Centres de documentation

Liste de centres de documentation situés essentiellement à Bruxelles

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Hébergement

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Tables de conversation

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Travail : sites utiles

Aides à la création – gestion d’asbl ou d’entreprises Représentation des employeurs
Associations professionnelles Représentation des travailleurs (syndicats…)
Autres sites Travail – Emploi Travail bénévole – Volontariat
ONG Travail des artistes

 

Aides à la création – gestion d’asbl ou d’entreprises

Associations professionnelles

ONG

Voir la page coopération au développement : adresses

Représentation des employeurs

Représentation des travailleurs (syndicats…)

Travail bénévole – Volontariat

Travail des artistes

Autres sites Travail – Emploi

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Arae

Les ARAE ou ateliers de recherche active d’emploi proposent une aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelle pour améliorer sa recherche d’emploi :
– aide à la recherche d’emploi ;
– bilan professionnel ;
– aide à la rédaction du curriculum vitae ;
– contacts avec entreprises ;
– comment utiliser internet dans sa recherche d’emploi ;
– aide à l’entretien d’embauche.

Le jobcoaching se déroule généralement en groupe, mais il est aussi possible d’avoir des entretiens individuels ou encore des workshops en ligne de quelques heures. Des « groupes jeunes » sont organisés spécialement pour les jeunes demandeurs d’emploi de moins de 30 ans.

Les ARAE sont soutenus pas Actiris et le Fonds Social Européen

Ateliers de recherche active d’emploi à Bruxelles

ACTIRIS (Guidance RAE)
Avenue de l’Astronomie, 14
1210 SAINT-JOSSE
0800/35.123
Prise de rdv auprès d’un conseiller en antenne
guidancerae@actiris.be
https://www.actiris.brussels
https://www.actiris.brussels/fr/citoyens/beneficier-d-un-coaching/

ATELIERS DE RECHERCHE ACTIVE D’EMPLOI WOLU-SERVICES – ARAE
Maison de l’emploi – Chaussée de Roodebeek, 137
1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
02/740.04.45
Sur rdv
rae@wolu-services.be
https://fr.woluwe1200.be/wolu-services-2

CAFA – ARAE
Rue de la Source, 15
1060 SAINT-GILLES
02/563.50.22
rae@cpasstgilles.brussels
https://cafa.be

CREEMPLOI – ARAE
Maison de l’emploi – Avenue Charles Thielemans, 93
1150 WOLUWE-SAINT-PIERRE
02/773.07.35
secretariat.rae@woluwe1150.be
https://www.creemploi.be
Facebook

DAOUST ARAE – Focus’Emploi
Avenue de la Toison d’Or, 67
1060 SAINT-GILLES
02/891.30.11
jobcoaching@daoust.be
https://daoust.be/actiris/

GROEP INTRO
Rue du Village, 30
1070 ANDERLECHT
02/558.18.80
brussel@groepintro.be
https://www.groepintro.be

IN BRUSSEL
Quai du Commerce, 48 3ème étage
1000 BRUXELLES
02/503.02.12
info@inbrussel.be
http://www.inbrussel.be

KOEKELJOB/SERVICE EMPLOI DE KOEKELBERG
Rue Jean Jacquet, 39
1081 KOEKELBERG
02/411.17.96
arae@koekelberg.brussels
https://www.koekelberg.be

MANPOWER ARAE
Avenue des Communautés, 110
1200 WOLUWE-ST-LAMBERT
Rue de Birmingham, 131
1000 ANDERLECHT
02/639.10.70
0497/05.44.87 – 0471/17.98.49
office.projectactiris@manpower.be
https://www.manpower.be

ORIENTAEURO
– Rue des Pères Blancs, 4
1040 ETTERBEEK
– Boulevard Léopold II, 184D
1080 MOLENBEEK-SAINT-JEAN
– Rue de la Science, 23
1000 BRUXELLES
– Par visioconférence
02/808.72.71
arae@orientaeuro.be
https://www.orientaeuro.be

PROMOTION DE L’EMPLOI SCHAERBEEK – ARAE
Maison de l’emploi – Rue de Jérusalem, 46
1030 SCHAERBEEK
02/240.67.51 – 02/240.67.50
info@peschaerbeek.be
https://peschaerbeek.be/

