWB et les établissements des pays du Sud pour renforcer ceux-ci dans leurs missions de formation, de recherche et de service à la société, et dans leur rôle d’acteur du développement.
Pour les étudiants de la FWB : Bourses de voyage pour la réalisation d’un séjour de terrain dans le cadre d’un travail de fin d’études en lien avec une problématique de développement – Microprojets étudiants (financement de projet sur le terrain menés en équipe avec des étudiants du Sud – Projets de mobilisation étudiants (financement d’activités de sensibilisation au développement sur les campus)
Pour les ressortissants des pays en développement : Bourses de bacheliers ou de masters de spécialisation et de stages de perfectionnement.

Amnesty international
Chaussée de Wavre, 169
1050 Ixelles
Tél. : 02/538.81.77
amnesty@amnesty.be
www.amnesty.be
Soutient par différentes actions la promotion de l’ensemble des droits humains et la lutte contre les violations de certains de ces droits.

APEFE (Association pour la Promotion de l’Éducation et de la Formation à l’Étranger)
Place Sainctelette, 2
1080 Bruxelles
Tél. : 02/421.83.83
contact@apefe.org
www.apefe.be
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L’APEFE, active dans les pays en émergence, met en œuvre des programmes ayant pour objectif la lutte contre la pauvreté par le renforcement des capacités individuelles, organisationnelles et institutionnelles. Elle se focalise notamment sur le secteur de la formation technique et professionnelle au sens large en incluant l’entrepreneuriat. Elle collabore à la mise en œuvre des politiques sectorielles dans 9 pays et s’inscrit dans la dynamique impulsée par les Objectifs de Développement Durable. En tant qu‘agence de coopération internationale intégrée au sein des relations internationales de la FWB et de la Wallonie, elle fournit un accompagnement technique au renforcement des capacités de ses partenaires du Sud.

Enabel
Rue Haute, 147
1000 Bruxelles
Tél. : 02/505.37.00
info@enabel.be
www.enabel.be
Agence de développement du gouvernement fédéral belge. Sa mission principale est de réaliser les priorités politiques de la coopération gouvernementale belge et de promouvoir un développement international durable. »

Coopération de formation pour le développement – ITECO
Rue Renkin, 2
1030 Bruxelles
Tél. : 02/243.70.30
iteco@iteco.be
www.iteco.be
Organise des formations au développement

Direction Générale de la Coopération au Développement et Aide humanitaire – DGD
Rue des Petits Carmes, 15
1000 Bruxelles
Tél. : 02/501.81.11
info.dgd@diplobel.fed.be
https://diplomatie.belgium.be/fr/politique/cooperation-developpement
Coordonne la coopération belge sous la direction du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement, adresses des ONG reconnues

Direction Générale des Partenariats internationaux – DG INTPA
Rue de la Loi, 41
1040 Bruxelles
Tél. : 02/299.11.11
https://international-partnerships.ec.europa.eu
Service de la Commission européenne chargé de la politique de l’UE dans le domaine du développement et de l’aide internationale

FAMIRIS
Rue de Trèves, 70 bte1
1000 Bruxelles
Tél. :0800/35.950
info@famiris.brussels
www.famiris.brussels
Pour des questions relatives aux allocations familiales à Bruxelles

FAMIWAL
Boulevard Mayence, 1 – BP 80000 Ville Basse
6000 Charleroi
Tél. : 0800/13.008
info@famiwal.be
www.famiwal.be
Pour des questions relatives aux allocations familiales en Wallonie

Fédération des acteurs institutionnels belges – FIABEL
Place Julien Dillens, 1 bte 2A
1060 Saint-Gilles
Tél. : 02/209.07.99
koen.frederix@fiabel.be
https://www.fiabel.be
Représente, soutient et défend 9 acteurs majeurs qui œuvrent à la création du monde juste et durable

Fédération francophone et germanophone des associations de coopération au développement – ACODEV
Quai du Commerce, 9
1000 Bruxelles
Tél. : 02/219.88.55
info@acodev.be
www.acodev.be
Représente, coordonne, défend les organisations de la société civile actives dans la coopération au développement. Liste des ONG agréées et des asbl de coopération sur leur site

Institut de médecine tropicale – IMT
Nationalestraat, 155
2000 Anvers
Tél. : 03/247.66.66-345.55.55
info@itg.be
www.itg.be
Informations sur les vaccins et problèmes de santé de différents pays

