Tu es inscrit en secondaire ou dans le supérieur en fédération Wallonie-Bruxelles et tu veux introduire une demande d’allocation d’études pour l’année scolaire 2025-2026 ? Infor Jeunes est là pour t’aider !
Les formulaires papiers doivent être envoyés par courrier postal recommandé (sinon la demande ne sera pas acceptée).
N’attends pas la dernière minute même si tu n’as pas tous les documents, les demandes sont traitées par ordre chronologique. La date limite est le 31 octobre comme chaque année.
Si tu es en secondaire, c’est une personne majeure reprise sur la composition de ménage de l’élève qui doit introduire la demande donc plus forcément le parent.
Pour le supérieur, c’est toi-même. Sauf si tu es encore mineur, dans ce cas tu es obligé d’utiliser le formulaire papier.
Voici ce qu’il te faut :
Pour le secondaire
– carte d’identité du parent + code PIN ou Itsme
– carte de banque du parent
– attestation du CPAS (pour toute la famille)
– attestation mutuelle
Pour le supérieur
– carte d’identité de l’étudiant + code PIN ou Itsme
– carte de banque de l’étudiant
– attestation d’inscription
– abonnement transports
– attestation CPAS : (pour toute la famille)
ATTENTION: pour les élèves et étudiants HORS UNION EUROPÉENNE, il faut absolument un certificat de résidence avec historique des adresses à demander à la commune!
Le montant d’une allocation d’études peut varier entre 90 et 6 000 euros. Tu peux retrouver les conditions et montants ici.
De nombreuses personnes souhaitent travailler dans la coopération au développement et recherchent un travail qui ait « du sens ». De nombreux belges sont partis comme coopérants en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. La moyenne d’âge du coopérant se situe entre 30 et 40 ans. Les coopérants travaillent dans une dizaine de secteurs différents.
Les informations ci-dessous sont des informations générales. Il existe également un programme dédié aux jeunes de maximum 30 ans, dit Programme Junior, auquel nous avons consacré une page.
Quelles études ?
Pour travailler comme coopérant à l’étranger, il faut avoir des compétences et/ou des expériences professionnelles.
Certaines études ont la réputation, aujourd’hui, de mener plus facilement à la coopération comme celles d’ingénieurs, d’enseignants, d’économistes ou d’experts en gestion de budget ou en gestion énergétique et environnementale.Les études de médecin spécialisé ou généraliste, infirmier, kinésithérapeute, pharmacien, nutritionniste, agronome, d’éducateur, de juriste, sciences politiques, sciences de l’éducation, sciences du travail sont aussi fort demandées. Ces études ne garantissent évidemment pas à 100% le départ.
Il existe également des formations spécifiques à la matière de la coopération au développement, de type universitaire ou non-universitaire.
Connaître plusieurs langues est évidemment un atout important pour multiplier ses chances de travailler comme coopérant, en effet, la majorité des postes de coopérant sont en Amérique latine où il faut connaître l’espagnol, le portugais, en Afrique et en Asie où l’anglais est indispensable. Le français peut éventuellement être utile, sans oublier bien sûr les langues locales.
Un brevet de secouriste ou un brevet d’animateur sont aussi utiles en fonction du type de travail comme coopérant que vous souhaitez effectuer.
D’autres expériences peuvent apporter un plus à votre CV : l’habitude d’animer, de travailler en groupe, avoir construit et géré un projet quel qu’il soit…
Votre diplôme sera-t-il reconnu à l’étranger comme en Belgique ?
Le réseau européen NARIC permet d’avoir des informations sur les reconnaissances actuelles de votre diplôme en Europe, de même que dans quelques pays hors Europe et de trouver les organismes à l’étranger qui peuvent valider votre diplôme.
La recherche d’emploi
Quelles motivations, quels éléments pris en compte ?
Pour travailler comme coopérant, il ne suffit pas d’avoir une formation appropriée, il faut aussi être particulièrement motivé. Ce qui motive votre départ sera également extrêmement important dans le succès de votre candidature.
Travailler comme coopérant n’est pas toujours facile, les conditions de vie sur place peuvent être difficiles : pas d’électricité, pas d’eau courante, l’isolement, l’insécurité…Il faut être solide psychologiquement et physiquement.
