Les procédures en cas de litige locataire-propriétaire

Lorsqu’il y a des problèmes entre locataire et propriétaire, il faut tout d’abord essayer de trouver un accord à l’amiable. Les causes peuvent, bien entendu, être très différentes : le propriétaire ne fait pas réaliser les travaux nécessaires, le locataire ne paie plus les loyers, les montants de certaines factures calculées par le propriétaire ne paraissent pas équitables au locataire (ex : les factures d’eau quand il n’y a qu’un seul compteur dans l’immeuble), le locataire voudrait que son bail soit prorogé (= prolongé) mais le propriétaire refuse, le propriétaire veut expulser un locataire, etc.

Suite à la 6ème réforme de l’Etat, les compétences en matière de logement ont été transférées aux Régions.
Depuis le 1er janvier 2018, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur en Région de Bruxelles-Capitale : le titre XI du Code bruxellois du logement et depuis le 1er septembre 2018 en Région Wallonne : le Décret relatif au bail d’habitation. Elle s’applique à tous les baux (sauf exceptions).

La réforme a introduit des régimes juridiques nouveaux, parmi lesquels le bail étudiant et la colocation. Des modifications sont aussi apportées à la réglementation du bail de courte durée. Enfin, dans la cadre de la lutte contre les discriminations, une liste définit ce que le propriétaire peut demander au locataire.

En Région de Bruxelles-Capitale

Toutes les règles s’appliquent  immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions ci-dessous qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er janvier 2018 :

  • Lutte contre la discrimination : une liste exhaustive définit clairement les informations que le bailleur a le droit de demander au candidat locataire sélectionné : son identité et le moyen de le contacter, le nombre de personnes qui composent le ménage, le montant (ou une estimation) de ses ressources financières. En dehors de cette liste, le bailleur ne peut exiger aucune autre information ;
  • Le bail étudiant : il a une durée de principe d’un an mais peut désormais être résilié à tout moment avec préavis ;
  • La colocation : un seul contrat lie les colocataires et un pacte de colocation (règles de vie entre colocataires) y est annexé ;
  • Les informations que le bailleur doit fournir avant ou au moment de la conclusion du contrat ;
  • Les mentions et la forme du bail, sauf en cas de bail oral ;
  • Les règles de dissolution d’un bail portant sur un logement  frappé d’une interdiction à la location.

En Région Wallonne

Les nouvelles dispositions s’appliquent immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er septembre 2018 :

  • Les mentions essentielles qui doivent figurer dans un bail ;
  • L’assurance incendie que doit souscrire obligatoirement le preneur ;
  • Les modifications apportées au régime du bail de courte durée de résidence principale ;
  • Le bail de colocation ;
  • Le bail étudiant.

Et s’il y a Désaccord entre locataire et propriétaire?

En cas de désaccord entre locataire et propriétaire, il est recommandé de procéder graduellement, en essayant tout d’abord de trouver un accord à l’amiable.

L’étudiant peut informer son bailleur de manière informelle, surtout lorsque le problème est mineur. Toutefois, il est conseillé à ce stade, de produire une preuve écrite de sa démarche (envoi d’un e-mail en parallèle ou suite à la discussion pour en récapituler les points essentiels). Parfois, plusieurs appels téléphoniques n’apportent aucune solution.

Il faut alors envoyer une lettre (de préférence recommandée) au propriétaire. S’il ne réagit pas, il faut lui envoyer une lettre recommandée de mise en demeure. C’est la Poste qui se chargera de transformer votre simple lettre en lettre recommandée pour un coût d’environ 8,50€.

Il ne faut pas oublier que le locataire doit gérer le bien qu’il occupe « en bon père de famille » et qu’il doit prévenir le propriétaire en cas de problème dans l’appartement. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire pourrait affirmer que le problème s’est aggravé sans qu’il en soit informé.

En cas de problème, le locataire doit garder tous les justificatifs : copie des courriers envoyés au propriétaire, photos (lorsqu’il y a des problèmes d’insalubrité ou de travaux non effectués), témoignages des voisins.

Si malgré toutes ces démarches, aucune solution n’est trouvée, l’étudiant peut recourir à la voie judiciaire.

Modes alternatifs de règlement des conflits en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant d’entamer une procédure en justice, pensez aux modes alternatifs de règlement des conflits : la médiation, la conciliation, l’arbitrage.
Code judiciaire Article 591, 1° ET Article 629, 1°

La médiation

Le principe ici est de résoudre le conflit à l’amiable entre le locataire et le propriétaire grâce à l’intervention d’un tiers médiateur.

Personne ne peut être contraint à accepter une médiation, elle doit donc être acceptée par les deux parties. Elle peut se dérouler à tout moment (avant, pendant ou même après une procédure en justice).

Vous devez faire appel à un médiateur agréé et signer un protocole de médiation (= un accord écrit et signé par les parties et le médiateur).

Ensuite, si vous arrivez à un accord satisfaisant, vous pouvez introduire une requête devant le juge de paix pour homologuer cet accord.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §1ER
Pour la Région Wallonne : Art. 731 à 733 du Code judiciaire

La médiation : Articles 1724 à 1737 du Code judiciaire 

La conciliation

La procédure en conciliation devant le juge de paix n’est pas obligatoire mais c’est une possibilité intéressante pour tenter de régler le conflit à l’amiable.

