Reconnaissance des diplômes

En Belgique, vous savez à quoi correspond votre diplôme, à quel type de métiers il vous permettra d’accéder. Vous savez aussi que certaines professions sont réglementées et qu’il faut pour le diplôme approprié pour les exercer.

Une de vos premières démarches si vous partez travailler à l’étranger sera donc de vérifier à quel niveau correspond votre diplôme dans le pays où vous souhaitez travailler.

Si vous voulez travailler à l’étranger

Reconnaissance des diplômes 

Faites légaliser votre diplôme (= authentifier la signature se trouvant sur votre diplôme) pour qu’il soit reconnu à l’étranger :

NARIC-ENIC

Le centre NARIC-ENIC donne des informations sur la reconnaissance des diplômes obtenue dans l’EEE. Il donne également des informations sur les procédures d’équivalence dans différents pays. Il est un atout essentiel dans la reconnaissance des qualifications.

Europass

En dehors du CV européen, la Plateforme en ligne Europass reprend 3 documents issus de l’ancien portfolio Europass : l’Europass mobilité, le supplément au diplôme et le supplément au certificat.
Ces documents permettent à tous les citoyens européens de mettre en avant leurs compétences et qualifications dans le cadre de leurs formations, études, recherche d’emploi ou de leur vie sociale ou professionnelle.

Professions réglementées

La Base de données de la Commission européenne reprend la liste des professions règlementées dans les pays européens.

ECVET

ECVET est le « système européen de crédits d’apprentissage pour l’enseignement et la formation professionnelle ».
Ce système de validation des compétences informel et non-formel a été mis en place par la Commission Européenne pour permettre une plus grande mobilité des travailleurs européens.

Youthpass

Youthpass, outil créé par la Commission européenne permettant la reconnaissance de l’expérience non-formelle acquise par une personne, au cours d’un projet ou d’un programme mis en place par le Corps européen de solidarité, par les programmes d’Echanges de jeunes et les formations et mises en réseau de Erasmus+.

Voir aussi :

MAJ 2025




Démarches avant le départ

Effectuer correctement toutes vos démarches administratives avant votre départ sera la garantie de maintenir vos droits.

Changement d’adresse

  • Vous devez déclarer votre départ à la commune où vous êtes inscrit, au plus tard la veille de votre départ. Si vous ne voulez pas conserver une inscription en Belgique, vous recevrez une attestation de radiation. Votre certificat de radiation vous permettra de vous inscrire à l’ambassade à l’étranger, ce qui facilitera vos démarches administratives. Il est également conseillé de contacter, avant votre départ, le consulat ou l’ambassade belge en vue de vérifier quels documents vous devrez présenter pour vous inscrire dans le pays d’accueil.
  • Si vous pensez résider pour une longue période à l’étranger (+ de 3 mois), vous pouvez être considéré comme temporairement absent et conserver votre inscription en Belgique (maximum 1 an, renouvelable une fois). Si possible, donnez votre adresse à l’étranger à l’administration communale.
  • Un mineur doit faire sa déclaration avec un de ses parents.
  • Si vous êtes radié de Belgique, prévoyez une boîte postale ou une adresse de référence (chez un proche) pour le courrier important (banque, impôts, etc.). Vous pouvez également faire une réexpédition de courrier via bpost (temporaire ou permanente, payante).

Conditions de séjour

Pour certaines questions concernant votre résidence à l’étranger (permis de séjour, impôts locaux, sécurité sociale, choix de l’école des enfants, questions liées à votre compagne, votre compagnon, etc.), vous pourrez vous adresser à l’ambassade du pays où vous allez vivre. La plupart des pays ont une représentation diplomatique en Belgique.

Passeport

Dans de nombreux pays la carte d’identité nationale n’est pas suffisante, il faut donc présenter un passeport.

Le passeport belge a une validité de 7 ans pour les personnes majeures et de 5 ans pour les personnes mineures.

La demande de passeport est à introduire auprès de votre administration communale. Vous le recevrez dans un délai d’environ 5 jours. Il existe aussi une procédure urgente, le passeport est livré le jour ouvrable suivant celui de la demande à la commune moyennant des frais supplémentaires. Enfin, une procédure très urgente existe également. Elle permet d’obtenir son passeport le jour même, 4h30 après la demande (pour autant que celle-ci ait été envoyée avant 15h30).