RISESMART EMPLOYABILITY RANDSTAD COMPANY
Bld Paepsem, 22 bte 1
1070 ANDERLECHT
Avenue Charles-Quint, 586/8
1082 BERCHEM-SAINTE-AGATHE
Avenue du Bourget, 42
1140 EVERE
02/255.16.40
arae@randstadrisesmart.be
https://www.randstadrisesmart.be

SKILLBUILDERS (SBS)
Rue Ducale, 83
1000 BRUXELLES
02/801.08.70 – 053/85.77.77
Actiris@skillbuilders.be
https://www.skillbuilders.be/fr/votre-carriere/rechercher-un-emploi

VOKANS
Rue Pletinckx, 19
1000 BRUXELLES
02/557.88.15
brussel@vokans.be
https://vokans.be

Voir aussi :

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Recours en secondaire et en supérieur : on vous accompagne !

Atelier recours secondaire et supérieur

C’est la période des décisions de fin d’année.  Pas de panique !

Infor Jeunes organise dès maintenant des ateliers pour aider les jeunes à rédiger leur recours (secondaire ou supérieur).

Objectif : comprendre vos droits, structurer votre argumentation et maximiser vos chances d’acceptation.

Les ateliers ont lieu soit en matinée à partir de 10h30.  Soit en après-midi pendant nos permanences de 13 à 18h.

Venez avec vos documents scolaires (décision d’échec, bulletin scolaire…), vos arguments et votre motivation.

Retrouvez également nos pages sur le recours contre une décision du conseil de classe ou du jury de qualification et le recours dans l’enseignement supérieur




Missions locales

Les 9 « Missions locales » francophones de Bruxelles sont des opérateurs d’insertion socioprofessionnelle (OISP) qui sont soutenues par l’Ordonnance du 27 novembre 2008 (mise à jour le 23 novembre 2020).

Elles offrent aux demandeurs d’emploi un service d’accueil, de conseils et d’informations en matière d’orientation professionnelle, d’emploi et de formation.

L’accompagnement se fait de manière individuelle ou collective :
– aide à la rédaction de CV ou de lettre de motivation ;
– aide à la rédaction d’un contrat de projet professionnel ;
– présentation par téléphone ;
– accompagnement aux tests de recrutement ;
– simulation d’entretien d’embauche ;
– aide en matière de recherche d’un emploi ;
– assistance à l’inscription auprès d’Actiris ;
– orientation vers des formations,
– élaboration et définition d’un projet professionnel ;
– utilisation de l’ordinateur dans la recherche d’emploi ;
– préformations et formations qualifiantes ;
– aide à la validation des compétences ;
– etc.

A Bruxelles

MISSION LOCALE D’ANDERLECHT POUR L’EMPLOI, LA FORMATION ET LE DÉVELOPPEMENT
Maison de l’emploi – Rue de Birmingham, 225
1070 Anderlecht
02/555.05.60
secretariat@mlanderlecht.brussels
https://mla.brussels/

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DE BRUXELLES VILLE
Maison de l’emploi – Boulevard d’Anvers, 26
1000 Bruxelles
02/211.10.30
info@mlocbxl.irisnet.be
https://missionlocalebxlville.be
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MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI D’ETTERBEEK
Avenue des Casernes, 31 bte 2
1040 Etterbeek
02/626.15.40
secr@mlett.brussels
https://www.mlett.brussels

MISSION LOCALE DE FOREST
Boulevard de la 2ème Armée Britannique, 29
1190 Forest
02/349.82.10 – 02/349.82.11
info@mlocforest.irisnet.be
https://mlforest.brussels

MISSION LOCALE D’IXELLES POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION 
Maison de l’emploi – Rue du Collège, 30 bte D
1050 Ixelles
02/515.77.40
info@mlxl.be
https://www.mlxl.be/

MISSION LOCALE DE MOLENBEEK
Boulevard Léopold II, 101-103
1080 Molenbeek
02/421.68.60
info@mloc1080.be
https://www.mloc1080.be

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DE SAINT-GILLES
Chaussée de Waterloo, 255/2
1060 Saint-Gilles
Antenne : Maison de l’emploi – Rue de Mérode, 143 (2e étage)
02/542.63.21 – 0476/68.07.93
contact@mlsg.be
https://mlsg.be

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
Rue de l’Union, 31
1210 Saint-Josse-Ten-Noode
02/210.89.30
info@mlstj.brussels
https://mlstj.brussels

MISSION LOCALE DE SCHAERBEEK
Maison de l’emploi – Rue de Jérusalem, 46
1030 Schaerbeek
02/247.77.22
info@milocs.be
https://milocs.be
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En Wallonie

11 « Missions régionales pour l’emploi » (MIRE) se répartissent le territoire wallon.
Plus d’infos  : http://www.missionsregionales-emploi.be

MAJ 2025




Le (cyber-)harcèlement, c’est quoi?

