Poursuivre des études en Belgique : équivalences de diplômes

En Belgique, l’équivalence de diplôme est un processus qui permet d’établir une correspondance entre un diplôme obtenu à l’étranger et les niveaux ou contenus de formation belges. Cette reconnaissance est essentielle pour garantir l’accès aux études, à certaines professions réglementées ou à des emplois spécifiques nécessitant un diplôme reconnu (voir notre page Travailler en Belgique : Équivalences et reconnaissances).

En Communauté française de Belgique, il existe deux types d’équivalence :

1/ L’équivalence de grade spécifique : elle permet de comparer le contenu d’un programme académique suivi à l’étranger avec celui d’un programme similaire proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles ;

2/ L’équivalence de niveau d’études : elle vise à déterminer à quel niveau se situent les études effectuées à l’étranger par rapport aux diplômes délivrés en Communauté française.

Il existe donc différentes procédures selon le projet d’étude :

A – Pour étudier dans l’enseignement secondaire

Pour étudier dans l’enseignement secondaire en Belgique francophone, vous avez le choix soit d’introduire la demande vous-même directement auprès du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), soit d’introduire la demande via l’école secondaire de votre choix. Pour ce faire, l’école vous demandera différents documents administratifs et scolaires :

  • Le diplôme de fin d’études primaires accompagné du relevé de notes en copies certifiées conformes (uniquement si études primaires terminées à l’étranger) ;
  • Les bulletins des 3 dernières années d’études secondaires suivies à l’étranger en copies certifiées conformes (si études secondaires partielles à l’étranger) ;
  • Extrait d’acte de naissance original ;
  • La preuve originale de paiement des frais ;
  • Le formulaire ad hoc complété par l’école secondaire choisie.

La procédure d’équivalence coûte 76€ (51€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement – CAD).

Pour tout détail ou information supplémentaire, rendez-vous sur le site du Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les écoles secondaires en Belgique francophone.

B – Pour étudier dans l’enseignement supérieur (universitaire ou non)

Ici, l’exigence d’une équivalence de diplôme dépend de ce que l’on souhaite : s’inscrire aux études de premier cycle (bachelier) ou aux cycles supérieurs (master, master de spécialisation, doctorat).

1° Pour vous inscrire au premier cycle d’études supérieures dans une Université, une Haute École, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale

Vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires même si vous avez obtenu des diplômes de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire à l’étranger. La demande d’équivalence est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » afin qu’il détermine si votre diplôme est équivalent au Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur – CESS.

Pour constituer le dossier de demande d’équivalence, il faut réunir plusieurs documents administratifs et scolaires :

  • Un extrait d’acte de naissance original ;
  • Une lettre de motivation rédigée en français (noms, prénoms, adresse, type et branche d’études que vous voulez suivre) ou compléter le formulaire ad hoc ;
  • La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence ;
  • Une copie conforme du diplôme de fin d’études secondaires, accompagnée obligatoirement du relevé de notes, ou une attestation provisoire de réussite + relevé de notes (si vous avez été diplômé récemment). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire ;
  • Pour les ressortissants d’un pays hors-UE, la preuve éventuelle de l’admission à l’enseignement supérieur dans votre pays ou de la réussite d’une ou plusieurs années d’études dans l’enseignement supérieur (cela peut permettre d’obtenir une équivalence plus large). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire.

Remarques

  • Pour les diplômes (relevé de notes, accès aux études supérieures) congolais, camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, il est obligatoire de fournir les documents originaux (veillez à les récupérer après la procédure d’équivalence) ;
  • Si vos documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré ;
  • Les réfugiés et les demandeurs d’asile peuvent introduire leur demande même si tous les documents nécessaires ne sont pas réunis.

Le dossier doit être introduit entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique précédant celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

  • Si la proclamation de vos résultats a eu lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
  • Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
  • Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps.

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison tardive de l’introduction de la demande : www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Diplôme d’études supérieures »).

La demande d’équivalence d’un diplôme de fin d’études secondaires peut être introduire soit par dépôt au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire », à Rue Courtois, 4 – 1080 Bruxelles, sur rendez-vous pris au préalable via le site web www.equivalences.cfwb.be OU via le 0032 (0)2/690.86.86 (du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h) ; soit par courrier recommandé à la « Direction générale de l’enseignement obligatoire – Service des équivalences » (adresse postale : rue A. Lavallée, 1 – 1080 Bruxelles). Envoyez tous les documents en une fois.

Dans les 2 cas, vous recevez une attestation de dépôt de votre dossier. Vous pouvez suivre l’évolution de votre dossier via le site web www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Mon dossier »).

La procédure d’équivalence coûte 400€ (150€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement). Ce montant doit être acquitté avant le 15 juillet de l’année académique qui précède celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire.

2° Vous avez un diplôme de l’enseignement supérieur obtenu à l’étranger (ou vous avez effectué une partie de vos études supérieures à l’étranger) et vous souhaitez continuer vos études à un cycle supérieur (master, master de spécialisation, ou doctorat) dans une Université, une Haute école, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale

Vous devez faire une demande d’admission directement auprès de l’établissement d’enseignement supérieur qui organise les études qui vous intéressent.

C’est le jury d’admission de l’établissement d’enseignement supérieur qui compare le niveau de vos études suivies à l’étranger avec celui des études similaires en Belgique, afin de déterminer si vous êtes apte à suivre les études envisagées et à partir de quelle année d’études (3ème bachelier, 1er master…). Si le Jury accepte votre admission, il peut l’assortir de conditions : devoir suivre un programme de cours complémentaires, obtenir l’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires, etc.

Les documents demandés pouvant varier selon l’établissement d’enseignement supérieur, il faut vous renseigner directement auprès des établissements qui proposent les études qui vous intéressent (voir leur site web). Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les Hautes écoles, Universités, Écoles supérieures des Arts et Écoles de promotion sociale en Belgique francophone.

Le coût de la procédure d’admission (non réglementé à ce jour) est fixé par chaque établissement d’enseignement.

Remarques

Vous souhaitez :

  • avoir accès à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur ;
  • avoir accès à une spécialisation dans l’enseignement supérieur de type court ;
  • avoir accès aux études de Master en Ingénierie et action sociales, de Master en Génie analytique, de Master en Gestion de chantier spécialisé en construction durable et de Master en Gestion de production ;
  • solliciter une bourse doctorale FRIA/FNRS (sauf si valorisation de crédit par une université).

Dans ces cas, vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur », via une application en ligne.

La procédure coûte 200€ (150€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement – CAD).

Remarque

Les réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire sont exemptés de frais (que ce soit pour l’équivalence de niveau ou l’équivalence complète) et bénéficient d’une procédure adaptée s’ils ne sont pas en mesure de produire les documents officiels requis. Plus d’informations sur le site du service des équivalences.

Alternatives et recours en cas de refus d’équivalence ou d’équivalence restrictive

En cas de refus d’équivalence d’un diplôme ou d’une équivalence restrictive, un recours administratif est possible auprès du Conseil d’État lorsque le service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) ne respecte pas la procédure au cours du traitement de la demande d’équivalence.

Si vous entamez une procédure avec le Conseil d’État, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais grandement conseillée.

Le Conseil d’État ne donnera pas une décision d’équivalence, mais peut annuler la décision prise par le Service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) s’il n’a pas respecté la procédure. Une demande d’équivalence peut alors à nouveau être introduite et elle pourrait déboucher sur une nouvelle décision.

La procédure de recours au Conseil d’état coûte 200€ (plus d’infos : www.raadvst-consetat.be  rubrique « Procédure »)

Pour les refus d’équivalence ou les équivalences restrictives des diplômes d’études secondaires, il existe d’autres alternatives que vous pouvez utiliser pour accéder à l’enseignement supérieur. En cas de refus d’équivalence, vous pouvez alternativement :

  • Présenter les examens du Jury pour obtenir le CE1D, le CE2D ou le CESS ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
  • Vous inscrire dans un établissement pour terminer les études secondaires.

