Obtenir le Certificat de connaissance en Gestion de base 

En Wallonie

Vous souhaitez démarrer une activité commerciale ou artisanale en Belgique ? L’obtention de ce certificat vous permettra de vous inscrire à la Banque Carrefour des Entreprises, première étape indispensable avant de créer votre entreprise.

Voici les différentes formations reconnues :

En promotion sociale

La durée, les horaires et le nombre de cours par semaine varie d’une école à l’autre. Cette formation vise un public majeur et offre une certification reconnue. Formations via la Promotion Sociale.

À l’EFP et l’IFAPME

L’EFP (Bruxelles) et l’IFAPME (Wallonie) proposent une formation (accélérée ou pas) en connaissances de gestion de base. La certification est pleinement reconnue. Formations à l’EFPFormations à l’IFAPME

Au jury central

Le Jury Central permet de passer un examen informatisé de 30 questions relatives au programme des connaissances de gestion de base. Attention cependant, le Jury Central n’offre pas de formation mais uniquement un syllabus de support à l’étude. Vous serez livrés à vous-même concernant l’apprentissage de la matière. Jury Central en WallonieJury Central à Bruxelles

Autres possibilités

Dans certain cas, il n’est pas nécessaire d’obtenir un certificat de connaissances en gestion de base pour prouver vos connaissances. C’est notamment le cas pour les diplômes ci-dessous :

  • Bachelier ou master de l’enseignement supérieur, CESS (certificat de l’enseignement secondaire supérieur) obtenus dans l’enseignement général, technique et artistique avant le 30 septembre 2000, certificat obtenu après une 7e professionnelle option : gestionnaire de petites entreprises

  • L’expérience professionnelle peut également remplacer les diplômes en gestion si, dans les 15 dernières années, vous avez exercé une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou horticole :
    3 ans en tant qu’indépendant principal, comme chef d’entreprise ou responsable de gestion ;
    5 ans en tant qu’indépendant complémentaire, chef d’entreprise ou responsable de gestion ;
    5 ans comme aidant du chef d’entreprise ou employé dans une fonction dirigeante.

Pour en savoir plus sur la reconnaissance de votre expérience et les documents requis, vous pouvez contacter le guichet d’entreprise de votre choix.

Pour toute autre question vous pouvez contacter le service d’information téléphonique Hub.info (à Bruxelles) ou le 1890 (en Wallonie) qui informe les créateurs ou dirigeants d’entreprises.

Si vous fondez une entreprise à plusieurs, au moins un des fondateurs doit être en possession de ce certificat ou d’un diplôme équivalent mais pas les autres co-fondateurs.

L’entreprise qui à tort ne dispose pas d’attestation d’établissement de connaissances de gestion de base peut être condamnée à une amende, voire même à la fermeture.

A Bruxelles

Depuis le 15 janvier 2024, l’exigence de prouver des connaissances en gestion de base est supprimée.

Voici les mesures qui changent :

  1. Plus d’obligation de prouver les connaissances de base en gestion
  2. Plus d’obligation de démontrer les compétences professionnelles pour certaines professions réglementées ci-après : grossiste en viandes-chevillard, dégraisseur teinturier, pédicure, massage, technicien dentaire, organisation d’activités ambulantes et foraines.
  3. Plus d’autorisations pour les activités ambulantes et foraines (sauf si la prestation se fait au domicile du consommateur)

Ce qui ne change pas :

  1. Toute entreprise doit toujours s’inscrire auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE). 
  2. Pour certaines activités, il sera toujours nécessaire de démontrer des compétences professionnelles. C’est le cas pour les soins aux personnes, l’alimentation, la construction et les véhicules.

MAJ 2025




Accord de gouvernement, qu’est-ce que cela implique pour les jeunes ?

Accords gouvernement belge

Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de l’accord de coalition du nouveau gouvernement. Mais de quoi s’agit-il et qu’implique-t-il concrètement ?

Un accord de gouvernement est un document rédigé par les partis politiques qui forment le gouvernement. Il sert de feuille de route politique pour la durée de la législature (2024-2029) et définit les grandes orientations, les réformes et les priorités que le gouvernement entend mettre en œuvre.

Il ne s’agit donc pas d’un texte juridiquement contraignant car il doit encore être négocié, précisé et transcrit par des lois. A l’heure actuelle il ne s’agit donc pas encore de mesures concrètes et applicables.

Parmi les nombreuses mesures que contient cet accord certaines touchent directement les jeunes :

Jobs étudiants :

Il est prévu que la limite d’heures pour travailler sous contrat étudiant, tout en bénéficiant des cotisations sociales réduites, soit augmentée. Elle passerait donc de 475 heures à 650 heures.

Aussi, il sera permis de travailler comme étudiant dès l’âge de 15 ans et non pas 16, même sans avoir suivi les deux premières années du secondaire.

Stage d’insertion professionnelle :

Pour les jeunes demandeurs d’emploi sortant des études, la période du stage d’attente sera raccourcie.  En pratique, un jeune devra donc attendre 156 jours et non plus 310 avant de pouvoir bénéficier des allocations d’insertion. Attention, les obligations relatives au stage d’insertion professionnelles resteraient a priori toujours d’application (à ce sujet, voir la page sur le stage d’insertion professionnelle).

Visas étudiants :

Les conditions pour l’octroi de certains visas étudiants risquent d’être renforcées notamment avec l’obligation d’apporter une « caution de retour ».

Quoiqu’il en soit, nous restons attentifs à ces potentiels changements et ne manquerons pas de t’informer si ces mesures viennent à être concrétisées !




Travailler en Belgique : équivalences et reconnaissances

Même si les deux termes sont parfois utilisés de manière interchangeable, l’équivalence et la reconnaissance des diplômes sont deux procédures techniquement différentes. L’équivalence des diplômes* permet de déterminer la valeur des études suivies à l’étranger, en les comparant aux études similaires en Belgique. Cette procédure est la voie la plus fréquemment utilisée par des personnes – y compris des Belges – ayant étudié à l’étranger et qui  souhaitent travailler ou poursuivre des études en Belgique.

En revanche, la reconnaissance professionnelle est une procédure spécifique aux professions réglementées en Belgique. Une profession réglementée est une activité ou un ensemble d’activités professionnelles dont l’accès, l’exercice ou une des modalités d’exercice (par exemple, l’utilisation d’un titre professionnel) est lié directement ou indirectement à la possession de qualifications professionnelles déterminées (diplôme, formation, réalisation de stages professionnels, etc.) et ce en vertu de dispositions législatives, réglementaires ou administratives spécifiques. Exemples de professions réglementées : médecins, dentistes, infirmiers, psychologues cliniciens, pharmaciens, experts comptables, agents immobiliers, architectes, enseignants, avocats, etc. Afin de savoir si une profession est réglementée ou non en Belgique, vous pouvez consultez cette base de données ou contacter Centre d’assistance belge pour la reconnaissance des qualifications professionnelles. La procédure de reconnaissance permet l’accès en Belgique, à la même profession que celle pour laquelle vous êtes qualifié dans un autre État, et dans les mêmes conditions que les personnes ayant obtenu une qualification équivalente en Belgique.

Pour exercer une profession dans le secteur privé, vous n’avez pas obligatoirement besoin d’une équivalence ou reconnaissance de diplôme. En revanche, l’équivalence ou la reconnaissance de votre diplôme est obligatoire pour exercer une profession réglementée OU non réglementée dans le secteur public ou les institutions subsidiées par les pouvoirs publics.

Lorsque l’équivalence ou la reconnaissance est nécessaire, il existe différents services compétents pour traiter votre demande, en fonction notamment de l’Etat d’origine de votre diplôme ou du secteur dans lequel vous travaillez.

A – Pour les diplômes obtenus dans l’un des États membres de l’Espace économique européen (EEE)

1. Travailler dans les secteurs réglementés

  • Pour exercer la fonction d’enseignant

Si vous êtes titulaire d’une qualification d’enseignant acquise dans un pays de l’Espace économique européen autre que la Belgique francophone, et souhaitez travailler comme enseignant dans les écoles de la Belgique francophone, dans les mêmes conditions que celles qui s’appliquent aux enseignants formés en Belgique francophone, vous devez adresser la demande de reconnaissance de votre qualification professionnelle auprès de la Direction de la reconnaissance des diplômes étrangers. Vous devez introduire votre demande en ligne.

Il n’est pas possible de déposer le dossier en mains propres et aucun rendez-vous n’est accordé.

  • Pour exercer dans le domaine de soins de santé

Si vous êtes titulaire d’un diplôme délivré par un pays membre de l’Espace économique européen autre que la Belgique francophone vous permettant d’exercer une profession de soins de santé (médecins, dentistes, Pharmaciens, Infirmiers, Aides-soignants, Orthopédagogues cliniciens, Psychologues cliniciens, Kinésithérapeutes, Sages-femmes, Ambulancier de transport non urgent de patients, Assistant pharmaceutico-techinque, Audiologue et Audicien, Bandagiste, Orthésiste et Prothésiste, Diététicien, Ergothérapeute, Hygiéniste bucco-dentaire, Logopède, Orthoptiste-optométriste, Podologue, Technologue de laboratoire médical, Technologue en imagerie médicale), vous devez contacter la Direction de l’agrément des prestataires de soins de santé (DAPSS) si vous souhaitez pouvoir exercer en Belgique. Pour ces métiers, les mécanismes de reconnaissance professionnelle sont décrits dans la Directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles.

Direction de l’agrément des prestataires de soins de santé (DAPSS)
Rue A. Lavallée 1 – 1080 Molenbeek
Permanences téléphoniques assurées le jeudi de 9h à 12h via le 0032 (0)2/690.89.20
agrementsante@cfwb.be
https://agrementsante.cfwb.be/

2. Travailler dans les secteurs non réglementés

Une profession non règlementée est une profession dont l’accès ou l’exercice ne dépend pas de la détention d’un titre spécifique.

Quelle que soit l’état d’origine du diplôme, la personne qui souhaite exercer une profession non réglementée dans le secteur public ou dans une institution subventionnée par les pouvoirs publics doit demander l’équivalence de son diplôme étranger.

S’il s’agit d’un diplôme d’études secondaires, la demande d’équivalence pour des fins professionnelles ou de formation professionnelle est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire ». La demande est faite soit

  • par dépôt sur rendez-vous pris au préalable via le site www.equivalences.cfwb.be OU via le 0032 (0)2/690.86.86 (du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h)

Adresse physique : Rue Courtois, 4 – 1080 Molenbeek

  • soit par courrier recommandé à la « Direction générale de l’enseignement obligatoire – Service des équivalences »

Adresse postale : Rue A. Lavallée, 1 – 1080 Molenbeek

La demande peut être introduite à n’importe quel moment de l’année, en joignant une preuve que cette équivalence servira à obtenir un emploi (ex. inscription à Actiris, au Forem ou VDAB), ou à accéder à une formation professionnelle.