Nous vous déconseillons d’annoncer comme motivations une envie de changement de vie, de rendre votre quotidien moins monotone, un besoin de vous éloigner de votre pays car vous avez eu une déception amicale, ou amoureuse.
Ce que les organisations recherchent, c’est avant tout que vous soyez un professionnel compétent, en quête d’une expérience en rapport avec vos études. Elles recherchent également des atouts tels que le sens du contact, un plaisir à vivre en groupe, une envie d’ouverture à d’autres cultures, une certaine facilité d’adaptation, les connaissances en langue.
Il faut montrer que vous effectuez une démarche cohérente dans votre vie professionnelle et personnelle.
Il est important de prendre en considération le fait que vous n’êtes pas tout seul, de nombreuses candidatures sont proposées aux ONG.
Certaines autres expériences peuvent aussi être prises en compte pour votre candidature : avoir été volontaire, avoir été volontaire dans le cadre du Corps européen de solidarité (Volontariat), avoir participé à un chantier international ou à un programme d’échange du BIJ, etc.
Comment organiser votre recherche ?
Votre recherche sera celle d’un emploi. Le parcours sera donc assez classique : envoi d’un curriculum vitae, recherche d’informations sur l’ONG avec laquelle vous souhaitez partir, sa stratégie et ses objectifs, entretiens de recrutement.
Vous avez aussi la possibilité d’élargir vos recherches des ONG belges vers les ONG étrangères, certains sites internet des ONG diffusent des offres d’emploi.
D’autres filières de coopération existent qui proposent des emplois : Enabel, l’Apefe qui propose des offres aux enseignants, les universités qui ont des projets de coopération. Au niveau international, il y a les volontaires des Nations Unies, les experts recrutés par la DGD. Il existe aussi des bureaux d’études privés qui exécutent en sous-traitance des projets de développement et qui n’engagent que des experts.
Quelles perspectives professionnelles?
Avant tout, il faut faire un choix à long terme concernant vos perspectives professionnelles.
Des formations universitaires menant à des diplômes spécifiques en coopération au développement existent.
Des cycles de formations courtes sont organisés pour mener une réflexion sur le développement, sur soi-même et son projet de départ, sur les caractéristiques politiques, économiques et sociologiques du Sud.
Des cycles « ici et ailleurs : que faire ? » sont proposés par Iteco pour permettre à chacun de se situer face aux réalités politiques, sociales, économiques et culturelles des sociétés du Nord et du Sud ; ainsi que de développer des capacités pour orienter son engagement dans la solidarité, ici et ailleurs. Quinoa propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires, en Amérique latine, en Afrique et en Asie, à travers ses projets internationaux. Il comprend bien sûr le séjour sur place, et également une phase préparatoire de plusieurs mois (rencontres, réunions, formations, ateliers), ainsi qu’un moment de débriefing – évaluation – retrouvailles au retour. Des séances d’information sont organisées régulièrement.
Pour connaître les formations du secteur, consultez la page suivante de l’Acodev.
Ensuite, vient le choix d’une ou de plusieurs ONG envoyant des coopérants à l’étranger, que vous pouvez apprendre à mieux connaître avant de prendre votre décision en participant à des activités qu’elles organisent, en visitant leurs sites, en devenant bénévole dans l’ONG. Lorsqu’on parle de la coopération au développement, on parle plutôt d’ONG de coopération au développement (ONGD).
En Belgique, une ASBL peut demander à être reconnue par le Ministre de la Coopération au Développement afin de pouvoir introduire des demandes de subsides sur le budget de la Coopération au développement. Depuis 2017, on parle « d’accréditation », il faut introduire une procédure pour la reconnaissance comme « Organisation de la Société Civile Accréditée ».
Vous participerez ensuite aux procédures de recrutement des ONG : envoi de votre CV, entretiens.
Si vous êtes engagé par une ONG, vous signerez une convention d’envoi avec l’ONG belge, un contrat de travail avec l’employeur/l’ONG dans le Sud.
ATTENTION : Suite à l’accord gouvernemental du 21 janvier 2025, l’assurance chômage sera sensiblement modifiée.
La durée du stage d’insertion devrait passer de 12 à 6 mois (156 jours), et les allocations d’insertion ne seront plus octroyées que durant 12 mois au lieu de 36 mois actuellement !
