Stage de première expérience professionnelle

A Bruxelles, le stage de première expérience professionnelle ou stage First permet aux jeunes demandeurs d’emploi d’acquérir une première expérience sur le marché de l’emploi assortie d’une rémunération. Il s’agit d’un stage de 3 mois à 6 mois maximum dans une entreprise, dans une ASBL ou au sein d’un service public qui est assorti d’une allocation à charge d’Actiris/ONEM, ainsi que d’une indemnité à charge du fournisseur de stage. Il s’effectue pendant ou après le stage d’insertion professionnelle.

Attention, le contrat d’insertion en Région Wallonne est supprimé depuis le 1er janvier 2019.

Un stage axé sur la formation…

Cette demande de stage doit être annexée à la convention du stage First (y sont indiqués les engagements respectifs du fournisseur de stage, d’Actiris et du stagiaire). Cette demande de stage comprend au minimum les informations pertinentes relatives au fournisseur de stage et les modalités du stage. C’est Actiris qui assure le suivi du stage tant pour le stagiaire que pour le fournisseur de stage.

…et Rémunéré !

Le stagiaire bruxellois en stage First bénéficie d’une rémunération à charge du fournisseur de l’entreprise de 500€ brut par mois ainsi que d’une allocation journalière de 26,82€ brut à charge d’Actiris ou de l’ONEM si le stagiaire touche déjà des allocations ou y ouvre les droits durant le stage. L’envoi de l’attestation de présence, signée par le fournisseur de stage, n’est nécessaire que si l’allocation est payée par Actiris.

Le stagiaire perçoit l’allocation d’Actiris et l’indemnité de l’employeur, sauf s’il est absent de manière injustifiée.

Qui peut effectuer un stage de première expérience professionnelle en région bruxelloise ?

Pour pouvoir faire un stage First, le demandeur d’emploi doit remplir différentes conditions :

  • Être âgé de moins de 30 ans ;
  • Être titulaire au maximum d’un diplôme CESS ;
  • Être inscrit auprès d’Actiris depuis minimum 3 mois après vos études ;
  • Ne pas avoir une expérience professionnelle de plus de 90 jours consécutifs ;
  • Être domicilié en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Ne jamais avoir effectué un stage (STE ou First) de plus de 3 mois.

Fin prématurée du stage

Le stagiaire peut prétendre à un nouveau stage lorsque le premier stage s’est arrêté prématurément :

  • soit pour des motifs indépendants de sa volonté ;   
  • soit pour non-respect par le fournisseur de stage du plan d’accompagnement ;   
  • soit de commun accord entre les parties, moyennant l’information préalable d’Actiris.

Dans la pratique, Actiris se positionne le plus souvent pour que le jeune puisse entamer un nouveau stage, quelle que soit la raison de la rupture du stage précédent.

Ce droit s’applique pour autant que la période restante soit au moins égale à 3 mois.

En cas d’arrêt prématuré d’un stage dû au non-respect des éléments de la convention, l’employeur peut être privé du droit d’accueillir un stagiaire pour une durée de 1 an minimum et de 5 ans maximum.

Plusieurs stages ?

Il est possible d’effectuer plusieurs stages de première expérience professionnelle pour une période totale de 6 mois maximum.

Dans tous les cas, un stage de première expérience professionnelle doit toujours être conclu pour une durée de minimum 3 mois.

Les démarches importantes

Pour trouver un stage 

Il ne faut pas hésiter à en parler à son conseiller Actiris. Les jeunes peuvent remplir un formulaire pour prendre contact en direct avec le service. Les offres de stage First vacantes sont également diffusées sur le site d’Actiris (Choisissez dans types d’offres : stages). Ce sont ces services pour l’emploi qui feront correspondre les besoins des employeurs qui ont manifesté leur souhait d’accueillir un stagiaire.

En début de stage First* 

Le stagiaire doit introduire une demande d’allocations via son organisme de paiement auquel il doit fournir sa convention de stage signée par les 3 parties. Au plus tôt cette formalité est remplie, au plus tôt il aura droit à l’allocation à charge de l’ONEM.

