Travailler à l’étranger : un plus?

Travailler à l’étranger, un plus pour trouver ensuite un emploi en Belgique ou un véritable engagement à long terme ?

Vous avez envie de travailler à l’étranger alors comment pensez-vous vous organiser ?

Comme pour les séjours de vacances, différentes manières d’aborder cette expatriation existent.
Vous êtes plutôt aventurier, vous avez décidé de partir rapidement, de vous lancer sans filet et de chercher un emploi dans le pays de votre choix ou vous êtes intéressé par cette aventure mais avec une bonne préparation et sans partir à l’aveuglette ?

Avant tout, gardez les pieds sur terre. Travailler à l’étranger n’est pas nécessairement une aubaine financière mais sera une expérience déterminante dans la progression de votre carrière professionnelle et sera à prendre en compte si vous voulez, un jour, revenir en Belgique.

Quelles compétences ?

Contrairement aux idées qui circulent sur ce sujet, il n’est pas toujours indispensable d’être bardé de diplômes pour trouver un emploi à l’étranger, une expérience professionnelle, une compétence spécifique dans un domaine, un projet original, des capacités créatives sont aussi d’importants atouts.

Les nouvelles technologies ont changé le travail en équipe même si « l’équipe » est répartie dans plusieurs pays, cela a aussi engendré des missions de plus courte durée qu’il y a quelques années.

Être diplômé ne signifie pas automatiquement que vous allez vous adapter facilement au monde du travail.

En fonction de l’emploi que vous souhaitez obtenir, il vous faudra peut-être acquérir certaines compétences avant de partir, ne serait-ce que l’apprentissage de la langue du pays où vous envisagez de travailler.

Résumé des compétences appréciées par les employeurs autres que les compétences académiques

  • Compétences cognitives : connaissance de terrain, habileté à résoudre les problèmes, capacité de prendre des décisions, aimer apprendre ;
  • Compétences sociales : capacité de travailler en groupe, avec des personnes de culture différente ;
  • Avoir de grandes facultés d’adaptation sur le plan humain et professionnel, pouvoir innover ;
  • AKI-App : cette nouvelle application peut vous aider à définir les compétences clés à mettre en avant dans une candidature.

Résumé d’autres éléments permettant de doper votre CV

  • Avoir un permis de conduire international peut être un élément décisif dans votre candidature. Rendez-vous au Service des permis de conduire de votre administration communale avec votre permis de conduire national belge, européen ou étranger reconnu et en cours de validité, +/- 25€ (le prix exact dépend de chaque administration communale), une photo d’identité récente (de face, couleur ou noir et blanc), la carte d’identité ou l’attestation de perte/vol ;
  • Avoir un permis poids lourd est un bon atout en fonction du type de métier que vous souhaitez exercer ;
  • Avoir un permis bateau peut être aussi très utile. Il y a deux réglementations qui régissent le permis bateau : la législation du pays dont le pilote est originaire et la règle du pavillon ;
  • Si vous avez envie de travailler avec des enfants, en centre de vacances, avoir un brevet d’animateur est indispensable. En Belgique, il existe plusieurs associations qui organisent ces formations ;
  • Les gestes de base à utiliser en cas d’accident sont toujours utiles à connaître, il existe des formations permettant d’obtenir le brevet européen de premiers secours, le brevet de secourisme.

MAJ 2023

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Faire un job étudiant à l’étranger

Vous avez envie de récolter des fruits en Provence, de travailler comme
animateur ou animatrice dans un centre de vacances en Martinique,? Faire un job à l’étranger durant les vacances peut être une bonne expérience personnelle et professionnelle. Le combo idéal ? S’offrir un voyage tout en travaillant ! Oui, mais comme toujours, mieux vaut être bien préparé. Il faut évidemment définir le secteur dans lequel vous souhaitez travailler avant de vous lancer à la recherche du job qui vous permettra d’allier expérience professionnelle, personnelle, salaire et dépaysement