Le stage d’insertion professionnelle est la période qui commence au moment de votre inscription dans un Service régional de l’emploi.
Après la fin de vos études, quand vous n’êtes plus en obligation scolaire, vous pouvez vous inscrire comme demandeur d’emploi.
Votre région de résidence détermine l’organisme dans lequel vous devez vous inscrire (Actiris, Forem, VDAB, ADG).
Commence alors un stage d’insertion professionnelle durant lequel vous êtes inscrit comme demandeur d’emploi sans percevoir d’allocations d’insertion. Cette inscription n’est pas obligatoire mais elle vous permet de conserver vos droits sociaux (allocations familiales, mutuelle, les allocations d’insertion professionnelle à terme) et d’avoir accès aux offres d’emploi et à certaines formations gratuites ou à prix réduits.
C’est quoi ?
Le stage d’insertion professionnelle est un stage à accomplir par le jeune lorsqu’il s’inscrit comme demandeur d’emploi à la fin de ses études ou après leur arrêt et qui permet d’avoir, au terme de ce stage, droit à des allocations d’insertion.
Ce stage dure 310 jours (12 mois) à partir du premier jour d’inscription comme demandeur d’emploi. Si vous avez suivi une formation en alternance, la durée du stage d’insertion dépendra de la réussite on non de la formation.
Le demandeur d’emploi en stage d’insertion professionnelle doit répondre aux conditions suivantes pour s’inscrire :
S’inscrire au plus tard le jour de ses 24 ans.
En effet, il faudra avoir moins de 25 ans à la date de la demande des allocations d’insertion, qui s’effectue après le stage d’insertion de 310 jours.
Attention, si vous avez moins de 21 ans à la date de la demande d’allocations, vous devez posséder un diplôme (la liste des diplômes se trouve sur la Feuille info T35 de l’ONEM).
Remarques : Si vous avez moins de 21 ans et aucun diplôme, vous recevrez des allocations d’insertion à partir de 21 ans si vous répondez aux autres conditions.
Si vous n’avez pas la nationalité belge
Vous devez aussi : Résider légalement en Belgique ;
ET
Avoir accès au marché du travail belge, c.à.d.
Être dispensé de carte de travail ;
Ou en possession d’une carte de travail valable ;
Ou pouvoir prétendre à une carte de travail sans recherche du marché du travail.
A quel moment s’inscrire ?
Études terminées fin juin (sans seconde session)
Inscription (Actiris, Forem, ADG, VDAB) après vos études et au plus tard le 8 août. Le stage commence le 1er août. Si vous vous inscrivez après le 9 août, le stage commence le jour de l’inscription.
Seconde session, mémoire de fin d’études
Après votre seconde session, le stage d’insertion commence le jour de l’inscription. S’il y a dépôt de mémoire, vous pouvez vous inscrire dès le dépôt.
Études arrêtées pendant l’année scolaire
Le stage d’insertion commence le jour de l’inscription.
Fin d’une formation en alternance (apprentissage)
Le stage d’insertion commencera le jour de l’inscription. La durée du stage d’insertion dépendra de la réussite on non de la formation.
Départ à l’étranger pour un stage ou travail
En principe, vous n’êtes plus disponible sur le marché du travail. Vous pouvez cependant vous inscrire car certaines périodes de stage ou de travail à l’étranger peuvent être prises en compte pour le stage d’insertion.
Si vous ne savez pas si vous allez continuer des études après les vacances d’été
Vous pouvez vous inscrire afin de préserver vos droits mais si vous décidez finalement de reprendre des études, il faudra simplement avertir votre Service régional de l’emploi. Après vos études, vous devrez recommencer votre stage d’insertion à zéro.
Où et comment faire pour s’inscrire comme demandeur d’emploi en stage d’insertion professionnelle ?
Il faudra vous inscrire :
chez Actiris si vous êtes domicilié en Région Bruxelloise ;
Ces différents services régionaux de l’emploi disposent de plusieurs antennes permettant aux chercheurs d’emploi de s’inscrire. Seule une inscription auprès de l’une de ces institutions attribue le statut de demandeur d’emploi.