En cas d’équivalence restrictive limitant l’accès à certaines études supérieures, les alternatives sont :

  • Présenter les examens du Jury pour obtenir le DAES (Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement Supérieur) ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
  • Fournir rapidement un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez fait vos études secondaires.

Exceptions

L’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :

  • Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
  • Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
  • Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
  • Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
  • Un diplôme (secondaire 1er degré et primaire) délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
  • Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie.

Voir aussi :

MAJ 2025




Venir étudier en Belgique

Le droit de séjour pour études des étudiants étrangers non-ressortissants de l’EEE (Espace Economique Européen) est strictement réglementé. A certaines conditions, ces étudiants peuvent poursuivre des études supérieures de plein exercice, une année préparatoire au supérieur ou un enseignement à horaire réduit pour autant qu’ils préparent ou complètent des études supérieures de plein exercice ou un enseignement de promotion sociale s’il s’agit de cours de niveau supérieur (sauf pour les étudiants qui approfondissent le français).

Obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement supérieur (ou suivre une année préparatoire aux études supérieures) public (reconnu par l’une des Communautés) est un droit. Par contre, obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement secondaire privé/public ou dans l’enseignement supérieur privé (non reconnu par l’une des Communautés) n’est pas un droit, mais une faveur laissée à l’appréciation du pouvoir discrétionnaire de l’Office des étrangers.

L’enseignement francophone en Belgique est organisé par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enseignement supérieur regroupe les Universités (4 ou 5 ans sauf études de médecine et médecine vétérinaire en 6 ans), les Hautes écoles (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans), les Ecoles supérieures des Arts (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans) et les écoles de promotion sociale organisant un enseignement supérieur. Vous trouverez plus d’informations sur l’organisation de l’enseignement supérieur ici. Le site du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne également accès aux adresses de tous les établissements d’enseignement.

En Belgique francophone, le minerval officiel s’élève à 835 euros par année. Attention cependant, ce montant ne s’applique qu’aux étudiants belges. A moins d’en être exemptés, les étudiants étrangers qui s’inscrivent pour la première fois à un cycle d’études supérieures, sont redevables en principe de droits d’inscription majorés ou spécifiques. Mais il existe des cas d’exemption prévues par la loi comme on le verra ci-dessous. Des exonérations de ces droits d’inscription majorés ou spécifiques sont également possibles auprès des établissements d’enseignement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès notamment du service social de votre établissement d’enseignement.

Lorsque vous introduisez une demande d’admission dans l’enseignement supérieur, on vous demande systématiquement de répondre à certains critères d’assimilation. Cela permet de déterminer les droits d’inscription dont vous êtes redevables.

On parle des droits d’inscription majorés lorsqu’il s’agit des universités, et des droits d’inscription spécifiques pour ce qui concerne les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les écoles de promotion sociale.

L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) est habilitée à fixer les droits d’inscription majorés et spécifiques dans les universités, les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts, mais pas dans les écoles de promotion sociale. Le montant des droits d’inscription spécifiques réclamés par les écoles de promotion sociale est fixé sur la base des dispositions de la Loi du 21 juin 1985 concernant l’enseignement et de l’article 2 de son Arrêté d’exécution.

Droits d’inscription majorés

A partir de l’année académique 2024-2025 et jusqu’en 2026-2027, un étudiant ressortissant d’un pays hors Union Européenne sera soumis au paiement de droits d’inscription majorés, dont le montant annuel est fixé à 2.505€ (voir la Circulaire n°2024-001 de l’ARES, du 05/11/2024, portant sur les Droits d’inscription majorés et droits d’inscription spécifiques dans l’enseignement supérieur de plein exercice).

Exemption des droits d’inscription majorés

Sont exemptés des droits d’inscription majorés (en vertu des articles 105. – § 1er, al, 4 ; 105. – § 2, du Décret paysage et 3, § 1er, l’alinéa 1er, du Décret financement et de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES) :

1° les étudiants issus de pays de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
2° les étudiants étrangers bénéficiant d’une autorisation d’établissement ou ayant acquis le statut de résident de longue durée ;
3° les réfugiés, apatrides ou personnes pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ;
4° les étudiants autorisés à séjourner plus de trois mois en Belgique et qui y exercent une activité professionnelle réelle et effective ou y bénéficient de revenus de remplacement. Est considérée comme activité professionnelle réelle et effective celle dont la rémunération correspond ou a correspondu, sur 6 des 12 mois précédant l’inscription, à la moitié de la rémunération mensuelle moyenne minimum garantie fixée par le Conseil national du Travail ;
5° les étudiants pris en charge ou entretenus par les centres publics d’action sociale (CPAS) ;
6° les étudiants ayant pour père, mère, tuteur légal, conjoint ou cohabitant légal une personne de nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ou qui remplit une des conditions visées aux 2° à 5° ci-dessus ;
7° les étudiants qui bénéficient d’une allocation octroyée par le service d’allocations d’études de la Communauté française, ainsi que les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement. En plus, ces derniers ne payent aucun droit d’inscription ;
8° les membres du personnel d’un établissement d’enseignement supérieur ou pour les chercheurs qu’ils accueillent, lorsqu’ils s’y inscrivent aux études de troisième cycle ou de masters de spécialisation ;
9° Les étudiants ressortissants des pays repris aux annexes 2 et 3 de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES.  Les ressortissants des pays listés à l’annexe 1 de cette Circulaire doivent en principe payer les droits d’inscription majorés. Mais ils en sont exemptés, lorsqu’ils remplissent l’une des conditions suivantes :

– être titulaire d’un CESS délivré par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française au terme d’au moins deux années d’études au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
– être bénéficiaire d’une bourse délivrée par Wallonie-Bruxelles International ;
– être inscrit à un programme de doctorat ou de troisième cycle ;
– être inscrit à un programme d’études d’Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).

Droits d’inscription spécifiques

Dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, les droits d’inscription spécifiques sont fixés comme suit :

1° enseignement supérieur de type court : 992 euros ;
2° enseignement supérieur de type long premier cycle : 1.487 euros ;
3° deuxième cycle : 1.984 euros.

A noter toutefois que ces droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts sont fixés pour seulement deux années consécutives : 2023-2024 et 2024-2025. Par la suite, ils pourraient être actualisés.

Exemption des droits d’inscription spécifiques

Sont exemptés de droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts :

1° les étudiants ressortissants des pays repris à l’annexe 1 à 3 de la Circulaire n°2025-001 de l’ARES ;
2° les étudiants de nationalité étrangère, admis à un séjour de plus de trois mois en Belgique ou autorisés à s’y établir ;
3° les étudiants ressortissants des Etats membres de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
4° les étudiants mariés dont le conjoint résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
5° les étudiants cohabitants légaux au sens du Titre Vbis du livre III du Code civil dont le cohabitant légal résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
6° les étudiants bénéficiant de la tutelle officieuse en application de l’article 3 de la loi du 21 mars 1969 modifiant l’article 45 du Code civil, les titres VIII et X du livre 1er du même Code, ainsi que les lois sur l’acquisition, la perte et le recouvrement de la nationalité, coordonnées le 14 décembre 1932 ;
7° les étudiants qui résident en Belgique et y ont obtenu les avantages liés au statut de réfugié ou de candidat-réfugié, accordé par la Délégation en Belgique du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouve dans la même situation et ce en application de la Convention internationale relative au statut des Réfugiés et les Annexes, signées à Genève le 21 juillet 1951 et approuvées par la loi du 26 juin 1953 ;
8° les étudiants qui résident en Belgique et ont introduit une demande de régularisation dans le cadre de la loi du 22 décembre 1999 relative à la régularisation de séjour de certaines catégories d’étrangers séjournant sur le territoire du Royaume ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouvent dans la même situation ;
9° les étudiants pris en charge et entretenus par les Centres publics d’aide sociale (CPAS) ;
10° les étudiants qui résident en Belgique, y exercent effectivement une activité professionnelle ou bénéficient de revenus de remplacement ;
11° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études du Ministre qui a l’Administration générale de la coopération au développement dans ses attributions à condition que celle-ci paie le droit d’inscription spécifique ;
12° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études dans le cadre et dans les limites d’un accord culturel conclu avant le 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française, de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone ou d’un accord culturel conclu à partir du 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française ;
13° les étudiants qui sont placés par le juge de la jeunesse dans un établissement de la Communauté, dans une institution privée ou dans une famille d’accueil.