S’il s’agit d’un diplôme de l’enseignement supérieur, la demande d’équivalence est introduite auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur ». La demande doit être introduite en ligne.

Il y a 2 types d’équivalences : l’équivalence de niveau d’études et l’équivalence à un diplôme spécifique.

2.1.  L’équivalence de niveau

Une équivalence de niveau consiste à reconnaître le niveau académique générique, non pas le contenu d’un diplôme. Il s’agit donc d’un moyen de faire reconnaître « officiellement » un niveau d’étude, même si le diplôme obtenu à l’étranger n’a aucun diplôme équivalent en Belgique. L’équivalence de niveau permet d’ouvrir certaines portes (ex : accès à certains barèmes salariaux…) et peut éventuellement faciliter votre embauche sur des postes pour lesquels un certain niveau d’études est requis.

L’équivalence de niveau atteste donc que vous avez fait des études supérieures à l’étranger et précise leur niveau par rapport aux diplômes qui existent en Fédération Wallonie-Bruxelles (Brevet d’enseignement supérieur, Bachelier ou Master), sans toutefois reconnaître le contenu pédagogique de vos études. Vous ne pourrez donc pas, par exemple, exercer une profession règlementée pour laquelle le diplôme belge (ou son équivalence totale) est nécessaire.

Il s’agit cependant d’une bonne alternative si vous n’avez pas besoin de la reconnaissance de l’intégralité de votre diplôme, ou si votre diplôme n’a pas d’équivalent en Belgique.
La procédure pour obtenir l’équivalence de niveau a l’avantage d’être plus rapide (l’avis de la commission d’équivalence n’est pas nécessaire), moins complexe (moins de preuves à fournir) et moins chère si votre diplôme est européen et date d’après la mise en place du processus de Bologne (65€ au lieu de 150 ou 200€). L’intégralité des procédures est disponible sur le site du service des équivalences.

Une équivalence de niveau est automatiquement octroyée aux diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieurs des Pays-Bas et du Luxembourg.

2.2. L’équivalence à un grade spécifique

Une équivalence à un grade spécifique reconnaît équivalent le contenu d’une formation suivie à l’étranger à celui du diplôme délivré en Fédération Wallonie-Bruxelles. Par exemple un diplôme d’éducateur spécialisé obtenu en France est reconnu équivalent au diplôme d’éducateur spécialisé obtenu en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour introduire cette demande, il faut réunir au moins 3 conditions :

  • les études doivent avoir été suivies dans un établissement d’enseignement supérieur reconnu par les autorités compétentes en matière d’enseignement. Le programme d’études doit également être reconnu ;
  • la durée des études doit être identique à la durée des études en Belgique francophone pour l’obtention du même diplôme ;
  • avoir réalisé un travail de fin d’études pouvant être jugé correspondant à celui exigé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

La demande doit être introduite en ligne.

B – Pour les diplômes obtenus hors de l’Espace économique européen (EEE)

1. Travailler dans les secteurs réglementés ou non réglementés

Pour les diplômes obtenus hors de l’EEE, leurs titulaires qui veulent exercer en Belgique dans une profession réglementée ou non réglementée doivent introduire une demande d’équivalence de leur diplôme.

S’il s’agit d’un diplôme d’études secondaires, la demande d’équivalence pour des fins professionnelles ou de formation professionnelle est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire », selon les modalités indiquées ci-dessus.

S’il s’agit d’un diplôme de l’enseignement supérieur, la demande d’équivalence est introduite auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur ». La demande doit être introduite en ligne.

Ici encore, il est possible de demander une équivalence de niveau ou de grade spécifique comme indiqué ci-dessus.

C – Pour exercer en tant qu’indépendant

Si vous voulez travailler comme indépendant en Belgique, vous devez satisfaire à certaines conditions et accomplir plusieurs démarches administratives. En fonction de la région dans laquelle vous prévoyez déployer vos activités, vous pourriez être tenu de prouver vos connaissances de base en gestion (en Wallonie, pas à Bruxelles).

Pour plus de détails, contactez le SPF économie chaque jour ouvrable entre 9h à 17h par :

Téléphone : 0800/120.33
Formulaire en ligne
Courriel : info.eco@economie.fgov.be

Alternatives et recours en cas de refus d’équivalence ou d’équivalence restrictive

En cas de refus d’équivalence d’un diplôme ou d’une équivalence restrictive, un recours administratif est possible auprès du Conseil d’État lorsque le service des équivalences ne respecte pas la procédure au cours du traitement de la demande d’équivalence.

Si vous entamez une procédure avec le Conseil d’État, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais grandement conseillée.

Le Conseil d’État ne donnera pas une décision d’équivalence, mais peut annuler la décision prise par le Service des équivalences s’il n’a pas respecté la procédure. Une demande d’équivalence peut alors à nouveau être introduite et elle pourrait déboucher sur une nouvelle décision.

La procédure de recours au Conseil d’état coûte 200€ (plus d’infos : www.raadvst-consetat.be  rubrique « Procédure »)

Voir aussi :

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Poursuivre des études en Belgique : équivalences de diplômes

En Belgique, l’équivalence de diplôme est un processus qui permet d’établir une correspondance entre un diplôme obtenu à l’étranger et les niveaux ou contenus de formation belges. Cette reconnaissance est essentielle pour garantir l’accès aux études, à certaines professions réglementées ou à des emplois spécifiques nécessitant un diplôme reconnu (voir notre page Travailler en Belgique : Équivalences et reconnaissances).

En Communauté française de Belgique, il existe deux types d’équivalence :

1/ L’équivalence de grade spécifique : elle permet de comparer le contenu d’un programme académique suivi à l’étranger avec celui d’un programme similaire proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles ;

2/ L’équivalence de niveau d’études : elle vise à déterminer à quel niveau se situent les études effectuées à l’étranger par rapport aux diplômes délivrés en Communauté française.

Il existe donc différentes procédures selon le projet d’étude :

A – Pour étudier dans l’enseignement secondaire

Pour étudier dans l’enseignement secondaire en Belgique francophone, vous avez le choix soit d’introduire la demande vous-même directement auprès du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), soit d’introduire la demande via l’école secondaire de votre choix. Pour ce faire, l’école vous demandera différents documents administratifs et scolaires :

  • Le diplôme de fin d’études primaires accompagné du relevé de notes en copies certifiées conformes (uniquement si études primaires terminées à l’étranger) ;
  • Les bulletins des 3 dernières années d’études secondaires suivies à l’étranger en copies certifiées conformes (si études secondaires partielles à l’étranger) ;
  • Extrait d’acte de naissance original ;
  • La preuve originale de paiement des frais ;
  • Le formulaire ad hoc complété par l’école secondaire choisie.

La procédure d’équivalence coûte 76€ (51€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement – CAD).

Pour tout détail ou information supplémentaire, rendez-vous sur le site du Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les écoles secondaires en Belgique francophone.

B – Pour étudier dans l’enseignement supérieur (universitaire ou non)

Ici, l’exigence d’une équivalence de diplôme dépend de ce que l’on souhaite : s’inscrire aux études de premier cycle (bachelier) ou aux cycles supérieurs (master, master de spécialisation, doctorat).

1° Pour vous inscrire au premier cycle d’études supérieures dans une Université, une Haute École, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale

Vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires même si vous avez obtenu des diplômes de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire à l’étranger. La demande d’équivalence est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » afin qu’il détermine si votre diplôme est équivalent au Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur – CESS.

Pour constituer le dossier de demande d’équivalence, il faut réunir plusieurs documents administratifs et scolaires :

  • Un extrait d’acte de naissance original ;
  • Une lettre de motivation rédigée en français (noms, prénoms, adresse, type et branche d’études que vous voulez suivre) ou compléter le formulaire ad hoc ;
  • La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence ;
  • Une copie conforme du diplôme de fin d’études secondaires, accompagnée obligatoirement du relevé de notes, ou une attestation provisoire de réussite + relevé de notes (si vous avez été diplômé récemment). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire ;
  • Pour les ressortissants d’un pays hors-UE, la preuve éventuelle de l’admission à l’enseignement supérieur dans votre pays ou de la réussite d’une ou plusieurs années d’études dans l’enseignement supérieur (cela peut permettre d’obtenir une équivalence plus large). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire.

Remarques

  • Pour les diplômes (relevé de notes, accès aux études supérieures) congolais, camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, il est obligatoire de fournir les documents originaux (veillez à les récupérer après la procédure d’équivalence) ;
  • Si vos documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré ;
  • Les réfugiés et les demandeurs d’asile peuvent introduire leur demande même si tous les documents nécessaires ne sont pas réunis.

Le dossier doit être introduit entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique précédant celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

  • Si la proclamation de vos résultats a eu lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
  • Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
  • Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps.

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison tardive de l’introduction de la demande : www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Diplôme d’études supérieures »).

La demande d’équivalence d’un diplôme de fin d’études secondaires peut être introduire soit par dépôt au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire », à Rue Courtois, 4 – 1080 Bruxelles, sur rendez-vous pris au préalable via le site web www.equivalences.cfwb.be OU via le 0032 (0)2/690.86.86 (du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h) ; soit par courrier recommandé à la « Direction générale de l’enseignement obligatoire – Service des équivalences » (adresse postale : rue A. Lavallée, 1 – 1080 Bruxelles). Envoyez tous les documents en une fois.

Dans les 2 cas, vous recevez une attestation de dépôt de votre dossier. Vous pouvez suivre l’évolution de votre dossier via le site web www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Mon dossier »).

La procédure d’équivalence coûte 400€ (150€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement). Ce montant doit être acquitté avant le 15 juillet de l’année académique qui précède celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire.

2° Vous avez un diplôme de l’enseignement supérieur obtenu à l’étranger (ou vous avez effectué une partie de vos études supérieures à l’étranger) et vous souhaitez continuer vos études à un cycle supérieur (master, master de spécialisation, ou doctorat) dans une Université, une Haute école, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale

Vous devez faire une demande d’admission directement auprès de l’établissement d’enseignement supérieur qui organise les études qui vous intéressent.

C’est le jury d’admission de l’établissement d’enseignement supérieur qui compare le niveau de vos études suivies à l’étranger avec celui des études similaires en Belgique, afin de déterminer si vous êtes apte à suivre les études envisagées et à partir de quelle année d’études (3ème bachelier, 1er master…). Si le Jury accepte votre admission, il peut l’assortir de conditions : devoir suivre un programme de cours complémentaires, obtenir l’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires, etc.

Les documents demandés pouvant varier selon l’établissement d’enseignement supérieur, il faut vous renseigner directement auprès des établissements qui proposent les études qui vous intéressent (voir leur site web). Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les Hautes écoles, Universités, Écoles supérieures des Arts et Écoles de promotion sociale en Belgique francophone.

Le coût de la procédure d’admission (non réglementé à ce jour) est fixé par chaque établissement d’enseignement.