Cette procédure présente de nombreux avantages : elle est gratuite, rapide, sans frais administratifs et ne nécessite pas le recours à un avocat.

La demande peut se faire par simple courrier adressée au juge de paix du lieu où est situé le bien ou en se rendant au greffe de la justice de paix, et en demandant verbalement que soit tenue une audience de conciliation. En dehors de vos nom/prénom, adresse et nom/prénom, adresse de la personne avec qui vous demandez une conciliation, il faut y expliquer le problème qui se pose, votre demande et le fait que vous souhaitez régler le conflit par conciliation.

A la suite de la conciliation, deux cas de figures sont possibles :

  • Si la conciliation réussit, l’accord entre les parties est acté par le juge de paix dans un procès-verbal de conciliation. Il a la même valeur qu’un jugement et doit être respecté.
  • S’il n’y a pas eu d’accord, ou que l’une des parties ne se présente pas, le juge de paix rédige un procès-verbal de non conciliation. Il est alors possible d’introduire une requête auprès du juge de paix.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale et la Région Wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

L’arbitrage

Il est interdit d’insérer une clause d’arbitrage dans le contrat de bail (si une telle clause existe, elle est réputée non écrite).

En cas de conflit, les parties peuvent opter pour cette procédure. C’est une procédure rapide, mais très coûteuse puisque les arbitres sont rémunérés. Les arbitres disposent des mêmes pouvoirs qu’un juge, ils imposent une solution au conflit des parties. Il n’y a pas moyen de faire appel de leur décision. L’arbitre doit être neutre et indépendant des parties. C’est souvent un avocat.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §2
Pour la Région wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

Devant un juge de paix en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant toute procédure en justice de paix, il faudra envoyer une lettre de mise en demeure par recommandé pour que la partie adverse exécute ce qui lui est demandé : travaux, loyer impayé, etc.

Si aucune solution n’est trouvée, il faut s’adresser au juge compétent dans ce type de litige : le juge de paix. Le juge de paix compétent est celui du lieu où se trouve le logement.

Un étudiant qui aurait un litige avec son propriétaire, à propos du kot qu’il lui loue, n’est pas obligé d’être domicilié dans ce kot. Il peut s’adresser au juge de paix du canton où est situé le kot. Le juge de paix est compétent pour toutes les demandes dont le montant n’excède pas 5.000€, sauf si ces demandes relèvent clairement de la compétence d’un autre tribunal.

Pour connaître l’adresse du bureau de justice de paix de votre région: https://adresses-judiciaires.just.fgov.be

La procédure en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Si aucune des procédures alternatives n’aboutit ou si l’une des parties ne s’est pas présentée, il est possible de commencer une procédure civile. Le plus souvent, le requérant introduit une requête (c’est un document pour demander au juge de trancher le conflit) auprès du juge de paix via le greffe (le « secrétariat » de la justice de paix).

Pour une requête (conjointe ou unilatérale), vous devez simplement payer 24€ pour le fonds d’aide juridique.

Quant au montant des droits de greffe (ou droits de « mise au rôle »), il s’élève actuellement à 50€ devant les justices de paix. Attention, depuis le 1er février 2019, les droits de greffe doivent être payés à la fin de la procédure. Désormais, il ne faut donc plus payer les droits de greffe pour pouvoir introduire une procédure en justice. Le jugement précisera qui paiera les droits de greffe (en principe le perdant).

La comparution volontaire (ou requête conjointe)

Les parties peuvent décider de comparaître volontairement devant le juge de paix qui actera l’éventuel accord conclu entre elles.
Article 700 à 710 du Code judiciaire

La demande par requête

La requête est un texte que le demandeur adresse directement au juge de paix, via un formulaire et par le biais du greffe (son secrétariat). Le demandeur peut rédiger lui-même la requête. Le greffe adresse ce document par courrier au défendeur, avec une convocation à comparaître à une certaine date devant le juge. Doivent figurer obligatoirement dans cette requête (sous peine d’irrecevabilité) :

  • La date (jour, mois, année) ;
  • Les nom, prénom, profession, domicile du demandeur ;
  • Les nom, prénom, domicile ou à défaut, la résidence de la personne envers qui la demande est introduite.
    Attention cependant : certains propriétaires n’indiquent pas leurs coordonnées dans le contrat de bail, elles peuvent alors être obtenues au cadastre (moyennant paiement). Si on fait appel à un avocat ou à un huissier de justice, ils ont directement accès au registre des personnes physiques. Soit les personnes se présentent d’elles-mêmes, soit elles se font représenter par un avocat.
  • L’objet de la demande, arguments, exposé des moyens de la demande (dispositions du contrat de bail, etc.) ;
  • La justice de paix du canton saisi ;
  • La signature du demandeur ou de son avocat ;
  • Un certificat de domicile récent de la partie adverse doit être annexé à la requête (à retirer à la commune où la partie adverse est domiciliée).