Institut des sciences naturelles
Rue Vautier, 29
1000 Bruxelles
Tél. : 02/627.42.11
info@naturalsciences.be
www.naturalsciences.be
Diversité biologique dans les pays en développement

Musée royal de l’Afrique centrale – MRAC
Chaussée de Louvain, 13
3080 Tervueren
Tél. : 02/769.52.11
info@africamuseum.be
www.africamuseum.be
Coopération scientifique avec des institutions et des musées répartis sur tout le continent africain à la fois pour favoriser leur intégration dans les réseaux internationaux et pour contribuer activement au développement durable de l’Afrique

ONSS-Sécurité sociale d’Outre-mer
Place Victor Horta, 11
1060 Saint-Gilles
Tél. : (32) (0)2/509.90.99
overseas@onss.fgov.be
www.securitesocialedoutremer.be
Organise la sécurité sociale des expatriés exerçant leur activité professionnelle dans un pays qui ne fait pas partie de l’Espace économique européen (EEE), de la Suisse et du Royaume-Uni

Office national de l’emploi – ONEM
Chaussée de Charleroi, 60
1060 Bruxelles
Tél. : 02/515.44.44
www.onem.fgov.be
Chargé de l’organisation de l’assurance-chômage, ce qui implique l’octroi d’un revenu de remplacement au coopérant au retour en Belgique

Travaillerpour.be
Boulevard Simon Bolivar, 30
1000 Bruxelles
Tél. : 02/740.74.74
info@bosa.fgov.be
Formulaire de contact
https://travaillerpour.be/fr
Sélection (sur base d’examens) du personnel des services publics fédéraux et de certains organismes publics comme la DGD

Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement
Rue des Petits Carmes, 15
1000 Bruxelles
Tél. : 02/501.81.11
info@diplobel.fed.be
http://diplomatie.belgium.be/fr/
https://openaid.be/fr
Service public fédéral qui gère les Affaires extérieures de la Belgique, la DGD en dépend

Service public fédéral Finances
Finance Tower – Bd du Jardin Botanique, 50
1010 Bruxelles
Tél. : 02/572.57.57 (call center)
Contacts : https://finances.belgium.be/fr/bureaux
https://finances.belgium.be
Pour toutes questions concernant les impôts du coopérant

Société belge d’investissement pour les Pays en Développement – BIO
Boulevard Bischoffsheim, 15
1000 Bruxelles
Tél. : 02/778.99.99
info@bio-invest.be
https://www.bio-invest.be

Sites d’ONG reconnues

Liste ci-dessous non exhaustive

Action Damien 
Action et Coopération pour le développement dans les Andes
(ACDA)
Africalia
Association Belgique Madagascar (ABM)
Association for Cultural Technical & Educational Cooperation (ACTEC)
Association sociale et médicale d’action et d’éducation (ASMAE)
Auto-Développement Afrique (ADA)
Autre Terre
Avocats Sans Frontières
(ASF)
Caritas International
Centre de formation pour le développement (ITECO)
Centre international de recherches et d’information sur l’économie publique sociale et coopérative (CIRIEC)
Centre national de coopération au développement (CNCD)
Collectif d’Echange pour la Technologie Appropriée (COTA)
Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde (CADTM)
Commission Justice et paix
Coopération éducation culture (CEC)
Croix-Rouge de Belgique – Activités internationales
Defi Belgique Afrique (DBA)
Dynamo international
Echos Communication
Eclosio

Enabel
Enfance Tiers Monde
Entraide et Fraternité
FairTrade Belgium
Fédération francophone et germanophone des associations de coopération au développement (ACODEV)
FIAN Belgium (FoodFirst Information & Action Network)
Formation de Cadres Africains (FONCABA)
Frères des hommes Belgique
Groupe de recherche pour une stratégie économique alternative (GRESEA)
Handicap international (HI)
Humundi
Iles de paix
Kiyo ONG des droits de l’enfant (KIYO)
Le monde selon les femmes
Lumière pour le monde
Magasins du monde Oxfam
Médecins du monde (MDM)
Mékong Plus
Médecins sans frontières (MSF)
Memisa Belgique-Medical Mission action Belgium
Oeuvre Belgo-Colombienne de l’Enfance (OBELCO)
Oxfam Solidarité
Plan international Belgique
Quinoa
Rotary Clubs
Sensorial Handicap Cooperation
(SHC)
Service civil international (SCI)
Solidarité mondiale (WSM)
Solidarité protestante (SP)
Solsoc
ULB Coopération
UniverSud-Liège
Vétérinaires Sans Frontières (VSF)
World Wildlife Fund Belgium (WWF)

Autres sites utiles

Site de la Coordination française des ONG de solidarité internationale : http://www.coordinationsud.org
Site de l’ACODEV et la ngo-federatie : Outil de transparence des ONG belges actives dans la coopération au développement et l’aide humanitaire : http://www.ngo-openboek.be
Cet outil donne des informations générales sur les ONG belges (profils, missions, secteurs d’activités…), sur les ressources humaines, financières et sur les projets.