Remarques

Vous souhaitez :

  • avoir accès à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur ;
  • avoir accès à une spécialisation dans l’enseignement supérieur de type court ;
  • avoir accès aux études de Master en Ingénierie et action sociales, de Master en Génie analytique, de Master en Gestion de chantier spécialisé en construction durable et de Master en Gestion de production ;
  • solliciter une bourse doctorale FRIA/FNRS (sauf si valorisation de crédit par une université).

Dans ces cas, vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur », via une application en ligne.

La procédure coûte 200€ (150€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement – CAD).

Remarque

Les réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire sont exemptés de frais (que ce soit pour l’équivalence de niveau ou l’équivalence complète) et bénéficient d’une procédure adaptée s’ils ne sont pas en mesure de produire les documents officiels requis. Plus d’informations sur le site du service des équivalences.

Alternatives et recours en cas de refus d’équivalence ou d’équivalence restrictive

En cas de refus d’équivalence d’un diplôme ou d’une équivalence restrictive, un recours administratif est possible auprès du Conseil d’État lorsque le service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) ne respecte pas la procédure au cours du traitement de la demande d’équivalence.

Si vous entamez une procédure avec le Conseil d’État, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais grandement conseillée.

Le Conseil d’État ne donnera pas une décision d’équivalence, mais peut annuler la décision prise par le Service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) s’il n’a pas respecté la procédure. Une demande d’équivalence peut alors à nouveau être introduite et elle pourrait déboucher sur une nouvelle décision.

La procédure de recours au Conseil d’état coûte 200€ (plus d’infos : www.raadvst-consetat.be  rubrique « Procédure »)

Pour les refus d’équivalence ou les équivalences restrictives des diplômes d’études secondaires, il existe d’autres alternatives que vous pouvez utiliser pour accéder à l’enseignement supérieur. En cas de refus d’équivalence, vous pouvez alternativement :

  • Présenter les examens du Jury pour obtenir le CE1D, le CE2D ou le CESS ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
  • Vous inscrire dans un établissement pour terminer les études secondaires.

En cas d’équivalence restrictive limitant l’accès à certaines études supérieures, les alternatives sont :

  • Présenter les examens du Jury pour obtenir le DAES (Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement Supérieur) ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
  • Fournir rapidement un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez fait vos études secondaires.

Exceptions

L’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :

  • Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
  • Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
  • Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
  • Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
  • Un diplôme (secondaire 1er degré et primaire) délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
  • Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie.

Voir aussi :

MAJ 2025




Venir étudier en Belgique

Le droit de séjour pour études des étudiants étrangers non-ressortissants de l’EEE (Espace Economique Européen) est strictement réglementé. A certaines conditions, ces étudiants peuvent poursuivre des études supérieures de plein exercice, une année préparatoire au supérieur ou un enseignement à horaire réduit pour autant qu’ils préparent ou complètent des études supérieures de plein exercice ou un enseignement de promotion sociale s’il s’agit de cours de niveau supérieur (sauf pour les étudiants qui approfondissent le français).

Obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement supérieur (ou suivre une année préparatoire aux études supérieures) public (reconnu par l’une des Communautés) est un droit. Par contre, obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement secondaire privé/public ou dans l’enseignement supérieur privé (non reconnu par l’une des Communautés) n’est pas un droit, mais une faveur laissée à l’appréciation du pouvoir discrétionnaire de l’Office des étrangers.

L’enseignement francophone en Belgique est organisé par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enseignement supérieur regroupe les Universités (4 ou 5 ans sauf études de médecine et médecine vétérinaire en 6 ans), les Hautes écoles (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans), les Ecoles supérieures des Arts (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans) et les écoles de promotion sociale organisant un enseignement supérieur. Vous trouverez plus d’informations sur l’organisation de l’enseignement supérieur ici. Le site du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne également accès aux adresses de tous les établissements d’enseignement.

En Belgique francophone, le minerval officiel s’élève à 835 euros par année. Attention cependant, ce montant ne s’applique qu’aux étudiants belges. A moins d’en être exemptés, les étudiants étrangers qui s’inscrivent pour la première fois à un cycle d’études supérieures, sont redevables en principe de droits d’inscription majorés ou spécifiques. Mais il existe des cas d’exemption prévues par la loi comme on le verra ci-dessous. Des exonérations de ces droits d’inscription majorés ou spécifiques sont également possibles auprès des établissements d’enseignement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès notamment du service social de votre établissement d’enseignement.

Lorsque vous introduisez une demande d’admission dans l’enseignement supérieur, on vous demande systématiquement de répondre à certains critères d’assimilation. Cela permet de déterminer les droits d’inscription dont vous êtes redevables.

On parle des droits d’inscription majorés lorsqu’il s’agit des universités, et des droits d’inscription spécifiques pour ce qui concerne les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les écoles de promotion sociale.

L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) est habilitée à fixer les droits d’inscription majorés et spécifiques dans les universités, les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts, mais pas dans les écoles de promotion sociale. Le montant des droits d’inscription spécifiques réclamés par les écoles de promotion sociale est fixé sur la base des dispositions de la Loi du 21 juin 1985 concernant l’enseignement et de l’article 2 de son Arrêté d’exécution.

Droits d’inscription majorés

A partir de l’année académique 2024-2025 et jusqu’en 2026-2027, un étudiant ressortissant d’un pays hors Union Européenne sera soumis au paiement de droits d’inscription majorés, dont le montant annuel est fixé à 2.505€ (voir la Circulaire n°2024-001 de l’ARES, du 05/11/2024, portant sur les Droits d’inscription majorés et droits d’inscription spécifiques dans l’enseignement supérieur de plein exercice).

Exemption des droits d’inscription majorés

Sont exemptés des droits d’inscription majorés (en vertu des articles 105. – § 1er, al, 4 ; 105. – § 2, du Décret paysage et 3, § 1er, l’alinéa 1er, du Décret financement et de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES) :

1° les étudiants issus de pays de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
2° les étudiants étrangers bénéficiant d’une autorisation d’établissement ou ayant acquis le statut de résident de longue durée ;
3° les réfugiés, apatrides ou personnes pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ;
4° les étudiants autorisés à séjourner plus de trois mois en Belgique et qui y exercent une activité professionnelle réelle et effective ou y bénéficient de revenus de remplacement. Est considérée comme activité professionnelle réelle et effective celle dont la rémunération correspond ou a correspondu, sur 6 des 12 mois précédant l’inscription, à la moitié de la rémunération mensuelle moyenne minimum garantie fixée par le Conseil national du Travail ;
5° les étudiants pris en charge ou entretenus par les centres publics d’action sociale (CPAS) ;
6° les étudiants ayant pour père, mère, tuteur légal, conjoint ou cohabitant légal une personne de nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ou qui remplit une des conditions visées aux 2° à 5° ci-dessus ;
7° les étudiants qui bénéficient d’une allocation octroyée par le service d’allocations d’études de la Communauté française, ainsi que les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement. En plus, ces derniers ne payent aucun droit d’inscription ;
8° les membres du personnel d’un établissement d’enseignement supérieur ou pour les chercheurs qu’ils accueillent, lorsqu’ils s’y inscrivent aux études de troisième cycle ou de masters de spécialisation ;
9° Les étudiants ressortissants des pays repris aux annexes 2 et 3 de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES.  Les ressortissants des pays listés à l’annexe 1 de cette Circulaire doivent en principe payer les droits d’inscription majorés. Mais ils en sont exemptés, lorsqu’ils remplissent l’une des conditions suivantes :

– être titulaire d’un CESS délivré par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française au terme d’au moins deux années d’études au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
– être bénéficiaire d’une bourse délivrée par Wallonie-Bruxelles International ;
– être inscrit à un programme de doctorat ou de troisième cycle ;
– être inscrit à un programme d’études d’Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).

Droits d’inscription spécifiques

Dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, les droits d’inscription spécifiques sont fixés comme suit :

1° enseignement supérieur de type court : 992 euros ;
2° enseignement supérieur de type long premier cycle : 1.487 euros ;
3° deuxième cycle : 1.984 euros.

A noter toutefois que ces droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts sont fixés pour seulement deux années consécutives : 2023-2024 et 2024-2025. Par la suite, ils pourraient être actualisés.

Exemption des droits d’inscription spécifiques

Sont exemptés de droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts :

1° les étudiants ressortissants des pays repris à l’annexe 1 à 3 de la Circulaire n°2025-001 de l’ARES ;
2° les étudiants de nationalité étrangère, admis à un séjour de plus de trois mois en Belgique ou autorisés à s’y établir ;
3° les étudiants ressortissants des Etats membres de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
4° les étudiants mariés dont le conjoint résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
5° les étudiants cohabitants légaux au sens du Titre Vbis du livre III du Code civil dont le cohabitant légal résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
6° les étudiants bénéficiant de la tutelle officieuse en application de l’article 3 de la loi du 21 mars 1969 modifiant l’article 45 du Code civil, les titres VIII et X du livre 1er du même Code, ainsi que les lois sur l’acquisition, la perte et le recouvrement de la nationalité, coordonnées le 14 décembre 1932 ;
7° les étudiants qui résident en Belgique et y ont obtenu les avantages liés au statut de réfugié ou de candidat-réfugié, accordé par la Délégation en Belgique du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouve dans la même situation et ce en application de la Convention internationale relative au statut des Réfugiés et les Annexes, signées à Genève le 21 juillet 1951 et approuvées par la loi du 26 juin 1953 ;
8° les étudiants qui résident en Belgique et ont introduit une demande de régularisation dans le cadre de la loi du 22 décembre 1999 relative à la régularisation de séjour de certaines catégories d’étrangers séjournant sur le territoire du Royaume ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouvent dans la même situation ;
9° les étudiants pris en charge et entretenus par les Centres publics d’aide sociale (CPAS) ;
10° les étudiants qui résident en Belgique, y exercent effectivement une activité professionnelle ou bénéficient de revenus de remplacement ;
11° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études du Ministre qui a l’Administration générale de la coopération au développement dans ses attributions à condition que celle-ci paie le droit d’inscription spécifique ;
12° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études dans le cadre et dans les limites d’un accord culturel conclu avant le 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française, de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone ou d’un accord culturel conclu à partir du 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française ;
13° les étudiants qui sont placés par le juge de la jeunesse dans un établissement de la Communauté, dans une institution privée ou dans une famille d’accueil.

Comme vous le voyez, les droits d’inscription majorés ou spécifiques peuvent être parfois élevés. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’en plus des droits d’inscription, l’étudiant aura à payer tous les frais annexes liés à son séjour : logement, repas, transports, santé, vêtements…). Ces dépenses additionnelles sont estimées à environ 10.000 euros par an pour un étudiant étranger. Il est donc indispensable de bien préparer votre séjour avant de venir étudier en Belgique francophone. Au besoin, améliorez ou comblez vos lacunes en français – la principale langue d’enseignement – afin de suivre convenablement les cours et réussir vos années académiques. Cela vous éviterait de payer inutilement vos droits d’inscription.