Pendant le stage*

Le stagiaire First qui touche des allocations d’insertion ne doit pas envoyer d’attestation de présence à son organisme de paiement. Il doit juste transmettre ses cartes de pointage, sans les remplir en ce qui concerne les prestations en stage First. Pour les stagiaires qui terminent leur stage d’insertion pendant le stage First, ils doivent introduire une demande d’allocations d’insertion en cours de stage. Ils sont informés de cette obligation par mail automatique envoyé par Actiris. Le paiement des allocations basculera alors à l’ONEM, et Actiris ne complètera celles-ci que si le montant n’atteint pas 26,82€ brut/jour.

A la fin du stage First*

Le stagiaire reçoit un formulaire C91 qu’il doit remettre à son organisme de paiement.

* Pour les jeunes qui ouvrent des droits aux allocations uniquement.

Les désavantages

L’employeur n’a aucune obligation d’engager le stagiaire à la fin de son stage.

Cadre légal

Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 29 septembre 2016 relatif au stage de première expérience professionnelle (màj 17 mai 2024)
Ordonnance du 10 mars 2016  relative aux stages pour demandeurs d’emploi (màj 20 juin 2018)

Consultez également la page stage First d’Actiris.

Et en Wallonie ?

Des solutions de stages sont soutenues par le Forem

Un stage de fin de formation

Ce stage s’adresse aux stagiaires en fin de formation professionnelle. Il permet une mise en pratique de la formation acquise et l’acquisition de pratiques professionnelles spécifiques que seule une entreprise peut fournir. C’est l’occasion pour un employeur de partager ses compétences en accueillant un stagiaire.

La formation alternée

Un employeur peut offrir l’opportunité à un jeune demandeur d’emploi de se former en alternant formation pratique au sein de son entreprise et suivre des cours théoriques dans un centre du Forem, de l’IFAPME ou en Centre de compétence durant maximum 12 mois.

La formation en alternance

C’est l’occasion pour un employeur de transmettre un savoir-faire et de former de futurs collaborateurs. Ils proposent alors une formation en alternance à un apprenant au sein de leur entreprise.

Plus d’information sur le site du Forem.

Voir aussi :

MAJ 2025




Travail au pair : adresses utiles

Organismes de placement au pair (pour l’étranger) Adresses pour les démarches utiles
Organismes de placement au pair (pour la Belgique) Sites dédiés

Organismes de placement au pair (pour l’étranger)

Languages & Travel
Avenue Louise, 143 bte 4
1050 Ixelles
Tél. : 02/899.75.15
info@langtra.be
https:/langtra.be
Travail au pair ou demi-pair dès 18 ans en Australie, au Canada, en Espagne ou en Irlande + cours de langues

World Education Program – WEPp
Avenue de Jette, 26
1081 Koekelberg
Tél. : 02/534.53.50
info@wep.org
https://www.wep.be
Travail au pair pour les 19-30 ans en Australie, les 18-30 ans en Nouvelle-Zélande et les 20-26 ans aux Usa

Organismes de placement au pair (pour la Belgique)

Au Pair Belgium
Avenue Franklin Roosevelt, 107
1000 Bruxelles
0475/76.30.86
info@aupairbelgium.be
https://www.aupairbelgium.be/fr/
Travail au pair en Belgique pour jeunes filles de 18 à 26 ans principalement non-européennes provenant d’Afrique du Sud, d’Argentine, du Brésil, de Colombie, d’Indonésie, de Madagascar, du Mexique, et de Thaïlande.