Cadre légal,impôt et allocations familiales

L’étudiant qui part effectuer un job étudiant à l’étranger est soumis à la législation du pays dans lequel il exerce son job. Ainsi, un étudiant belge qui travaille comme animateur en France devra se référer au droit du travail français ainsi qu’à la réglementation française en matière d’âge minimum, de sécurité sociale et d’impôts. Les jours prestés à l’étranger n’auront par contre pas d’incidence sur son quota de 600 heures en Belgique. Ainsi, en rentrant en Belgique après son job en France, notre étudiant belge retrouvera au compteur de son contingent annuel le même nombre d’heures dont il disposait avant de partir en France.
Attention, si l’étudiant travaille pour un employeur belge tout en prestant ses heures de travail à l’étranger, c’est le cadre légal belge qui s’applique et les heures de travail effectuées seront bien déduites de son contingent annuel.
Étant donné que l’étudiant conserve sa résidence principale en Belgique (il reste domicilié en Belgique), il sera soumis à l’impôt des personnes physiques belge. Dans sa déclaration annuelle de ses revenus, il devra déclarer tous ses revenus, ceux perçus en Belgique et ceux en provenance de l’étranger. Il est devenu rare que les revenus étrangers soient taxés deux fois, par la Belgique et par le pays étranger. La majorité des pays ont en effet conclu des accords bilatéraux pour éviter une double imposition. Des informations à ce sujet peuvent être obtenues via les Call center mis à disposition par le SPF Finances : https://finances.belgium.be/fr/particuliers/international/accords-internationaux

Quant aux allocations familiales, avant 18 ans, les étudiants bénéficient d’un droit inconditionnel. Après 18 ans, a priori, l’étudiant perd son droit aux allocations familiales lors qu’il part travailler à l’étranger. Il existe cependant quelques dérogations selon le projet (séjours de moins de 2 mois à l’étranger par exemple ou encore partir dans le cadre du Corps européen de solidarité durant son stage d’insertion professionnelle…) Renseignez-vous auprès de votre caisse d’allocations familiales.

Comment se préparer?

Évaluez vos compétences par rapport à vos études, vos centres d’intérêts, vos connaissances linguistiques et informatiques. En Belgique, un avantage non négligeable est que beaucoup de personnes ont une connaissance de 2 langues: le français et le néerlandais ou le français et l’anglais. Pour travailler à l’étranger, le mieux est, évidemment, de maîtriser la langue du pays.
Ensuite, définissez les grands secteurs et le pays dans lequel vous souhaitez chercher du travail.

Quels sont les secteurs qui engagent?

  • L’agriculture est un secteur qui demande beaucoup de main-d’œuvre. Les fermes et coopératives proposent du travail saisonnier. Vous pouvez prospecter sur le terrain, directement dans les exploitations agricoles, sur les marchés, auprès de l’ambassade du pays qui vous intéresse ou sur internet.
  • Le tourisme est un secteur pourvoyeur d’emplois partout dans le monde. Les hôtels, campings, centres de vacances, restaurants, cafés, parcs d’attractions… ont toujours besoin de personnel, surtout aux périodes de vacances. Ici, avoir le sens de l’accueil, du dialogue et du service est indispensable. Beaucoup de jobs d’animateurs sont offerts, avoir un diplôme d’animateur est donc un avantage. De même, posséder un brevet de secouriste est utile. Connaître la langue du pays est évidemment indispensable. Vous pouvez trouver de nombreuses adresses dans les offices de tourisme des pays concernés.
  • La vente offre de nombreux postes: des boutiques qui doivent remplacer leur personnel en vacances aux festivals qui engagent ponctuellement en passant par la vente de glaces sur la plage, la palette est vaste.
  • Dans le secteur tertiaire, les sociétés d’assurance qui proposent des contrats d’assistance engagent souvent du personnel supplémentaire durant les vacances pour coordonner les opérations entre l’assuré en difficulté et les différents intervenants.

En pratique

Il faudra envoyer de nombreux CV, bien avant les vacances. Cherchez aussi sur internet. Vous pouvez envoyer votre CV par e-mail ou, sur certains sites, l’annexer directement dans un formulaire en ligne. Il existe aussi des guides en vente en librairie contenant de nombreuses adresses utiles.

N’oubliez pas que pour tout travail quel que soit le pays dans lequel il est presté, vous devez conclure un contrat écrit. Cela vous permettra notamment d’être certain de recevoir un salaire et d’être couvert par l’assurance de l’employeur en cas d’accident.