Ensuite, les parties sont citées à comparaître devant le juge de paix. Il faut toujours se rendre aux convocations pour pouvoir se défendre, exposer les faits. Si on est absent, la partie adverse peut affirmer des choses mensongères qui ne seront, alors, contredites par personne. Rappelons aussi que si le demandeur introduit une demande en français, le défendeur peut exiger qu’elle soit faite en néerlandais s’il est néerlandophone.
Cette procédure est à conseiller pour éviter les frais d’une citation.
Article 1344bis du Code judiciaire (introduction par requête)

La demande par citation (assignation)

La demande peut également se faire par un exploit d’huissier qui reprend une partie des arguments du demandeur (il indique où, quand et pourquoi la partie adverse est citée à comparaître). L’huissier de justice prévient ensuite le défendeur de la date fixée pour la comparution chez le juge de paix.

Cette procédure est la plus chère et la moins rapide d’autant plus qu’il est fortement conseillé de prendre un avocat. Elle coûte 100 à 400€ de frais d’huissier.  Elle comprend les frais d’huissier auxquels s’ajoutent les droits de greffe et les 24€ pour le Fonds d’aide juridique.
Articles 700 à 710 et 1344bis du Code judiciaire (introduction par citation)
Article 591, 1° et 629, 1° du Code judiciaire (compétence matérielle et territoriale du juge de paix)

L’action en référé (= la demande en urgence)

S’il y a urgence (il faut évidemment la justifier), il est possible d’introduire une action en référé, au Tribunal de première instance, afin que des mesures urgentes et provisoires soient prises. Une décision est rendue immédiatement, en quelques jours ou parfois en quelques heures.

Elle est généralement assortie d’une astreinte (= obligation de payer une somme d’argent si on n’exécute pas le jugement).

Pour introduire l’action en référé, il est recommandé de consulter un avocat.
Article 1035 du Code judiciaire

En cas de désaccord avec la décision du juge de paix

Il est préférable de toujours consulter un avocat dans ce cas de figure (même si la personne s’était défendue seule auparavant).

Si l’une des parties est absente à la comparution, elle pourra s’opposer au jugement « par défaut » pris par le juge de paix. La procédure d’opposition est possible si le jugement par défaut a été rendu en dernier ressort et qu’il n’est pas possible d’interjeter appel (dans le cas contraire, la partie condamnée par défaut devra interjeter appel).

Si une partie n’est pas d’accord avec la décision du juge de paix, elle peut interjeter appel de ce jugement devant le tribunal de première instance.
Attention, si le conflit concerne une somme d’argent inférieure ou égale à 2.000€, il n’est toutefois pas possible d’interjeter appel de la décision du juge de paix. Dans ce cas, le jugement est considéré comme « rendu en dernier ressort ».

Remarque : La Cour de cassation juge les pourvois en cassation introduits contre les jugements quand il n’y a plus d’appel possible. Il ne s’agit toutefois pas d’un deuxième degré d’appel car la Cour de cassation examine en réalité si le jugement contesté a fait une application correcte des règles de droit.

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MAJ 2023

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Louer un kot étudiant à Bruxelles

Le bail est une matière régionalisée, et non plus fédérale. Chaque Région détermine ses propres règles en matière de baux d’habitation. La loi applicable en matière de bail dépend donc du lieu de situation de l’immeuble. On notera que les règles relatives au bail étudiant sont globalement plus favorables aux bailleurs pour les logements situés en Wallonie, tandis qu’elles sont plus favorables aux étudiants pour les logements situés à Bruxelles. Cette page est dédiée à la législation bruxelloise. Sur ce lien, vous retrouverez des informations sur le bail étudiant en Wallonie : https://www.jeminforme.be/louer-un-kot-etudiant-en-wallonie/

Les règles du bail étudiant à Bruxelles

En Région de Bruxelles-Capitale, les nouvelles règles sont en application depuis 2018.

Le cadre juridique en bref

L’Ordonnance visant la régionalisation du bail d’habitation du 27 juillet 2017 a été publiée le 30 octobre 2017 au Moniteur belge et est entrée en vigueur le 1er janvier 2018. Cette ordonnance a été suivie de 4 arrêtés d’exécution, et couvre tout type de bail d’habitation, c’est-à-dire l’ensemble des baux portant sur un logement à Bruxelles, à l’exclusion de l’hébergement touristique. Ainsi, la nouvelle ordonnance est venue compléter les dispositions du Code bruxellois du logement en y insérant un nouveau titre, le XI, intitulé « Des baux d’habitation ».

La plupart des nouvelles règles sont donc contenues dans l’Ordonnance portant le Code bruxellois du logement (ou Code ou CBL) (17 juillet 2003 – mise à jour au 14 octobre 2022)
Pour tout aspect non réglementé spécifiquement par le Code bruxellois du logement, les règles relatives au bail de résidence principale ou de droit commun s’appliquent.

Qu’est-ce qu’un bail étudiant ?

Le bail étudiant est un bail conclu par ou pour le compte d’un étudiant dans le cadre de ses études. Cela signifie que ce sont des règles spécifiques au logement étudiant à Bruxelles qui s’appliquent.