Voir aussi :

MAJ 2024


Élections législatives : belges à l’étranger

Pour rester en contact et participer à la vie politique belge, les belges expatriés peuvent facilement prendre part aux élections fédérales et européennes.
Cette procédure est gratuite.
Les belges vivant à l’étranger peuvent voter pour les élections fédérales en s’inscrivant au préalable sur la liste des électeurs du poste diplomatique ou consulaire belge à l’étranger. Il est possible de s’inscrire en ligne, sur la liste des électeurs, en remplissant le formulaire.

Conditions pour pouvoir voter pour les belges résidant à l’étranger

  • A la nationalité belge
  • Est inscrit dans les registres de population d’une commune belge
  • A atteint l’âge d’au moins 18 ans
  • N’est pas déchu du droit de vote

Comment voter ?

Le Belge résidant à l’étranger pourra choisir entre cinq modes de vote :

  • Voter en personne dans une commune belge
  • Voter par procuration dans une commune belge
  • Voter en personne dans son poste diplomatique ou consulaire belge où il est inscrit
  • Voter par procuration dans ce poste
  • Voter par correspondance

Comment voter si vous êtes toujours inscrit comme électeur dans une commune belge ?

  • Soit vous êtes en Belgique le jour des élections, et vous vous présentez au bureau de vote avec votre convocation et votre carte d’identité ;
  • Soit par procuration, en désignant un mandataire (le choix du mandataire en cas de vote par procuration est libre).

Comment voter si vous êtes inscrit dans une ambassade ou un consulat belge ?

  • Soit personnellement au poste diplomatique ou consulaire belge, un ou plusieurs bureaux de vote seront ouverts dans les représentations diplomatiques et consulaires concernées. Les belges vivant à l’étranger reçoivent une convocation. Le vote à la représentation diplomatique/consulaire belge se déroule le mercredi précédant le scrutin en Belgique.
  • Soit en donnant procuration au poste diplomatique ou consulaire belge, et en désignant un mandataire belge parmi les électeurs inscrits dans ce même poste.

Comment voter par correspondance ?

Si vous désirez voter par correspondance, vous devez alors faire parvenir le pli électoral au bureau électoral principal en Belgique avant la fermeture des bureaux de vote en Belgique. Le ressortissant belge reçoit – à l’adresse indiquée sur le formulaire d’inscription – une enveloppe électorale comprenant un bulletin de vote, une enveloppe de renvoi, un formulaire d’identification et une note explicative. Ces documents vous seront envoyés de Belgique, au plus tôt 24 jours avant le scrutin et doivent parvenir à la Belgique au plus tard le jour de l’élection, avant la fermeture des bureaux de vote.

Les délais prévus pour cette procédure de vote sont très courts, il faut donc vérifiez si les communications postales entre votre pays de résidence et la Belgique garantissent l’arrivée de votre bulletin de vote en Belgique en temps voulu. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut choisir un autre mode de vote.

Obligation de réinscription au poste consulaire

Le Belge à l’étranger n’est pas obligé de se réinscrire comme électeur à chaque élection, sauf si :

  • Il n’est plus immatriculé dans le poste diplomatique ou consulaire en question
  • Il n’a pas voté à l’élection précédente
  • Il a choisi de voter par correspondance

Quelle est la commune dans laquelle vous être inscrit comme électeur (commune de rattachement) ?

  • La commune belge dans laquelle vous avez été inscrit en dernier lieu dans les registres de la population
  • A défaut, la commune belge de votre lieu de naissance
  • A défaut, la commune belge dans laquelle votre père ou mère est inscrit ou a été inscrit en dernier lieu dans les registres de la population
  • A défaut, la commune belge dans laquelle le mari, l’épouse, le précédent mari, la précédente épouse ou la/le partenaire dans une cohabitation enregistrée est inscrit(e) ou a été inscrit(e) dans les registres de la population. La preuve de ce rattachement doit être apportée à l’aide de pièces justificatives probantes; à défaut, par une déclaration sur l’honneur (cf. infra « Documents à remplir ») ;
  • A défaut, la commune belge où un parent jusqu’au troisième degré est ou a été inscrit en dernier lieu dans les registres de la population ou la commune belge dans laquelle un ascendant est né, est inscrit ou a été inscrit dans les registres de la population. La preuve de ce rattachement doit être apportée à l’aide de pièces justificatives probantes; à défaut, par une déclaration sur l’honneur (cf. infra « Documents à remplir ») ;
  • A défaut, la commune de Bruxelles.