Visa

Le visa est demandé pour certains pays en plus du passeport. Renseignez-vous à l’ambassade du pays concerné.

Permis de travail

En dehors de l’Espace économique européen, si vous voulez exercer une activité professionnelle à l’étranger, vous devrez obtenir un permis de travail. Renseignez-vous à l’ambassade du pays concerné.

Allocations de chômage

Les conditions sont strictes afin que les périodes de travail à l’étranger soient prises en compte pour l’ouverture du droit au chômage.

Le travail effectué à l’étranger n’est pris en considération que dans les limites des conventions bilatérales et internationales et pour autant que le travailleur ait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié selon la réglementation belge, pendant au moins trois mois.

Auparavant, le travail effectué à l’étranger était pris en considération s’il l’avait été dans un emploi qui aurait donné lieu en Belgique à des retenues pour la sécurité sociale et ce uniquement si le travailleur avait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié en Belgique.

Le site de la Sécurité sociale internationale « Quitter la Belgique » donne de nombreuses informations sur la sécurité sociale (allocations familiales, mutuelle, chômage, pension) à l’étranger si vous partez travailler, étudier ou vivre à l’étranger.

Banque & moyens de paiement

Vérifiez que votre carte bancaire est utilisable à l’étranger (hors zone euro, activation internationale). Envisagez une banque en ligne internationale ou un compte multi-devises (ex. Revolut, Wise) si vous partez longtemps ou hors Europe.

Informez votre banque de votre départ pour éviter le blocage de votre carte pour suspicion de fraude.

Communication

Débloquez votre téléphone (utilisation avec carte SIM locale).

Vérifiez si votre opérateur propose une option internationale ou utilisez des alternatives vie eSIM.

Voir aussi :

MAJ 2025




Démarches pendant le séjour à l’étranger

Vous pourrez vous inscrire à l’Ambassade belge du pays où vous allez travailler. Votre inscription vous permettra d’obtenir les mêmes services (gestion de votre dossier administratif : carte d’identité, passeport, état civil, nationalité, pension, aide et assistance immédiate) que si vous étiez inscrit dans une administration communale belge.

Vous devrez présenter votre formulaire de radiation reçu à l’administration communale belge.

Il faudra prévenir l’ambassade ou le consulat de tout changement d’état civil pour vous ou un membre de votre famille, de tout changement de nationalité, de tout changement d’adresse.

Carte d’identité

A partir de 12 ans, l’enfant reçoit une carte d’identité belge par l’intermédiaire de l’ambassade ou du consulat en remplissant un formulaire qui sera transmis au poste compétent.

Cette carte ressemble à celle remise en Belgique, elle est émise dans la langue choisie par la personne et en anglais. Elle a une validité de 6 ans (âge au moment de la demande : entre 12 et 18 ans), 10 ans (entre 18 et 75 ans) et 30 ans (plus de 75 ans).

Une kids-ID existe pour les enfants de moins de 12 ans. Celle-ci est valable 3 ans. Afin de se la procurer auprès de l’ambassade ou du consulat, il faut également envoyer un formulaire.

Elles ne remplacent pas le titre de séjour délivré par les autorités compétentes du pays où vous séjournez.

Permis de travail

Dans un état membre de l’EEE, vous avez un accès libre au travail et donc pas besoin de permis de travail.

Hors Europe, vous devrez probablement obtenir un permis de travail. Renseignez-vous auprès de l’administration compétente du pays où vous vous rendez.

Impôts

En droit belge, il y a deux régimes d’imposition : l’impôt des personnes physiques et l’impôt des non-résidents.

En principe, le pays dans lequel vous travaillez taxe les revenus que vous percevez dans ce pays mais si vous êtes résident fiscal dans un autre pays, le revenu que vous gagnez dans le pays où vous travaillez peut aussi être taxé par le pays où vous avez votre résidence fiscale.

La Belgique a conclu des accords ou conventions avec de nombreux pays pour éviter la double imposition. Ces accords vous permettent de déduire l’impôt payé dans le pays où vous travaillez de l’impôt que vous devez acquitter dans votre pays de résidence fiscale.

Les impôts sont une matière complexe, il est donc prudent de se renseigner à l’administration fiscale avant votre départ.

