Tu as reçu tes résultats d’examens de supérieur et tu fais face à un ou plusieurs échecs ? Nous savons que ce n’est pas facile, et pourtant, rater c’est OK ! Nous te donnons ci-dessous des conseils pour questionner les causes de cet échec et rebondir après cela.
1/ Persévère Trouver son rythme et sa méthode de travail, ce n’est pas une mince affaire !
Cela nécessite parfois des essais-erreurs. Il est nécessaire de questionner les causes de ton échec : peut-être que ta méthode de travail nécessiterait d’être revue ? Tu t’y es pris trop tard ? Tu as eu des difficultés à gérer ton stress ? Trop de fatigue accumulée à cause de la guindaille ? Manque de motivation ?
L’adaptation au rythme de vie des études supérieures peut être vécue difficilement. Et pour cause, changement d’établissement scolaire, nouvelles matières, grande autonomie, pour certain∙es emménagement dans un kot, sont autant de changements non-négligeables qui demandent une énergie que tu ne peux déployer ailleurs. Pour t’aider à comprendre ta cote, sache que tu as le droit de consulter tes copies d’examens, afin de comprendre ce qui était attendu de toi. Enfin, sache que les services d’aide à la réussite sont à ta disposition au sein de ton établissement d’études.
Si tu es en première année de bachelier, tu as la possibilité de passer tes examens de janvier en juin et en août si nécessaire, car tu disposes de trois chances.
2/ Dans quels cas es-tu en droit d’introduire un recours ? Tu peux introduire un recours contre toute forme d’erreur matérielle (par exemple si le professeur n’a pas compté une question lors du calcul de sa cotation), ou toute irrégularité survenue dans le déroulement général de l’examen (par exemple si tu as eu moins de temps que ce qui avait été annoncé pour répondre à l’examen).
Attention toutefois aux délais ! Tu as trois jours ouvrables (tous les jours sauf les samedis-dimanches-jours fériés) après la notification des résultats de délibération, ou la consultation de ta copie d’examen contesté. Pour connaitre les modalités, consulte le règlement des études de ton établissement.
3/ Dans quels cas peux-tu demander un allègement ? L’allègement en cours d’année n’est possible que pour des motifs sociaux ou médicaux graves. Le fait d’avoir échoué à la session de janvier n’est pas un motif suffisant pour demander un allègement.
4/ Est-il possible de se réorienter en cours d’année ? Si tu es en BA1, il est possible de te réorienter jusqu’au 15 février sans devoir payer de frais d’inscription supplémentaires. Il est nécessaire d’introduire une demande de réorientation motivée, et celle-ci sera soumise à l’approbation du jury. En pratique, c’est rarement refusé. A partir de la BA2, la réorientation n’est possible que jusqu’au 31 octobre, dans le respect des règles de finançabilité (https://www.jeminforme.be/etes-vous-un-etudiant-financable/).
5/ Que faire si tu décides d’arrêter tes études, temporairement ou définitivement ? Tu peux aussi prendre la décision d’arrêter tes études, soit pour entrer dans la vie active, soit pour reprendre des études à la rentrée suivante. En janvier, il n’est pas possible de se faire rembourser son minerval.
Si tu es boursier∙ère et que tu arrêtes tes études après le 1er janvier, 50% du montant de ton allocation d’études pourrait t’être réclamé.
Ainsi, tu peux ainsi entrer dans la vie active, en concluant un contrat de travail ou en te lançant comme indépendant.
Tu peux également décider de prendre un temps de pause pour réfléchir à ton avenir, et profiter de ce moment pour prendre des cours de langue, partir à l’étranger ou entreprendre un projet de bénévolat ! Plus d’infos sur notre site https://www.mobilitedesjeunes.be/.
Tu as des questions ? N’hésite pas à nous les envoyer à inforjeunes@jeminforme.be, ou à venir à nos permanences !
Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté ce 29/09 en dernière lecture le projet de Décret relatif à l’instauration d’un concours d’entrée pour les filières de médecine et dentisterie à partir de l’année académique 2023-2024.
Quels sont les changements attendus ?
L’examen d’entrée laissait entrer tous ceux qui le réussissaient tandis que le concours, lui, permettra seulement à un nombre prédéterminé de lauréats (les mieux classés) d’entamer ces études.
Tous les étudiants réussissant le concours auront la garantie de disposer d’un numéro INAMI.
Le texte adopté définit comment se calcule le nombre d’admis (sachant que le quota de numéros INAMI passera en 2028 de 505 à 744 numéros) et réduit le nombre maximal d’étudiants non-résidents lauréats. Le nombre de non-résidents sera en effet réduit de 30 à 15% afin de garantir une offre de soins suffisante et lutter contre de possibles pénuries liées au départ de diplômés après leurs études.
Le concours se déroulera en une session unique comprise entre le 16 et le 31 août précédant l’année académique concernée, afin de permettre aux étudiants de se préparer durant l’été et de donner le temps aux candidats non-retenus de se réorienter avant la rentrée.
Pour le reste, les huit matières sur lesquelles portera le concours restent les mêmes que celles du test d’entrée. Une première partie concernera toujours les connaissances scientifiques évaluées (chimie, biologie, physique, mathématiques) tandis que la deuxième partie est relative à la communication et l’analyse critique de l’information (capacité d’analyse et de raisonnement, capacité de communication et de perception de situations conflictuelles, capacité de perception de l’éthique et considération de ses conséquences sur l’individu et la société, capacité à faire preuve d’empathie, de compassion d’équité et de respect).