Comme vous le voyez, les droits d’inscription majorés ou spécifiques peuvent être parfois élevés. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’en plus des droits d’inscription, l’étudiant aura à payer tous les frais annexes liés à son séjour : logement, repas, transports, santé, vêtements…). Ces dépenses additionnelles sont estimées à environ 10.000 euros par an pour un étudiant étranger. Il est donc indispensable de bien préparer votre séjour avant de venir étudier en Belgique francophone. Au besoin, améliorez ou comblez vos lacunes en français – la principale langue d’enseignement – afin de suivre convenablement les cours et réussir vos années académiques. Cela vous éviterait de payer inutilement vos droits d’inscription.

Vous trouverez des informations complémentaires sur le minerval et les droits d’inscription majorés/spécifiques pour les étudiants étrangers à la page Minerval et droits d’inscription.

Démarches à effectuer

Veuillez en premier lieu faire votre demande d’équivalence de diplôme. Ensuite, obtenez (une promesse d’) inscription dans un établissement d’enseignement AVANT de faire votre demande de VISA afin d’obtenir l’ASP : vous maximiserez ainsi vos chances de l’obtenir.

Demande d’admission dans un établissement d’enseignement

Tout d’abord, il faut commencer par faire un choix d’études supérieures et, ensuite, chercher les établissements d’enseignement qui organisent ces études. Il est important de commencer par cette étape afin de pouvoir introduire suffisamment tôt une demande d’admission auprès des Universités/Ecoles supérieures qui proposent les études qui vous intéressent. Vous pouvez introduire une demande d’admission dans différents établissements. En principe, vous trouverez toutes les explications relatives à la procédure d’admission sur les sites respectifs des universités/écoles supérieures dès le mois de février.

Dans les Universités, la demande d’admission doit être introduite avant le 31 mars précédant la rentrée académique visée. Mais cette date peut changer d’une année à une autre et il est important de consulter régulièrement les sites Internet de chaque université. En Haute école, Ecole supérieure des Arts et Ecole de promotion sociale, la date limite est variable, il faut donc vous renseigner auprès de l’école concernée.

La plupart des Universités imposent l’obtention d’une moyenne globale de minimum allant de 13/20 à 14/20 dans le cadre de vos études antérieures.

Demande d’autorisation de séjour provisoire pour études

L’« autorisation de séjour provisoire pour études » (ASP) se fait, en général, à l’ambassade belge du pays d’origine de l’étudiant. Dans le cadre de cette demande, les documents les plus généralement demandés sont les suivants :

1° un formulaire de demande de VISA complété et signé ;
2° des attestations :

– Pour des études supérieures (universitaire ou non) : une attestation d’admission définitive ou provisoire ou encore une attestation d’inscription à un examen d’admission. Un seul de ces documents est suffisant pour introduire la demande d’ASP, une inscription définitive n’est donc pas obligatoire.
– Pour des études dans l’enseignement à horaire réduit (promotion sociale) : une attestation d’inscription provisoire, un plan détaillé des études envisagées et une lettre de motivation. L’étudiant doit démontrer que les études constitueront son activité principale. Pour l’Office des étrangers, il faudra un minimum de 54 crédits sauf si l’inscription concerne une année diplômante. Cela peut être moins si c’est indépendant de la volonté de l’étudiant. L’Office des étrangers suivra alors l’avis du Jury.
– Pour une année préparatoire : par année préparatoire, on entend une année d’études unique pour suivre une formation afin de se préparer aux études supérieures, organisée par l’établissement d’enseignement supérieur (et non pas organisé par l’enseignement secondaire), soit afin de procurer les connaissances complémentaires requises pour accéder ensuite aux études supérieures visées, soit pour acquérir la maîtrise de l’une des langues nationales, qui concerne également la langue d’enseignement des études visées.

L’année d’études préparatoire communément appelée « 7ème année spéciale » ne répond plus à cette définition car elle est organisée par des établissements d’enseignement de niveau secondaire. Dès lors, il n’est plus possible d’introduire une demande de visa d’études sur la base d’une attestation d’admission ou d’inscription dans une année préparatoire, délivrée par un établissement d’enseignement de niveau secondaire.

3° la preuve d’accès aux études supérieures (copie du diplôme d’études secondaires, diplômes d’études supérieures et relevés de notes, décision définitive d’équivalence ;
4° un passeport national d’une validité de 12 mois au moins ;
5° un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’ambassade belge ;
6° un extrait de casier judiciaire ou un certificat attestant l’absence de condamnations pour crimes ou délits de droit commun si l’étudiant a plus de 21 ans ;
7° une preuve des moyens de subsistance (compte bancaire régulièrement approvisionné, bourse, revenus provenant d’un travail ou un engagement de prise en charge). Peu importe le moyen de preuve. Pour l’année académique 2025-2026, ce montant s’élève à 835€ net par mois.
Le montant minimal dont un étudiant étranger doit pouvoir disposer pour subvenir à ses besoins.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/ressortissants-dun-pays-tiers/etudes/favoris/moyens-de-subsistance-suffisants
8° preuve de paiement d’une redevance dont le montant varie selon que l’étudiant est admis dans un établissement d’enseignement supérieur public (245 euros) ou dans un établissement d’enseignement privé (236 euros). Les étudiants boursiers sont dispensés de ce paiement.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/faq/redevance

Documents complémentaires pour les étudiants admis dans l’enseignement privé 

9° lettre de motivation détaillée justifiant le choix de la formation, ainsi que sa spécificité par rapport à des formations similaires existant dans le pays d’origine de l’étudiant concerné ;
10° une attestation de l’établissement privé détaillant le programme des cours ;
11° une attestation originale de l’établissement d’enseignement secondaire qui a délivré le diplôme ou certificat de fin d’études, stipulant le nombre d’heures de cours/semaines suivis dans la langue dans laquelle se donnent les cours auprès de l’établissement d’enseignement privé en Belgique, ainsi que les résultats obtenus ;
12° le cas échéant, une attestation de l’employeur précisant l’intérêt de la formation par rapport à la fonction exercée par le demandeur.

La liste ci-dessus est indicative. L’ambassade peut exiger des documents complémentaires. Un seul document manquant peut faire retarder l’octroi de l’ASP ou entraîner le rejet de la demande.

L’étudiant qui obtient un visa (de type D) peut alors venir faire des études supérieures en Belgique. Une fois en Belgique, il devra s’inscrire à l’administration communale où il réside dans les 8 jours ouvrables de son arrivée. En principe, la commune délivre une annexe 15 à l’étudiant nouvellement arrivé. Après enquête de résidence, elle lui délivre une carte A d’une validité d’un an et qui expire le 31 octobre de chaque année. L’étudiant qui continue des études devra songer à renouveler annuellement son titre de séjour maximum 15 jours avant son expiration. 

Exceptionnellement, la demande d’une ASP peut être introduite en Belgique par tout ressortissant étranger qui y est en séjour légal.

La demande d’équivalence

Un étudiant qui souhaite suivre des études de premier cycle en Belgique doit introduire une demande d’équivalence de son diplôme d’études secondaires obtenu à l’étranger. Cette exigence s’impose même aux étudiants étrangers détenteurs des diplômes d’études universitaires ou supérieures.