A noter : Vous êtes domicilié en Wallonie mais vous cherchez un emploi aussi à Bruxelles, vous vous inscrivez d’abord au Forem (inscription qui ouvre vos droits sociaux) et vous pouvez aussi vous inscrire chez Actiris (inscription qui vous permet de bénéficier des services de l’emploi à Bruxelles)
Si vous êtes domicilié en Région bruxelloise, l’inscription peut se faire dans une antenne Actiris ou sur le site d’Actiris.
Vous devrez compléter un formulaire avec votre identité, numéro de registre national, études suivies après l’enseignement primaire, langues connues, informatique, expériences professionnelles et type d’emploi recherché. Une fois inscrit, vous recevrez un accusé de réception (preuve de votre inscription). Attention, si vous vous inscrivez en ligne, vous devrez imprimer cet accusé de réception.
Bilan de compétences à Bruxelles
Depuis le 1er septembre 2023, Actiris impose à tous les jeunes de 18 à 30 ans s’inscrivant comme demandeur d’emploi un bilan de compétences linguistiques et numériques.
Refuser de le passer pourrait avoir des répercussions en cas de sanction.
Avec quels documents ?
Lors de l’inscription dans une antenne ou sur internet vous devrez remplir un formulaire qui contient toutes vos informations personnelles mais aussi vos souhaits professionnels.
Vous aurez besoin de votre carte d’identité pour communiquer votre numéro de registre national, d’une copie des diplômes obtenus.
Quels sont les documents que vous recevrez lors de votre inscription ?
Vous recevrez une preuve d’inscription comme demandeur d’emploi et la date présumée de la fin de votre stage d’insertion professionnelle.
Vous pourrez bénéficier des allocations familiales durant toute la période du stage d’insertion professionnelle si vous avez moins de 25 ans.
Cependant, si vous êtes domicilié en Wallonie et que vous travaillez pendant le stage d’insertion, votre rémunération ne doit pas être supérieure à 805,746€ brut par mois pour conserver les allocations familiales. En cas de dépassement de ce montant, vous perdrez les allocations familiales pour le mois entier. Cette condition de revenu n’existe plus à Bruxelles depuis le 1er janvier 2020.
Si le stage d’insertion professionnelle se prolonge à cause d’évaluations négatives, la période d’octroi des allocations familiales durant ce stage d’insertion professionnelle se prolonge également.
Si vous ne vous inscrivez pas en stage d’insertion, vous recevrez les allocations familiales en juillet et août si vous terminez le secondaire ou en juillet/août/septembre si vous terminez le supérieur.
Si vous vous inscrivez tardivement, les allocations familiales seront versées à partir du 1er jour de l’inscription.
Mutuelle
Durant le stage d’insertion, si vous avez moins de 25 ans, vous restez à charge de la mutuelle des parents. Toutefois, à la fin du stage, vous devrez vous inscrire comme titulaire auprès de votre propre mutuelle et payer des cotisations.
Si vous avez plus de 25 ans, vous devrez vous inscrire comme titulaire de votre propre mutuelle.
Preuves des recherches d’emploi
Dès l’inscription en stage d’insertion professionnelle, vous devrez commencer votre recherche d’emploi et en garder toutes les preuves car les évaluations seront cruciales.
Vous devrez prouver que votre recherche d’emploi est une démarche continue, cela ne sert à rien d’avoir des preuves de l’envoi de 20 CV sur une semaine, si on n’a rien fait le reste du temps. Vous devrez au moins prouver 2 recherches d’emploi hebdomadaires, au cours des 6 mois précédant l’évaluation. Ces preuves peuvent être apportées par des courriers postaux, électroniques, liste de contacts d’employeur, preuve de candidatures spontanées, annonces trouvées sur internet, etc.
Avoir un tableau de type « agenda » est très utile : listez toutes les dates des passages chez Actiris ou au Forem, dans les agences d’intérim, services emploi, missions locales, employeurs, les contacts téléphoniques ou e-mails. Il faut constituer un dossier papier, une clé usb n’est pas acceptée.