Documents à remplir

Comment soumettre les formulaires ?

Sur papier

Il est bien entendu possible de télécharger, compléter, signer et transmettre le(s) formulaire(s) directement au poste consulaire de carrière.

Vous pouvez soumettre les formulaires en personne, via les services postaux ou par e-mail.

Digital

via e-Consul (uniquement pour les élections fédérales)

Vous avez accès à e-Consul si vous :

  • êtes belge et avez plus de 18 ans
  • n’êtes pas (ou plus) inscrit dans une commune belge
  • possédez une carte eID belge valide et activée
  • connaissez votre code PIN et disposez d’un lecteur de carte.

Vous pouvez trouver les coordonnées des consulats et ambassades belges à l’étranger.

S’informer sur la vie politique belge permet de rester un électeur averti et Internet, à ce niveau-là, est fort utile puisqu’il est possible de consulter les quotidiens belges en ligne et les sites des différents partis belges.

MAJ 2023


Qu’est-ce que la coopération au développement?


Pour qui travaillent les coopérants? Quel droit applicable ?


Les métiers de la coopération

Dans la coopération, vous travaillerez soit pour des ONG ou universités qui gèrent la coopération non-gouvernementale, soit pour des institutions nationales, européennes et internationales qui gèrent la coopération « institutionnelle », c’est-à-dire la coopération gouvernementale et multilatérale.

Certaines études comme celles d’ingénieur, d’économiste ou encore d’expert en gestion de budget, mènent plus facilement à la coopération. Celles de médecin (spécialisé ou généraliste), d’infirmier, de pharmacien, d’agronome, de nutritionniste, d’enseignant, de juriste, et les études en sciences politiques, de l’éducation, du travail, sont aussi fortement demandées. Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

Par l’intermédiaire des ONG : coopération non-gouvernementale

Travailler comme coopérant à l’étranger par l’intermédiaire des ONG peut mener à différents métiers : l’enseignement, les métiers de la santé et de l’aide d’urgence, de la construction, de l’artisanat, de l’agriculture et secteur rural. Chaque projet est adapté aux besoins spécifiques des populations locales.
Certains types de métiers restent plus importants que d’autres (secteurs sciences de l’ingénieur, économiques, médicaux, sociaux, enseignement et formation, agriculture et économie) mais, peu à peu d’autres secteurs se développent comme l’environnement, l’égalité des genres, la démocratisation et les droits de l’homme.

Il y a actuellement environ 81 ONG ou OSC Organisation de la Société Civile Accréditée en Belgique. Elles coordonnent l’envoi de personnes, le financement des partenaires, l’éducation au développement, l’offre de services. Les ONG agréées sont regroupées en 2 fédérations, l’une francophone (ACODEV), l’autre néerlandophone (NGO Federatie).

Par l’intermédiaire des institutions nationales,
européennes et internationales : coopération gouvernementale et multilatérale ou institutionnelle

Travailler dans la coopération est aussi possible dans d’autres secteurs:

Enabel – Agence de développement du gouvernement fédéral belge

Elle a l’exclusivité de l’exécution de la coopération entre gouvernements et délègue aux pays partenaires ou aux partenaires locaux. Enabel recrute régulièrement des « experts en coopération » qui pourront participer aux projets des pays partenaires par leurs compétences techniques et/ou par leurs qualités de gestionnaires de projets de coopération. Les profils demandés se concentrent principalement sur les domaines de l’infrastructure (ingénieurs civils, industriels, architectes…), la santé publique, l’éducation, l’agriculture (ingénieurs agronomes) et le développement institutionnel (économistes, sociologues…).
Enabel recrute régulièrement des experts internationaux pour les projets dans les pays partenaires, des consultants, des collaborateurs pour le siège de Bruxelles.

Enabel a aussi un Programme Junior, à destination des jeunes âgés de maximum 30 ans

La Société belge d’investissement pour les pays en développement – BIO

BIO est une institution de financement du développement. Il s’agit de l’instrument belge de soutien au secteur privé dans les pays en développement

Le SPF Affaires Etrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement

Propose différents types de fonctions:

Le recrutement est organisé par le Selor.