Néanmoins, l’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :
– Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
– Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
– Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
– Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
– Un diplôme secondaire délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
– Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie (Cette règle entrera en vigueur le 1er mai 2024).

L’équivalence de diplôme n’est pas non plus nécessaire lorsqu’un étudiant étranger souhaite s’inscrire aux études de deuxième ou de troisième cycle (master ou doctorat).

La demande d’équivalence devra être déposée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ministère de l’éducation) entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique qui précède l’inscription. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

– Si la proclamation de vos résultats a lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
– Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
– Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps. Les circonstances exceptionnelles doivent être comprises comme suit :

  • des faits objectifs : ils doivent donc être prouvés et se baser sur des documents fiables
  • des faits indépendants de la volonté du requérant : ils sont involontaires ( par ex : il ne peut s’agir d’un voyage à l’étranger)
  • des faits qu’il n’était pas possible d’anticiper (par ex : il ne peut pas s’agir d’un refus d’admission, que ce soit en Belgique ou dans un autre pays).

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison de l’introduction tardive de la demande d’équivalence.

La Commission d’homologation de la Fédération Wallonie-Bruxelles détermine la valeur des études secondaires suivies à l’étranger et peut prendre différents types de décisions. Elle peut autoriser l’étudiant à poursuivre des études supérieures (universitaires ou non), mais elle peut aussi accorder une équivalence restrictive limitant la poursuite des études dans certaines filières ou dans l’enseignement supérieur de type court.

Voici la liste des documents administratifs et scolaires à remettre au Service des équivalences :

Documents administratifs

– Un extrait d’acte de naissance original (légalisé si nécessaire) ;
– Une lettre de motivation reprenant votre demande avec vos noms, prénoms, adresse ainsi que le type et la branche d’études que vous voulez commencer (rédigée en français) ou remplir le formulaire ad hoc ;
– La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence : 200€ ou 150€ pour les ressortissants de pays reconnus par l’OCDE.

Documents scolaires

– Le diplôme de fin d’études secondaires en copie conforme ou l’attestation provisoire de réussite si vous n’avez pas encore reçu votre diplôme.
Pour les diplômes de certains pays, il est obligatoire de fournir les documents originaux (diplômes congolais (RDC), camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, bulgares, polonais, roumains) ;
– Un relevé de notes en copie conforme s’il accompagne votre diplôme. Si aucun relevé de notes n’est délivré avec votre diplôme, celui-ci suffit ;
– Eventuellement, un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez suivi vos études secondaires en copie conforme (à donner dès le début de la procédure).

Si les documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré.

Il faut déposer ou faire déposer le dossier complet dans les bureaux du Service des équivalences de l’enseignement secondaire (Rue Courtois, 4 à 1080 Molenbeek – adresses visites), uniquement sur rendez-vous pris au préalable au nom du titulaire du dossier (le demandeur) via le site web www.equivalences.cfwb.be ou via le 0032 (0)2/690.86.86, les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h. Une attestation de dépôt vous sera remise.
Si vous voulez envoyer votre dossier par la poste (Service des équivalences de l’enseignement obligatoire
Rue A. Lavallée, 1 à 1080 Molenbeek), il faut l’envoyer par courrier recommandé et de préférence, tous les documents en une fois. Une attestation de dépôt vous sera envoyée.

N’oubliez pas de récupérer vos originaux. Tout savoir sur la procédure ici

Vous pouvez suivre l’évolution de votre demande sur le site du Service des équivalences.

Examen de maîtrise de la langue française

Dans les études de premier cycle, prouver une maîtrise suffisante de la langue française est requis dans la situation cumulative suivante :

1°  Vous vous inscrivez dans un des trois bacheliers suivants :

– Agrégé de l’enseignement secondaire inférieur
– Instituteur primaire
– Instituteur préscolaire

2° ET vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat (de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur) délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En dehors de cette situation, l’étudiant souhaitant s’inscrire dans un bachelier n’est pas tenu de prouver une maitrise suffisante de la langue française.

Au niveau du deuxième cycle, la preuve de la maitrise suffisante de la langue française est uniquement requise si vous vous inscrivez à un master à finalité didactique ou à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS). Par conséquent, l’étudiant qui souhaite s’inscrire dans ces filières et qui n’est pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles, doit préalablement à son inscription apporter la preuve de la maîtrise approfondie de la langue française. Les établissements d’enseignement supérieur organisent l’examen de maîtrise suffisante de la langue française au moins deux fois par année académique. Les renseignements relatifs à cet examen ainsi que toute information complémentaire relative aux diplômes, titres ou certificats considérés comme apportant la preuve de la maîtrise suffisante ou approfondie de la langue française sont à prendre auprès des secrétariats des établissements d’enseignement supérieur.

A faire chaque année

L’étudiant doit renouveler son titre de séjour chaque année au plus tard 15 jours avant son expiration. Pour cela, il doit présenter différents documents à l’administration communale :

  • Passeport en cours de validité ;
  • Attestation d’inscription dans une école ;
  • Attestation confirmant qu’il s’est présenté à tous les examens de l’année scolaire précédente ;
  • Preuve de moyens de subsistance suffisants ;
  • Preuve d’affiliation à une assurance maladie couvrant tous les risques en Belgique, soit auprès d’un organisme privé, soit auprès d’une mutualité agréée ;
  • Formulaire standard à compléter par un établissement d’enseignement ;
  • Liste des crédits obtenus.

Conseil : Demandez votre renouvellement un mois avant l’expiration du titre de séjour.

Attention, l’Office des étrangers peut mettre fin à l’autorisation de séjour en qualité d’étudiant, ou refuse une demande de renouvellement d’une telle autorisation, notamment dans les cas suivants :

    • l’étudiant ne remplit plus les conditions pour conserver le statut d’étudiant ;
    • l’étudiant change trop souvent d’orientation d’études ;
    • l’étudiant s’absente  aux examens sans motifs valables ;
    • le séjour poursuit d’autres finalités que les études ;
    • l’étudiant prolonge ses études de manière excessive ;
      L’Office des étrangers peut exiger de l’étudiant, ou de l’établissement d’enseignement supérieur auprès duquel l’étudiant suit ou a suivi une formation, la production de tous renseignements ou documents utiles pour évaluer le caractère excessif de la poursuite des études. Ces informations ou ces documents doivent être fournis dans les 15 jours qui suivent la demande. À l’expiration de ce délai imparti, l’Office des étrangers peut prendre une décision sans attendre les renseignements ou les documents demandés.
    • l’étudiant exerce une activité professionnelle illégale ou effectue des prestations de travail incompatibles avec ses études ou encore travaille au-delà de 20 heures par semaine, en dehors des vacances scolaires ;
    • l’étudiant est considéré comme constituant une menace pour l’ordre public, la sécurité nationale ou la santé publique ;
    • l’étudiant a bénéficié d’un revenu d’intégration sociale du CPAS pendant plus de 3 mois (au cours des 12 derniers mois) ;
    • l’étudiant a utilisé des informations fausses ou trompeuses ou des documents faux ou falsifiés, ou lorsque celui-ci a recouru à la fraude ou a employé d’autres moyens illégaux qui ont contribué à l’obtention du séjour ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur où l’étudiant est inscrit a été créé ou opère dans le but principal de faciliter l’entrée de ressortissants de pays tiers dans le Royaume ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel le ressortissant de pays tiers est inscrit fait ou a fait l’objet d’une liquidation ou d’une faillite ou si aucune activité économique n’y est exercée.

      Dans tous les cas où l’étudiant risque de perdre son séjour pour un motif impliquant l’établissement d’enseignement supérieur, il peut échapper au retrait du séjour en demandant une admission au sein d’un autre établissement d’enseignement supérieur pour y suivre un cursus équivalent afin de lui permettre d’achever ses études.

