Élections législatives : belges à l’étranger

Pour rester en contact et participer à la vie politique belge, les belges expatriés peuvent facilement prendre part aux élections fédérales et européennes.
Cette procédure est gratuite.
Les belges vivant à l’étranger peuvent voter pour les élections fédérales en s’inscrivant au préalable sur la liste des électeurs du poste diplomatique ou consulaire belge à l’étranger. Il est possible de s’inscrire en ligne, sur la liste des électeurs, en remplissant le formulaire.

Conditions pour pouvoir voter pour les belges résidant à l’étranger

  • A la nationalité belge
  • Est inscrit dans les registres de population d’une commune belge
  • A atteint l’âge d’au moins 18 ans
  • N’est pas déchu du droit de vote

Comment voter ?

Le Belge résidant à l’étranger pourra choisir entre cinq modes de vote :

  • Voter en personne dans une commune belge
  • Voter par procuration dans une commune belge
  • Voter en personne dans son poste diplomatique ou consulaire belge où il est inscrit
  • Voter par procuration dans ce poste
  • Voter par correspondance

Comment voter si vous êtes toujours inscrit comme électeur dans une commune belge ?

  • Soit vous êtes en Belgique le jour des élections, et vous vous présentez au bureau de vote avec votre convocation et votre carte d’identité ;
  • Soit par procuration, en désignant un mandataire (le choix du mandataire en cas de vote par procuration est libre).

Comment voter si vous êtes inscrit dans une ambassade ou un consulat belge ?

  • Soit personnellement au poste diplomatique ou consulaire belge, un ou plusieurs bureaux de vote seront ouverts dans les représentations diplomatiques et consulaires concernées. Les belges vivant à l’étranger reçoivent une convocation. Le vote à la représentation diplomatique/consulaire belge se déroule le mercredi précédant le scrutin en Belgique.
  • Soit en donnant procuration au poste diplomatique ou consulaire belge, et en désignant un mandataire belge parmi les électeurs inscrits dans ce même poste.

Comment voter par correspondance ?

Si vous désirez voter par correspondance, vous devez alors faire parvenir le pli électoral au bureau électoral principal en Belgique avant la fermeture des bureaux de vote en Belgique. Le ressortissant belge reçoit – à l’adresse indiquée sur le formulaire d’inscription – une enveloppe électorale comprenant un bulletin de vote, une enveloppe de renvoi, un formulaire d’identification et une note explicative. Ces documents vous seront envoyés de Belgique, au plus tôt 24 jours avant le scrutin et doivent parvenir à la Belgique au plus tard le jour de l’élection, avant la fermeture des bureaux de vote.

Les délais prévus pour cette procédure de vote sont très courts, il faut donc vérifiez si les communications postales entre votre pays de résidence et la Belgique garantissent l’arrivée de votre bulletin de vote en Belgique en temps voulu. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut choisir un autre mode de vote.

Obligation de réinscription au poste consulaire

Le Belge à l’étranger n’est pas obligé de se réinscrire comme électeur à chaque élection, sauf si :

  • Il n’est plus immatriculé dans le poste diplomatique ou consulaire en question
  • Il n’a pas voté à l’élection précédente
  • Il a choisi de voter par correspondance

Quelle est la commune dans laquelle vous être inscrit comme électeur (commune de rattachement) ?

  • La commune belge dans laquelle vous avez été inscrit en dernier lieu dans les registres de la population
  • A défaut, la commune belge de votre lieu de naissance
  • A défaut, la commune belge dans laquelle votre père ou mère est inscrit ou a été inscrit en dernier lieu dans les registres de la population
  • A défaut, la commune belge dans laquelle le mari, l’épouse, le précédent mari, la précédente épouse ou la/le partenaire dans une cohabitation enregistrée est inscrit(e) ou a été inscrit(e) dans les registres de la population. La preuve de ce rattachement doit être apportée à l’aide de pièces justificatives probantes; à défaut, par une déclaration sur l’honneur (cf. infra « Documents à remplir ») ;
  • A défaut, la commune belge où un parent jusqu’au troisième degré est ou a été inscrit en dernier lieu dans les registres de la population ou la commune belge dans laquelle un ascendant est né, est inscrit ou a été inscrit dans les registres de la population. La preuve de ce rattachement doit être apportée à l’aide de pièces justificatives probantes; à défaut, par une déclaration sur l’honneur (cf. infra « Documents à remplir ») ;
  • A défaut, la commune de Bruxelles.