Vous trouverez des informations complémentaires sur le minerval et les droits d’inscription majorés/spécifiques pour les étudiants étrangers à la page Minerval et droits d’inscription.

Démarches à effectuer

Veuillez en premier lieu faire votre demande d’équivalence de diplôme. Ensuite, obtenez (une promesse d’) inscription dans un établissement d’enseignement AVANT de faire votre demande de VISA afin d’obtenir l’ASP : vous maximiserez ainsi vos chances de l’obtenir.

Demande d’admission dans un établissement d’enseignement

Tout d’abord, il faut commencer par faire un choix d’études supérieures et, ensuite, chercher les établissements d’enseignement qui organisent ces études. Il est important de commencer par cette étape afin de pouvoir introduire suffisamment tôt une demande d’admission auprès des Universités/Ecoles supérieures qui proposent les études qui vous intéressent. Vous pouvez introduire une demande d’admission dans différents établissements. En principe, vous trouverez toutes les explications relatives à la procédure d’admission sur les sites respectifs des universités/écoles supérieures dès le mois de février.

Dans les Universités, la demande d’admission doit être introduite avant le 31 mars précédant la rentrée académique visée. Mais cette date peut changer d’une année à une autre et il est important de consulter régulièrement les sites Internet de chaque université. En Haute école, Ecole supérieure des Arts et Ecole de promotion sociale, la date limite est variable, il faut donc vous renseigner auprès de l’école concernée.

La plupart des Universités imposent l’obtention d’une moyenne globale de minimum allant de 13/20 à 14/20 dans le cadre de vos études antérieures.

Demande d’autorisation de séjour provisoire pour études

L’« autorisation de séjour provisoire pour études » (ASP) se fait, en général, à l’ambassade belge du pays d’origine de l’étudiant. Dans le cadre de cette demande, les documents les plus généralement demandés sont les suivants :

1° un formulaire de demande de VISA complété et signé ;
2° des attestations :

– Pour des études supérieures (universitaire ou non) : une attestation d’admission définitive ou provisoire ou encore une attestation d’inscription à un examen d’admission. Un seul de ces documents est suffisant pour introduire la demande d’ASP, une inscription définitive n’est donc pas obligatoire.
– Pour des études dans l’enseignement à horaire réduit (promotion sociale) : une attestation d’inscription provisoire, un plan détaillé des études envisagées et une lettre de motivation. L’étudiant doit démontrer que les études constitueront son activité principale. Pour l’Office des étrangers, il faudra un minimum de 54 crédits sauf si l’inscription concerne une année diplômante. Cela peut être moins si c’est indépendant de la volonté de l’étudiant. L’Office des étrangers suivra alors l’avis du Jury.
– Pour une année préparatoire : par année préparatoire, on entend une année d’études unique pour suivre une formation afin de se préparer aux études supérieures, organisée par l’établissement d’enseignement supérieur (et non pas organisé par l’enseignement secondaire), soit afin de procurer les connaissances complémentaires requises pour accéder ensuite aux études supérieures visées, soit pour acquérir la maîtrise de l’une des langues nationales, qui concerne également la langue d’enseignement des études visées.

L’année d’études préparatoire communément appelée « 7ème année spéciale » ne répond plus à cette définition car elle est organisée par des établissements d’enseignement de niveau secondaire. Dès lors, il n’est plus possible d’introduire une demande de visa d’études sur la base d’une attestation d’admission ou d’inscription dans une année préparatoire, délivrée par un établissement d’enseignement de niveau secondaire.

3° la preuve d’accès aux études supérieures (copie du diplôme d’études secondaires, diplômes d’études supérieures et relevés de notes, décision définitive d’équivalence ;
4° un passeport national d’une validité de 12 mois au moins ;
5° un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’ambassade belge ;
6° un extrait de casier judiciaire ou un certificat attestant l’absence de condamnations pour crimes ou délits de droit commun si l’étudiant a plus de 21 ans ;
7° une preuve des moyens de subsistance (compte bancaire régulièrement approvisionné, bourse, revenus provenant d’un travail ou un engagement de prise en charge). Peu importe le moyen de preuve. Pour l’année académique 2025-2026, ce montant s’élève à 835€ net par mois.
Le montant minimal dont un étudiant étranger doit pouvoir disposer pour subvenir à ses besoins.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/ressortissants-dun-pays-tiers/etudes/favoris/moyens-de-subsistance-suffisants
8° preuve de paiement d’une redevance dont le montant varie selon que l’étudiant est admis dans un établissement d’enseignement supérieur public (245 euros) ou dans un établissement d’enseignement privé (236 euros). Les étudiants boursiers sont dispensés de ce paiement.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/faq/redevance

Documents complémentaires pour les étudiants admis dans l’enseignement privé 

9° lettre de motivation détaillée justifiant le choix de la formation, ainsi que sa spécificité par rapport à des formations similaires existant dans le pays d’origine de l’étudiant concerné ;
10° une attestation de l’établissement privé détaillant le programme des cours ;
11° une attestation originale de l’établissement d’enseignement secondaire qui a délivré le diplôme ou certificat de fin d’études, stipulant le nombre d’heures de cours/semaines suivis dans la langue dans laquelle se donnent les cours auprès de l’établissement d’enseignement privé en Belgique, ainsi que les résultats obtenus ;
12° le cas échéant, une attestation de l’employeur précisant l’intérêt de la formation par rapport à la fonction exercée par le demandeur.

La liste ci-dessus est indicative. L’ambassade peut exiger des documents complémentaires. Un seul document manquant peut faire retarder l’octroi de l’ASP ou entraîner le rejet de la demande.

L’étudiant qui obtient un visa (de type D) peut alors venir faire des études supérieures en Belgique. Une fois en Belgique, il devra s’inscrire à l’administration communale où il réside dans les 8 jours ouvrables de son arrivée. En principe, la commune délivre une annexe 15 à l’étudiant nouvellement arrivé. Après enquête de résidence, elle lui délivre une carte A d’une validité d’un an et qui expire le 31 octobre de chaque année. L’étudiant qui continue des études devra songer à renouveler annuellement son titre de séjour maximum 15 jours avant son expiration. 

Exceptionnellement, la demande d’une ASP peut être introduite en Belgique par tout ressortissant étranger qui y est en séjour légal.

La demande d’équivalence

Un étudiant qui souhaite suivre des études de premier cycle en Belgique doit introduire une demande d’équivalence de son diplôme d’études secondaires obtenu à l’étranger. Cette exigence s’impose même aux étudiants étrangers détenteurs des diplômes d’études universitaires ou supérieures.

Néanmoins, l’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :
– Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
– Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
– Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
– Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
– Un diplôme secondaire délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
– Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie (Cette règle entrera en vigueur le 1er mai 2024).

L’équivalence de diplôme n’est pas non plus nécessaire lorsqu’un étudiant étranger souhaite s’inscrire aux études de deuxième ou de troisième cycle (master ou doctorat).

La demande d’équivalence devra être déposée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ministère de l’éducation) entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique qui précède l’inscription. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

– Si la proclamation de vos résultats a lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
– Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
– Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps. Les circonstances exceptionnelles doivent être comprises comme suit :

  • des faits objectifs : ils doivent donc être prouvés et se baser sur des documents fiables
  • des faits indépendants de la volonté du requérant : ils sont involontaires ( par ex : il ne peut s’agir d’un voyage à l’étranger)
  • des faits qu’il n’était pas possible d’anticiper (par ex : il ne peut pas s’agir d’un refus d’admission, que ce soit en Belgique ou dans un autre pays).

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison de l’introduction tardive de la demande d’équivalence.

La Commission d’homologation de la Fédération Wallonie-Bruxelles détermine la valeur des études secondaires suivies à l’étranger et peut prendre différents types de décisions. Elle peut autoriser l’étudiant à poursuivre des études supérieures (universitaires ou non), mais elle peut aussi accorder une équivalence restrictive limitant la poursuite des études dans certaines filières ou dans l’enseignement supérieur de type court.

Voici la liste des documents administratifs et scolaires à remettre au Service des équivalences :

Documents administratifs

– Un extrait d’acte de naissance original (légalisé si nécessaire) ;
– Une lettre de motivation reprenant votre demande avec vos noms, prénoms, adresse ainsi que le type et la branche d’études que vous voulez commencer (rédigée en français) ou remplir le formulaire ad hoc ;
– La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence : 200€ ou 150€ pour les ressortissants de pays reconnus par l’OCDE.

Documents scolaires

– Le diplôme de fin d’études secondaires en copie conforme ou l’attestation provisoire de réussite si vous n’avez pas encore reçu votre diplôme.
Pour les diplômes de certains pays, il est obligatoire de fournir les documents originaux (diplômes congolais (RDC), camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, bulgares, polonais, roumains) ;
– Un relevé de notes en copie conforme s’il accompagne votre diplôme. Si aucun relevé de notes n’est délivré avec votre diplôme, celui-ci suffit ;
– Eventuellement, un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez suivi vos études secondaires en copie conforme (à donner dès le début de la procédure).

Si les documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré.

Il faut déposer ou faire déposer le dossier complet dans les bureaux du Service des équivalences de l’enseignement secondaire (Rue Courtois, 4 à 1080 Molenbeek – adresses visites), uniquement sur rendez-vous pris au préalable au nom du titulaire du dossier (le demandeur) via le site web www.equivalences.cfwb.be ou via le 0032 (0)2/690.86.86, les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h. Une attestation de dépôt vous sera remise.
Si vous voulez envoyer votre dossier par la poste (Service des équivalences de l’enseignement obligatoire
Rue A. Lavallée, 1 à 1080 Molenbeek), il faut l’envoyer par courrier recommandé et de préférence, tous les documents en une fois. Une attestation de dépôt vous sera envoyée.

N’oubliez pas de récupérer vos originaux. Tout savoir sur la procédure ici

Vous pouvez suivre l’évolution de votre demande sur le site du Service des équivalences.

Examen de maîtrise de la langue française

Dans les études de premier cycle, prouver une maîtrise suffisante de la langue française est requis dans la situation cumulative suivante :

1°  Vous vous inscrivez dans un des trois bacheliers suivants :

– Agrégé de l’enseignement secondaire inférieur
– Instituteur primaire
– Instituteur préscolaire

2° ET vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat (de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur) délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En dehors de cette situation, l’étudiant souhaitant s’inscrire dans un bachelier n’est pas tenu de prouver une maitrise suffisante de la langue française.