      Les possibilités de recours

      Si un étudiant se voit refuser une autorisation de séjour provisoire ou reçoit un ordre de quitter le territoire, il peut introduire un recours devant le Conseil du contentieux des étrangers, le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      S’il se voit refuser son équivalence de diplôme, il peut introduire un recours devant le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE)

      Cette juridiction administrative vérifie que l’Office des étrangers a examiné valablement la demande, mais ne décide pas d’octroyer ou refuser le séjour à l’étudiant.

      Le Conseil d’état

      Une requête « en cassation administrative » peut être introduite devant la section du contentieux du Conseil d’Etat. Si le recours est admissible, le Conseil d’état examinera si la procédure a été bien respectée par le Conseil du contentieux.

      Le médiateur fédéral

      Celui-ci a une action non contraignante, il donne un avis. Si l’étudiant a fait une série de démarches auprès de l’ambassade ou auprès de l’Office des étrangers, il peut introduire une réclamation auprès du médiateur fédéral.

      Les procédures auprès notamment du Conseil du contentieux des étrangers et du Conseil d’Etat sont assez complexes, mieux vaut donc faire appel à un avocat (voir adresses des bureaux d’aide juridique pour avoir l’aide gratuite ou partiellement gratuite d’un avocat). En revanche, point n’est besoin d’un avocat pour saisir le Médiateur fédéral.

      Si vous cherchez les coordonnées d’un avocat, le site https://avocats.be les répertorient.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Quotas pour étudiants non-résidents

      Chaque année, certaines filières d’études dans le secteur médical et paramédical se retrouvent rapidement saturées en raison d’un grand nombre de demandes d’inscriptions d’étudiants étrangers.

      Pour pallier à ce problème, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a instauré, depuis 2006, des quotas aux inscriptions d’étudiants non-résidents (Décret régulant le nombre d’étudiants dans certains cursus de premier cycle de l’enseignement supérieur du 16 juin 2006 – mis à jour 11/09/2023).

      Pour plus de détails, voir le site mesetudes.be. On se limitera ici aux informations sommaires.

      Quelles sont les études concernées ?

      Les études soumises aux quotas sont généralement identifiées comme des « Cursus contingentés ». Il s’agit des filières ci-après :

      En Haute École

      • Bachelier en kinésithérapie ;
      • Bachelier en logopédie ;
      • Bachelier en audiologie.

      A l’Université

      • Bachelier en kinésithérapie et réadaptation ;
      • Bachelier en médecine vétérinaire ;
      • Bachelier en sciences psychologiques et de l’éducation, orientation logopédie ;
      • Bachelier en médecine ;
      • Bachelier en sciences dentaires.

      Le quota et les modalités d’inscription des étudiants non-résidents ne sont pas uniformes dans tous les cursus contingentés. Ils diffèrent selon qu’on s’inscrit en médecine ou en sciences dentaires, en médecine vétérinaire ou dans les autres cursus contingentés.

      ATTENTION : il n’est possible de déposer qu’un seul dossier de demande d’inscription à un seul de ces cursus contingentés repris ci-dessus et dans une seule institution. L’introduction d’une demande d’inscription dans au moins deux cursus contingentés implique que l’étudiant concerné sera considéré comme « doublon » et ne pourra accéder à aucun de ces cursus, même en cas de tirage au sort favorable. La seule exception est qu’il devient possible d’introduire une demande d’inscription dans un des cursus contingentés ainsi qu’au concours d’entrée et d’accès en sciences médicales et dentaires.

      Inscription en médecine ou en sciences dentaires

      Qu’ils soient résidents ou non-résidents, les candidats souhaitant s’inscrire dans ces deux filières doivent réussir le concours d’entrée et d’accès, organisé par l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), l’institution qui coordonne l’ensemble de l’enseignement supérieur belge francophone. Les modalités de ce concours sont fixées par le décret du 29 mars 2017 relatif aux études de sciences médicales et dentaires (màj 9 janvier 2025) . Il s’agit d’une épreuve unique organisée une fois par an entre le 16 et le 31 août.

      Les demandes d’admission devront être introduites exclusivement en ligne à partir du portail Mesetudes.be entre le 1er juin et le 15 juillet 2025 à 23h59.

      • Ouverture des inscriptions : 1er juin 2025
      • Clôture des inscriptions : 15 juillet 2025 à 23h59
      • Envoi de la convocation et des consignes : Une semaine avant le concours (date précise à venir)
      • Date limite d’annulation de l’inscription : Moins d’une semaine avant la date du concours (date précise à venir)
      • Date du concours d’entrée : 28 août 2025
      • Réception de l’attestation d’admission : Au plus tard début septembre (date précise à venir)

      Pour être admis, les candidats seront classés dans l’ordre décroissant de la moyenne des points obtenus à l’épreuve et seront sélectionnés jusqu’à atteindre la limite admise, préalablement fixé par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

      Si le concours d’entrée et d’accès concerne indistinctement tous les candidats, les étudiants non-résidents doivent encore faire face au problème de quota. Pour les années académiques 2023-2024 à 2029-2030, le nombre de candidats étudiants non-résidents sélectionnés est fixé à 15% du nombre total de candidats pouvant être déclarés admissibles au concours d’entrée et d’accès. Ce nombre total est fixé séparément pour la filière “sciences médicales” et la filière “sciences dentaires” au plus tard 10 jours avant la date du concours, conformément à l’article 6, §3  décret du 29 mars 2017 relatif aux études de sciences médicales et dentaires. Depuis 2017 jusqu’en 2022-2023, ce quota était de 30% pour chacune de deux filières.

      Inscription au bachelier en médecine vétérinaire

      En médecine vétérinaire, il n’y a pas de concours d’entrée et d’accès. Cependant, un concours est organisé à la fin de la première année, et l’étudiant concerné doit être classé en ordre utile à l’issue de ce concours, pour accéder à la deuxième année de médecine vétérinaire. La tenue de ce concours est conforme au décret du 13 juillet 2016 relatif aux études de sciences vétérinaires (màj 22 novembre 2021) et le règlement relatif au classement est établi par l’arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 25 janvier 2017 (màj 10 mars 2022).

       Le nombre d’inscriptions d’étudiantes et étudiants non-résidents en médecine vétérinaire est limité, par le décret du 16 juin 2006, à 20% du nombre total d’étudiants inscrits l’année académique précédente.

      Pour l’année académique 2025-2026, les demandes d’admission devront être introduites par voie électronique selon les modalités fixées par chaque établissement d’enseignement.

      Si le quota de 20% est atteint à l’issue de la période de dépôt des demandes d’inscription, un tirage au sort, effectué sous le contrôle d’un huissier de justice assermenté, permettra de classer l’ensemble des dossiers reçus par établissement.

      La publication des résultats du tirage au sort aura lieu à une date communiquée ultérieurement selon les modalités prévues par l’établissement d’enseignement supérieur choisi.

      En cas de désistement d’une personne tirée au sort, l’établissement pourra décider d’accepter l’inscription d’un étudiant non classé en ordre utile, qui occupe une des premières places suivantes.

      Inscription au bachelier dans les autres cursus contingentés

      En ce qui concerne les bacheliers de kinésithérapie et réadaptation, de sciences psychologiques et de l’éducation (orientation logopédie) organisés par les universités OU les bacheliers de logopédie, kinésithérapie et audiologie, organisés par les Hautes Écoles, le nombre d’inscriptions d’étudiants non-résidents est fixé à 30% du nombre total d’étudiants inscrits l’année précédente.

      Comme en médecine vétérinaire, les demandes d’admission pour l’année académique 2025-2026 devront être introduites par voie électronique selon les modalités fixées par chacune des universités ou Hautes Ecoles.

      Ici encore, un tirage au sort intervient lorsque le nombre de demandes d’inscriptions est supérieur aux pourcentages fixés. La publication des résultats du tirage au sort aura lieu à une date communiquée ultérieurement selon les modalités prévues par l’établissement d’enseignement supérieur choisi.