C’est un accord entre un propriétaire (ou bailleur) et un locataire (ou preneur). Par cet accord, le propriétaire s’engage à laisser le locataire utiliser un bien (par exemple un kot étudiant) contre le paiement d’une somme d’argent (le loyer), que le locataire s’engage à lui verser tous les mois.

L’étudiant doit prouver sa qualité d’étudiant via une attestation d’inscription régulière dans un établissement scolaire.

Pour être valable, le contrat de bail doit obligatoirement mentionner l’identité du propriétaire et du locataire, la date de début du contrat, l’adresse du bien loué, la description du logement, le montant du loyer, l’indication de l’existence ou non d’un compteur individuel pour l’eau, le gaz et l’électricité, le montant des charges précisant s’il s’agit de charges sur base de frais réels ou sur base d’un forfait ainsi que le mode de calcul, le certificat de performance énergétique et le mode de gestion de l’immeuble.

Depuis le 2 décembre 2021, l’Ordonnance visant à instaurer une commission paritaire locative et à lutter contre les loyers abusifs oblige la mention obligatoire du loyer de référence dans tous les baux d’habitation bruxellois. Ce loyer de référence est obtenu à la suite d’un calcul effectué sur la base d’une grille indicative des loyers disponible sur https://loyers.brussels/a-propos-des-loyers-de-reference . L’intégration du loyer de référence dans le contrat de bail n’oblige pas le bailleur à appliquer celui-ci. Il doit tout simplement le mentionner ainsi que le loyer réellement exigé. Toutefois, en cas de dépassement de 20% du loyer de référence, le bailleur est tenu de le justifier.

Attention, le bail étudiant n’est pas automatique. Les deux parties, locataire et bailleur, doivent explicitement choisir ce type de bail dans le contrat.

Qui peut signer un contrat de bail étudiant ?

Tout contrat de bail doit être établi par écrit. Les mineurs n’ayant pas la capacité juridique ne peuvent pas, en principe, souscrire un contrat de bail.  Cependant, il est d’usage que des étudiants mineurs louent une chambre et signent eux-mêmes un contrat de bail. Ce contrat est valable, à la condition que le mineur soit doué de la capacité de discernement et qu’il ne se trouve pas lésé par son engagement. En pratique, que l’étudiant soit mineur ou pas, les bailleurs demanderont le plus souvent la co-signature des parents. Les parents d’un étudiant peuvent également conclure un bail étudiant pour leur enfant, sans que celui-ci ne doive apposer de signature sur le contrat. Pour signer un bail étudiant, l’étudiant doit fournir à son bailleur une attestation d’inscription dans un établissement d’enseignement secondaire ou supérieur ou dans une commission d’examen d’un jury central pour la durée du bail ou une partie significative de celle-ci. A défaut, l’étudiant communique au bailleur une copie de sa demande d’inscription ou une attestation sur l’honneur de l’introduction de cette demande, quitte à communiquer à son bailleur une attestation d’inscription régulière dans les deux mois de son entrée en jouissance ou dans les deux mois qui suivent la prorogation du bail.

La durée du bail étudiant

Un bail étudiant est un bail conclu pour une période de 12 mois maximum (si la durée du bail est supérieure à 12 mois, il s’agira alors d’un bail de résidence principale ou de droit commun). Il est possible de prévoir une durée inférieure à 12 mois par exemple 10 mois limités. Le bail est alors limité à l’année scolaire.

Le renouvellement du bail étudiant

Si le bail est conclu pour une durée de 12 mois : à la fin du bail, si l’étudiant occupe encore le logement et s’il n’y a pas opposition du propriétaire, le bail est reconduit pur un an. Attention, le loyer pourra être indexé (donc partiellement augmenté). Les parties peuvent solliciter la révision du loyer lors de chaque échéance d’un triennat (3 années).

Si le bail est conclu pour une durée inférieure à 12 mois : à défaut d’un préavis donné par le propriétaire et si l’étudiant continue à occuper le logement, le bail sera considéré comme un bail de 12 mois à partir de la date d’entrée en vigueur du bail initial. En cas de second renouvellement, le bail sera prorogé (prolongé) pour une période de 12 mois. Attention, dans ce cas, le loyer et les autres conditions du bail initial continuent de s’appliquer. Le loyer pourra toutefois être indexé.

La fin du bail étudiant

L’étudiant peut mettre fin au bail à tout moment moyennant un préavis de 2 mois, sans indemnités. Le préavis n’est pas requis lorsque le bail arrive à échéance. Le « préavis », aussi appelé congé ou renon, est une notification de l’intention de départ du locataire ou de la rupture du bail par le bailleur. Le but du préavis donné par le locataire est d’éviter un « vide locatif » au propriétaire ; tandis que celui donné par le bailleur permet au locataire de trouver un nouveau logement. Le préavis est généralement notifié à l’autre partie par courrier recommandé. Il prend cours le premier jour du mois qui suit le mois durant lequel il est donné.

L’étudiant peut résilier son bail anticipativement, jusqu’à 1 mois avant son entrée dans le logement, s’il a de justes motifs et les démontre par toutes voies de droit (échecs empêchant de poursuivre son cursus, échec à un examen d’entrée, abandon des études, refus d’inscription). Dans ce cas, il paye au bailleur une indemnité équivalente à un mois de loyer.