Adresses pour les démarches utiles

Administration communale de sa résidence
https://be.brussels/fr/propos-de-la-region/structure-et-organisation/cpas-communes-et-pouvoirs-locaux/les-communes
Pour toutes informations/démarches concernant l’accès, le séjour et l’établissement, l’obligation de visa des personnes étrangères
souhaitant travailler au pair en Belgique

Ambassades et consulats étrangers en Belgique
https://diplomatie.belgium.be/fr/ambassades-et-consulats
Pour obtenir des informations sur la législation du travail au pair en vigueur dans le pays concerné

FAMIRIS
Rue de Trèves, 70 bte 1
1000 Bruxelles
Tél. : 0800/35.950
info@famiris.brussels
https://www.famiris.brussels
Pour maintenir les allocations familiales bruxelloises du jeune au pair à l’étranger sous certaines conditions

FAMIWAL
Boulevard Mayence, 1 – BP 80000 Ville Basse
6000 Charleroi
Tél. : 0800/13.008
info@famiwal.be
https://www.famiwal.be
Pour maintenir les allocations familiales wallonnes du jeune au pair à l’étranger sous certaines conditions

SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement
Rue des Petits Carmes, 15
1000 Bruxelles
Tél. : 02/501.81.11
https://diplomatie.belgium.be/fr/conseils-aux-voyageurs
Informations administratives pour partir à l’étranger
https://diplomatie.belgium.be/fr/venir_en_belgique
Informations administratives pour venir en Belgique

SPF Intérieur
Direction générale Office des étrangers

Boulevard Pacheco, 40
1000 Bruxelles
Tél. : 02/488.80.00
infodesk@ibz.fgov.be 
https://www.dofi.ibz.be
https://dofi.ibz.be/fr/themes/third-country-nationals/work/jeune-au-pair
Pour toutes informations/démarches concernant l’accès, le séjour et l’établissement, le visa des personnes étrangères

Service Public régional Bruxelles (SPRB)
Place Saint-Lazare, 2
1035 Schaerbeek
Tél. : 02/204.13.99 (du lundi au vendredi entre 9h et 12h)
travail.eco@sprb.brussels
Formulaire de contact

https://economie-emploi.brussels/autorisation-travail-jeunes-au-pair
https://economie-emploi.brussels/famille-accueil
Pour obtenir l’autorisation d’occupation et le permis unique ou permis de travail pour étrangers hors Union européenne.

Service public de Wallonie – Direction de l’emploi et des permis de travail
Place de Wallonie, 1 5100 Jambes
Tél. : 081/33.43.92
permisdetravail@spw.wallonie.be 
https://emploi.wallonie.be/home/travailleurs-etrangers/permis-de-travail.html
Pour obtenir l’autorisation d’occupation et le permis unique ou permis de travail pour étrangers hors Union européenne.

Ministerium der Deutschprachigen Abteilung Ausbildung, Beschäftigung und Europäische Programme
Hütte 79
4700 Eupen
Tél. : 087/63.89.00
info@adg.be
https://www.dglive.be/desktopdefault.aspx/tabid-220/217_read-1022/
Pour obtenir l’autorisation d’occupation et le permis unique ou permis de travail pour étrangers hors Union européenne.

Sites dédiés

Voir aussi :

MAJ 2025




Corps européen de solidarité : Adresses utiles

 

Agence nationale du CES Corps européen de solidarité en Wallonie
Corps européen de solidarité à Bruxelles Base de données des organisations accréditées

Agence nationale pour la Communauté francophone

Bureau international jeunesse – BIJ
Rue du Commerce, 18 (Espace Mobilité) – 20 (Bureaux)
1000 Bruxelles
Tél. :  02/210.52.32 – irina.sechery@cfwb.be (coordinatrice CES)
02/210.52.02 – louise.meyrant@cfwb.be (chargée de projet)
02/210.52.29 – gaelle.lebreton@cfwb.be (chargée de projet)
https://www.lebij.be/programmes/corps-europeen-de-solidarite-projets-solidaires/
Agence qui gère, en Fédération Wallonie-Bruxelles, les volets volontariat et projets de solidarité du Corps européen de solidarité de la Commission européenne.