Au niveau du deuxième cycle, la preuve de la maitrise suffisante de la langue française est uniquement requise si vous vous inscrivez à un master à finalité didactique ou à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS). Par conséquent, l’étudiant qui souhaite s’inscrire dans ces filières et qui n’est pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles, doit préalablement à son inscription apporter la preuve de la maîtrise approfondie de la langue française. Les établissements d’enseignement supérieur organisent l’examen de maîtrise suffisante de la langue française au moins deux fois par année académique. Les renseignements relatifs à cet examen ainsi que toute information complémentaire relative aux diplômes, titres ou certificats considérés comme apportant la preuve de la maîtrise suffisante ou approfondie de la langue française sont à prendre auprès des secrétariats des établissements d’enseignement supérieur.

A faire chaque année

L’étudiant doit renouveler son titre de séjour chaque année au plus tard 15 jours avant son expiration. Pour cela, il doit présenter différents documents à l’administration communale :

  • Passeport en cours de validité ;
  • Attestation d’inscription dans une école ;
  • Attestation confirmant qu’il s’est présenté à tous les examens de l’année scolaire précédente ;
  • Preuve de moyens de subsistance suffisants ;
  • Preuve d’affiliation à une assurance maladie couvrant tous les risques en Belgique, soit auprès d’un organisme privé, soit auprès d’une mutualité agréée ;
  • Formulaire standard à compléter par un établissement d’enseignement ;
  • Liste des crédits obtenus.

Conseil : Demandez votre renouvellement un mois avant l’expiration du titre de séjour.

Attention, l’Office des étrangers peut mettre fin à l’autorisation de séjour en qualité d’étudiant, ou refuse une demande de renouvellement d’une telle autorisation, notamment dans les cas suivants :

    • l’étudiant ne remplit plus les conditions pour conserver le statut d’étudiant ;
    • l’étudiant change trop souvent d’orientation d’études ;
    • l’étudiant s’absente  aux examens sans motifs valables ;
    • le séjour poursuit d’autres finalités que les études ;
    • l’étudiant prolonge ses études de manière excessive ;
      L’Office des étrangers peut exiger de l’étudiant, ou de l’établissement d’enseignement supérieur auprès duquel l’étudiant suit ou a suivi une formation, la production de tous renseignements ou documents utiles pour évaluer le caractère excessif de la poursuite des études. Ces informations ou ces documents doivent être fournis dans les 15 jours qui suivent la demande. À l’expiration de ce délai imparti, l’Office des étrangers peut prendre une décision sans attendre les renseignements ou les documents demandés.
    • l’étudiant exerce une activité professionnelle illégale ou effectue des prestations de travail incompatibles avec ses études ou encore travaille au-delà de 20 heures par semaine, en dehors des vacances scolaires ;
    • l’étudiant est considéré comme constituant une menace pour l’ordre public, la sécurité nationale ou la santé publique ;
    • l’étudiant a bénéficié d’un revenu d’intégration sociale du CPAS pendant plus de 3 mois (au cours des 12 derniers mois) ;
    • l’étudiant a utilisé des informations fausses ou trompeuses ou des documents faux ou falsifiés, ou lorsque celui-ci a recouru à la fraude ou a employé d’autres moyens illégaux qui ont contribué à l’obtention du séjour ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur où l’étudiant est inscrit a été créé ou opère dans le but principal de faciliter l’entrée de ressortissants de pays tiers dans le Royaume ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel le ressortissant de pays tiers est inscrit fait ou a fait l’objet d’une liquidation ou d’une faillite ou si aucune activité économique n’y est exercée.

      Dans tous les cas où l’étudiant risque de perdre son séjour pour un motif impliquant l’établissement d’enseignement supérieur, il peut échapper au retrait du séjour en demandant une admission au sein d’un autre établissement d’enseignement supérieur pour y suivre un cursus équivalent afin de lui permettre d’achever ses études.

      Les possibilités de recours

      Si un étudiant se voit refuser une autorisation de séjour provisoire ou reçoit un ordre de quitter le territoire, il peut introduire un recours devant le Conseil du contentieux des étrangers, le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      S’il se voit refuser son équivalence de diplôme, il peut introduire un recours devant le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE)

      Cette juridiction administrative vérifie que l’Office des étrangers a examiné valablement la demande, mais ne décide pas d’octroyer ou refuser le séjour à l’étudiant.

      Le Conseil d’état

      Une requête « en cassation administrative » peut être introduite devant la section du contentieux du Conseil d’Etat. Si le recours est admissible, le Conseil d’état examinera si la procédure a été bien respectée par le Conseil du contentieux.

      Le médiateur fédéral

      Celui-ci a une action non contraignante, il donne un avis. Si l’étudiant a fait une série de démarches auprès de l’ambassade ou auprès de l’Office des étrangers, il peut introduire une réclamation auprès du médiateur fédéral.

      Les procédures auprès notamment du Conseil du contentieux des étrangers et du Conseil d’Etat sont assez complexes, mieux vaut donc faire appel à un avocat (voir adresses des bureaux d’aide juridique pour avoir l’aide gratuite ou partiellement gratuite d’un avocat). En revanche, point n’est besoin d’un avocat pour saisir le Médiateur fédéral.

      Si vous cherchez les coordonnées d’un avocat, le site https://avocats.be les répertorient.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Job étudiant : travail de nuit, jours fériés, jours de repos, travaux interdits

      Travail de nuit, jours fériés et repos du dimanche

      Les règles générales relatives au travail de nuit, aux jours fériés et au repos du dimanche sont applicables aux étudiants travailleurs au même titre qu’aux autres travailleurs salariés.
      Il existe toutefois une série de règles particulières pour les jeunes travailleurs, consacrées aux articles 30 à 34ter de la loi du 16 mars 1971 sur le travail (màj 18/04/2024).

      Travail de nuit

      On entend par travail de nuit le travail effectué entre 20h et 6h du matin. Le principe est son interdiction pour les mineurs.

      Mais il existe des exceptions liées à l’âge et au secteur. Avant 16 ans, le travail de nuit est toujours interdit (obligation d’interrompre le travail à 20h maximum). A partir de 16 ans, les jeunes peuvent travailler jusque 22h (et reprendre le travail à partir de 6h) selon certains secteurs. De plus, un étudiant de plus de 16 ans peut être occupé jusque 23 heures (et reprendre le travail à partir de 7h) dans certaines situations (secteur de l’Horeca, travail organisé en équipes successives, travail d’acteur ou actrice).

      En aucun cas, l’étudiant quel que soit son âge et son secteur d’activité peut être occupé entre minuit et 4h du matin.

      Jours fériés, repos du dimanche et jour de repos supplémentaire

      Le principe est que les mineurs ne peuvent travailler le dimanche ou un jour férié, ni prester des heures supplémentaires.

      Ici aussi, des dérogations sont possibles.

      • Participer à des manifestations sportives
      • Collaborer comme acteur ou figurant pour des manifestations à caractère culturel, éducatif, artistique ou scientifique, des défilés de mode ou de présentation de collections de vêtements

      Repos du dimanche

      Depuis le 16 avril 2018, l’étudiant de 16 ans et plus peut travailler le dimanche dans les secteurs suivants :

      • La commission paritaire 201 : les commerces de détail indépendants ;
      • La commission paritaire 202 : les commerces de détail alimentaires ;
      • La commission paritaire 311 : les grandes entreprises de vente au détail ;
      • La commission paritaire 312 : les grands magasins.

      Si l’employeur avertit par écrit le Contrôle des lois sociales dans les 3 jours, les jeunes de moins de 18 ans peuvent travailler dans certaines situations d’urgence :

      • S’il faut effectuer des travaux urgents au matériel pour éviter une entrave à la marche normale de l’exploitation ;
      • S’il y a un risque imminent d’accident dans l’entreprise.

      Si l’employeur avertit par écrit le Contrôle des lois sociales au minimum 5 jours auparavant, les jeunes de moins de 18 ans peuvent travailler :

      • Pendant les vacances scolaires de Noël et Pâques et pendant une période allant du dimanche de la Pentecôte et le 30 septembre dans des entreprises situées dans des stations balnéaires et climatiques et dans des centres touristiques (magasins de détail, salons de coiffure, entreprises de spectacles et jeux publics, entreprises de location de livres, chaises, moyens de locomotion) ;
      • Dans le secteur Horeca ;
      • Dans les boulangeries comme ouvriers ;
      • Dans les magasins de détail ;
      • Dans les salons de coiffure ;
      • Dans les entreprises de spectacles et jeux publics ;
      • Dans les entreprises de location de livres, chaises et moyens de locomotion.

      Repos supplémentaire

      Outre le repos du dimanche, l’étudiant doit se voir octroyer un jour de repos supplémentaire qui suit ou qui précède immédiatement le dimanche. L’étudiant a donc droit à 48 heures consécutives de repos par semaine.

      Même si l’employeur obtient une dérogation, il ne peut (sauf autorisation préalable du Contrôle des lois sociales) occuper ces jeunes travailleurs plus d’un dimanche sur deux. De plus, les règles légales sur le repos du dimanche, le jour de repos supplémentaire et des jours fériés restent en vigueur.

      Jours fériés

      En ce qui concerne les jours fériés, la réglementation générale s’applique aux étudiants. L’employeur doit payer la rémunération des jours fériés pendant le contrat d’occupation de l’étudiant :

      • Si le jour férié survient un jour d’activité de l’entreprise, le jeune a droit à sa rémunération.
      • Si le jour férié tombe un jour d’inactivité ou un dimanche et qu’il a été remplacé par un jour tombant durant la période du contrat, le jeune a droit à ce jour de congé et sa rémunération.

      Pour ce qui est des jours fériés survenant après la fin du contrat, il existe plusieurs situations :

      • La période d’occupation est inférieure à 15 jours : aucune rémunération ne doit être payée pour les jours fériés survenant après la fin du contrat de travail.
      • La période d’occupation est de 15 jours à 1 mois sans interruption de la part de l’étudiant : la rémunération doit être payée pour tous les jours fériés survenant lors des 14 jours suivant la fin du contrat de travail.
      • La période d’occupation est de plus d’1 mois sans interruption de la part de l’étudiant : la rémunération doit être payée pour tous les jours fériés survenant lors des 30 jours suivant la fin du contrat de travail.

      L’étudiant n’a pas droit à une rémunération du jour férié si :

      • Il est licencié pour faute grave ;
      • Il démissionne ;
      • Il travaille chez un autre employeur.

      Travaux interdits

      La liste des travaux interdits pour les jeunes travailleurs se trouve dans le Code du Bien-être au travail du 28 avril 2017 (màj 21/10/24).

      Bien-être au travail : sécurité et santé

      Les étudiants peuvent se retrouver confrontés à des risques pour leur sécurité ou leur santé.
      Il faut toujours veiller à recevoir les informations adéquates lors de l’accueil, demander s’il faut des moyens de protection individuelle (vêtement de travail approprié, lunettes de protection, etc.), demander des explications concernant la toxicité de certains produits, connaître le nom du médecin du travail, vérifier s’il faut effectuer un examen médical.
      L’hygiène doit bien sûr être assurée aussi bien dans les locaux de travail que dans les vestiaires, toilettes, réfectoire.