      En cas de désistement d’une personne tirée au sort, l’établissement pourra décider d’accepter l’inscription d’un étudiant non classé en ordre utile, qui occupe une des premières places suivantes.

      Étudiants non-résidents

      L’étudiant « non-résident » concerné par la procédure d’inscription spécifique, c’est tout d’abord l’étudiant qui n’a pas sa résidence principale en Belgique (c’est-à-dire celui qui n’est pas « domicilié » en Belgique), au moment de son inscription à l’Université ou en Haute école dans l’un des parcours repris ci-dessus. Pour être considéré comme résident, il doit se domicilier dans une Commune belge pendant minimum 5 ans.

      Attention : Même un étudiant belge qui ne réside pas en Belgique sera aussi considéré comme non-résident en revanche, sa résidence sera directement reconnue.

      Étudiants résidents

      Il existe différentes catégories d’étudiants résidents citées ci-dessous. Les conditions doivent toutefois être remplies au moment de la demande d’inscription.

      1. Etre belge ET résider en Belgique ;
      2. Etre ressortissant de l’Union Européenne ET résider depuis au moins 5 ans en Belgique ;
      3. Etre ressortissant Hors Union Européenne ET résider depuis au moins 5 ans en Belgique ;
      4. Disposer d’une carte d’identité diplomatique/consulaire/spéciale ET résider en Belgique ;
      5. Etre reconnu comme réfugié par la Belgique ;
      6. Introduire une demande d’asile en Belgique ;
      7. Bénéficier de la Protection subsidiaire ;
      8. Bénéficier de la Protection temporaire ;
      9. Résider en Belgique depuis au moins 15 mois de manière ininterrompue ET disposer d’un revenu professionnel ou de remplacement ;
      10. Résider en Belgique depuis au moins 3 ans de manière ininterrompue
      11. Bénéficier d’une bourse dans le cadre de la Coopération au développement

      Consultez le site mesetudes.be pour plus de détails sur chaque catégorie et les documents nécessaires à fournir pour prouver le statut de résident.

      Première inscription en FWB

      Le quota concerne uniquement les étudiants non-résidents qui s’inscrivent pour la première fois, en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), dans l’un des cursus soumis au quota, qu’il s’agisse d’une inscription en bloc 1, bloc 2 ou bloc 3 de bachelier.

      Ainsi, pour l’étudiant qui aura déjà été inscrit dans l’enseignement supérieur dans d’autres études que celles auxquelles il s’inscrit, il s’agira tout de même d’une première inscription.
      Il en sera de même pour l’étudiant qui aurait déjà suivi des études supérieures à l’étranger, dans l’un des cursus soumis au quota, il s’agira également d’une première inscription.

      Exemples :

      • L’étudiant qui a suivi une 1ère en audiologie, en FWB, et qui la recommence n’est pas soumis au quota car il ne s’agit pas de sa première inscription dans ce cursus.
      • L’étudiant qui a suivi, à l’étranger, une 1ère audiologie et qui désire la recommencer en FWB sera soumis au quota puisqu’il s’agira d’une première inscription dans ce cursus.

      Exception pour l’inscription en kinésithérapie :

      Ne sera pas considérée comme première inscription et donc ne sera pas soumise au quota :

      • L’inscription d’un étudiant non-résident en Haute école dans l’une des années du bachelier de kinésithérapie, alors qu’il a déjà suivi une année d’études en kinésithérapie à l’Université ;
      • L’inscription d’un étudiant non-résident à l’Université dans l’une des années du bachelier de kinésithérapie, alors qu’il a déjà suivi une année d’études en kinésithérapie en Haute école.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Carte étudiant et autres réductions

      Voyager, s’habiller, faire du sport, visiter un musée, aller à un concert ou au cinéma… autant d’activités payantes et, quand on est jeune et qu’on n’a pas trop d’argent, il faut souvent se débrouiller pour ne pas trop dépenser.

      Heureusement, certaines cartes de réduction reprises ci-dessous peuvent vous procurer des avantages.

      Carte d’étudiant pour étudiants du secondaire et du supérieur

      La carte étudiant reçue en début d’année donne des avantages dans les écoles possédant, par exemple, une salle de sport, un restaurant ou une bibliothèque scolaire, mais surtout pour les activités extérieures (cinéma, théâtre, musée, certaines salles de sport, certains restaurants…). Certains magasins de photocopies accordent des réductions aux étudiants détenteurs de cette carte. D’autres magasins proposent aussi des réductions sur l’achat de chaussures, d’ordinateurs… Par ailleurs, elle permet d’obtenir des logiciels et autres matériels informatiques, des smartphones, des abonnements aux revues de presse moins chers pour les étudiants. Et enfin, elle permet également de bénéficier de réductions sur les services d’aides pour étudiants (aides financières, soutien & accompagnement, aides matérielles)

      Avoir sa carte d’étudiant sur soi est donc très utile et, à défaut, demander toujours s’il est possible d’avoir une réduction pour étudiant, cela ne vous ne coûte rien.

      Conditions

      Etre étudiant dans l’enseignement secondaire ou supérieur.

      Comment l’obtenir ?

      Dans l’enseignement secondaire, l’élève doit la demander au secrétariat.
      Chaque étudiant inscrit dans l’enseignement supérieur reçoit une carte d’étudiant souvent automatiquement.

      Prix

      Gratuit.

      Carte ISIC ou carte d’étudiant internationale pour étudiants du supérieur

      Le but de l’ISIC (International student identity card) est de proposer aux étudiants des avantages et réductions qui répondent à leurs besoins en Belgique et dans plus de 100 pays. Les avantages ISIC couvrent divers domaines dont des voyages, des boutiques, des restaurants, des assurances, des spectacles, des transports. Certaines écoles supérieures utilisent la carte ISIC comme carte d’étudiant.

      ISIC est un projet géré par l’International Student Travel Confederation, reconnu par l’UNESCO et l’Institution Européenne de la Culture.

      Conditions

      En Belgique, il faut être étudiant dans l’enseignement supérieur (Hautes écoles et Universités), il n’y a pas de limite d’âge maximum.

      Comment l’obtenir ?

      En la commandant en ligne sur leur site https://www.isic.be/. La carte et un guide complet seront ensuite envoyés en ligne ou par la poste.

      Documents nécessaires à scanner :
      – une photo d’identité ;
      – un scan ou une photo de la carte d’identité ou du passeport (plus de 16 ans) ou scan ou photo de la carte d’identité ou scan ou du passeport ou acte de de naissance du demandeur + carte d’identité de son représentant légal (moins de 16 ans) ;
      – une confirmation de statut d’étudiant de moins de 2 mois.

      Prix

      13€/carte virtuelle ou 20€/carte plastique et virtuelle valable 1 an.

      Carte ISIC scholar ou carte d’étudiant internationale pour étudiants du secondaire

      La carte ISIC Scholar offre les mêmes avantages que la carte ISIC.

      Conditions

      Pour tous les étudiants de plus de 12 ans du secondaire.

      Comment l’obtenir ?

      En la commandant en ligne sur leur site https://www.isic.be/. La carte et un guide complet seront ensuite envoyés en ligne ou par la poste.

      Documents nécessaires à scanner :
      – une photo d’identité ;
      – un scan ou une photo de la carte d’identité ou du passeport (plus de 16 ans) ou scan ou photo de la carte d’identité ou scan ou du passeport ou acte de de naissance du demandeur + carte d’identité de son représentant légal (moins de 16 ans)

      Prix

      13€/carte virtuelle ou 20€/carte plastique et virtuelle valable 1 an.

      Carte IYTC ou carte jeunes internationale pour les moins de 31 ans

      La carte IYTC offre les mêmes avantages que la carte ISIC.

      Conditions

      Pour tous les jeunes de moins de 31 ans qui ne sont plus étudiants.

      Comment l’obtenir ?

      En la commandant en ligne sur leur site https://www.isic.be/. La carte et un guide complet seront ensuite envoyés en ligne ou par la poste.