Corps européen de solidarité à Bruxelles

Alphabet Formation (Labellisé par le BIJ)
Rue Victor Oudart, 7
1030 Schaerbeek
info@alphabetformation.org
https://alphabetformation.org/
Organisme de soutien pour le CES

ASF Belgique
Rue Joseph II, 174
1000 Bruxelles
Tél. : 0492/53.46.22
belgien@asf-ev.de
https://www.servicedepaix.be
Organisme d’envoi pour le CES

Bureau européen de scoutisme (Labellisé par le BIJ)
Rue de l’Industrie, 10
1000 Bruxelles
Tél. : 02/893.24.35
brussels@scout.org
https://www.scout.org/where-we-work/regions/europe
Facebook
X
Instagram
Organisme d’accueil et de soutien pour le CES

Dynamo international (Labellisé par le BIJ)
Rue de l’Étoile, 22
1180 Uccle
Tél. : 02/378.44.22
antoine@dynamointernational.orgflorent@dynamointernational.org –  maite@dynamointernational.orgmobilite@dynamointernational.org
https://dynamointernational.org
Organisme d’envoi, d’accueil et de coordination pour le CES

Ecole de cirque de Bruxelles – ECB (Labellisé par le BIJ)
Rue Picard, 3
1000 Bruxelles
Tél. : 02/640.15.71
volunteer@ecbru.be
www.ecbru.be
Organisme d’envoi, d’accueil et de coordination pour le CES

Jesuit Refugee Service Europe (Labellisé par le BIJ)
Chaussée de Wavre, 205
1050 Ixelles
Tél. : 02/554.02.20
info@jrsbelgium.org
https://jrseurope.org/en/home
Organisme d’accueil et de soutien pour le CES

Jeunes actifs dans le volontariat – JAVVA (Labellisé par le BIJ)
Rue Emile Féron, 153
1060 Saint-Gilles
Tél. : 02/478.29.19
javva@javva.org
www.javva.org
Organisme d’accueil et de soutien pour le CES

Les Nouveaux disparus (Labellisé par le BIJ)
Rue de Liedekerke, 9
1210 Saint-Josse-ten-Noode
Tél. : 02/219.11.98
info@lesnouveauxdisparus.com
http://www.lesnouveauxdisparus.com
Organisme d’accueil pour le CES

Musée Juif de Belgique (Labellisé par le BIJ)
Rue des Minimes, 21
1000 Bruxelles
Tél. : 02/500.88.37
info@mjb-jmb.org
https://www.mjb-jmb.org/
Organisme d’accueil pour le CES

Music Fund
Galerie de la Reine, 28
1000 Bruxelles
Tél. : 0492/08.13.08
info@musicfund.eu
htpps://musicfund.eu
Organisme d’accueil pour le CES

Plateforme pour le Service Citoyen (Labellisé par le BIJ)
Rue du Marteau, 19
1000 Bruxelles
Tél. : 02/256.32.44
europe@service-citoyen.be
http://service-citoyen.be/
Organisme d’envoi et d’accueil pour le CES

SB Overseas
Rue du Progrès, 231
1030 Schaerbeek
Tél. : 02/377.89.08
info@sboverseas.org
https://sboverseas.org/
Organisme d’accueil et de soutien pour le CES

SCI projets internationaux (Labellisé par le BIJ)
Rue Van Elewyck, 35
1050 Ixelles
Tél. : 02/649.07.38
sci@scibelgium.be
www.scibelgium.be
Instagram
Facebook
Organisme d’accueil, d’envoi et de soutien pour le CES

Serve the City Belgium (Labellisé par le BIJ)
Avenue de la Couronne, 227-229
1050 Ixelles
Tél. : 02/734.35.02
esc@servethecity.be
https://www.servethecity.brussels/
Organisme d’accueil et de soutien pour le CES

Serve the City International (Labellisé par le BIJ)
Avenue de la Chasse, 133-135 bte 999
1040 Etterbeek
Tél. : 02/734.35.02
hello@servethecity.net
https://www.servethecity.net
Organisme d’envoi pour le CES

Service protestant de la jeunesse (Labellisé par le BIJ)
Rue Brogniez, 44
1070 Anderlecht
Tel. : 02/510.61.61
info@spj.be
www.spj.be
Organisme d’envoi et de soutien pour le CES

Corps européen de solidarité en Wallonie

Liste des organismes d’accueil et de soutien labellisés par le BIJ dans d’autres villes francophones : à consulter ici