      Registre du personnel, compte individuel

      Les étudiants doivent être inscrits dans le registre du personnel, les prestations et les sommes dues doivent être inscrites sur un compte individuel. L’étudiant reçoit une fiche de salaire lorsqu’il perçoit sa rémunération.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      L’étudiant et le travail indépendant

      Depuis le 1er janvier 2017, le statut d’étudiant-indépendant (entrepreneur) est en vigueur pour les étudiants entre 18 et 25 ans (Loi du 18 décembre 2016 fixant le statut social et fiscal de l’étudiant-indépendant). L’étudiant qui veut poursuivre ses études tout en exerçant sa propre activité peut avoir accès à ce nouveau statut.

      Certains étudiants souhaitent travailler comme indépendant, mais certains employeurs n’engagent des étudiants dans ce cadre, que pour diminuer leurs charges. Or, il ne peut exister de lien de subordination entre le fournisseur du travail et le travailleur indépendant.

      En cas de doutes sur la nature salariée ou indépendante de votre relation de travail en tant qu’étudiant, il est possible d’adresser une demande d’avis à la Commission administrative de règlement de la relation de travail.

      Il faut noter qu’un étudiant qui effectue un travail indépendant paie toutes les cotisations sociales lui-même (sauf s’il en est exonéré), ce qui peut diminuer considérablement son salaire.

      Quels sont les étudiants concernés ?

      L’étudiant qui travaille comme indépendant doit être âgé de 18 à 25 ans.

      Sous couvert d’émancipation, un jeune peut également devenir étudiant indépendant à partir de 15 ans s’il a suivi (et pas forcément réussi) les 2 premières années de l’enseignement secondaire.

      Après l’âge de 25 ans, l’étudiant perd les avantages du statut d’étudiant-indépendant. S’il continue à travailler comme indépendant, il sera soumis aux dispositions générales du statut social indépendant et devra s’assujettir par exemple à titre principal ou à titre complémentaire en fonction de sa situation.

      Quelles démarches administratives effectuer ?

      Inscription à la Banque Carrefour des entreprises

      Vous devez commencer par vous inscrire à la Banque Carrefour des entreprises (registre reprenant toutes les données d’identification concernant les entreprises) afin d’exercer une activité comme indépendant. Cette inscription coûte 109€ (2025) et s’effectue auprès d’un Guichet d’Entreprise agréé qui vérifiera si l’activité de l’entreprise est soumise à inscription. L’étudiant indépendant reçoit alors un numéro d’entreprise qu’il devra mentionner dans tous ses documents commerciaux.

      En Région wallonne, il faut également avoir obtenu le certificat de connaissance en gestion de base avant de pouvoir s’inscrire.

      A Bruxelles et en Région flamande, cette condition a été supprimée.

      Assujettissement à la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée)

      Dans certains cas, il faut être assujetti à la TVA. Cet assujettissement est déterminé par la nature de l’activité. Par exemple s’il s’agit de livraisons de biens ou de prestations de services, il y aura assujettissement à la TVA.
      Ce numéro de TVA est à demander à l’Office de contrôle de la TVA du Service public fédéral Finances ou par l’intermédiaire du Guichet d’Entreprise.
      Pour savoir s’il faut ce numéro en fonction de l’activité exercée, il faut s’adresser à un Guichet d’Entreprise ou au service de la TVA du domicile fiscal (celui de votre carte d’identité) pour les personnes physiques et celui du siège administratif pour les personnes morales.

      Les adresses sont dans l’annuaire téléphonique sous rubrique «SPF Finances, secteur Taxation TVA» ou sur https://economie.fgov.be/fr/themes/entreprises/creer-une-entreprise/demarches-pour-creer-une/lidentification-la-tva

      Accès à la profession

      L’accès à certaines professions exercées comme indépendant est réglementé. Il faut donc prouver que l’on possède la formation adéquate. La liste de ces professions est arrêtée par le SPF Économie, PME, Classes moyennes et Énergie.

      L’autorisation éventuelle pour exercer une profession réglementée est à demander auprès du Guichet d’Entreprise agréé.

      Compte bancaire

      Les indépendants sont légalement tenus d’ouvrir un compte bancaire distinct de leur compte privé.

      Obligations comptables

      Les étudiants indépendants sont soumis à certaines dispositions comptables en fonction du chiffre d’affaires : livres comptables, inventaires, comptes annuels, etc…

      L’étudiant travailleur indépendant et la sécurité sociale

      L’étudiant qui désire exercer une activité indépendante peut obtenir le statut d’étudiant-indépendant. Il doit, comme tout indépendant, s’inscrire et cotiser à une Caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants ou auprès de la Caisse nationale auxiliaire d’assurances sociales des travailleurs indépendants.

      L’assujettissement de l’étudiant débutera uniquement s’il remplit toutes les conditions reprises dans l’Arrêté royal n°38 du 27/07/1967, mis à jour au 29/12/2023, le 1er trimestre au cours duquel sa demande est introduite ou à partir du trimestre mentionné dans la demande qu’il aura introduite auprès de sa Caisse d’assurances sociales. (A.R. d’exécution du 19/12/1967, mis à jour au 26/07/2024).
      S’il ne remplit pas les conditions, son assujettissement débutera le premier trimestre au cours duquel il remplira les conditions.

      Quelles sont les conditions ?

      Condition d’âge :

      L’étudiant doit avoir entre 18 et 25 ans et bénéficier encore des allocations familiales.

      Conditions d’études :

      • L’étudiant doit être inscrit dans un établissement d’enseignement pendant une année scolaire ou académique en Belgique ou à l’étranger.
        L’établissement doit être reconnu par les autorités compétentes en Belgique ou s’il s’agit d’un établissement à l’étranger, son programme doit être reconnu par les autorités compétentes du pays.
      • Les études suivies par l’étudiant doivent comporter au moins 27 crédits ou 17 heures de cours par semaine si ses études ne sont pas exprimées en crédits. Les deux périodes suivantes sont également prises en compte :
        – Les stages s’ils font partie du cursus scolaire ;
        – Une année (maximum) préparatoire d’un mémoire de fin d’études et jusqu’à la remise du mémoire.
      • L’étudiant doit suivre régulièrement les cours et doit être en mesure de fournir à sa caisse :
        – Une attestation qui reconnaît qu’il a participé à ses cours et ses examens ;
        OU
        – Une attestation prouvant que l’étudiant est accompagné par l’établissement scolaire pour un projet entrepreneurial ;
        OU
        – Tous documents justificatifs pouvant établir qu’en raison d’un cas de force majeure indépendant de sa volonté, il n’a pas pu suivre régulièrement ses cours ou participer à ses examens.

      Quand prend fin l’assujettissement ?

      • A partir du trimestre au cours duquel l’étudiant ne remplit plus les conditions relatives à l’exercice d’une activité indépendante ;
      • A partir du trimestre au cours duquel l’étudiant ne remplit plus les conditions relatives aux études ;
      • A partir du 4ème trimestre de l’année au cours duquel l’étudiant atteint 25 ans ;
      • A partir du trimestre au cours duquel prend effet la demande de renonciation au statut d’étudiant-indépendant.

      Paiement des cotisations sociales

      L’étudiant-indépendant doit payer des cotisations sociales en fonction du montant des revenus professionnels qu’il gagne pendant l’année.
      Néanmoins, il est exempté du paiement de cotisations sociales lorsque ses revenus ne dépassent pas un certain montant par année civile.

      Pour l’année civile 2025 :

      • Il ne paie pas de cotisations sociales si son revenu annuel est inférieur à 8.504,44€
      • Il paie des cotisations sociales réduites de 20,5% sur la tranche située entre 8.504,4€ et 17.008,88€
      • Il paie des cotisations sociales normales si son revenu annuel est supérieur à 17.008,88€. Il sera alors considéré comme indépendant à titre principal.

      Par « revenu », on entend ici le revenu annuel réel net (brut moins charges professionnelles éventuelles).

      Remarques

      Un étudiant étranger provenant d’un pays extérieur à l’Espace Économique Européen doit être titulaire d’une carte professionnelle pour exercer une activité indépendante.

      Cette carte professionnelle est à demander :

      •  Auprès du poste diplomatique ou consulaire belge de son pays de résidence, pour la personne qui vit à l’étranger ;
      • Auprès du guichet d’entreprises agréé de votre choix, pour la personne qui dispose d’une « attestation d’immatriculation modèle A » ou d’un « certificat d’inscription au registre des étrangers » en ordre de validité ;
      • Attention : une personne qui, pour des motifs de sécurité, ne peut introduire sa demande dans son pays de résidence peut effectuer cette démarche soit auprès d’un poste diplomatique ou consulaire belge dans un autre pays, soit auprès d’une administration communale belge.

      La carte professionnelle coûte :

      – 140€ pour la 1ère demande auprès d’un guichet d’entreprises ou d’un poste diplomatique ou consulaire
      – 90€ par année de validité lorsque le guichet d’entreprises délivre la carte.

      Néanmoins, sont notamment dispensés de cette formalité, les étrangers titulaires de la carte d’identité d’étranger (carte électronique C) ou d’un CIRE à durée illimitée (carte électronique B), les réfugiés politiques, les ressortissants d’un État membre de l’Espace économique européen (les états-membres de l’Union européenne, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein), et ressortissants de la Suisse

      Plus de détails sur les dispenses : Qui est dispensé de la carte professionnelle ?

      • Pour exercer un commerce ambulant (vente à domicile, sur les marchés, sur la voie publique), il faut obtenir une carte de marchand ambulant auprès du Guichet d’Entreprise agréé.
      •  Pour l’exercice de certaines professions (dans les établissements qui fabriquent ou vendent des denrées alimentaires), il faut demander une autorisation préalable en matière de santé et d’hygiène à l’Agence fédérale pour la sécurité et la chaîne alimentaire (AFSCA).
      • En ce qui concerne les montants de revenus maximums permettant de rester fiscalement à charge des parents, les règles sont les mêmes que celles citées pour le contrat d’occupation étudiant.
      • L’étudiant-indépendant peut maintenir ses droits aux soins de santé. Le paiement de cotisations sociales réduites ou de cotisations sociales normales permet à l’étudiant-indépendant de bénéficier de certains droits en cas d’incapacité de travail/d’indemnité d’invalidité/de maternité. Il doit pour cela se renseigner auprès de sa mutuelle, de sa caisse d’assurances sociales ou auprès de l’INASTI.
      • Pour les allocations familiales, en Wallonie ou à Bruxelles, les caisses considèrent que l’étudiant-indépendant maintient ses droits tant qu’il est exonéré des cotisations sociales (voir ci-dessus).  Si cependant, vous devenez indépendant à titre principal, il faudra fournir à votre caisse d’allocations familiales une déclaration sur l’honneur reprenant le nombre d’heures prestées par trimestre pour votre activité. Si vous dépassez le quota de 240h, ils mettront fin au paiement des allocations familiales.