Documents à remplir

Comment soumettre les formulaires ?

Sur papier

Il est bien entendu possible de télécharger, compléter, signer et transmettre le(s) formulaire(s) directement au poste consulaire de carrière.

Vous pouvez soumettre les formulaires en personne, via les services postaux ou par e-mail.

Digital

via e-Consul (uniquement pour les élections fédérales)

Vous avez accès à e-Consul si vous :

  • êtes belge et avez plus de 18 ans
  • n’êtes pas (ou plus) inscrit dans une commune belge
  • possédez une carte eID belge valide et activée
  • connaissez votre code PIN et disposez d’un lecteur de carte.

Vous pouvez trouver les coordonnées des consulats et ambassades belges à l’étranger.

S’informer sur la vie politique belge permet de rester un électeur averti et Internet, à ce niveau-là, est fort utile puisqu’il est possible de consulter les quotidiens belges en ligne et les sites des différents partis belges.

MAJ 2023


Qu’est-ce que la coopération au développement?


Pour qui travaillent les coopérants? Quel droit applicable ?


Les métiers de la coopération

Dans la coopération, vous travaillerez soit pour des ONG ou universités qui gèrent la coopération non-gouvernementale, soit pour des institutions nationales, européennes et internationales qui gèrent la coopération « institutionnelle », c’est-à-dire la coopération gouvernementale et multilatérale.

Certaines études comme celles d’ingénieur, d’économiste ou encore d’expert en gestion de budget, mènent plus facilement à la coopération. Celles de médecin (spécialisé ou généraliste), d’infirmier, de pharmacien, d’agronome, de nutritionniste, d’enseignant, de juriste, et les études en sciences politiques, de l’éducation, du travail, sont aussi fortement demandées. Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

Par l’intermédiaire des ONG : coopération non-gouvernementale

Travailler comme coopérant à l’étranger par l’intermédiaire des ONG peut mener à différents métiers : l’enseignement, les métiers de la santé et de l’aide d’urgence, de la construction, de l’artisanat, de l’agriculture et secteur rural. Chaque projet est adapté aux besoins spécifiques des populations locales.
Certains types de métiers restent plus importants que d’autres (secteurs sciences de l’ingénieur, économiques, médicaux, sociaux, enseignement et formation, agriculture et économie) mais, peu à peu d’autres secteurs se développent comme l’environnement, l’égalité des genres, la démocratisation et les droits de l’homme.

Il y a actuellement environ 81 ONG ou OSC Organisation de la Société Civile Accréditée en Belgique. Elles coordonnent l’envoi de personnes, le financement des partenaires, l’éducation au développement, l’offre de services. Les ONG agréées sont regroupées en 2 fédérations, l’une francophone (ACODEV), l’autre néerlandophone (NGO Federatie).

Par l’intermédiaire des institutions nationales,
européennes et internationales : coopération gouvernementale et multilatérale ou institutionnelle

Travailler dans la coopération est aussi possible dans d’autres secteurs:

Enabel – Agence de développement du gouvernement fédéral belge

Elle a l’exclusivité de l’exécution de la coopération entre gouvernements et délègue aux pays partenaires ou aux partenaires locaux. Enabel recrute régulièrement des « experts en coopération » qui pourront participer aux projets des pays partenaires par leurs compétences techniques et/ou par leurs qualités de gestionnaires de projets de coopération. Les profils demandés se concentrent principalement sur les domaines de l’infrastructure (ingénieurs civils, industriels, architectes…), la santé publique, l’éducation, l’agriculture (ingénieurs agronomes) et le développement institutionnel (économistes, sociologues…).
Enabel recrute régulièrement des experts internationaux pour les projets dans les pays partenaires, des consultants, des collaborateurs pour le siège de Bruxelles.

Enabel a aussi un Programme Junior, à destination des jeunes âgés de maximum 30 ans

La Société belge d’investissement pour les pays en développement – BIO

BIO est une institution de financement du développement. Il s’agit de l’instrument belge de soutien au secteur privé dans les pays en développement

Le SPF Affaires Etrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement

Propose différents types de fonctions:

Le recrutement est organisé par le Selor.