Site internet

Site du Portail européen de la jeunesse : base de données des organismes accrédités pour le corps européen de solidarité (organismes d’accueil et de soutien)

Guide du programme

A télécharger ici

Voir aussi :

MAJ 2025




Les procédures en cas de litige locataire-propriétaire

Lorsqu’il y a des problèmes entre locataire et propriétaire, il faut tout d’abord essayer de trouver un accord à l’amiable ou même de faire des concessions. Les causes peuvent, bien entendu, être très différentes : le propriétaire ne fait pas réaliser les travaux nécessaires, le locataire ne paie plus les loyers, les montants de certaines factures calculées par le propriétaire ne paraissent pas équitables au locataire (ex : les factures d’eau quand il n’y a qu’un seul compteur dans l’immeuble), le locataire voudrait que son bail soit prorogé (= prolongé) mais le propriétaire refuse, le propriétaire veut expulser un locataire, etc.

Suite à la 6ème réforme de l’Etat, les compétences en matière de logement ont été transférées aux Régions. Depuis le 1er janvier 2018, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur en Région de Bruxelles-Capitale : le titre XI du Code bruxellois du logement et depuis le 1er septembre 2018 en Région Wallonne : le Décret relatif au bail d’habitation. Elle s’applique à tous les baux (sauf exceptions).

La réforme a introduit des régimes juridiques nouveaux, parmi lesquels le bail étudiant et la colocation. Des modifications sont aussi apportées à la réglementation du bail de courte durée. Enfin, dans la cadre de la lutte contre les discriminations, une liste définit ce que le propriétaire peut demander au locataire.

En Région de Bruxelles-Capitale

Toutes les règles s’appliquent immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions ci-dessous qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er janvier 2018 :

  • Lutte contre la discrimination : une liste exhaustive définit clairement les informations que le bailleur a le droit de demander au candidat locataire sélectionné : son identité et le moyen de le contacter, le nombre de personnes qui composent le ménage, le montant (ou une estimation) de ses ressources financières. En dehors de cette liste, le bailleur ne peut exiger aucune autre information ;
  • Le bail étudiant : il a une durée de principe d’un an mais peut désormais être résilié à tout moment avec préavis ;
  • La colocation : un seul contrat lie les colocataires et un pacte de colocation (règles de vie entre colocataires) y est annexé ;
  • Les informations que le bailleur doit fournir avant ou au moment de la conclusion du contrat ;
  • Les mentions et la forme du bail, sauf en cas de bail oral ;
  • Les règles de dissolution d’un bail portant sur un logement frappé d’une interdiction à la location.

En Région Wallonne

Les nouvelles dispositions s’appliquent immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er septembre 2018 :

  • Les mentions essentielles qui doivent figurer dans un bail ;
  • L’assurance incendie que doit souscrire obligatoirement le preneur ;
  • Les modifications apportées au régime du bail de courte durée de résidence principale ;
  • Le bail de colocation ;
  • Le bail étudiant.

Et s’il y a désaccord entre locataire et propriétaire ?

En cas de désaccord entre locataire et propriétaire, il est recommandé de procéder graduellement, en essayant tout d’abord de trouver un accord à l’amiable.

Le locataire peut informer son bailleur de manière informelle, surtout lorsque le problème est mineur. Toutefois, il est conseillé à ce stade, de produire une preuve écrite de sa démarche (envoi d’un e-mail en parallèle ou suite à la discussion pour en récapituler les points essentiels). Parfois, plusieurs appels téléphoniques n’apportent aucune solution.

Il faut alors envoyer une lettre (de préférence recommandée) au propriétaire. S’il ne réagit pas, il faut lui envoyer une lettre recommandée de mise en demeure. C’est la Poste qui se chargera de transformer votre simple lettre en lettre recommandée pour un coût d’environ 9,23€. Le courrier de mise en demeure est un préalable avant de pouvoir s’adresser au juge.

Il ne faut pas oublier que le locataire doit gérer le bien qu’il occupe « en bon père de famille » et qu’il doit prévenir le propriétaire en cas de problème dans l’appartement. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire pourrait affirmer que le problème s’est aggravé sans qu’il en soit informé.