      L’étudiant qui veut exercer une activité indépendante doit s’informer de ses obligations et de ses droits afin de ne pas avoir de mauvaises surprises, notamment au niveau financier.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Modèle de contrat d’occupation étudiant




      Job étudiant : adresses utiles

      Services Jobs Bruxelles Informations sur la législation
      Services Jobs Hors Bruxelles Contrôle des Lois Sociales
      Services Jobs  Universités/Hautes écoles Moteur de recherche, réseaux sociaux et sites à consulter
      Services publics fédéraux Jobs à l’étranger

       

       

      Informations sur la législation

      Association pour le droit des étrangers
      Rue du Boulet, 22
      1000 BRUXELLES

      Tél. : 02/227.42.41 (pour les particuliers)
      servicejuridique@adde.be (pour les professionnels)
      http://www.adde.be
      Pour des questions relatives au droit des étudiants étrangers.
      Consultations juridiques sans rendez-vous uniquement en permanence sur place le lundi de 9h à 13h et le jeudi de 13h à 17h.

      Atelier des droits sociaux
      Rue de la Porte Rouge, 4
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/512.02.90
      emploi@ladds.be
      https://ladds.be
      Pour des questions relatives au travail (y compris travail étudiant) : par téléphone le mardi ou mercredi de 9h à 12h ; le mardi de 13h à 16h sur place uniquement sur rendez-vous.

      CGSLB/Cellule Jeunes
      Boulevard Baudouin, 8
      1000 Bruxelles
      Tél. : 02/210.01.00
      jeunes-bruxelles@cgslb.be
      https://www.cgslb.be/fr/freezbe-jeunes
      Syndicat : Informations sur le job étudiant, conseils et défense juridique des jobistes.

      FAMIRIS
      Rue de Trèves, 70 bte 1
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 0800/35.950
      info@famiris.brussels
      www.famiris.brussels
      Pour des questions relatives aux allocations familiales des étudiants à Bruxelles

      FAMIWAL
      Boulevard Pierre Mayence, 1 – BP 80000 Ville Basse
      6000 CHARLEROI
      Tél. : 0800/13.008
      info@famiwal.be
      www.famiwal.be
      Pour des questions relatives aux allocations familiales des étudiants en Wallonie

      Infor Jeunes
      Chaussée de Louvain, 339
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/733.11.93
      inforjeunes@jeminforme.be
      https://www.jeminforme.be
      Pour toute question de législation par téléphone ou à la permanence de 13h à 18h

      Rue Rossini, 16
      1070 ANDERLECHT
      Pour toute question de législation sur place le jeudi de 13h30 à 17h

      Chaussée de Wemmel, 100
      1090 JETTE
      Tél. : 02/422.31.29
      Pour toute question de législation sur place ou par téléphone uniquement le mercredi de 13h30 à 17h

      Institut  National d’Assurances Sociales Pour Travailleurs Indépendants (INASTI)
      Quai de Willebroeck, 35 (bureau régional de Bruxelles)
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 0800/12.018
      info@rsvz-inasti.fgov.be
      https://www.inasti.be
      Pour des questions relatives au statut social des indépendants (y compris étudiants-indépendants).

      Iriscare
      Service médiation
      Rue Belliard, 71
      1040 ETTERBEEK
      Tél : 02/435.64.33
      mediation@iriscare.brussels
      https://www.iriscare.brussels
      Pour des questions de législation ou de plaintes relatives aux allocations familiales à Bruxelles. En cas de désaccord avec une décision de la caisse d’allocations familiales et quand il n’y a pas d’introduction de recours au Tribunal du travail contre la décision.

      Jeunes CSC
      Chaussée de Haecht, 579
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/244.35.00
      info@jeunes-csc.be
      https://www.lacsc.be/jeunescsc
      Syndicat : Informations sur le job étudiant, conseils et défense juridique des jobistes.

      Jeunes FGTB
      Rue Haute, 42
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/506.83.92
      jeunes@jeunes-fgtb.be
      https://jeunes-fgtb.be/
      Syndicat : Informations sur le job étudiant, conseils et défense juridique des jobistes.

      Office national de sécurité sociale – ONSS
      Place Victor Horta, 11
      1060 SAINT-GILLES
      Formulaire de contact
      https://www.onss.be

      Office National des Vacances Annuelles
      Rue Montagne aux Herbes Potagères, 48 (guichets)
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/627.97.65
      onva@onva-rjv.fgov.beinfo.pecule@onva-rjv.fgov.be
      Formulaire de contact
      https://www.onva-rjv.fgov.be
      Pour des questions relatives au pécule de vacances des ouvriers et artistes non-indépendants.

      Service public régional de Bruxelles Direction Migration Économique
      Place Saint-Lazare, 2
      1035 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/204.13.99
      Formulaire de contact
      travail.eco@sprb.brussels
      https://economie-emploi.brussels/ressortissant-non-eu
      Elle s’occupe des cartes professionnelles et permis de travail pour des ressortissantes  pour ressortissants non-européens.

      Service Public Fédéral Économie, PME, Classes moyennes et Énergie
      Rue du Progrès, 50
      1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
      Tél. : 0800/120 33
      info.eco@economie.fgov.be
      http://economie.fgov.be/fr/
      Liste des guichets d’entreprises agréés
      Pour des questions relatives au travail indépendant.

      Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation Sociale
      Rue Ernest Blerot, 1
      1070 ANDERLECHT
      Tél. général : 02/233.41.11
      Contrôle des lois sociales – Centre de contact information
      Tél. : 02/233.55.60
      info.cls@emploi.belgique.be
      Pour des questions relatives à la réglementation du travail (y compris le contrat d’occupation étudiant) du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30.

      Contrôle des lois sociales – Travail des enfants
      CLS.Travaildesenfants@emploi.belgique.be
      Pour des questions relatives au travail des enfants.
      https://emploi.belgique.be

      Service Public Fédéral Finances
      Finance Tower – Boulevard du Jardin Botanique 50
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/572.57.57
      Contact
      https://finances.belgium.be/fr
      Pour des questions relatives aux impôts directs.

      Service Public Fédéral Sécurité Sociale
      Finance Tower Boulevard du Jardin Botanique 50 boîte 100
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/528.68.52 – 02/528.60.11
      Pour des questions relatives à la sécurité sociale des indépendants et au pécule de vacances des employés.
      Tél. : 02/528.62.56
      Pour des questions relatives aux travailleurs des arts.

      social.security@minsoc.fed.be
      https://socialsecurity.belgium.be

      Sireas
      Rue du Boulet, 26
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/649.99.58
      sireas@sireas.be
      https://sireas.be
      Pour des questions relatives au travail des étudiants hors EEE.

      Si vous cherchez une adresse hors Bruxelles, contactez-nous

      Bureaux régionaux de Contrôle des Lois Sociales du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale

      Pour répondre aux demandes d’intervention (plainte) sur le travail en général, contactez les directions régionales compétentes dans leur ressort territorial

      Rue des Thermes Romains, 74
      6700 ARLON
      Tél. : 02/233.46.80
      cls.namur@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Rue Ernest Blerot, 1
      1070 ANDERLECHT
      Tél. : 02/235.54.01
      cls.bruxelles@emploi.belgique.be

      Centre Albert – 9e étage Petite rue, 4 Bte8
      6000 CHARLEROI
      Tél. : 02/ 233.47.70
      cls.hainaut@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Rue de Fragnée, 2 bte 205
      4000 LIÈGE
      Tél. : 02/233.46.30 (nord et sud)
      cls.liege@emploi.belgique.be

      Rue du Miroir, 8
      7000 MONS
      Tél. : 02/233.46.70
      cls.hainaut@emploi.belgique.be

      Place des Célestines, 25
      5000 NAMUR
      Tél. : 02/233.46.80
      cls.namur@emploi.belgique.be

      Rue Bayard, 1
      1400 NIVELLES
      Tél. : 02/233.46.80
      cls.namur@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Boulevard Eisenhower, 87 bte 2
      7500 TOURNAI
      Tél. : 02/233.47.70
      cls.hainaut@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Rue Fernand Houget, 2
      4800 VERVIERS
      Tél. : 02/223.46.30
      cls.liege@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Services Jobs

      Nous reprenons dans cette catégorie tout service proposant : une aide à la rédaction de CV et de lettre de motivation ; une aide à l’entretien d’embauche ; une aide à la recherche de jobs étudiants ; des offres de jobs que ce soit en ligne ou en permanence ; un éclaircissement sur la législation du travail étudiant.

      Bruxelles

      Actiris
      https://www.actiris.brussels/fr/citoyens/offres-d-emploi
      (Choisir « Job étudiant » dans « Types d’offres »)
      Banque de données d’offres de jobs

      Infor Jeunes
      Chaussée de Louvain, 339
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/733.11.93
      inforjeunes@jeminforme.be
      https://www.jeminforme.be
      Facebook
      Instagram
      TikTok
      Du lundi au vendredi de 13h à 18h (les inscriptions au service job pour bénéficier des offres se font jusque 17h).

      Rue Rossini, 16
      1070 ANDERLECHT
      Jeudi de 13h30 à 17h

      Chaussée de Wemmel, 100
      1090 JETTE
      Tél. : 02/422.31.29
      Mercredi de 13h30 à 17h

      Infor Jeunes Bruxelles
      Rue Van Artevelde, 155
      1000 BRUXELLES
      Tél : 02/514.41.11
      Du lundi au vendredi de 10h à 17h
      bruxelles@ijbxl.be
      http://inforjeunesbruxelles.be
      Facebook
      Instagram
      Explications et conseils sur la manière de chercher un job étudiant. Liste avec sites utiles pour la recherche dans leurs points infos :
      Avenue Léopold Florent Lambin, 4 – 1160 AUDERGHEM le mercredi de 13h30 à 17h – 02/850.80.07
      Hunderenveld Bloc 3 – 4 – 1082 BERCHEM le jeudi de 13h30 à 17h30 – 0490/49.45.05
      Rue van Artevelde, 155 –  1000 BRUXELLES les lundis et mercredis de 10h à 12h et du lundi au vendredi de 13h à 17h – 02/514.41.11
      Chaussée de Wavre, 708 – 1040 ETTERBEEK du mardi au vendredi de 13h30 à 17h – 02/514.41.11
      Rue Georges de Lombaerde, 21 – 1140 EVERE le mercredi, jeudi et vendredi de 13h30 à 17h – 02/344.65.06
      Chaussée de Bruxelles, 43 – 1190 FOREST le lundi, mardi, mercredi de 13h30 à 17h – 02/332.24.42
      Boulevard Léopold II, 170 – 1080 MOLENBEEK le lundi, mardi et mercredi de 13h30 à  17h – 02/410.51.25
      Rue Rossini, 16 – 1070 ANDERLECHT le lundi, mardi, mercredi, vendredi de 13h30 à 17h – 02/430.69.39
      Rue de Hollande, 49 – 1060 SAINT-GILLES du lundi au jeudi de 13h30 à 17h – 02/435.12.05
      Avenue de l’Astronomie, 14 –  1210 SAINT-JOSSE le mercredi de 13h15 à 16h et le jeudi de 13h15 à 18h
      Rue de Stalle, 292B – 1180 UCCLE du lundi au jeudi de 13h30 à 17h – 02/370.86.87
      Avenue Prekelinden, 78 – 1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT le mercredi et vendredi de 13h30 à 17h – 02/761.29.97

      Infor Jeunes BNO
      Boulevard Emile Bockstael, 360D/11
      1020 LAEKEN
      Tél. : 02/421.71.31
      laeken@inforjeunes.eu
      https://inforjeunes.eu
      Aide à la rédaction de CV et aide à la recherche de job.