Quand on parle de harcèlement, on pense souvent à ce qui se passe dans une cour d’école, un couloir, ou sur les réseaux sociaux. Mais en réalité, que ce soit en ligne ou dans la « vraie vie », le harcèlement, c’est un phénomène grave, complexe, et surtout, à ne jamais banaliser.

Harcèlement VS cyberharcèlement : même combat

Avant tout, le cyberharcèlement est une forme de harcèlement. La seule différence, c’est le canal : il passe par les écrans (smartphones, ordinateurs, réseaux sociaux, jeux en ligne…). Mais dans le fond, il obéit aux mêmes règles, mêmes mécanismes. Les deux peuvent avoir les mêmes conséquences très sérieuses que ce soit pour la victime, le ou les auteurs, ainsi que les témoins.

Harcèlement : une définition simple

Dans les milieux scolaires, associatifs ou psychosociaux, on parle souvent de harcèlement quand trois éléments sont réunis :

  1. Une intention de nuire : même si elle n’est pas toujours clairement exprimée, la personne qui harcèle veut blesser, humilier ou mettre mal à l’aise.
  2. De la répétition : les actes ou propos se répètent dans le temps, ce qui rend la situation pesante ou insupportable.
  3. Un rapport de force déséquilibré : la personne ciblée ne parvient pas à se défendre ou à se faire entendre.

Le harcèlement, c’est donc quand une personne (ou un groupe) s’en prend de manière répétée ou non à une autre personne avec une intention de nuire : en lui faisant vivre des choses blessantes, humiliantes ou violentes, mentalement et/ou physiquement. Il y a toujours une sorte de déséquilibre : la personne harcelée se sent impuissante, sans moyen d’arrêter ce qui lui arrive.

Mais ce cadre général n’est pas toujours celui de la justice.
Le Code pénal belge interdit toute forme de harcèlement (article 442bis) passible d’une peine de 15 jours à 2 ans d’emprisonnement et/ou d’une amende de 50 à 300€ :
 

« Quiconque aura harcelé une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, sera puni d’une peine d’emprisonnement de quinze jours à deux ans et d’une amende de cinquante [euros] à trois cents [euros], ou de l’une de ces peines seulement »

Dans la réforme du Code pénal belge qui rentrera en vigueur théoriquement en 2026, il n’y a plus de distinction entre le harcèlement « classique » et le cyberharcèlement. Les deux sont reconnus comme des formes de harcèlement au sens légal. Il ne sera plus nécessaire non plus que les faits soient répétés pour être condamnés.

En résumé : même un seul acte de harcèlement peut être puni par la loi, surtout si la cible se sent atteinte dans sa sécurité ou sa sérénité. C’est un signal fort : ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’impact.

Pour plus d’information sur le cadre légal encadrant les actes de cyberharcèlement, rendez-vous sur notre article « Que faire en cas de cyberharcèlement ? ».

Il peut prendre plein de formes :

●   Verbal : moqueries, insultes, rumeurs, menaces…
●   Physique : coups, bousculades, jets d’objets…
●   Relationnel : ignorer quelqu’un, l’exclure du groupe…
●   Sexuel : blagues déplacées, photos intimes partagées…
●   Matériel : vol ou dégradation d’objets…

Et le cyberharcèlement alors ?

Bien sûr, tout ce qu’on vient de dire peut aussi exister en ligne, via des messages, photos, vidéos ou commentaires.

Le cyberharcèlement, c’est donc du harcèlement via les outils numériques : réseaux sociaux, messageries, forums, jeux en ligne, etc. Il peut prendre plein de formes :

●  messages insultants à répétition
●  diffusion de photos ou vidéos humiliantes
●  création de groupes pour se moquer d’une personne
●  commentaires haineux ou discriminants
●  piratage de compte pour nuire à quelqu’un

Ce qui rend le cyberharcèlement encore plus dur à vivre, c’est qu’il ne s’arrête pas à la grille de l’école : il peut nous suivre partout et tout le temps.