En cas de problème, le locataire doit garder tous les justificatifs : copie des courriers envoyés au propriétaire, photos (lorsqu’il y a des problèmes d’insalubrité ou de travaux non effectués), témoignages des voisins.

Si malgré toutes ces démarches, aucune solution n’est trouvée, le locataire peut recourir à la voie judiciaire.

Modes alternatifs de règlement des conflits en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant d’entamer une procédure en justice, pensez aux modes alternatifs de règlement des conflits : la médiation, la conciliation, l’arbitrage.
Code judiciaire Article 591, 1° ET Article 629, 1°

La médiation

Le principe ici est de résoudre le conflit à l’amiable entre le locataire et le propriétaire grâce à l’intervention d’un tiers médiateur.

Personne ne peut être contraint à accepter une médiation, elle doit donc être acceptée par les deux parties. Elle peut se dérouler à tout moment (avant, pendant ou même après une procédure en justice).

Vous devez faire appel à un médiateur agréé et signer un protocole de médiation (= un accord écrit et signé par les parties et le médiateur).

Ensuite, si vous arrivez à un accord satisfaisant, vous pouvez introduire une requête devant le juge de paix pour homologuer cet accord.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §1er
Pour la Région Wallonne : Art. 731 à 733 du Code judiciaire

La médiation : Articles 1724 à 1737 du Code judiciaire 

La conciliation

La procédure en conciliation devant le juge de paix n’est pas obligatoire mais c’est une possibilité intéressante pour tenter de régler le conflit à l’amiable.

Cette procédure présente de nombreux avantages : elle est gratuite, rapide, sans frais administratifs et ne nécessite pas le recours à un avocat.

La demande peut se faire par simple courrier adressée au juge de paix du lieu où est situé le bien ou en se rendant au greffe de la justice de paix, et en demandant verbalement que soit tenue une audience de conciliation. En dehors de vos nom/prénom, adresse et nom/prénom, adresse de la personne avec qui vous demandez une conciliation, il faut y expliquer le problème qui se pose, votre demande et le fait que vous souhaitez régler le conflit par conciliation.

A la suite de la conciliation, deux cas de figures sont possibles :

  • Si la conciliation réussit, l’accord entre les parties est acté par le juge de paix dans un procès-verbal de conciliation. Il a la même valeur qu’un jugement et doit être respecté.
  • S’il n’y a pas eu d’accord, ou que l’une des parties ne se présente pas, le juge de paix rédige un procès-verbal de non conciliation. Il est alors possible d’introduire une requête auprès du juge de paix.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale et la Région Wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

L’arbitrage

Il est interdit d’insérer une clause d’arbitrage dans le contrat de bail (si une telle clause existe, elle est réputée non écrite).

En cas de conflit, les parties peuvent opter pour cette procédure. C’est une procédure rapide, mais très coûteuse puisque les arbitres sont rémunérés. Les arbitres disposent des mêmes pouvoirs qu’un juge, ils imposent une solution au conflit des parties. Il n’y a pas moyen de faire appel de leur décision. L’arbitre doit être neutre et indépendant des parties. C’est souvent un avocat.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §2
Pour la Région wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

Devant un juge de paix en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant toute procédure en justice de paix, il faudra envoyer une lettre de mise en demeure par recommandé pour que la partie adverse exécute ce qui lui est demandé : travaux, loyer impayé, etc.

Si aucune solution n’est trouvée, il faut s’adresser au juge compétent dans ce type de litige : le juge de paix. Le juge de paix compétent est celui du lieu où se trouve le logement.

Un étudiant qui aurait un litige avec son propriétaire, à propos du kot qu’il lui loue, n’est pas obligé d’être domicilié dans ce kot. Il peut s’adresser au juge de paix du canton où est situé le kot. Le juge de paix est compétent pour toutes les demandes dont le montant n’excède pas 5.000€, sauf si ces demandes relèvent clairement de la compétence d’un autre tribunal.