      Le Kiosque
      Avenue du Duc Jean, 40
      1083 GANSHOREN
      Tél. : 02/465.38.30 – 0477/24.46.60
      contact@kiosqueasbl.be
      https://kiosqueasbl.be
      Aide pour la recherche de job étudiant, de stages, aide à la rédaction de CV

      JEEPbxl (Jeunes, Ecole, Emploi…tout un programme) 
      Dispositif régional bruxellois mis en place par la Mission locale de Forest
      https://www.jeepbxl.be
      Facebook
      Instagram
      Service job étudiant ouvert à tous les étudiants (secondaire ou supérieur) étudiant ou vivant à Bruxelles. Sensibilisation à la vie active.
      Le service est ouvert aux nouveaux inscrits de janvier à début juillet uniquement.

      Zone d’Anderlecht : Point(In)formation Jeunesse – Rue Rossini, 16
      1070 ANDERLECHT
      Tél. : 0491/28.30.92
      anderlecht@jeepbxl.be

      Zone de Bruxelles-Ville : Cité des Métiers – Avenue de l’Astronomie, 14
      1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
      Tél. : 0483/27.54.72
      bruxelles@jeepbxl.be

      Zone d’Etterbeek : Chass’Info – Chaussée de Wavre, 708
      1040 ETTERBEEK
      Tél. : 0483/27.57.08
      etterbeek@jeepbxl.be

      Zone de Forest : Antenne JEEP de la Mission locale de Forest – Boulevard de la Deuxième Armée Britannique, 29
      1190 FOREST
      Tél. : 0491/28.30.91
      forest@jeepbxl.be

      Zone d’Ixelles : Mission locale d’Ixelles – Rue du Collège, 30
      1050 IXELLES
      Tél. : 02/515.77.40 – 0491/28.30.96
      ixelles@jeepbxl.be

      Zone de Molenbeek : Mission locale de Molenbeek – Boulevard Léopold II, 170
      1080 MOLENBEEK
      Tél. : 0491/.28.30.86
      molenbeek@jeepbxl.be

      Zone de Saint-Gilles : Points Infos Jeunesse de Saint-Gilles – Rue de Hollande, 49
      1060 SAINT-GILLES
      Tél. : 0491/28.30.89
      stgilles@jeepbxl.be

      Zone de Schaerbeek : Mission locale de Schaerbeek – Rue de Jérusalem, 46
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/247.77.64 – 0491/28.30.88
      schaerbeek@jeepbxl.be

      Zone Renfort : Cité des Métiers – Avenue de l’Astronomie, 14
      1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
      Tél. : 0485/74.04.67
      etudiant@jeepbxl.be

      Hors Bruxelles

      Forem
      https://www.leforem.be/citoyens/conseils-pour-ma-recherche-emploi/travail-etudiant.html
      Informations sur la législation étudiante
      https://www.leforem.be/recherche-offres-emploi/jsp/index.jsp#advanced-search
      (Choisissez « Etudiant » dans « Type de contrat »)
      Banque de données d’offres de jobs

      Centre Ener J

      Chaussée de Lodelinsart, 64
      6060 GILLY
      Tél.: 071/41.09.05
      information@enerj.be
      https://enerj.be
      Aide pour le recherche d’un job étudiant, d’un stage, aide à la rédaction de CV et lettres de motivation.

      Infor Jeunes Hannut
      Route de Tirlemont, 51
      4280 HANNUT
      Tél: 019/63.05.30
      hannut@inforjeunes.be
      www.inforjeuneshannut.be
      Aide à la rédaction de CV, à la préparation aux entretiens d’embauche. Informations sur la législation autour du job étudiant.

      Centre Indigo
      Info J – Rue Sylvain Guyaux, 62B
      7100 LA LOUVIÈRE
      Tél. : 064/86.04.70
      infoj@centreindigo.org
      http://www.infoj.be/
      Publication des offres sur Facebook et Instagram, aide à la rédaction de CV, informations sur la législation autour du job étudiant.

      Centre J
      Rue Louvrex, 95
      4000 LIÈGE
      Tél. : 04/258.56.00
      centrej@liege.be
      www.liege.be/fr/vie-communale/services-communaux/jeunesse/le-centre-j-centre-informations-pour-jeunes
      Page Facebook
      Panneau d’affichage, Offres de jobs sur la page FB, Aide à la rédaction de CV, à la préparation aux entretiens d’embauche. Informations sur la législation autour du job étudiant.

      D’clic

      Av. des Combattants, 14
      1332 RIXENSART
      Tél. : 02/651.16.84
      dclic.pcs@rixensart.be
      https://www.rixensart.be/ma-commune/administration/services-communaux/cohesion-sociale/dclic/nos-actions-enfants-ados/job-etudiant
      Offres sur la région de Rixensart.

      Infor Jeunes Mons
      Rue des Tuileries, 7
      7000 MONS
      Tél. : 065/31.30.10 – 0495/60 46 73
      contact@inforjeunesmons.be
      http://www.inforjeunesmons.be
      Aide à la rédaction de CV, lettre de motivation et préparation à l’entretien d’embauche. Informations sur la législation job étudiant.

      Infor Jeunes Brabant wallon
      Avenue Albert et Élisabeth, 13
      1400 NIVELLES
      Tél. : 067/21.87.31
      info@ijbw.be
      https://ijbw.be
      Aide à la rédaction de CV, lettre de motivation et préparation à l’entretien d’embauche. Informations sur la législation job étudiant.

      Infor Jeunes Waterloo
      Rue Théophile Delbar, 18a
      1410 WATERLOO
      GSM : 0473/95.38.06
      info@inforjeuneswaterloo.be
      https://www.inforjeuneswaterloo.be
      https://inforjeuneswaterloo.be/public/job4u/
      Offres de job uniquement sur le site.

      MDA – L’info des jeunes
      Rue de Brialmont, 15
      4100 SERAING
      Tél.: 04/234.38.38
      mdaseraing@gmail.com
      Facebook
      Instagram

      Services jobs des Universités et Hautes écoles (réservés à leurs étudiants)

      Ces services-ci proposent également une aide dans la recherche de stage et une orientation professionnelle.

      UCLouvain
      « La Mairie » – Promenade de l’Alma, 31
      1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
      https://uclouvain.be/fr/etudier/aide/service-jobs.html
      Plate-forme jobs étudiants

      UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
      Boulevard du jardin botanique, 43
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/792.35.22
      jobistes-slb@uclouvain.be
      https://uclouvain.be/fr/sites/saint-louis-bruxelles
      https://uclouvain.be/fr/sites/saint-louis-bruxelles/jobs-etudiants.html

      Université libre de Bruxelles
      Av. Paul Héger, 28 bâtiment M – niveau 4
      1050 IXELLES
      Service Social Etudiant – CP 185
      Tél. : 02/650.20.14
      ULBJob@ulb.be
      https://www.ulb.be/fr/travailler-et-collaborer/job-etudiant
      https://inforemploi.ulb.be/version-francaise/accompagnement/career-center

      UCLouvain
      « Le Point de Repère »
      Rue des Wallons, 10
      348 LOUVAIN-LA-NEUVE
      Tél. : 010/47.20.02
      service-jobs@uclouvain.be
      https://uclouvain.be/fr/etudier/aide/service-jobs.html
      Plate-forme jobs étudiants

      Université de Mons – Service Insertion Professionnelle & Alumni UMONS
      Bâtiment Kennedy-  Avenue Maistriau, 2  2ème étage
      7000 MONS
      Tél. : 065/37.40.20
      alumni.emploi@umons.ac.be 
      https://web.umons.ac.be/fr/vous-etes/alumni/
      https://web.umons.ac.be/fr/alumni/umons-career-center/

      UCLouvain FUCaM Mons
      Chaussée de Binche, 151
      7000 MONS
      Tél. : 065/32.33.27
      sase@uclouvain.be
      www.uclouvain.be/mons
      https://uclouvain.be/fr/etudier/aide/service-jobs.html
      Plate-forme jobs étudiants

      Université de Liège
      ULiège Career Center
      https://www.alumni.uliege.be/careercenter

      Université de Namur
      Rue Bruno, 7 (Cellule sociale des étudiants)
      5000 NAMUR
      Tél.: 081/72.50.85
      sse@unamur.be
      https://www.unamur.be/fr/universite/travailler/cellule-emploi-etudiants

      Les Services publics fédéraux

      Offres de jobs durant les vacances d’été
      https://www.belgium.be/fr/la_belgique/pouvoirs_publics/autorites_federales/services_publics_federaux_et_de_programmation
      Postulez en envoyant votre CV au SPF de votre choix

      Google, réseaux sociaux et sites à consulter

      Astuces Google

      Tapez job étudiant dans le moteur de recherche https://www.google.be pour accéder directement aux offres de jobs actuellement disponibles. Si vous voulez affiner votre recherche, vous avez la possibilité de filtrer les résultats par lieu, date de publication, type, employeur, langue, etc.

      Réseaux sociaux

      LinkedIn
      Xing
      Consultez et likez les différents réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, etc.) afin d’être au courant rapidement des offres qui arrivent.

      Sites de recherche spécialisés

      Consultez aussi notre page « Sites de recherche utiles« 

      Jobs à l’étranger

      Nous ne possédons pas d’offres de jobs à l’étranger, mais seulement un listing de sites internet de recherche de jobs ou stages à l’étranger.
      Et pourquoi pas tester un job saisonnier à l’étranger ? Les centres d’informations régionaux, dont nous possédons les coordonnées, peuvent vous donner plus d’informations sur les jobs disponibles.

      Vous trouverez des informations complémentaires sur les jobs et stages à l’étranger sur le Portail destiné à la Mobilité des jeunes en Wallonie-Bruxelles.

      Voir aussi :

      MAJ 2025

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      Job étudiant : Sites de recherche utiles

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      Liste non-exhaustive de sociétés, d’agences ou d’associations en forte demande de jobistes durant l’année ou les vacances scolaires. Vous pouvez postuler ou vous inscrire directement en consultant les liens ci-dessous.

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