Qui sont les personnes impliquées ?

Le harcèlement, c’est rarement une affaire à deux.

On y retrouve généralement :

●  La personne qui harcèle
●  La personne harcelée
●  Les témoins (car même en regardant sans rien dire, ou en aidant pas la victime, on participe !)

Un « like », un commentaire moqueur, un partage… même si c’est “juste pour rigoler”, ça peut suffire à faire partie du harcèlement.

L’harcèlement en ligne est-il plus grave que le harcèlement classique ?

Même si les mécanismes sont les mêmes, le harcèlement en ligne a quelques caractéristiques qui le rendent encore plus sournois :

●  On se croit anonyme……et du coup, on ose des choses qu’on ne ferait jamais en face. Ça peut désinhiber, faire perdre toute empathie.
●  On ne voit pas la réaction de l’autre : écran = distance. On ne voit pas si la personne pleure, panique ou se renferme. Du coup, on réalise rarement l’impact réel de nos actes.
●  Ça va très vite : en un clic, une photo, un vidéo, un commentaire peuvent être vus, likés, partagés par des dizaines, voire des centaines de personnes.
●  Ça touche un public immense, et même des inconnus peuvent s’y mêler, ce qui renforce le sentiment que « tout le monde est contre moi ».
●  C’est presque impossible à arrêter : un contenu partagé peut rester en ligne des années, même si la personne qui l’a posté le regrette ensuite. La victime, elle, en subit encore les conséquences longtemps après…

Et maintenant ?

Tu l’as compris : le cyberharcèlement n’est pas un problème « virtuel », c’est un phénomène bien réel, aux conséquences parfois lourdes.

Mais surtout, ce n’est jamais une fatalité.
Dans les prochains articles, on va justement parler :

●  des conséquences possibles du cyberharcèlement (mentales, physiques, sociales, scolaires…)
●  et de ce qu’on peut faire si on en est victime, témoin ou auteur·rice

Voir aussi :

    MAJ 2025




    Qu’est-ce que la coopération au développement ?

    Vous souhaitez vous investir dans un projet professionnel porteur de sens ? Parfaire votre formation, rechercher une expérience professionnelle intéressante à travers un projet solidaire concret ? La coopération au développement pourrait vous permettre de réaliser ces projets.

    Coopération au développement : quelles origines et quelle évolution ?

    La coopération au développement est apparue au sortir de la deuxième guerre mondiale, en fin de première vague de décolonisation. Il était considéré que les populations du Sud avaient à se « développer » et se « moderniser », car elles étaient en retard sur la civilisation occidentale.

    Si les origines du secteur sont peu glorieuses, aujourd’hui, la coopération au développement a une approche plus respectueuse. Elle met davantage l’accent sur la notion de « coopération ». L’objectif global étant un partenariat Nord-Sud, construit autour de l’idée que le Nord aide le Sud à se renforcer dans certains secteurs, pour réduire les inégalités économiques et sociales. Il n’est plus question d’imposer une vision occidentale aux pays du Sud. Il s’agit de collaborer à l’élaboration d’un monde plus juste et plus égalitaire.

    Ces partenariats sont mis en place principalement par le biais des organisations subsidiées par la coopération au développement (des Organisations Non-Gouvernementales ou ONG).

    Travailler dans le secteur de la coopération au développement, c’est du sérieux ! La bonne volonté ne suffit pas. Le secteur s’est professionnalisé et est assez exigeant dans les profils recherchés. Les employeurs seront très regardants sur la qualification professionnelle et sur l’expérience de travail. De plus, partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une grande préparation. Les candidatures auprès des ONG sont nombreuses. Pour être engagé comme coopérant, il convient donc de mettre tous les atouts de son côté, notamment par une bonne préparation et l’amélioration de son bagage avant de poser sa candidature.

    Qu’est-ce que la coopération au développement en Belgique ?

    La Loi relative à la coopération internationale belge du 19 mars 2013, mise à jour au 29 juin 2021 organise la coopération belge au développement. Les objectifs de la coopération internationale belge, ses stratégies, les différents types de coopération et les pays concernés y sont définis.