Pour connaître l’adresse du bureau de justice de paix de votre région: https://adresses-judiciaires.just.fgov.be

La procédure en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Si aucune des procédures alternatives n’aboutit ou si l’une des parties ne s’est pas présentée, il est possible de commencer une procédure civile. Le plus souvent, le requérant introduit une requête (c’est un document pour demander au juge de trancher le conflit) auprès du juge de paix via le greffe (le « secrétariat » de la justice de paix).

Pour une requête (conjointe ou unilatérale), vous devez simplement payer 24€ pour le fonds d’aide juridique.

Quant au montant des droits de greffe (ou droits de « mise au rôle »), il s’élève actuellement à 50€ devant les justices de paix. Attention, depuis le 1er février 2019, les droits de greffe doivent être payés à la fin de la procédure. Désormais, il ne faut donc plus payer les droits de greffe pour pouvoir introduire une procédure en justice. Le jugement précisera qui paiera les droits de greffe (en principe le perdant).

La comparution volontaire (ou requête conjointe)

Les parties peuvent décider de comparaître volontairement devant le juge de paix qui actera l’éventuel accord conclu entre elles.
Article 700 à 710 du Code judiciaire

La demande par requête

La requête est un texte que le demandeur adresse directement au juge de paix, via un formulaire et par le biais du greffe (son secrétariat). Le demandeur peut rédiger lui-même la requête. Le greffe adresse ce document par courrier au défendeur, avec une convocation à comparaître à une certaine date devant le juge. Doivent figurer obligatoirement dans cette requête (sous peine d’irrecevabilité) :

  • La date (jour, mois, année) ;
  • Les nom, prénom, profession, domicile du demandeur ;
  • Les nom, prénom, domicile ou à défaut, la résidence de la personne envers qui la demande est introduite.
    Attention cependant : certains propriétaires n’indiquent pas leurs coordonnées dans le contrat de bail, elles peuvent alors être obtenues au cadastre (moyennant paiement). Si on fait appel à un avocat ou à un huissier de justice, ils ont directement accès au registre des personnes physiques. Soit les personnes se présentent d’elles-mêmes, soit elles se font représenter par un avocat.
  • L’objet de la demande, arguments, exposé des moyens de la demande (dispositions du contrat de bail, etc.) ;
  • La justice de paix du canton saisi ;
  • La signature du demandeur ou de son avocat ;
  • Un certificat de domicile récent de la partie adverse doit être annexé à la requête (à retirer à la commune où la partie adverse est domiciliée).

Ensuite, les parties sont citées à comparaître devant le juge de paix. Il faut toujours se rendre aux convocations pour pouvoir se défendre, exposer les faits. Si on est absent, la partie adverse peut affirmer des choses mensongères qui ne seront, alors, contredites par personne. Rappelons aussi que si le demandeur introduit une demande en français, le défendeur peut exiger qu’elle soit faite en néerlandais s’il est néerlandophone.
Cette procédure est à conseiller pour éviter les frais d’une citation.
Article 1344bis du Code judiciaire (introduction par requête)

La demande par citation (assignation)

La demande peut également se faire par un exploit d’huissier qui reprend une partie des arguments du demandeur (il indique où, quand et pourquoi la partie adverse est citée à comparaître). L’huissier de justice prévient ensuite le défendeur de la date fixée pour la comparution chez le juge de paix.

Cette procédure est la plus chère et la moins rapide d’autant plus qu’il est fortement conseillé de prendre un avocat. Elle coûte 100 à 400€ de frais d’huissier.  Elle comprend les frais d’huissier auxquels s’ajoutent les droits de greffe et les 24€ pour le Fonds d’aide juridique.
Articles 700 à 710 et 1344bis du Code judiciaire (introduction par citation)
Article 591, 1° et 629, 1° du Code judiciaire (compétence matérielle et territoriale du juge de paix)

L’action en référé (= la demande en urgence)

S’il y a urgence (il faut évidemment la justifier), il est possible d’introduire une action en référé, au Tribunal de première instance, afin que des mesures urgentes et provisoires soient prises. Une décision est rendue immédiatement, en quelques jours ou parfois en quelques heures.