L’APEFE et la VVOB

Deux ASBL existent, l’une francophone et l’autre flamande: l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et la VVOB soutenues par la DGD. Elles soutiennent le renforcement institutionnel d’institutions étatiques ou paraétatiques de pays en développement avec lesquelles elles ont conclu des conventions de coopération. Elles visent à un renforcement institutionnel, technique, administratif et de gestion d’institutions.

Coopération universitaire et scientifique

  • Coopération universitaire: les universités belges proposent et réalisent différents projets de coopération subsidiés par l’Etat belge à travers la DGD. Les universités francophones sont représentées par l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) et les universités flamandes par le VLIR (Vlaamse Interuniversitaire Raad). Les étudiants universitaires de 2ème et 3ème cycles ont donc la possibilité de recevoir une bourse et de réaliser un travail de fin d’études ou un stage dans un pays en développement.
  • Les bourses de WBI : la Communauté française a des accords de coopération scientifiques avec différents pays, ceci permet d’offrir des aides à des chercheurs pour leur séjour à l’étranger. Des bourses sont aussi octroyées à des étudiants diplômés de l’enseignement supérieur, des chercheurs et des artistes.
  • L’Institut de médecine tropicale (IMT) coopère avec la DGD pour les formations en Belgique, recherche en matière d’aide à la politique, coopération au développement, projets de recherche. L’IMT octroie des bourses aux personnes originaires de pays en développement
  • Le Musée royal d’Afrique centrale (MRAC) coopère avec la DGD qui finance la coopération scientifique avec les musées d’outre-mer.
  • L’Institut royal des sciences naturelles a signé une convention de coopération

La Coopération européenne

La direction générale des Partenariats internationaux permet à la Commission européenne, la mise en œuvre des instruments d’aide extérieure de la Commission. La Commission européenne recherche des experts afin d’effectuer des missions d’assistance technique dans leurs domaines de spécialisation respectifs.
Ces missions s’inscrivent dans des domaines variés, y compris pour la mise en œuvre d’opérations d’aide/sécurité alimentaire et d’aide humanitaire.

Agences des Nations-Unies

Les organisations partenaires de la coopération multilatérale reçoivent des budgets qui servent à financer l’ensemble des activités de l’organisation, sans affectation préalable à un projet ou à un programme particulier.

MAJ 2023

Voir aussi :


Devenir coopérant : diplôme, recherche d’emploi et perspectives professionnelles

De nombreuses personnes souhaitent travailler dans la coopération au développement et recherchent un travail qui ait « du sens ». De nombreux belges sont partis comme coopérants en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. La moyenne d’âge du coopérant se situe entre 30 et 40 ans. Les coopérants travaillent dans une dizaine de secteurs différents.

Les informations ci-dessous sont des informations générales. Il existe également un programme dédié aux jeunes de maximum 30 ans, dit Programme Junior, auquel nous avons consacré une page.

Quelles études ?

Pour travailler comme coopérant à l’étranger, il faut avoir des compétences et/ou des expériences professionnelles.
Certaines études ont la réputation, aujourd’hui, de mener plus facilement à la coopération comme celles d’ingénieurs, d’enseignants, d’économistes ou d’experts en gestion de budget ou en gestion énergétique et environnementale. Les études de médecin spécialisé ou généraliste, infirmier, kinésithérapeute, pharmacien, nutritionniste, agronome, d’éducateur, de juriste, sciences politiques, sciences de l’éducation, sciences du travail sont aussi fort demandées. Ces études ne garantissent évidemment pas à 100% le départ.

Il existe également des formations spécifiques à la matière de la coopération au développement, de type universitaire ou non-universitaire.

Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

Un brevet de secouriste ou un brevet d’animateur sont aussi utiles en fonction du type de travail comme coopérant que vous souhaitez effectuer.
D’autres expériences peuvent apporter un plus à votre CV : l’habitude d’animer, de travailler en groupe, avoir construit et géré un projet quel qu’il soit…

Votre diplôme sera-t-il reconnu à l’étranger comme en Belgique ?

Le réseau européen NARIC permet d’avoir des informations sur les reconnaissances actuelles de votre diplôme en Europe, de même que dans quelques pays hors Europe et de trouver les organismes à l’étranger qui peuvent valider votre diplôme.

La recherche d’emploi

Quelles motivations, quels éléments pris en compte ?