    La mission de coopération belge au développement est réalisée par le Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et coopération au développement où se situe la DGD (Direction générale de la Coopération au développement et de l’aide humanitaire), organe officiel de la coopération belge au développement.
    La DGD définit les programmes de coopération mais c’est Enabel qui les exécute. Enabel (Agence de développement de l’Etat Fédéral belge) est responsable de la mise en œuvre et de l’exécution de la coopération gouvernementale belge dans 14 pays partenaires.

    Il y a différents types de coopération au développement avec différents critères : l’aspect « direct » de la coopération, c’est-à-dire d’Etat à Etat, ou « indirect » par l’intermédiaire d’une initiative autre que gouvernementale soutenue ou non par l’Etat :

    • Coopération gouvernementale ou bilatérale directe : D’Etat à Etat. Programmes ou projets dans un pays partenaire, financés par l’Etat belge, sur base d’une convention entre les deux pays.
    • Coopération multilatérale : Initiatives internationales. Programmes ou projets financés par l’Etat belge et exécutés par une organisation internationale et des contributions belges à des organisations internationales pour leurs programmes ou projets de développement.
    • Coopération non gouvernementale ou bilatérale indirecte : Certaines ASBL sont reconnues (« accréditées ») par le Ministre de la Coopération au Développement. L’accréditation est accordée aux organisations qui garantissent de dépenser les subsides octroyés par l’Etat belge, de manière responsable et efficace dans leurs programmes ou projets dans un pays partenaire. Il s’agit principalement d’ONG mais également de la coopération universitaire, d’institutions scientifiques, etc.
    • Le quatrième pilier est constitué des initiatives citoyennes.

    La coopération au développement passe aussi par l’éducation en Belgique. L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) vise la compréhension globale des enjeux mondiaux, et à favoriser l’action citoyenne pour un monde plus juste, durable et solidaire., Les ONG sont les principales promotrices de l’ECMS.

    Voir aussi :

    MAJ 2025




    Devenir coopérant : diplôme, recherche d’emploi et perspectives professionnelles

    De nombreuses personnes souhaitent travailler dans la coopération au développement et recherchent un travail qui ait « du sens ». De nombreux belges sont partis comme coopérants en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. La moyenne d’âge du coopérant se situe entre 30 et 40 ans. Les coopérants travaillent dans une dizaine de secteurs différents.

    Les informations ci-dessous sont des informations générales. Il existe également un programme dédié aux jeunes de maximum 30 ans, dit Programme Junior, auquel nous avons consacré une page.

    Quelles études ?

    Pour travailler comme coopérant à l’étranger, il faut avoir des compétences et/ou des expériences professionnelles.
    Certaines études ont la réputation, aujourd’hui, de mener plus facilement à la coopération comme celles d’ingénieurs, d’enseignants, d’économistes ou d’experts en gestion de budget ou en gestion énergétique et environnementale. Les études de médecin spécialisé ou généraliste, infirmier, kinésithérapeute, pharmacien, nutritionniste, agronome, d’éducateur, de juriste, sciences politiques, sciences de l’éducation, sciences du travail sont aussi fort demandées. Ces études ne garantissent évidemment pas à 100% le départ.

    Il existe également des formations spécifiques à la matière de la coopération au développement, de type universitaire ou non-universitaire.

    Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.

    Un brevet de secouriste ou un brevet d’animateur sont aussi utiles en fonction du type de travail comme coopérant que vous souhaitez effectuer.
    D’autres expériences peuvent apporter un plus à votre CV : l’habitude d’animer, de travailler en groupe, avoir construit et géré un projet quel qu’il soit…

    Votre diplôme sera-t-il reconnu à l’étranger comme en Belgique ?

    Le réseau européen NARIC permet d’avoir des informations sur les reconnaissances actuelles de votre diplôme en Europe, de même que dans quelques pays hors Europe et de trouver les organismes à l’étranger qui peuvent valider votre diplôme.

    La recherche d’emploi

    Quelles motivations, quels éléments pris en compte ?

    Pour travailler comme coopérant, il ne suffit pas d’avoir une formation appropriée, il faut aussi être particulièrement motivé. Ce qui motive votre départ sera également extrêmement important dans le succès de votre candidature.
    Travailler comme coopérant n’est pas toujours facile, les conditions de vie sur place peuvent être difficiles : pas d’électricité, pas d’eau courante, l’isolement, l’insécurité…Il faut être solide psychologiquement et physiquement.