L’APEFE et la VVOB

Deux ASBL existent, l’une francophone et l’autre flamande: l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger) et la VVOB soutenues par la DGD. Elles soutiennent le renforcement institutionnel d’institutions étatiques ou paraétatiques de pays en développement avec lesquelles elles ont conclu des conventions de coopération. Elles visent à un renforcement institutionnel, technique, administratif et de gestion d’institutions.

Coopération universitaire et scientifique

  • Coopération universitaire: les universités belges proposent et réalisent différents projets de coopération subsidiés par l’Etat belge à travers la DGD. Les universités francophones sont représentées par l’ARES (Académie de recherche et d’enseignement supérieur) et les universités flamandes par le VLIR (Vlaamse Interuniversitaire Raad). Les étudiants universitaires de 2ème et 3ème cycles ont donc la possibilité de recevoir une bourse et de réaliser un travail de fin d’études ou un stage dans un pays en développement.
  • Les bourses de WBI : la Communauté française a des accords de coopération scientifiques avec différents pays, ceci permet d’offrir des aides à des chercheurs pour leur séjour à l’étranger. Des bourses sont aussi octroyées à des étudiants diplômés de l’enseignement supérieur, des chercheurs et des artistes.
  • L’Institut de médecine tropicale (IMT) coopère avec la DGD pour les formations en Belgique, recherche en matière d’aide à la politique, coopération au développement, projets de recherche. L’IMT octroie des bourses aux personnes originaires de pays en développement
  • Le Musée royal d’Afrique centrale (MRAC) coopère avec la DGD qui finance la coopération scientifique avec les musées d’outre-mer.
  • L’Institut royal des sciences naturelles a signé une convention de coopération

La Coopération européenne

La direction générale des Partenariats internationaux permet à la Commission européenne, la mise en œuvre des instruments d’aide extérieure de la Commission. La Commission européenne recherche des experts afin d’effectuer des missions d’assistance technique dans leurs domaines de spécialisation respectifs.
Ces missions s’inscrivent dans des domaines variés, y compris pour la mise en œuvre d’opérations d’aide/sécurité alimentaire et d’aide humanitaire.

Agences des Nations-Unies

Les organisations partenaires de la coopération multilatérale reçoivent des budgets qui servent à financer l’ensemble des activités de l’organisation, sans affectation préalable à un projet ou à un programme particulier.

MAJ 2023

Voir aussi :


Devenir coopérant : diplôme, recherche d’emploi et perspectives professionnelles

De nombreuses personnes souhaitent travailler dans la coopération au développement et recherchent un travail qui ait « du sens ». De nombreux belges sont partis comme coopérants en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. La moyenne d’âge du coopérant se situe entre 30 et 40 ans. Les coopérants travaillent dans une dizaine de secteurs différents.

Les informations ci-dessous sont des informations générales. Il existe également un programme dédié aux jeunes de maximum 30 ans, dit Programme Junior, auquel nous avons consacré une page.

Quelles études ?

Pour travailler comme coopérant à l’étranger, il faut avoir des compétences et/ou des expériences professionnelles.
Certaines études ont la réputation, aujourd’hui, de mener plus facilement à la coopération comme celles d’ingénieurs, d’enseignants, d’économistes ou d’experts en gestion de budget ou en gestion énergétique et environnementale. Les études de médecin spécialisé ou généraliste, infirmier, kinésithérapeute, pharmacien, nutritionniste, agronome, d’éducateur, de juriste, sciences politiques, sciences de l’éducation, sciences du travail sont aussi fort demandées. Ces études ne garantissent évidemment pas à 100% le départ.

Il existe également des formations spécifiques à la matière de la coopération au développement, de type universitaire ou non-universitaire.

Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

Un brevet de secouriste ou un brevet d’animateur sont aussi utiles en fonction du type de travail comme coopérant que vous souhaitez effectuer.
D’autres expériences peuvent apporter un plus à votre CV : l’habitude d’animer, de travailler en groupe, avoir construit et géré un projet quel qu’il soit…

Votre diplôme sera-t-il reconnu à l’étranger comme en Belgique ?

Le réseau européen NARIC permet d’avoir des informations sur les reconnaissances actuelles de votre diplôme en Europe, de même que dans quelques pays hors Europe et de trouver les organismes à l’étranger qui peuvent valider votre diplôme.

La recherche d’emploi

Quelles motivations, quels éléments pris en compte ?