Le propriétaire peut mettre fin au bail étudiant uniquement à son expiration et moyennant un préavis notifié au moins 3 mois avant l’échéance.

Les baux conclus pour une durée inférieure ou égale à trois mois ne peuvent être résiliés anticipativement.

Attention, certains propriétaires ayant des logements dans des régions différentes (par exemple en Wallonie et à Bruxelles), insèrent parfois des clauses uniformes de résiliation de bail, dans les contrats conclus avec des étudiants, que ce soit pour les logements situés à Bruxelles ou en Wallonie ! Une telle façon de procéder n’est pas correcte, parce que la législation wallonne n’est pas forcément identique à la législation bruxelloise. Par exemple, des clauses suivantes seraient illégales à Bruxelles, mais valides en Wallonie :

« Pour mettre fin anticipativement au bail, l’étudiant doit notifier son préavis au bailleur avant la date du 15 mars ».

« Il ne peut être mis fin anticipativement au bail qu’en cas d’arrêt définitif des études en cours de cursus, moyennant une attestation de son établissement d’enseignement ; en cas de décès de l’étudiant, d’un de ses parents au 1er degré ou de son tuteur ».

De telles clauses seraient manifestement illégales pour les logements loués à Bruxelles, car l’article 256, § 2, al. 2, du Code bruxellois du logement donne à l’étudiant le droit de mettre fin au contrat de bail à tout moment moyennant un préavis de deux mois. En revanche, les mêmes clauses seraient valides au sujet de logements loués en Wallonie (Art. 81, § 1er, du Décret wallon du 15 mars 2018 relatif au bail d’habitation).

Prorogation du bail étudiant en cas de circonstances exceptionnelles

Lorsque le bail étudiant vient à échéance ou prend fin par l’effet d’un préavis, l’étudiant qui justifie de circonstances exceptionnelles peut demander une prorogation (= prolongation), pour autant qu’il ait affecté le logement loué à sa résidence principale, avec l’accord exprès ou tacite du bailleur (art. 250 et 258, § 1er , du Code bruxellois du logement).

Pour demander une telle prorogation, l’étudiant doit, au plus tard un mois avant l’expiration du bail, envoyer une lettre recommandée au bailleur, dans laquelle il lui fait part de circonstances exceptionnelles qui nécessitent la prorogation du bail. A défaut d’accord entre l’étudiant et le bailleur, le juge peut accorder la prorogation en tenant compte de l’intérêt des deux parties. Un mois avant l’échéance de la durée de la prorogation, l’étudiant qui justifie toujours de circonstances exceptionnelles peut encore demander le renouvellement de la prorogation une seule et dernière fois (art. 251, 252 et 258, § 1er , du Code bruxellois du logement).

Le règlement d’ordre intérieur

S’il y a un règlement d’ordre intérieur, il est censé organiser les règles de vie en commun et doit être respecté par le(s) locataire(s). Attention cependant aux clauses abusives ou qui vont à l’encontre du droit à la vie privée (quelques exemples : le droit pour le propriétaire d’entrer dans le kot pour n’importe quelle raison, l’interdiction d’avoir des visites ou d’héberger quelqu’un).

Pour demander une telle prorogation, l’étudiant doit, au plus tard un mois avant l’expiration du bail, envoyer une lettre recommandée au bailleur, dans laquelle il lui fait part de circonstances exceptionnelles qui nécessitent la prorogation du bail. A défaut d’accord entre l’étudiant et le bailleur, le juge peut accorder la prorogation en tenant compte de l’intérêt des deux parties. Un mois avant l’échéance de la durée de la prorogation, l’étudiant qui justifie toujours de circonstances exceptionnelles peut encore demander le renouvellement de la prorogation une seule et dernière fois (art. 251, 252 et 258, § 1er , du Code bruxellois du logement).

Modèles de bail étudiant

Label « logement étudiant de qualité »

Depuis 2018, les bailleurs bruxellois qui le souhaitent (ce n’est pas une obligation) peuvent obtenir pour leur bien un label « logement étudiant de qualité » qui est valable 5 ans. Ce label est délivré aux conditions suivantes :

  • Le bien est donné en location dans le cadre d’un contrat de bail étudiant ;
  • Le bien satisfait aux exigences élémentaires en matière de sécurité, de salubrité et d’équipement des logements ainsi qu’aux exigences complémentaires de prévention contre les incendies dans les logements mis en location ;
  • Le bien dispose d’un certificat de performance énergétique (PEB) valable ;
  • Le montant du loyer et le montant des charges ainsi que le mode de calcul de celles-ci (consommations provisionnelles ou forfaitaires) sont communiqués clairement.

Le Gouvernement Bruxellois prévoit que le label peut être complété par une évaluation qualitative du logement étudiant portant sur des critères de qualité (équipement, proximité, connectivité, performance énergétique, acoustique).

Les biens labellisés sont publiés sur une plateforme numérique munis d’un logo distinctif.