      Documents nécessaires à scanner :
      – avoir moins de 31 ans ;
      – une photo d’identité ;
      – un scan ou une photo de la carte d’identité ou du passeport (plus de 16 ans) ou scan ou photo de la carte d’identité ou scan ou du passeport ou acte de de naissance du demandeur + carte d’identité de son représentant légal (moins de 16 ans).

      Prix

      13€/carte virtuelle ou 20€/carte plastique et virtuelle valable 1 an.

      Carte Jeunes Européenne (European youth card)

      Fédération Wallonie-Bruxelles

      La Carte Jeunes Européenne/EYCA est disponible pour tous les jeunes européens non-étudiants de moins de 31 ans. Elle offre des réductions et des avantages sur des activités culturelles, ludiques ou pratiques, en Belgique et dans plus de 30 autres pays européens (spectacles, loisirs, boutiques, assistance voyages, écoles de langues, magazines, transports…). Sur demande, elle permet également d’obtenir gratuitement la carte de membre des auberges de jeunesse.

      La carte jeunes est gérée, en Fédération Wallonie-Bruxelles, par l’asbl Carte Jeunes Wallonie-Bruxelles.

      Conditions

      Avoir moins de 31 ans et résider en Belgique.

      Comment l’obtenir ?

      En s’inscrivant en ligne sur http://www.cartejeunes.be/, la carte plastique est envoyée par la poste.
      Il faut une photo numérique, une copie scannée de la pièce d’identité.

      Prix

      13€/version digitale ou 20€/version plastique valable 1 an.

      Ce logo marque les endroits offrant des avantages et des réductions de la Carte Jeunes Européenne.

      Communauté flamande

      Les jeunes néerlandophones de 16 à 26 ans peuvent se procurer le « European youth card » et le UiTX/UiTpass au Publiq :

      Quai du Hainaut, 41-43 – 1080 Molenbeek
      Tel. 02/551.18.70
      info@publiq.be
      www.publiq.be

      Prix

      10€ ; 5€/Bill app

      Communauté germanophone

      Les jeunes germanophones de 10 à 30 ans peuvent acquérir le «European youth card» uniquement en ligne en Allemagne. L’Eurojuka a été remplacée en Belgique par la Surv « Sicher unterwegs : Reisebeistandsversicherung » qui est une assurance assistance voyage gratuite pour les étudiants et payante pour les jeunes adultes de moins de 30 ans.

      Jugendburo Quartum Center
      Brauereihof, 2
      4700 Eupen
      Tel : 087/56.09.79
      info@jugendbuero.be
      www.jugendbuero.be
      ou sur
      https://www.jugendbuero.be/unsere-dienste/surv

      Prix

      Gratuit/étudiants ou 8€/jeunes de moins de 30 ans

      Carte culture

      UCLouvain

      La carte étudiant de l’UCLouvain est devenue une carte culture. Celle-ci offre aux étudiants de tous les sites des réductions avantageuses et des invitations dans le secteur de la musique, le cinéma, le théâtre, la danse, la littérature, les arts à Bruxelles, Louvain-La-Neuve et dans le Hainaut.

      Comment l’obtenir ?

      Les étudiants de l’UCLouvain la reçoivent automatiquement.

      Tél : 010/47.83.99
      info-culture@uclouvain.be
      https://uclouvain.be/fr/etudier/culture/la-carte-culture-pour-les-etudiants.html

      Prix

      Gratuit

      ULB

      La carte ULB culture offre aux étudiants et membres du personnel (ou non) des avantages et l’accès aux ateliers culturels à Bruxelles et Charleroi.

      Comment l’obtenir ?

      Par internet, lors de l’inscription. Il faut la retirer sur place dans lesbureaux ULB Culture ou par la poste.

      Ulb Culture
      Avenue Paul Héger, 22-24 (Adresse visiteurs)
      Campus du Solbosch, bâtiment F1 – 4ème étage
      Avenue F D Roosevelt, 50 (Adresse postale)
      1050 Ixelles
      culture@ulb.be
      https://culture.ulb.be/fr/carte-ulb-culture-1

      Prix

      12,50€/étudiants et membres du personnel ; gratuit/étudiants en BA1; 25€/extra ULB

      Autres réductions

      Carte Auberge de Jeunesse internationale

      En matière de logement et vacances, les Auberges de Jeunesse proposent également de belles réductions via leurs cartes de membre : https://www.lesaubergesdejeunesse.be/carte-de-membre.
      Ces cartes sont en vente dans les Auberges de Bruxelles et de Wallonie https://www.lesaubergesdejeunesse.be ou peuvent être commandées par e-mail info@laj.be ; info@lesaubergesdejeunesse.be

      Elles donnent accès au réseau mondial de plus de 3000 Auberges de Jeunesse de 59 pays affiliés à Hostelling international www.hihostels.com ; une réduction d’au moins 10% sur les nuitées dans l’ensemble des Auberges de Jeunesse par rapport aux non-membres ; un bon de réduction d’une valeur équivalente au prix de votre carte de membre sur une nuitée en Auberge de Jeunesse en Wallonie ou 5€ de réduction dans certaines auberges du réseau néerlandophone ou luxembourgeois ; des réductions chez différents partenaires culturels, touristiques… en Belgique sur présentation de votre carte de membre.

      Les auberges de jeunesse proposent différents prix par catégorie d’âge (plus ou moins de 26 ans) et par catégorie de chambres (en fonction du nombre de lits). Des tarifs préférentiels sont proposés aux groupes.

      Carte famille nombreuse de la Ligue des familles

      La carte famille nombreuse de la Ligue des familles (min. 3 enfants à charge) offre aux moins de 25 ans bénéficiaires d’allocations familiales de multiples avantages comme de fortes réductions dans les transports en commun, les commerces, les milieux culturels, les lieux de loisirs en Belgique, mais aussi en France et en Suisse. La carte est souvent acceptée dans les musées, cinémas et parcs d’attractions d’autres pays.

      Comment l’obtenir ?

      Via votre app ou en ligne sur la page suivante :https://www.laligue.be/association/services/carte-familles-nombreuses

      Carte sport ou sportive

      Les Universités et Hautes Ecoles proposent souvent des « cartes sport » qui permettent d’avoir de nombreuses réductions dans leurs infrastructures sportives (cotisations annuelles variant de 36 à plus de 230€).

      Tickets last minute

      VisitBrussels permet d’acheter en dernière minute des tickets de théâtre, de cinéma ou de concert à prix démocratique.
      Pour plus d’infos :  https://www.visit.brussels/fr/visiteurs/agenda/tickets-last-minute

      Train

      La SNCB propose des tarifs préférentiels aux étudiants de moins de 26 ans, via le student abonnement et la carte Student Multi, des prix avantageux pour les jeunes comme le Youth Ticket ou le Youth Multi (10 voyages simples uniquement), le Youth Holidays durant les vacances ou encore les formules de voyages en groupe.

      Bus

      La STIB à Bruxelles et le TEC en Wallonie proposent des tarifs préférentiels aux jeunes de 12 à 24 ans (abonnement scolaire à Bruxelles et abonnement en Wallonie). Abonnement gratuit pour les moins de 12 ans.
      Des abonnements combinés STIB/TEC et SNCB existent également.

      Attention : En général, les cartes de réduction ou avantages ne sont pas cumulables, mais il y a des exceptions pour certains produits (transports notamment).
      Vous avez tout intérêt à vous informer avant de les acquérir. Il en va de même pour les magasins qui offrent des réductions.

      MAJ 2024

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      Qu’est-ce que la coopération au développement ?

      Vous souhaitez vous investir dans un projet professionnel porteur de sens ? Parfaire votre formation, rechercher une expérience professionnelle intéressante à travers un projet solidaire concret ? La coopération au développement pourrait vous permettre de réaliser ces projets.

      Coopération au développement : quelles origines et quelle évolution ?