En dehors de l’Espace économique européen, si vous voulez exercer une activité professionnelle à l’étranger, il faudra obtenir un permis de travail. Si vous allez travailler dans un pays de l’Espace économique européen, votre carte d’identité suffit, mais ailleurs il faudra un passeport et un visa.
Renseignez-vous auprès de l’ambassade du pays concerné.

En ce qui concerne le remboursement des soins de santé, vous devrez vous procurer la carte européenne d’assurance maladie (CEAM) auprès de votre mutuelle d’origine en Belgique. Cette carte est valable dans tous les pays membres de l’union européenne (exceptée la partie turque de la Chypre), ainsi que la Suisse, l’Islande, la Norvège, la Macédoine du nord, le Liechtenstein, le Royaume-Uni et l’Australie.
Vous pouvez également obtenir la carte WAC (World Assistance Card) ou MAC (Medical Assistance Card) auprès de votre mutuelle ou de l’asbl MUTAS. Ce groupement de plusieurs mutualités apporte une assistance médicale aux affiliés des mutualités membres qui partent en vacances à l’étranger.

Pensez à votre santé avant de partir, aux vaccins éventuels et emportez des préservatifs fiables, la contraception est indispensable et le sida est un problème mondial !

Vous trouverez également sur notre site dédié à la  Mobilité des Jeunes des pistes et astuces, des conseils, des organismes, des informations … pouvant vous aider à mettre en place votre projet !

MAJ 2023

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Se préparer et rédiger son cv

La préparation

Si vous entrez dans le monde du travail, un stage ou le volontariat peuvent vous apporter une expérience à faire valoir dans votre recherche d’emploi à l’étranger.

Certaines associations professionnelles ou chambres de commerce peuvent vous informer sur le marché du travail dans le pays où vous voulez aller ou vous donner les coordonnées d’une association similaire dans ce pays.

La plupart des belges travaillant à l’étranger partent dans un pays européen ou en Amérique du nord.

Il faut avoir en tête que l’aspect administratif peut être assez long. Dans l’Union européenne, la libre circulation des travailleurs est le principe. Les démarches administratives sont donc moins lourdes mais hors Europe, elles peuvent être assez complexes et fastidieuses. Ces démarches seront évidemment différentes si vous partez seul ou avec votre famille.

La rédaction du curriculum vitae

Soigner son curriculum vitae est évidemment indispensable pour sortir de la masse et intéresser les employeurs.

Renseignez-vous sur les habitudes en vigueur en matière de curriculum vitae dans le pays où vous postulez. Dans certains pays, les entreprises n’apprécient pas les CV de plus d’une page A4 ; d’autres préfèrent les détails même d’ordre privé, dans ce cas le CV peut atteindre 5 à 6 pages.
En fonction de l’emploi visé, l’ordre des informations présentées dans votre CV sera important ; par exemple, soit faire apparaître en premier lieu vos expériences professionnelles, soit votre parcours scolaire. Dans certains pays, les employeurs apprécient la polyvalence, d’autres l’assimilent à de l’instabilité.

Le CV européen, l’Europass, permet de présenter votre profil complet et en plusieurs langues.
Vous pouvez le créer sur le site suivant : https://europa.eu/europass/fr.

Dans la lettre de motivation, il est souvent utile d’expliquer votre motivation et enthousiasme à travailler dans le pays concerné en tant qu’étranger.

Dans quels secteurs chercher ?

Plusieurs pistes sont à explorer : internet, les chambres de commerce des pays choisis, les quotidiens nationaux ou internationaux, etc.

Voici quelques secteurs qui recrutent, chaque pays ayant bien entendu ses spécificités : agriculture, bâtiment, commerce, enseignement, environnement, hôtellerie, immobilier et services liés, industries du pétrole ou du gaz, restauration, secteur de la construction, secteur des nouvelles technologies (informatique-internet-réseau), secteur de la santé (infirmiers, médecins, anesthésistes…), secteur des services, technologies de l’information, tourisme de loisirs et d’affaires et tous les services liés, transport, travaux publics.