Avec l’instauration du nouveau calendrier scolaire dans l’enseignement obligatoire, la ministre de l’enseignement supérieur Valérie Glatigny a mandaté l’ARES afin qu’elle se penche sur l’adaptation des rythmes dans le supérieur.
Un groupe de travail composé d’acteurs de l’enseignement supérieur, de représentants étudiants, de représentants des secteurs du sport et de la jeunesse s’est ainsi réuni pour la première fois en septembre. Un consensus autour des principes devant guider la réflexion a émergé, ces principes étant :
L’amélioration de la qualité des apprentissages ;
La détermination de ce qu’est une bonne année académique ;
La conciliation entre les temps d’apprentissages, d’examens et de repos avec de véritables temps de break qui peuvent être mis à profit par les étudiants et le personnel ;
L’impact de cette possibilité de changement sur les autres secteurs.
Voici le récapitulatif des mesures actuellement discutées :
L‘avancement de la rentrée dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. La date de cette rentrée passerait de la mi-septembre à la fin du mois d’août.
L’harmonisation des congés d’hiver avec ceux de l’enseignement obligatoire.
Les congés d’hiver en principe consacrées au blocus deviendraient une véritable période de repos.
L’instauration d’une coupure estivale entre deux années académiques sans session d’examens. La deuxième session d’examens devrait donc être rapprochée de la première.
Ces mesures ne sont encore qu’au stade de la proposition. Elles devront être validées par le Conseil d’administration de l’ARES avant de faire l’objet de débats puis de décisions au niveau du Gouvernement et du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les optimistes espèrent voir ces mesures entrer en vigueur lors de la rentrée de 2023, mais la Ministre se veut prudente car la réforme des rythmes scolaires de l’enseignement obligatoire a, de son côté, pris 30 ans !
La réforme du décret paysage est entrée en vigueur depuis le début de cette année scolaire 2022-2023. Vous êtes nombreux à nous poser des questions sur cette réforme lors de nos permanences.
Pour informer au mieux les étudiants et leurs familles, la Fédération Wallonie-Bruxelles vient de créer une page informative spécifique sur Internet à l’adresse suivante : https://www.mesetudes.be/decret-paysage/
Cette page très complète reprend toutes les informations utiles à savoir sur la réforme du Décret Paysage. Elle s’articule autour de quatre points :
Les étudiants concernés par la réforme ;
La manière de composer son programme de cours chaque année ;
Des flyers à ce sujet sont en outre disponibles dans les trois bureaux de nos permanences (Schaerbeek – Bruxelles – Anderlecht).
Nous invitons tous les étudiants et notamment ceux qui s’inscrivent pour la première fois à l’Université, en Haute école ou en École supérieure des arts à visiter cette page.
Si des interrogations subsistent, n’hésitez pas à passer à une de nos permanences à nous téléphoner ou à nous envoyer un mail.
Des dates clés sont à garder à l’esprit, en particulier pour les étudiants qui s’inscrivent pour la première fois dans l’enseignement supérieur.
1) Le 30 septembre
C’est la date limite pour une demande d’inscription dans une Université ou une Haute école. Pour cette année académique 2022-2023, les inscriptions sont possibles (sauf exceptions) jusqu’au 30 septembre. Nous vous invitons toutefois à vérifier la date fixée par l’école que vous visez dans son Règlement des études ou sur son site Internet, car elle pourrait être antérieure.
2) Du 1er au 31 octobre
Cette période concerne uniquement les étudiants inscrits en première année d’un Bachelier. Ces étudiants ont la possibilité de modifier leur inscription sans que cette modification soit considérée comme une « réorientation » au sens des règles de finançabilité. Un étudiant en BAC 1 peut donc modifier le choix de ses études entre le 1er et le 31 octobre. Si l’étudiant change d’établissement, le minerval payé à l’ancien sera transféré vers le nouvel établissement, à charge pour l’étudiant de payer l’éventuelle différence.
3) Le 1er décembre
Tout étudiant peut annuler son inscription avant le 1er décembre. Dans ce cas, seul l’acompte du minerval reste dû et le jeune est considéré comme n’ayant pas été inscrit dans l’enseignement supérieur pour l’année considérée. Après le 1er décembre, la désinscription est considérée comme un échec, c’est-à-dire que l’année en cours est comptabilisée dans le parcours scolaire Supérieur. Une désinscription effectuée après le 1er décembre aura donc un impact au niveau du calcul de la finançabilité du jeune. En outre, l’intégralité des droits d’inscription reste due et le jeune ne pourra se réinscrire ultérieurement, dans le même établissement supérieur ou dans un autre, qu’à la condition d’avoir apuré sa dette auprès du premier établissement.
4) Le 15 février
C’est la date butoir pour les demandes d’inscription tardive et pour la fin des réorientations. Un étudiant de première année du premier cycle peut en effet se réorienter jusqu’au 15 février. L’objectif est de donner une seconde chance aux nouveaux étudiants qui se rendent compte que les études choisies ne leur correspondent pas. La demande de changement d’études doit être motivée et adressée au Jury du cycle d’études vers lequel le jeune souhaite s’orienter. Tous les détails de la procédure se trouvent dans le Règlement des études de l’établissement concerné.
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