      La coopération au développement est apparue au sortir de la deuxième guerre mondiale, en fin de première vague de décolonisation. Il était considéré que les populations du Sud avaient à se « développer » et se « moderniser », car elles étaient en retard sur la civilisation occidentale.

      Si les origines du secteur sont peu glorieuses, aujourd’hui, la coopération au développement a une approche plus respectueuse. Elle met davantage l’accent sur la notion de « coopération ». L’objectif global étant un partenariat Nord-Sud, construit autour de l’idée que le Nord aide le Sud à se renforcer dans certains secteurs, pour réduire les inégalités économiques et sociales. Il n’est plus question d’imposer une vision occidentale aux pays du Sud. Il s’agit de collaborer à l’élaboration d’un monde plus juste et plus égalitaire.

      Ces partenariats sont mis en place principalement par le biais des organisations subsidiées par la coopération au développement (des Organisations Non-Gouvernementales ou ONG).

      Travailler dans le secteur de la coopération au développement, c’est du sérieux ! La bonne volonté ne suffit pas. Le secteur s’est professionnalisé et est assez exigeant dans les profils recherchés. Les employeurs seront très regardants sur la qualification professionnelle et sur l’expérience de travail. De plus, partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une grande préparation. Les candidatures auprès des ONG sont nombreuses. Pour être engagé comme coopérant, il convient donc de mettre tous les atouts de son côté, notamment par une bonne préparation et l’amélioration de son bagage avant de poser sa candidature.

      Qu’est-ce que la coopération au développement en Belgique ?

      La Loi relative à la coopération internationale belge du 19 mars 2013, mise à jour au 29 juin 2021 organise la coopération belge au développement. Les objectifs de la coopération internationale belge, ses stratégies, les différents types de coopération et les pays concernés y sont définis.

      La mission de coopération belge au développement est réalisée par le Service public fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et coopération au développement où se situe la DGD (Direction générale de la Coopération au développement et de l’aide humanitaire), organe officiel de la coopération belge au développement.
      La DGD définit les programmes de coopération mais c’est Enabel qui les exécute. Enabel (Agence de développement de l’Etat Fédéral belge) est responsable de la mise en œuvre et de l’exécution de la coopération gouvernementale belge dans 14 pays partenaires.

      Il y a différents types de coopération au développement avec différents critères : l’aspect « direct » de la coopération, c’est-à-dire d’Etat à Etat, ou « indirect » par l’intermédiaire d’une initiative autre que gouvernementale soutenue ou non par l’Etat :

      • Coopération gouvernementale ou bilatérale directe : D’Etat à Etat. Programmes ou projets dans un pays partenaire, financés par l’Etat belge, sur base d’une convention entre les deux pays.
      • Coopération multilatérale : Initiatives internationales. Programmes ou projets financés par l’Etat belge et exécutés par une organisation internationale et des contributions belges à des organisations internationales pour leurs programmes ou projets de développement.
      • Coopération non gouvernementale ou bilatérale indirecte : Certaines ASBL sont reconnues (« accréditées ») par le Ministre de la Coopération au Développement. L’accréditation est accordée aux organisations qui garantissent de dépenser les subsides octroyés par l’Etat belge, de manière responsable et efficace dans leurs programmes ou projets dans un pays partenaire. Il s’agit principalement d’ONG mais également de la coopération universitaire, d’institutions scientifiques, etc.
      • Le quatrième pilier est constitué des initiatives citoyennes.

      La coopération au développement passe aussi par l’éducation en Belgique. L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) vise la compréhension globale des enjeux mondiaux, et à favoriser l’action citoyenne pour un monde plus juste, durable et solidaire., Les ONG sont les principales promotrices de l’ECMS.

      Voir aussi :

      MAJ 2024




      Le Programme Junior pour les 18-30 ans

      Si vous avez maximum 30 ans et êtes intéressé par le secteur de la coopération au développement, alors vous pourriez prétendre au poste d’Expert Junior d’Enabel.

      Le Programme Junior est un projet belge mis en œuvre par Enabel. Enabel est l’Agence de développement de l’Etat fédéral belge. Sa mission principale est de réaliser les priorités politiques de la coopération gouvernementale belge et de promouvoir un développement international durable.

      Le Programme Junior offre l’opportunité aux jeunes talents aux profils divers et variés, de contribuer professionnellement à des projets de solidarité internationale. L’objectif étant que les jeunes envoyés développent de nouvelles compétences, mais également de leur donner le sens de l’engagement pour relever les défis des objectifs de développement durable.

      Ce programme est ouvert à la fois aux jeunes de nationalité européenne, et aux jeunes résidents des 14 pays partenaires. Les informations ci-dessous ne concernent que les experts européens.

      Conditions d’admission

      Elles sont au nombre de cinq. Toutes doivent être remplies, sans exception.

      1. Être de nationalité belge ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’Union européenne ou de la Suisse
      2. Être âgé de maximum 30 ans et ne plus être en obligation scolaire
      3. Pouvoir délivrer un extrait de casier judiciaire prouvant une bonne conduite selon les exigences de la fonction
      4. Avoir une connaissance suffisante (niveau A2) de la deuxième langue nationale en Belgique (Français ou Néerlandais)
      5. Être titulaire d’un diplôme de l’enseignement technique ou professionnel, de niveau Bachelier ou d’un Master délivré en Belgique ou reconnu équivalent par les autorités belges.

      Type de contrat

      Le contrat proposé est un contrat de travail de minimum un an et de maximum 2 ans.

      Pour son Programme Junior, Enabel travaille en partenariat avec 28 ONG.

      Le salaire mensuel est fixé par Enabel. En plus de la rémunération, Enable offre également d’autres avantages tel qu’un 13ème mois, un double pécule de vacances, une intervention dans les frais du logement, le paiement des cotisations d’affiliation à la Sécurité Sociale d’Outre-Mer, des assurances, un billet d’avion aller-retour par an, le paiement d’un équivalent des allocations familiales.

      Cependant, le Programme Junior n’intervient pas dans le remboursement des frais liés à un partenaire ou aux enfants de l’Expert Junior.

      Profils recherchés

      Il est important de rappeler que travailler comme Expert Junior signifie participer au projet en tant que professionnel. Vous ne serez ni stagiaire, ni volontaire.

      Ce contrat de travail s’exécutera au sein d’un des 14 pays partenaires (le Maroc, la Palestine, le Mali, le Sénégal, la Guinée, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin, la RD du Congo, le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, la Tanzanie et le Mozambique).

      Les fonctions d’Experts Junior peuvent être très variées. Vous pouvez prétendre à des postes dans le secteur des droits de l’homme, de l’architecture, de l’informatique ou encore de l’emploi et la formation. Vous pouvez trouver une liste non-exhaustive de profils sur la page du Programme Junior d’Enabel.

      Les valeurs de la coopération au développement seront toujours au cœur de votre fonction, à savoir les valeurs de solidarité, d’égalité des genres, de lutte contre la pauvreté ou encore de protection de l’environnement.

      Processus de sélection

      Enabel organise deux vagues de recrutement par année. A chaque vague sont publiées une vingtaine d’offres d’emploi sur le site d’Enabel. Les publications restent visibles une dizaine de jours ouvrables. Il est possible de candidater à plusieurs postes à la fois.

      La candidature se fait en déposant un dossier de candidature en ligne (CV à compléter sur le site internet, et lettre de motivation à annexer).

      La sélection du candidat se déroule en cinq étapes éliminatoires (Screening des CV – Epreuve écrite – Epreuve orale en ligne – Epreuve orale en présentiel – Entretien avec l’équipe du projet partenaire). Les épreuves se déroulent en français ou en néerlandais. Durant ces épreuves, il sera important de démontrer vos compétences et vos motivations.

      Une fois engagé, l’Expert Junior bénéficiera d’une formation obligatoire au début de sa prise de fonction, et d’un encadrement par un superviseur au quotidien.

      Voir aussi :

      MAJ 2024