N’oubliez pas de bien préparer toutes vos références : lettres d’employeur, photocopies de diplômes, photocopies de toutes les formations ou compétences qui pourraient intéresser l’employeur.

Le réseau EURES est l’un des premiers outils pouvant vous aider à trouver un emploi en Europe. Sur leur site internet, dans la rubrique « Vivre et travailler », vous trouverez des réponses aux questions importantes telles que la recherche d’un logement, la recherche d’une école, la fiscalité, le coût de la vie, la santé, la législation sociale, la comparabilité des qualifications, etc.

Le site d’Actiris International donne de nombreuses informations sur le travail à l’étranger : « Travailler en Europe » et « Travailler en-dehors de l’Europe ». Vous pouvez consulter les offres d’emploi à l’étranger disponibles (pour ce faire, sélectionnez dans le menu de gauche, lieu « Etranger »).

Si vous voulez voyager et travailler, c’est possible avec le Visa Vacances Travail (VVT) ou le Permis Vacances Travail (PVT) ou le Working Holiday Visa (WHV).

Trois dénominations pour une même activité : voyager et travailler en Australie, au Canada, à Taïwan, en Nouvelle-Zélande et en Corée du Sud.

Plus de renseignements sur les sites suivants :  http://www.working-holiday-visas.com/belge ou https://www.visavacancestravail.be ou le site français htpps://pvtistes.net

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Reconnaissance des diplômes

En Belgique, vous savez à quoi correspond votre diplôme, à quel type de métiers il vous permettra d’accéder. Vous savez aussi que certaines professions sont réglementées et qu’il faut pour les exercer le diplôme approprié.

Une de vos premières démarches si vous partez travailler à l’étranger sera donc de vérifier à quel niveau correspond votre diplôme dans le pays où vous souhaitez travailler.

Si vous voulez travailler à l’étranger

Reconnaissance des diplômes 

Faites légaliser votre diplôme (= authentifier la signature se trouvant sur votre diplôme) pour qu’il soit reconnu à l’étranger :

NARIC-ENIC

Le centre NARIC-ENIC donne des informations sur la reconnaissance des diplômes obtenue dans l’EEE. Il donne également des informations sur les procédures d’équivalence dans différents pays. Il est un atout essentiel dans la reconnaissance des qualifications.

Europass

En dehors du CV européen, la Plateforme en ligne Europass reprend 3 documents issus de l’ancien portfolio Europass : l’Europass mobilité, le supplément au diplôme et le supplément au certificat.
Ces documents permettent à tous les citoyens européens de mettre en avant leurs compétences et qualifications dans le cadre de leurs formations, études, recherche d’emploi ou de leur vie sociale ou professionnelle.

Professions réglementées

La Base de données de la Commission européenne reprend la liste des professions règlementées dans les pays européens.

ECVET

ECVET est le « système européen de crédits d’apprentissage pour l’enseignement et la formation professionnelle ».
Ce système de validation des compétences informel et non-formel a été mis en place par la Commission Européenne pour permettre une plus grande mobilité des travailleurs européens.

Youthpass

Youthpass, outil créé par la Commission européenne permettant la reconnaissance de l’expérience non-formelle acquise par une personne, au cours d’un projet ou d’un programme mis en place par le Corps européen de solidarité, par les programmes d’Echanges de jeunes et les formations et mises en réseau de Erasmus+.

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Travailler à l’étranger : le contrat

Avoir un contrat de travail est obligatoire, c’est un document par lequel vous vous engagez à fournir des prestations de travail en contrepartie d’une rémunération sous l’autorité d’un employeur.

Quel type de contrat ?

  • Soit vous signez un contrat avec un employeur belge, votre contrat sera donc soumis au droit belge. La société pour laquelle vous travaillez en Belgique peut vous détacher à l’étranger pour une mission de courte durée, dans ce cas vous restez dans le cadre de la législation belge.
  • Soit vous signez un contrat établi avec un employeur du pays d’accueil. Vous devrez alors vous référer à la législation du pays notamment pour ce qui concerne les congés annuels, la durée du travail, la rémunération et les délais de préavis.