Pour travailler comme coopérant, il ne suffit pas d’avoir une formation appropriée, il faut aussi être particulièrement motivé. Ce qui motive votre départ sera également extrêmement important dans le succès de votre candidature.
Travailler comme coopérant n’est pas toujours facile, les conditions de vie sur place peuvent être difficiles : pas d’électricité, pas d’eau courante, l’isolement, l’insécurité…Il faut être solide psychologiquement et physiquement.

Nous vous déconseillons d’annoncer comme motivations une envie de changement de vie, de rendre votre quotidien moins monotone, un besoin de vous éloigner de votre pays car vous avez eu une déception amicale, ou amoureuse.

Ce que les organisations recherchent, c’est avant tout que vous soyez un professionnel compétent, en quête d’une expérience en rapport avec vos études. Elles recherchent également des atouts tels que le sens du contact, un plaisir à vivre en groupe, une envie d’ouverture à d’autres cultures, une certaine facilité d’adaptation, les connaissances en langue.
Il faut montrer que vous effectuez une démarche cohérente dans votre vie professionnelle et personnelle.
Il est important de prendre en considération le fait que vous n’êtes pas tout seul, de nombreuses candidatures sont proposées aux ONG.

Certaines autres expériences peuvent aussi être prises en compte pour votre candidature : avoir été volontaire, avoir été volontaire dans le cadre du Corps européen de solidarité (Volontariat), avoir participé à un chantier international ou à un programme d’échange du BIJ, etc.

Comment organiser votre recherche ?

Votre recherche sera celle d’un emploi. Le parcours sera donc assez classique : envoi d’un curriculum vitae, recherche d’informations sur l’ONG avec laquelle vous souhaitez partir, sa stratégie et ses objectifs, entretiens de recrutement.
Vous avez aussi la possibilité d’élargir vos recherches des ONG belges vers les ONG étrangères, certains sites internet des ONG diffusent des offres d’emploi.
D’autres filières de coopération existent qui proposent des emplois : Enabel, l’Apefe qui propose des offres aux enseignants, les universités qui ont des projets de coopération. Au niveau international, il y a les volontaires des Nations Unies, les experts recrutés par la DGD. Il existe aussi des bureaux d’études privés qui exécutent en sous-traitance des projets de développement et qui n’engagent que des experts.

Quelles perspectives professionnelles?

Avant tout, il faut faire un choix à long terme concernant vos perspectives professionnelles.

Des formations universitaires menant à des diplômes spécifiques en coopération au développement existent.
Des cycles de formations courtes sont organisés pour mener une réflexion sur le développement, sur soi-même et son projet de départ, sur les caractéristiques politiques, économiques et sociologiques du Sud.
Des cycles « ici et ailleurs : que faire ? » sont proposés par Iteco pour permettre à chacun de se situer face aux réalités politiques, sociales, économiques et culturelles des sociétés du Nord et du Sud ; ainsi que de développer des capacités pour orienter son engagement dans la solidarité, ici et ailleurs.
Quinoa propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires, en Amérique latine, en Afrique et en Asie, à travers ses projets internationaux. Il comprend bien sûr le séjour sur place, et également une phase préparatoire de plusieurs mois (rencontres, réunions, formations, ateliers), ainsi qu’un moment de débriefing – évaluation – retrouvailles au retour. Des séances d’information sont organisées régulièrement.

Pour connaître les formations du secteur, consultez la page suivante de l’Acodev.

Ensuite, vient le choix d’une ou de plusieurs ONG envoyant des coopérants à l’étranger, que vous pouvez apprendre à mieux connaître avant de prendre votre décision en participant à des activités qu’elles organisent, en visitant leurs sites, en devenant bénévole dans l’ONG. Lorsqu’on parle de la coopération au développement, on parle plutôt d’ONG de coopération au développement (ONGD).
En Belgique, une ASBL peut demander à être reconnue par le Ministre de la Coopération au Développement afin de pouvoir introduire des demandes de subsides sur le budget de la Coopération au développement. Depuis 2017, on parle « d’accréditation », il faut introduire une procédure pour la reconnaissance comme « Organisation de la Société Civile Accréditée ».

Vous participerez ensuite aux procédures de recrutement des ONG : envoi de votre CV, entretiens.
Si vous êtes engagé par une ONG, vous signerez une convention d’envoi avec l’ONG belge, un contrat de travail avec l’employeur/l’ONG dans le Sud.

MAJ 2023

Voir aussi :