Les discriminations

Lors de la recherche d’un kot, on peut se sentir discriminé (votre nom est étranger ?, vous êtes deux filles à vouloir louer ensemble ?, vous êtes étudiant et dépendez du CPAS ?, etc.). Il y a de très nombreuses formes de discrimination mais aussi des lois pour nous protéger et donc la possibilité de déposer une plainte.

A quoi faut-il faire attention lorsque l’on décide de louer un kot ?

Louer un kot, c’est pour beaucoup d’étudiants une première occasion de prendre de la distance avec le cocon familial et de commencer à s’autonomiser. L’indépendance, la vraie vie, le bonheur en somme ! Enfin…quand tout se passe bien ! Car les pièges sont nombreux et les mésaventures fréquentes. Pour que ce premier pas dans votre vie d’adulte ne se termine pas par une chute douloureuse, il faut faire bien attention là où vous mettez les pieds !

Plusieurs éléments sont à vérifier dans le contrat de location d’un kot : la durée de la location, l’état des lieux, le montant du loyer, les charges et la garantie locative, et éventuellement le contenu du règlement intérieur. Les frais globaux liés à la location d’un kot ne sont pas non plus à négliger, ils constituent une grande part du budget de l’étudiant : loyer/charges + garantie locative + l’éventuelle taxe de seconde résidence + frais de transports (de chez les parents jusqu’au kot + du kot à l’école). Les charges sont souvent comprises dans le prix du loyer.

Petit récapitulatif des éléments à ne pas oublier avant de louer un kot 

  • Les normes du logement doivent être respectées : sécurité, salubrité, équipement minimal
  • Avoir récolté toutes les informations importantes sur le logement : loyer, charges, garantie locative, l’existence ou non de compteurs individuels pour l’eau, le gaz et l’électricité
  • S’assurer que la forme de bail soit un bail étudiant
  • La durée du bail (12 mois pour les baux étudiants)
  • Avoir une copie du bail écrit et signé par les deux parties

Les aides au logement pour étudiants existent !

Certaines universités ou Hautes Ecoles possèdent leur propre service de logement avec des loyers modérés réservés exclusivement à leurs étudiants.

Il y a l’aide au logement du CPAS de votre commune. Le CPAS, sur base de preuves de revenus insuffisants, peut aider toute personne séjournant légalement en Belgique qui a des difficultés à payer son loyer. Il peut vous avancer le montant de la garantie locative pour que vous accédiez à un logement décent mais uniquement si le Fonds du logement a rejeté votre demande.

Il existe également l’Agence immobilière Sociale étudiante.

Attention cependant : la priorité est accordée aux étudiants en situation de précarité. Pour pouvoir entrer dans les conditions d’octroi d’un logement social, l’étudiant ne peut pas être propriétaire et ses revenus ne doivent pas dépasser 26.400,83 euros, pour une personne vivant seule.

Une série d’aides financières est prévue pour les étudiants en difficultés, vous retrouverez plus d’informations à ce sujet ici.

MAJ 2023


Logement liens utiles


Trouver un kot

La recherche d’un kot étudiant tient parfois du parcours du combattant. On ne peut que vous conseiller de démarrer votre recherche le plus tôt possible. Voici quelques pistes qui peuvent vous aider.

Avec l’aide d’Infor Jeunes

Nous gérons annuellement les offres de propriétaires pour plus de 2000 kots essentiellement situés dans la Région bruxelloise (principalement sur les communes de Schaerbeek, Ixelles, Etterbeek, Uccle, Saint-Gilles, Auderghem, Forest, Saint-Josse, Watermael et Bruxelles Ville).

Parmi ceux-ci, un certain nombre sont des sociétés immobilières, disposant parfois d’un grand nombre de chambres à louer, situées souvent géographiquement proches des établissements d’enseignement supérieur.
Ceci afin de répondre à la demande des jeunes koteurs cherchant généralement un logement à proximité de leur école et facile d’accès.
Ces offres sont consultables uniquement sur place, à notre nos permanences (1030 Schaerbeek et 1000 Bruxelles au BIJ) pendant les heures d’ouverture.

Parallèlement, nous pouvons également vous informer sur toute question relative à votre contrat de bail (garantie locative, état des lieux, taxe de seconde résidence, domiciliation, droits et devoirs en tant que koteur, sécurité dans le logement, etc.) tant à Bruxelles qu’en Wallonie.

Par vos propres moyens

En plus d’Infor Jeunes et des autres centres d’information jeunesse, il existe divers moyens pour dénicher le kot de vos rêves :

Le site internet « MyKot » de la Plateforme du Logement Etudiant

La « Plateforme du Logement Etudiant » est une association de la région bruxelloise dont le but est de centraliser les offres de logement étudiant (kots, studios…), proposées à la fois par les particuliers et les institutions d’enseignement supérieur, à proximité des établissements du supérieur situés dans la région.
Sur le site « MyKot », toutes ces offres sont accessibles gratuitement. Astuce, il est possible de faire des recherches pratiques à proximité des établissements bruxellois d’enseignement supérieur.