Pension

Si vous résidez en dehors de l’Espace économique européen, vous pourrez adresser votre demande de pension à l’organisme de pension auquel vous avez été assujetti en dernier lieu.

Si vous résidez dans un pays appartenant à l’EEE, il faut introduire une demande de pension auprès de l’organisme qui, dans le pays de votre domicile, est habilité à réceptionner les demandes de pension.

Si cet organisme étranger constate que vous avez été occupé en Belgique en qualité de travailleur salarié, il avisera l’Office national des pensions de l’existence d’une demande.

Si vous ne dépendez pas (ou plus) du régime de pension du pays dans lequel vous résidez actuellement, alors vous devez adresser votre demande de pension au dernier pays de l’Espace économique européen (EEE) dans lequel vous avez été affilié à un régime de pension.

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Démarches administratives au retour d’un séjour à l’étranger

Changement d’adresse

Au moment de votre départ, il est dans votre intérêt de signaler votre départ à l’ambassade ou consulat de Belgique dans le pays où vous avez résidé.

Dans les 8 jours ouvrables de votre retour en Belgique, vous devez faire une déclaration au service de la population de votre nouvelle administration communale.

Après que la commune ait effectivement constaté votre nouvelle résidence principale, vous serez inscrit dans les registres de la population. Le certificat d’inscription est envoyé à la commune de la dernière résidence principale qui transmet le dossier personnel dont elle dispose encore éventuellement à la nouvelle commune d’inscription. La procédure de délivrance d’une nouvelle carte d’identité belge est immédiatement mise en œuvre.

Si vous étiez radié pour « départ à l’étranger », vous serez réinscrit comme résident à votre nouvelle adresse après vérification par l’agent de quartier.

Remboursement des soins de santé

  • Si vous êtes resté affilié à la sécurité sociale belge, il n’y a aucune démarche à faire pour la mutuelle lorsque vous revenez en Belgique. Informez quand même votre mutuelle de votre retour en Belgique pour réactiver votre dossier si nécessaire.
  • Si vous avez participé au Régime Général de la Sécurité sociale d’Outre-mer pendant les six derniers mois, vous êtes dispensé en Belgique du stage en matière de maladie-invalidité (secteur prestations).
  • Si en plus du Régime général, vous avez été couvert par un contrat « Soins de santé » pendant les six derniers mois, vous serez dispensé de tout stage dans votre nouvelle mutuelle belge.

Allocations de chômage

Les conditions sont strictes afin que les périodes de travail à l’étranger soient prises en compte pour l’ouverture du droit au chômage.

Le travail effectué à l’étranger n’est pris en considération que dans les limites des conventions bilatérales et internationales (seul un nombre limité de pays entre en considération : uniquement ceux de l’Union européenne ou les États voisins) et pour autant que le travailleur ait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié en Belgique pendant au moins trois mois.

Ces conditions ne s’appliquent cependant pas aux occupations salariées lorsque vous relevez du régime belge de Sécurité sociale d’outre-mer (au moins le Régime général).

Les jours couverts par ce régime, prestés où que ce soit dans le monde, entrent en ligne de compte pour l’ouverture de droits si par la suite, vous ayez encore travaillé en étant assujetti à la sécurité sociale belge (au moins 1 jour).

Vous ne devrez pas effectuer trois mois de travail supplémentaire en Belgique après votre retour si :

  • Vous avez travaillé dans l’UE, en Islande, au Liechtenstein, en Norvège, au Royaume-Uni ou en Suisse (et vous y étiez soumis à la sécurité sociale), en conservant votre lieu de résidence habituel en Belgique :
    – Soit vous êtes un travailleur frontalier (vous rentrez tous les jours ou au moins toutes les semaines chez vous)
    – Soit vous résidez temporairement dans un autre pays, vous rentrez chez vous après l’occupation
  • Si vous étiez occupé à l’étranger en tant que salarié détaché (étant donné que, sur le plan de la sécurité sociale, c’est assimilé à du travail belge)

Pour les pays hors Europe, les législations sur la sécurité sociale sont souvent différentes ou n’existent pas, il faut donc vous renseigner à l’ONEM avant votre départ.