Pour travailler comme coopérant, il ne suffit pas d’avoir une formation appropriée, il faut aussi être particulièrement motivé. Ce qui motive votre départ sera également extrêmement important dans le succès de votre candidature.
Travailler comme coopérant n’est pas toujours facile, les conditions de vie sur place peuvent être difficiles : pas d’électricité, pas d’eau courante, l’isolement, l’insécurité…Il faut être solide psychologiquement et physiquement.

Nous vous déconseillons d’annoncer comme motivations une envie de changement de vie, de rendre votre quotidien moins monotone, un besoin de vous éloigner de votre pays car vous avez eu une déception amicale, ou amoureuse.

Ce que les organisations recherchent, c’est avant tout que vous soyez un professionnel compétent, en quête d’une expérience en rapport avec vos études. Elles recherchent également des atouts tels que le sens du contact, un plaisir à vivre en groupe, une envie d’ouverture à d’autres cultures, une certaine facilité d’adaptation, les connaissances en langue.
Il faut montrer que vous effectuez une démarche cohérente dans votre vie professionnelle et personnelle.
Il est important de prendre en considération le fait que vous n’êtes pas tout seul, de nombreuses candidatures sont proposées aux ONG.

Certaines autres expériences peuvent aussi être prises en compte pour votre candidature : avoir été volontaire, avoir été volontaire dans le cadre du Corps européen de solidarité (Volontariat), avoir participé à un chantier international ou à un programme d’échange du BIJ, etc.

Comment organiser votre recherche ?

Votre recherche sera celle d’un emploi. Le parcours sera donc assez classique : envoi d’un curriculum vitae, recherche d’informations sur l’ONG avec laquelle vous souhaitez partir, sa stratégie et ses objectifs, entretiens de recrutement.
Vous avez aussi la possibilité d’élargir vos recherches des ONG belges vers les ONG étrangères, certains sites internet des ONG diffusent des offres d’emploi.
D’autres filières de coopération existent qui proposent des emplois : Enabel, l’Apefe qui propose des offres aux enseignants, les universités qui ont des projets de coopération. Au niveau international, il y a les volontaires des Nations Unies, les experts recrutés par la DGD. Il existe aussi des bureaux d’études privés qui exécutent en sous-traitance des projets de développement et qui n’engagent que des experts.

Quelles perspectives professionnelles?

Avant tout, il faut faire un choix à long terme concernant vos perspectives professionnelles.

Des formations universitaires menant à des diplômes spécifiques en coopération au développement existent.
Des cycles de formations courtes sont organisés pour mener une réflexion sur le développement, sur soi-même et son projet de départ, sur les caractéristiques politiques, économiques et sociologiques du Sud.
Des cycles « ici et ailleurs : que faire ? » sont proposés par Iteco pour permettre à chacun de se situer face aux réalités politiques, sociales, économiques et culturelles des sociétés du Nord et du Sud ; ainsi que de développer des capacités pour orienter son engagement dans la solidarité, ici et ailleurs.
Quinoa propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires, en Amérique latine, en Afrique et en Asie, à travers ses projets internationaux. Il comprend bien sûr le séjour sur place, et également une phase préparatoire de plusieurs mois (rencontres, réunions, formations, ateliers), ainsi qu’un moment de débriefing – évaluation – retrouvailles au retour. Des séances d’information sont organisées régulièrement.

Pour connaître les formations du secteur, consultez la page suivante de l’Acodev.

Ensuite, vient le choix d’une ou de plusieurs ONG envoyant des coopérants à l’étranger, que vous pouvez apprendre à mieux connaître avant de prendre votre décision en participant à des activités qu’elles organisent, en visitant leurs sites, en devenant bénévole dans l’ONG. Lorsqu’on parle de la coopération au développement, on parle plutôt d’ONG de coopération au développement (ONGD).
En Belgique, une ASBL peut demander à être reconnue par le Ministre de la Coopération au Développement afin de pouvoir introduire des demandes de subsides sur le budget de la Coopération au développement. Depuis 2017, on parle « d’accréditation », il faut introduire une procédure pour la reconnaissance comme « Organisation de la Société Civile Accréditée ».

Vous participerez ensuite aux procédures de recrutement des ONG : envoi de votre CV, entretiens.
Si vous êtes engagé par une ONG, vous signerez une convention d’envoi avec l’ONG belge, un contrat de travail avec l’employeur/l’ONG dans le Sud.