Les sites internet privés

(voir adresses ci-dessous)
Leur utilisation est généralement gratuite pour les étudiants. La plupart d’entre eux proposent des photos et/ou des descriptions complètes des kots en location. C’est donc un moyen pratique pour rechercher un kot depuis son canapé ! Attention cependant à bien visiter le kot avant de le louer et à bien lire le contrat de bail avant de le signer ! Gare aux propriétaires peu scrupuleux, aux descriptions trompeuses, aux vices cachés et aux photos retouchées ! Les sites internet ne sont pas responsables en cas d’arnaque ou de situations qui dérapent.

Les services sociaux ou services logements des universités et des hautes écoles

La plupart des universités et des hautes écoles possèdent un service social ou même un service logement pouvant vous aider dans votre recherche. Certains établissements vous orienteront vers des propriétaires privés ; d’autres possèdent un ou plusieurs immeubles de kots réservés à leurs étudiants et dont ils assurent la gestion (ex : l’UCLouvain à Louvain-La-Neuve propose à ses étudiants un vaste parc immobilier). Avantage : c’est un moyen sûr et efficace de trouver un logement bon marché proche de votre lieu d’étude. Inconvénient : il n’y en aura pas pour tout le monde ! Les services proposés par les établissements supérieurs étant pris d’assaut par les étudiants, il faudra donc s’y prendre très tôt.

Les agences immobilières

En plus des agences immobilières classiques, il existe des agences spécialisées dans le logement étudiant : elles proposent généralement des kots ou studios situés dans des immeubles qu’elles gèrent directement pour les propriétaires. Ces immeubles sont majoritairement situés à proximité des universités et des hautes écoles. Les kots et studios sont souvent bien équipés (meubles, matériel électroménager…) et des services sont parfois proposés aux étudiants (laverie automatique dans l’immeuble, salle TV…). Passer par une agence immobilière n’est cependant pas à la portée de toutes les bourses, les loyers proposés sont relativement élevés et certains services proposés payants. Ces agences de location ne sont pas des œuvres de bienfaisance, en cas de problème elles ne seront peut-être pas de votre côté et certaines prévoient des forfaits importants en cas de pépin (par exemple pour remplacer une clé). Mieux vaut bien lire le contrat de bail proposé et le règlement intérieur avant de signer.

Les réseaux sociaux

A l’ère du web 2.0, les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Twitter…) peuvent être utiles dans votre recherche de kot. Annoncez votre désir de trouver un kot à vos amis ou vos followers, participez à des discussions ou inscrivez-vous à des groupes de recherche de kot (ex : « Bxl à louer – de bouche à oreille » sur Facebook).
Restez toutefois prudent.e en protégeant votre vie privée et vos données personnelles car tous les utilisateurs ne sont peut-être pas aussi bien intentionnés que vous !

Les périodiques gratuits ou payants (par exemple : Vlan) ou les voies d’affichage (en rue, librairies, grandes surfaces…)

Ne négligez pas des méthodes qui ont fait leurs preuves par le passé. Certains propriétaires ne sont pas adeptes d’internet et proposent des logements parfois avantageux en mettant tout simplement une annonce papier dans un journal ou un écriteau sur le rebord de leur fenêtre. Vous pouvez également vous renseigner auprès des associations ayant un lien avec la vie étudiante : par exemple la FEF (Fédération des étudiants francophones).

Sites internet proposant des offres de kots

En Belgique :

www.immoweb.be
www.immo.vlan.be
www.kotplanet.be
www.student.be
www.zimmo.be
www.skot.be
www.2ememain.be/immo
www.ikot.be/fr

En Fédération Wallonie-Bruxelles :

https://inforjeunes.be/location-kot (Législation et conseils : https://inforjeunes.be/kots)

Bruxelles :

ple.mykot.be
www.brukot.be (y compris le Guide étudiant )
www.brusselsflats.be
www.pied-a-terre.be
www.te-cum.be
https://bnb.brussels  (kots, colocations, chambres d’hôtes, studios et appartements pour des séjours d’1 jour à 1 an à destination principalement de stagiaires et étudiants en mobilité)
https://www.ulb.be/fr/vie-sur-les-campus/logement (Service logement de l’ULB)
https://uclouvain.be/fr/etudier/logement/bruxelles-woluwe-ti.html (Base de données de l’UCLouvain – Bruxelles Woluwé)
https://www.usaintlouis.be/sl/479.html (Service logement de l’UCLouvain Saint-Louis)

Liège :

www.kothouse.be
www.kotaliege.be
www.te-cum.be
https://www.campus.uliege.be/cms/c_9366082/fr/base-de-donnees-kots?preview=true (Base de données de l’ULiège)

Louvain-la-Neuve :

www.kotalouvain.be
https://uclouvain.be/fr/etudier/logement/a-propos.html (Base de données de l’UCLouvain)

Namur :

www.kotanamur.be
https://www.unamur.be/services/vecu/logement/basedonnees.html (Service logement de l’UNamur)

La colocation

La colocation est un mode de vie de plus en plus répandu chez les étudiants : elle est généralement plus économique et plus conviviale qu’une location individuelle. La colocation existe sous de nombreuses formes juridiques (sous-location, contrat de bail signé par tous les colocataires…). N’hésitez pas à venir vous renseigner dans notre permanence avant de vous engager.