Si vous n’avez pas droit aux allocations de chômage, vous pouvez vous rendre dans un CPAS pour obtenir un revenu d’intégration sociale (RIS).

Pension

Voir la page « Quelles démarches pendant le séjour à l’étranger« 

Voir aussi :

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Travailler à l’étranger seul ou avec votre famille ?

Si vous voulez travailler à l’étranger, si vous êtes marié ou si vous vivez avec un partenaire, si vous avez un ou des enfants, vous n’envisagerez probablement pas ce séjour de la même manière que si vous partiez seul.

Voici un mémento des éléments à envisager et discuter avant votre départ

  • Il faut que vous soyez certain que votre entourage veuille partir à l’étranger avec vous. Cela demande une analyse sérieuse de la situation car l’engagement est important et concerne votre futur lieu de vie et de travail. De plus en plus d’entreprises comprennent l’importance de la présence du partenaire et essayent d’élaborer un plan « double carrière ».
  • Vous et/ou votre conjoint allez chercher un travail à l’étranger ou mettre en suspens votre carrière professionnelle. S’il n’y a plus de 2ème salaire, celui qui vous est proposé est-il suffisant ? Informez-vous sur le coût de la vie dans le pays où vous allez travailler.
  • Pour vos enfants, cela ne posera pas de problème de changer d’école, y a-t-il des écoles qui vous conviennent dans la région où vous allez vivre, vos enfants sont-ils ouverts aux rencontres, aux autres cultures ?
  • L’éloignement avec la famille proche et les amis ne sera-t-il pas trop difficile pour vous et votre famille ?
  • Documentez-vous sur le pays : culture, livres, sites internet.
  • Quel est le niveau de sécurité du pays où vous allez travailler ?
  • Attention à la langue du pays dans lequel vous voulez aller, il faut connaître des rudiments et votre entourage devra peut-être essayer d’être en contact avec des francophones au début de votre séjour.

Consultez le site de NetExpat, cette entreprise a un bureau en Belgique et aide les expatriés et leurs partenaires (conseils sur la carrière, conseils sur les aspects culturels, sur la vie à l’étranger).

Enseignement à l’étranger

Il existe des écoles à programme belge à l’étranger dans quelques pays du continent africain.

Dans certains pays européens, des écoles européennes ont été ouvertes. Les écoles européennes et les écoles européennes agréées sont des établissements scolaires établis dans les Etats membres de l’Union européenne. Elles offrent une éducation multilingue et pluriculturelle à des enfants des cycles maternel, primaire et secondaire. Au terme d’un curriculum spécifique, elles délivrent le diplôme du Baccalauréat européen.

Si vous partez à l’étranger avec vos enfants et que vous êtes francophone, vous pouvez vous renseigner sur les lycées français se trouvant dans la région où vous allez travailler.

Vous pouvez évidemment faire le choix d’une école locale pour vos enfants pour une totale immersion en fonction de leur âge, des structures scolaires existantes et de la qualité de l’enseignement.

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Travailler à l’étranger : la santé

Bien entendu, vous prendrez quelques précautions en matière de santé si vous partez à l’étranger et le niveau de ces précautions sera d’autant plus important en fonction du pays où vous allez travailler et du lieu où vous vivrez : une région à risques, un village isolé loin de tout…

Loin du cliché du danger des grands fauves et autres serpents, certains sont beaucoup plus insidieux mais propagent facilement des maladies. Les insectes sont évidemment d’importants vecteurs de maladies mais certains papillons, chenilles urticantes, araignées peuvent aussi être des rencontres peu agréables. L’alimentation comporte aussi bien des risques. Côté prévention, la plus petite blessure doit être immédiatement désinfectée.

Bilan de santé

Un bilan de santé avant le départ pour vous et votre entourage est indispensable.
Contactez l’Institut de médecine tropicale à Anvers où un spécialiste pourra vous donner de précieuses informations sur l’état de la santé dans le pays où vous allez travailler. Vous pouvez également contacter la clinique du voyage Travel Clinic.

La visite chez le dentiste est évidemment incontournable. Si vous portez des lunettes, l’idéal est d’acheter une 2ème paire de secours (les lentilles de contact en pays chaud et sec peuvent abîmer l’œil).

N’oubliez pas votre carte indiquant votre groupe sanguin et, comme pour tous vos documents, faites-en une photocopie que vous conserverez dans un endroit différent de l’original.