    Nous vous déconseillons d’annoncer comme motivations une envie de changement de vie, de rendre votre quotidien moins monotone, un besoin de vous éloigner de votre pays car vous avez eu une déception amicale, ou amoureuse.

    Ce que les organisations recherchent, c’est avant tout que vous soyez un professionnel compétent, en quête d’une expérience en rapport avec vos études. Elles recherchent également des atouts tels que le sens du contact, un plaisir à vivre en groupe, une envie d’ouverture à d’autres cultures, une certaine facilité d’adaptation, les connaissances en langue.
    Il faut montrer que vous effectuez une démarche cohérente dans votre vie professionnelle et personnelle.
    Il est important de prendre en considération le fait que vous n’êtes pas tout seul, de nombreuses candidatures sont proposées aux ONG.

    Certaines autres expériences peuvent aussi être prises en compte pour votre candidature : avoir été volontaire, avoir été volontaire dans le cadre du Corps européen de solidarité (Volontariat), avoir participé à un chantier international ou à un programme d’échange du BIJ, etc.

    Comment organiser votre recherche ?

    Votre recherche sera celle d’un emploi. Le parcours sera donc assez classique : envoi d’un curriculum vitae, recherche d’informations sur l’ONG avec laquelle vous souhaitez partir, sa stratégie et ses objectifs, entretiens de recrutement.
    Vous avez aussi la possibilité d’élargir vos recherches des ONG belges vers les ONG étrangères, certains sites internet des ONG diffusent des offres d’emploi.
    D’autres filières de coopération existent qui proposent des emplois : Enabel, l’Apefe qui propose des offres aux enseignants, les universités qui ont des projets de coopération. Au niveau international, il y a les volontaires des Nations Unies, les experts recrutés par la DGD. Il existe aussi des bureaux d’études privés qui exécutent en sous-traitance des projets de développement et qui n’engagent que des experts.

    Quelles perspectives professionnelles?

    Avant tout, il faut faire un choix à long terme concernant vos perspectives professionnelles.

    Des formations universitaires menant à des diplômes spécifiques en coopération au développement existent.
    Des cycles de formations courtes sont organisés pour mener une réflexion sur le développement, sur soi-même et son projet de départ, sur les caractéristiques politiques, économiques et sociologiques du Sud.
    Des cycles « ici et ailleurs : que faire ? » sont proposés par Iteco pour permettre à chacun de se situer face aux réalités politiques, sociales, économiques et culturelles des sociétés du Nord et du Sud ; ainsi que de développer des capacités pour orienter son engagement dans la solidarité, ici et ailleurs.
    Quinoa propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires, en Amérique latine, en Afrique et en Asie, à travers ses projets internationaux. Il comprend bien sûr le séjour sur place, et également une phase préparatoire de plusieurs mois (rencontres, réunions, formations, ateliers), ainsi qu’un moment de débriefing – évaluation – retrouvailles au retour. Des séances d’information sont organisées régulièrement.

    Pour connaître les formations du secteur, consultez la page suivante de l’Acodev.

    Ensuite, vient le choix d’une ou de plusieurs ONG envoyant des coopérants à l’étranger, que vous pouvez apprendre à mieux connaître avant de prendre votre décision en participant à des activités qu’elles organisent, en visitant leurs sites, en devenant bénévole dans l’ONG. Lorsqu’on parle de la coopération au développement, on parle plutôt d’ONG de coopération au développement (ONGD).
    En Belgique, une ASBL peut demander à être reconnue par le Ministre de la Coopération au Développement afin de pouvoir introduire des demandes de subsides sur le budget de la Coopération au développement. Depuis 2017, on parle « d’accréditation », il faut introduire une procédure pour la reconnaissance comme « Organisation de la Société Civile Accréditée ».

    Vous participerez ensuite aux procédures de recrutement des ONG : envoi de votre CV, entretiens.
    Si vous êtes engagé par une ONG, vous signerez une convention d’envoi avec l’ONG belge, un contrat de travail avec l’employeur/l’ONG dans le Sud.

    Voir aussi :

    MAJ 2025