Offres de journaux ou sur internet ou candidature spontanée : imprimer l’offre extraite d’un journal ou d’un site internet, la lettre de motivation, le CV, l’e-mail ou une copie du courrier papier
Mettre son CV en ligne : garder la preuve de l’inscription
Agences d’intérim : s’inscrire par internet, imprimer l’inscription, garder les offres pour lesquelles on a postulé
Salons emploi : garder des preuves de ses visites, des contacts avec les employeurs ou d’autres services
Garder des preuves des contacts avec les missions locales ou autres services emploi
Les évaluations
Les jeunes demandeurs d’emploi qui sont en stage d’insertion professionnelle, après leurs études, doivent obtenir 2 évaluations positives de leur comportement de recherche d’emploi pour recevoir leurs allocations d’insertion.
A Bruxelles, Actiris réalisera deux évaluations, à la fin du 5e et du 9e mois (5e et 10e mois au Forem) du stage d’insertion professionnelle pour vérifier que vous recherchez réellement un travail. Ces évaluations sont obligatoires. Vous devrez accepter un emploi convenable, être disponible sur le marché de l’emploi, chercher activement un emploi et collaborer activement aux actions d’accompagnement, de formation, d’expérience professionnelle ou d’insertion qui peuvent vous être proposées par votre Service régional de l’emploi.
La 1ère évaluation d’Actiris se base sur votre dossier et vérifie l’ensemble de votre recherche d’emploi. Vous ne devrez donc pas nécessairement aller chez Actiris.
Si l’évaluateur trouve que votre dossier démontre que vous cherchez activement du travail, vous aurez une évaluation positive et serez évalué après 9 mois. Si votre dossier ne contient pas assez d’éléments, vous serez convoqué chez Actiris.
La 2ème évaluation porte sur votre recherche d’emploi suite au premier entretien. Vous pouvez y être accompagné par une personne de votre choix, par votre avocat ou par un délégué de votre syndicat.
Attention, vous devrez demander vous-même une nouvelle évaluation au plus tôt 3 mois (6 mois au Forem) après une décision d’évaluation négative.
Votre stage sera donc prolongé tant que vous n’aurez pas reçu 2 évaluations positives. Cela veut dire qu’il peut se passer pas mal de temps avant que vous ne les receviez, mais la condition d’âge est toujours la même : le jeune demandeur d’emploi doit toujours faire sa demande d’allocations avant 25 ans.
En Wallonie, vous trouverez toutes les explications concernant les évaluations pendant le stage d’insertion sur le site du Forem.
À la fin du stage d’insertion professionnelle, que faut-il faire ?
Demande d’allocations d’insertion
Vous devez faire une demande d’allocations d’insertion.
Si vous n’avez pas trouvé de travail à la fin de votre stage d’insertion, vous ne recevez pas automatiquement les allocations d’insertion. Vous devrez introduire une demande d’allocation d’insertion auprès de votre organisme de paiement : la CAPAC ou votre syndicat.
Les documents pour votre demande d’allocations sont téléchargeables sur le site de l’Onem « formulaires »
Carte de contrôle
Vous aurez une carte de contrôle à rentrer à la fin de chaque mois à votre organisme de paiement. Il s’agit soit d’une carte de contrôle électronique disponible sur le portail de la Sécurité sociale soit d’une carte de contrôle papier disponible auprès de votre organisme de paiement.
S’inscrire au Service régional de l’emploi
Vous devez obligatoirement vous inscrire à nouveau au Service régional de l’emploi pour confirmer votre inscription, dans les 8 jours qui suivent votre demande d’allocations d’insertion.
Ne rate pas la journée découverte organisée le 18 mars 2025 par l’école royale militaire.
Au programme du jour
Un exposé sur la vie à l’École Royale Militaire, un explicatif des épreuves de sélection sera donné et une visite guidée des infrastructures et des laboratoires. Tu auras également l’opportunité de suivre un cours académique afin de vivre une expérience en immersion, le tout entouré d’étudiants chargés de répondre à tes questions.
Inscriptions
Pour rappel, l’inscription à la journée est obligatoire et une authentification d’identité sera faite à l’entrée, n’oublie donc pas ta pièce d’identité. Une attestation de présence te sera distribuée en cas d’absence au travail ou à l’école.
Cette journée s’inscrit dans une suite de plusieurs évènements qui se sont déroulés les mois précédents. Il s’agit de l’avant-dernière journée portes ouvertes avant la date limite d’inscription pour l’année scolaire 2025-2026, à savoir le 7 avril 2025. La dernière journée découverte se tiendra le 1er avril 2025, à rue Hobbema, 8 à 1000 Bruxelles, avec obligation d’inscription au préalable sur le site de ERM. Les inscriptions pour cette journée se clôturent le 28 mars 2025.