Le contenu de votre contrat sera spécifique à votre emploi mais des éléments indispensables doivent s’y trouver :

  • L’identification et la qualité des parties ;
  • La législation applicable au contrat et la juridiction compétente en cas de litige ;
  • La durée du contrat pour un contrat à durée déterminée ;
  • La durée de travail par jour ou par semaine ;
  • La durée de la période d’essai ;
  • La durée du séjour, le lieu de travail et la date de début de l’activité ;
  • L’intitulé du poste, la qualification et la classification ;
  • La rémunération, les primes et les indemnités ;
  • Les frais de voyage, les frais de retour pour les congés payés et les frais de rapatriement ;
  • Les frais de logement ;
  • Les frais concernant le conjoint et les enfants (voyage, scolarité) ;
  • La couverture sociale de base et complémentaire (pension, assurance chômage) ;
  • Les modalités d’ancienneté, d’avancement, de promotion, de mutation ;
  • Le recyclage éventuel au retour ;
  • Les modalités de rupture du contrat (préavis, indemnités de rupture).

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Démarches avant le départ

Effectuer correctement toutes vos démarches administratives avant votre départ sera la garantie de maintenir vos droits.

Changement d’adresse

  • Vous devez déclarer votre départ à la commune où vous êtes inscrit, au plus tard la veille de votre départ. Si vous ne voulez pas conserver une inscription en Belgique, vous recevrez une attestation de radiation. Votre certificat de radiation vous permettra de vous inscrire à l’ambassade à l’étranger, ce qui facilitera vos démarches administratives. Il est également conseillé de contacter, avant votre départ, le consulat ou l’ambassade belge en vue de vérifier quels documents vous devrez présenter pour vous inscrire dans le pays d’accueil.
  • Si vous pensez résider pour une longue période à l’étranger (+ de 3 mois), vous pouvez être considéré comme temporairement absent et conserver votre inscription en Belgique (maximum 1 an, renouvelable une fois). Si possible, donnez votre adresse à l’étranger à l’administration communale.
  • Un mineur doit faire sa déclaration avec un de ses parents.

Conditions de séjour

Pour certaines questions concernant votre résidence à l’étranger (permis de séjour, impôts locaux, sécurité sociale, choix de l’école des enfants, questions liées à votre compagne, votre compagnon, etc.), vous pourrez vous adresser à l’ambassade du pays où vous allez vivre. La plupart des pays ont une représentation diplomatique en Belgique.

Passeport

Dans de nombreux pays la carte d’identité nationale n’est pas suffisante, il faut donc présenter un passeport.

Le passeport belge a une validité de 7 ans pour les personnes majeures et de 5 ans pour les personnes mineures.

La demande de passeport est à introduire auprès de votre administration communale. Vous le recevrez dans un délai d’environ 5 jours. Il existe aussi une procédure urgente, le passeport est livré le jour ouvrable suivant celui de la demande à la commune moyennant des frais supplémentaires. Enfin, une procédure très urgente existe également. Elle permet d’obtenir son passeport le jour même, 4h30 après la demande (pour autant que celle-ci ait été envoyée avant 15h30).

Visa

Le visa est demandé pour certains pays en plus du passeport. Renseignez-vous à l’ambassade du pays concerné.

Permis de travail

En dehors de l’Espace économique européen, si vous voulez exercer une activité professionnelle à l’étranger, vous devrez obtenir un permis de travail. Renseignez-vous à l’ambassade du pays concerné.

Allocations de chômage

Les conditions sont strictes afin que les périodes de travail à l’étranger soient prises en compte pour l’ouverture du droit au chômage.

Le travail effectué à l’étranger n’est pris en considération que dans les limites des conventions bilatérales et internationales et pour autant que le travailleur ait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié selon la réglementation belge, pendant au moins trois mois.

Auparavant, le travail effectué à l’étranger était pris en considération s’il l’avait été dans un emploi qui aurait donné lieu en Belgique à des retenues pour la sécurité sociale et ce uniquement si le travailleur avait, après le travail effectué à l’étranger, accompli des périodes de travail comme salarié en Belgique.

Le site de la Sécurité sociale internationale « Quitter la Belgique » donne de nombreuses informations sur la sécurité sociale (allocations familiales, mutuelle, chômage, pension) à l’étranger si vous partez travailler, étudier ou vivre à l’étranger.

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