La réglementation a changé en région Bruxelles-Capitale en matière de colocation. Une colocation en toute sécurité passe désormais par deux éléments : un contrat de bail de colocation et un pacte de colocation. Et en Wallonie.

Vous trouverez des offres de colocations sur la plupart des sites cités plus haut. Certains sites sont cependant spécialisés dans ce type de location. Pour consulter les offres de colocation, la plupart de ces sites nécessitent une inscription préalable.

www.recherche-colocation.com 
www.appartager.be
www.roomlala.com
www.roomster.com
www.ikoab.com/fr
www.cohabs.com
www.ikot.be/fr
https://skot.be/colocation-bruxelles
https://bnb.brussels  (kots, colocations, chambres d’hôtes, studios et appartements pour des séjours d’1 jour à 1 an à destination principalement de stagiaires et étudiants en mobilité)

Sur les réseaux sociaux

De nombreux groupes se constituent sur les réseaux sociaux et vous permettent de louer une chambre,  de sous-louer ou partager une colocation, les annonces sont nombreuses et variées. Voici quelques groupes :

Bxl à Louer – de bouche à oreille
BXL à Louer
Bruxelles: Loc & Coloc
Bxl à sous-louer

le logement intergénérationnel, une autre initiative intéressante

Certaines personnes âgées ou familles habitant des maisons ou appartements devenus trop grands proposent à des étudiants ou jeunes travailleurs de les partager.
A Bruxelles et en Wallonie (Charleroi, Gembloux, Liège-Ans, Louvain-la-Neuve, Marche-en-Famenne, Mons, Namur, Tournai), l’asbl 1 Toit 2 Ages met en relation d’une part des étudiants et/ou jeunes travailleurs, d’autre part les seniors ou familles d’accueil souhaitant tenter l’expérience de l’habitat intergénérationnel.
Après avoir rencontré le jeune étudiant ou travailleur, plusieurs formules leur sont proposées :

Les formules Senior : il vit chez une personne âgée :
– « Formule services chez un senior » (pour étudiants) : il lui rend certains services maximum 5h par semaine, contre un loyer de 200€/mois. Les services sont à rendre en fonction du temps et des compétences de l’étudiant (aider à faire les courses, accompagner chez le médecin, faire la lecture, cuisiner, initier aux nouvelles technologies…)
– « Formule classique » (pour étudiants ou jeunes travailleurs) : l’étudiant paye un loyer de 350€ à 450€/mois à Bruxelles ou de 250€ à 350€/mois en Wallonie & le jeune travailleur paye quant à lui maximum 600€/mois sans avoir l’obligation de rendre des services. Le jeune étudiant ou travailleur s’engage néanmoins à avoir des relations courtoises avec la personne âgée.
– « Formule domiciliation » à Bruxelles uniquement (pour étudiants ou jeunes travailleurs) : l’étudiant paye un loyer de 300€ à 500€/mois & le jeune travailleur paye quant à lui entre 400€ et 600€/mois avec une possibilité de se domicilier sans avoir l’obligation de rendre des services. Le jeune étudiant ou travailleur s’engage néanmoins à avoir des relations courtoises avec la personne âgée.

La formule Famille : il vit chez une famille avec des enfants :
– « Formule services chez une famille (pour étudiant exclusivement): il paye un loyer de 200€/mois et s’engage à donner au maximum 5h de son temps par semaine pour s’occuper des enfants (baby-sitting, superviser les devoirs…)

Quelle que soit la formule, il devra verser une cotisation annuelle de 200€ à 350€ à l’association.
Il est possible de se domicilier qu’avec la « formule domiciliation ».

1 Toit 2 Ages
Rue Sneessens, 16
1040 Etterbeek
0475/93.28.28
direction@1toit2ages.be
http://www.1toit2ages.be/

Etudiants ou stagiaires

Si vous êtes étudiant ou stagiaire durant quelques mois à Bruxelles, il existe des solutions d’hébergement spécifique pour vous, autre que les kots.

Foyer européen
Rue Traversière, 17
1210 Saint-Josse-Ten-Noode
02/203.38.14
etr@chab.be
https://www.hostelvangogh.com/foyer-europeen-etr 
Prix :
Chambre avec accès à une cuisine commune
à partir de 585€ par mois (en single) – 415€ à 417€/personne/mois (en double)
Chambre avec kitchenette semi-privée
– à partir de 615€ par mois (en single)- 417€ à 425 €/personne/mois  (en double)
Studio
– de 830 à 880€/mois
La durée d’occupation est de 3 à 12 mois.
Détails : Lors des demandes de réservation, précisez les dates d’arrivée et de départ exactes, la durée du séjour, et la préférence concernant le type de chambre. Une garantie dégâts de 500€ à 800€ est demandée à l’arrivée.
Un contrat d’occupation reprenant le règlement intérieur et l’état des lieux à signer entre les parties.

Sleep Well-Espace du marais
Rue du Damier, 23
1000 Bruxelles
02/218.50.50
info@sleepwell.be (réservation individuelle)
administration@sleepwell.be (réservation de groupes)
www.sleepwell.be
La durée maximale d’hébergement est de 5 jours
Prix : Chambre à partir de 31€/jour

MAJ 2023