Parcours d’études et renseignements
Pour plus d’informations sur les formations proposées, les diplômes requis, la durée de la formation et bien d’autres questionnements, la Défense reste disponible sur rendez-vous dans différents centres d’information en Belgique.
L’École Royale Militaire propose actuellement un parcours d’études en :
Il est important de noter que l’accord de gouvernement (page 192) prévoit une expansion dans les cursus proposés à ERM et dans les choix des cursus extra-muros et qu’une demande croissante de militaires est prévue pour les années à venir.
En Belgique, l’équivalence de diplôme est un processus qui permet d’établir une correspondance entre un diplôme obtenu à l’étranger et les niveaux ou contenus de formation belges. Cette reconnaissance est essentielle pour garantir l’accès aux études, à certaines professions réglementées ou à des emplois spécifiques nécessitant un diplôme reconnu (voir notre page Travailler en Belgique : Équivalences et reconnaissances).
En Communauté française de Belgique, il existe deux types d’équivalence :
1/ L’équivalence de grade spécifique : elle permet de comparer le contenu d’un programme académique suivi à l’étranger avec celui d’un programme similaire proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles ;
2/ L’équivalence de niveau d’études : elle vise à déterminer à quel niveau se situent les études effectuées à l’étranger par rapport aux diplômes délivrés en Communauté française.
Il existe donc différentes procédures selon le projet d’étude :
A – Pour étudier dans l’enseignement secondaire
Pour étudier dans l’enseignement secondaire en Belgique francophone, vous avez le choix soit d’introduire la demande vous-même directement auprès du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), soit d’introduire la demande via l’école secondaire de votre choix. Pour ce faire, l’école vous demandera différents documents administratifs et scolaires :
Le diplôme de fin d’études primaires accompagné du relevé de notes en copies certifiées conformes (uniquement si études primaires terminées à l’étranger) ;
Les bulletins des 3 dernières années d’études secondaires suivies à l’étranger en copies certifiées conformes (si études secondaires partielles à l’étranger) ;
Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les écoles secondaires en Belgique francophone.
B – Pour étudier dans l’enseignement supérieur (universitaire ou non)
Ici, l’exigence d’une équivalence de diplôme dépend de ce que l’on souhaite : s’inscrire aux études de premier cycle (bachelier) ou aux cycles supérieurs (master, master de spécialisation, doctorat).
1° Pour vous inscrire au premier cycle d’études supérieures dans une Université, une Haute École, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale
Vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires même si vous avez obtenu des diplômes de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire à l’étranger. La demande d’équivalence est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » afin qu’il détermine si votre diplôme est équivalent au Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur – CESS.
Pour constituer le dossier de demande d’équivalence, il faut réunir plusieurs documents administratifs et scolaires :
Un extrait d’acte de naissance original ;
Une lettre de motivation rédigée en français (noms, prénoms, adresse, type et branche d’études que vous voulez suivre) ou compléter le formulaire ad hoc ;
La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence ;
Une copie conforme du diplôme de fin d’études secondaires, accompagnée obligatoirement du relevé de notes, ou une attestation provisoire de réussite + relevé de notes (si vous avez été diplômé récemment). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire ;
Pour les ressortissants d’un pays hors-UE, la preuve éventuelle de l’admission à l’enseignement supérieur dans votre pays ou de la réussite d’une ou plusieurs années d’études dans l’enseignement supérieur (cela peut permettre d’obtenir une équivalence plus large). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire.
Remarques
Pour les diplômes (relevé de notes, accès aux études supérieures) congolais, camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, il est obligatoire de fournir les documents originaux (veillez à les récupérer après la procédure d’équivalence) ;
Si vos documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré ;
Les réfugiés et les demandeurs d’asile peuvent introduire leur demande même si tous les documents nécessaires ne sont pas réunis.
Le dossier doit être introduit entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique précédant celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :
Si la proclamation de vos résultats a eu lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps.
Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison tardive de l’introduction de la demande : www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Diplôme d’études supérieures »).