MAJ 2023

Voir aussi :


Le Programme Junior pour les 18-30 ans

Si vous avez maximum 30 ans et êtes intéressé par le secteur de la coopération au développement, alors vous pourriez prétendre au poste d’Expert Junior d’Enabel.

Le Programme Junior est un projet belge mis en œuvre par Enabel. Enabel est l’Agence de développement de l’Etat fédéral belge. Sa mission principale est de réaliser les priorités politiques de la coopération gouvernementale belge et de promouvoir un développement international durable.

Le Programme Junior offre l’opportunité aux jeunes talents aux profils divers et variés, de contribuer professionnellement à des projets de solidarité internationale. L’objectif étant que les jeunes envoyés développent de nouvelles compétences, mais également de leur donner le sens de l’engagement pour relever les défis des objectifs de développement durable.

Ce programme est ouvert à la fois aux jeunes de nationalité européenne, et aux jeunes résidents des 14 pays partenaires. Les informations ci-dessous ne concernent que les experts européens.

Conditions d’admission

Elles sont au nombre de cinq. Toutes doivent être remplies, sans exception.

  1. Être de nationalité belge ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne ou de la Suisse
  2. Être âgé de maximum 30 ans et ne plus être en obligation scolaire
  3. Pouvoir délivrer un extrait de casier judiciaire prouvant une bonne conduite selon les exigences de la fonction
  4. Avoir une connaissance suffisante (niveau A2) de la deuxième langue nationale en Belgique (Français ou Néerlandais)
  5. Être titulaire d’un diplôme de l’enseignement technique ou professionnel, de niveau Bachelier ou d’un Master délivré en Belgique ou reconnu équivalent par les autorités belges.

Type de contrat

Le contrat proposé est un contrat de travail de minimum un an et de maximum 2 ans.

Pour son Programme Junior, Enabel travaille en partenariat avec 28 ONG.

Le salaire mensuel est fixé par Enabel. En plus de la rémunération, Enable offre également d’autres avantages tel qu’un 13ème mois, un double pécule de vacances, une intervention dans les frais du logement, le paiement des cotisations d’affiliation à la Sécurité Sociale d’Outre-Mer, des assurances, un billet d’avion aller-retour par an, le paiement d’un équivalent des allocations familiales.

Cependant, le Programme Junior n’intervient pas dans le remboursement des frais liés à un partenaire ou aux enfants de l’Expert Junior.

Profils recherchés

Il est important de rappeler que travailler comme Expert Junior signifie participer au projet en tant que professionnel. Vous ne serez ni stagiaire, ni volontaire.

Ce contrat de travail s’exécutera au sein d’un des 14 pays partenaires (le Maroc, la Palestine, le Mali, le Sénégal, la Guinée, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, la RD du Congo, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, la Tanzanie et le Mozambique).

Les fonctions d’Experts Junior peuvent être très variées. Vous pouvez prétendre à des postes dans le secteur des droits de l’homme, de l’architecture, de l’informatique ou encore de l’emploi et la formation. Vous pouvez trouver une liste non-exhaustive de profils sur la page du Programme Junior d’Enabel.

Les valeurs de la coopération au développement seront toujours au cœur de votre fonction, à savoir les valeurs de solidarité, d’égalité des genres, de lutte contre la pauvreté ou encore de protection de l’environnement.

Processus de sélection

Enabel organise deux vagues de recrutement par année. A chaque vague sont publiées une vingtaine d’offres d’emploi sur le site d’Enabel. Les publications restent visibles une dizaine de jours ouvrables. Il est possible de candidater à plusieurs postes à la fois.

La candidature se fait en déposant un dossier de candidature en ligne (CV à compléter sur le site internet, et lettre de motivation à annexer).

La sélection du candidat se déroule en cinq étapes éliminatoires (Screening des CV – Epreuve écrite – Epreuve orale en ligne – Epreuve orale en présentiel – Entretien avec l’équipe du projet partenaire). Les épreuves se déroulent en français ou en néerlandais. Durant ces épreuves, il sera important de démontrer vos compétences et vos motivations.

Une fois engagé, l’Expert Junior bénéficiera d’une formation obligatoire au début de sa prise de fonction, et d’un encadrement par un superviseur au quotidien.

MAJ 2023

Voir aussi :