L’alimentation

De nombreux problèmes de santé peuvent être liés à votre alimentation, n’oubliez pas que depuis votre plus tendre enfance, vous avez toujours mangé des aliments aseptisés. Ne vous fiez pas à l’aspect des aliments même si vous avez une irrésistible envie de manger un magnifique fruit.

Attention donc au niveau d’hygiène, à l’eau (même celle que vous utilisez pour vous brosser les dents doit être filtrée et bouillie ou chlorée, l’eau en bouteille doit être débouchée devant vous et si possible d’une marque connue car certaines marques locales sont frelatées), aux fruits et légumes crus qui ne peuvent être pelés, à la chaîne du froid (certains produits congelés sont décongelés et puis recongelés) et vous éviterez des maladies telles que le choléra, la fièvre typhoïde, l’hépatite A, etc. sans parler de la « banale » diarrhée qui dans un pays en voie de développement peut avoir de graves conséquences.

Contraception

Les préservatifs ne sont pas toujours faciles à trouver ou pas de bonne qualité, emportez-en en quantité avec vous.

N’oubliez pas que c’est un moyen contraceptif mais qu’il protège aussi des maladies sexuellement transmissibles dont le Sida.

Quant aux autres moyens contraceptifs, ils ne sont pas en vente dans certaines régions, là aussi, il faut prendre ce dont vous avez besoin avec vous.

Les maladies sexuellement transmissibles et le SIDA

Les MST ou IST (herpès, hépatite B, etc.) se transmettent durant les rapports sexuels non protégés par un préservatif. La plupart d’entre elles peuvent être soignées avec efficacité mais en ce qui concerne le Sida, on n’en guérit toujours pas ! Il faut donc impérativement se protéger.

Pharmacie

Si vous vivez dans un pays tropical mais que votre bureau est climatisé, attention au chaud-et-froid, aux grippes et angines. Emmenez avec vous des protections solaires adaptées à votre peau et à celle de votre entourage.

Dans votre pharmacie de base, essayez de bien évaluer ce que vous aurez besoin : médicaments aidant à la digestion, antidouleurs, médicaments contre la diarrhée, la fièvre, les piqûres d’insectes, moyens contraceptifs, vitamines, pansements, désinfectant, thermomètre, etc.

Si vous devez prendre certains médicaments régulièrement, prenez avec vous leurs compositions et posologies afin de faire faire de nouvelles préparations.

N’hésitez pas à prendre contact avec votre médecin généraliste afin qu’il contrôle votre trousse à pharmacie. Prenez également le soin de garder dans cette trousse et dans votre boite mail un document récapitulatif des différentes indications et posologies.

Remboursement des soins de santé

Si vous travaillez ou résidez dans un des 27 états membres de l’Union européenne, la Suisse, le Liechtenstein, l’Islande, la Norvège et le Royaume-Uni (pays couverts par la Carte européenne d’assurance maladie) ou un pays avec lequel la Belgique a conclu un accord qui comprend les soins de santé (Algérie, Tunisie, Turquie, Croatie, Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Québec), vous aurez droit au remboursement des soins de santé, renseignez-vous à l’ INAMI. Attention : suite  au Brexit, le Royaume-Uni n’est plus couvert de la même manière par la Carte européenne d’assurance maladie. Il existe un accord spécifique entre l’UE et le Royaume-Uni, mais les modalités de remboursement peuvent différer. Il est fortement recommandé de souscrire une assurance santé priée pour y travailler ou séjourner longuement.

Vous trouverez des informations sur la sécurité sociale par pays de destination sur le site de la Commission européenne.

Si vous travaillez en dehors de l’Union européenne, vous pouvez vous affilier à l’ONSS/Sécurité sociale d’Outre-mer une institution fédérale qui garantit pension de retraite et de survie, allocations d’orphelin, pension de conjoint divorcé, pécule de vacances, allocation maladie-invalidité, assurance différée des soins de santé.

Éventuellement, il faudra prendre une assurance spéciale rapatriement, surtout hors Europe ou dans des pays à infrastructures médicales limitées. En 2025, plusieurs assureurs privés proposent des packs « mobilité internationale » avec santé + rapatriement  + responsabilité civile.

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