La demande d’équivalence d’un diplôme de fin d’études secondaires peut être introduire soit par dépôt au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire », à Rue Courtois, 4 – 1080 Bruxelles, sur rendez-vous pris au préalable via le site web www.equivalences.cfwb.be OU via le 0032 (0)2/690.86.86 (du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h) ; soit par courrier recommandé à la « Direction générale de l’enseignement obligatoire – Service des équivalences » (adresse postale : rue A. Lavallée, 1 – 1080 Bruxelles). Envoyez tous les documents en une fois.
Dans les 2 cas, vous recevez une attestation de dépôt de votre dossier. Vous pouvez suivre l’évolution de votre dossier via le site web www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Mon dossier »).
2° Vous avez un diplôme de l’enseignement supérieur obtenu à l’étranger (ou vous avez effectué une partie de vos études supérieures à l’étranger) et vous souhaitez continuer vos études à un cycle supérieur (master, master de spécialisation, ou doctorat) dans une Université, une Haute école, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale
Vous devez faire une demande d’admission directement auprès de l’établissement d’enseignement supérieur qui organise les études qui vous intéressent.
C’est le jury d’admission de l’établissement d’enseignement supérieur qui compare le niveau de vos études suivies à l’étranger avec celui des études similaires en Belgique, afin de déterminer si vous êtes apte à suivre les études envisagées et à partir de quelle année d’études (3ème bachelier, 1er master…). Si le Jury accepte votre admission, il peut l’assortir de conditions : devoir suivre un programme de cours complémentaires, obtenir l’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires, etc.
Les documents demandés pouvant varier selon l’établissement d’enseignement supérieur, il faut vous renseigner directement auprès des établissements qui proposent les études qui vous intéressent (voir leur site web). Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les Hautes écoles, Universités, Écoles supérieures des Arts et Écoles de promotion sociale en Belgique francophone.
Le coût de la procédure d’admission (non réglementé à ce jour) est fixé par chaque établissement d’enseignement.
Remarques
Vous souhaitez :
avoir accès à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur ;
avoir accès à une spécialisation dans l’enseignement supérieur de type court ;
avoir accès aux études de Master en Ingénierie et action sociales, de Master en Génie analytique, de Master en Gestion de chantier spécialisé en construction durable et de Master en Gestion de production ;
solliciter une bourse doctorale FRIA/FNRS (sauf si valorisation de crédit par une université).
Dans ces cas, vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur », via une application en ligne.
Les réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire sont exemptés de frais (que ce soit pour l’équivalence de niveau ou l’équivalence complète) et bénéficient d’une procédure adaptée s’ils ne sont pas en mesure de produire les documents officiels requis. Plus d’informations sur le site du service des équivalences.
Alternatives et recours en cas de refus d’équivalence ou d’équivalence restrictive
En cas de refus d’équivalence d’un diplôme ou d’une équivalence restrictive, un recours administratif est possible auprès du Conseil d’État lorsque le service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) ne respecte pas la procédure au cours du traitement de la demande d’équivalence.
Si vous entamez une procédure avec le Conseil d’État, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais grandement conseillée.
Le Conseil d’État ne donnera pas une décision d’équivalence, mais peut annuler la décision prise par le Service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) s’il n’a pas respecté la procédure. Une demande d’équivalence peut alors à nouveau être introduite et elle pourrait déboucher sur une nouvelle décision.
La procédure de recours au Conseil d’état coûte 200€ (plus d’infos : www.raadvst-consetat.be rubrique « Procédure »)
Pour les refus d’équivalence ou les équivalences restrictives des diplômes d’études secondaires, il existe d’autres alternatives que vous pouvez utiliser pour accéder à l’enseignement supérieur. En cas de refus d’équivalence, vous pouvez alternativement :
Présenter les examens du Jury pour obtenir le CE1D, le CE2D ou le CESS ;
Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
Vous inscrire dans un établissement pour terminer les études secondaires.
En cas d’équivalence restrictive limitant l’accès à certaines études supérieures, les alternatives sont :
Présenter les examens du Jury pour obtenir le DAES (Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement Supérieur) ;
Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
Fournir rapidement un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez fait vos études secondaires.
Exceptions
L’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :
Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
Un diplôme (secondaire 1er degré et primaire) délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie.
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