Elle est généralement assortie d’une astreinte (= obligation de payer une somme d’argent si on n’exécute pas le jugement).

Pour introduire l’action en référé, il est recommandé de consulter un avocat.
Article 1035 du Code judiciaire

En cas de désaccord avec la décision du juge de paix

Il est préférable de toujours consulter un avocat dans ce cas de figure (même si la personne s’était défendue seule auparavant).

Si l’une des parties est absente à la comparution, elle pourra s’opposer au jugement « par défaut » pris par le juge de paix. La procédure d’opposition est possible si le jugement par défaut a été rendu en dernier ressort et qu’il n’est pas possible d’interjeter appel (dans le cas contraire, la partie condamnée par défaut devra interjeter appel).

Si une partie n’est pas d’accord avec la décision du juge de paix, elle peut interjeter appel de ce jugement devant le tribunal de première instance.
Attention, si le conflit concerne une somme d’argent inférieure ou égale à 2.000€, il n’est toutefois pas possible d’interjeter appel de la décision du juge de paix. Dans ce cas, le jugement est considéré comme « rendu en dernier ressort ».

Remarque : La Cour de cassation juge les pourvois en cassation introduits contre les jugements quand il n’y a plus d’appel possible. Il ne s’agit toutefois pas d’un deuxième degré d’appel car la Cour de cassation examine en réalité si le jugement contesté a fait une application correcte des règles de droit.

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MAJ 2025

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Les internats

Les internats, une solution conviviale de logements étudiants à des prix attractifs.
Ces établissements accueillent, pour la majorité en semaine uniquement, des élèves ou étudiants de la 3ème maternelle, du primaire, du secondaire de l’enseignement ordinaire ou spécialisé et/ou du supérieur.

Tarifs annuels pour l’année scolaire 2024-2025 (en attente des tarifs annuels de l’année 2025-2026) :
entre 2.462,49€ et 2.848,68€ pour les élèves de l’enseignement ordinaire ;
entre 2.208,64€ et 2.594,58€ pour les élèves de l’enseignement spécialisé ;
entre 2.848,68€ et 3.832,16€ pour les élèves de l’enseignement supérieur.

Une réduction de 5% est accordée aux frères et sœurs inscrits dans un même internat.

Bruxelles

Internat annexé à l’Athénée Royal Gatti de Gamond
Rue Léopold de Swaef, 27
1070 Anderlecht
Tél. : 02/520.13.00 – 0472/33.11.72
administrateur@argattidegamond.be
https://argattidegamond.be/internat
Pour garçons uniquement, étudiants du primaire, secondaire
Fermé le week-end (ouvert le dimanche soir pour les internes qui résident en province ou à l’étranger).
Chambres individuelles
Accessible également aux élèves de l’enseignement spécialisé (intégration et inclusion)

Internat autonome de Bruxelles-Heysel Strombeek-Bever de la Communauté Française
Chaussée Romaine, 552
Bruxelles (1853  Strombeek-Bever)
Tél. : 02/460.72.01
direction@iacfbruxelles.be
http://www.iacfbruxelles.be
Facebook
Pour filles et garçons, étudiant(e)s du primaire, secondaire
Fermé le week-end
Chambres individuelles et collectives

Internat autonome de la Communauté Française de Forest – Maison des étudiant.e.s de Forest (IACF)
Rue de Bourgogne, 48
1190 Forest
Tél. : 02/349.62.81 – 02/345.64.20
info@mde-forest.be
www.mde-forest.be
Pour filles et garçons, étudiant(e)s du supérieur
Fermé les congés scolaires et le week-end (rentrée possible  le dimanche dès 19h)
Chambres individuelles

Internat autonome Don Bosco Ganshoren
Rue Lowet, 12
1083 Ganshoren
Tél. : 0472/54.29.47 (Direction) – 0472/67.54.06 (Secrétariat)
donboscoganshoren@gmail.com
www.donboscoganshoren.be
Pour filles et garçons du primaire et du secondaire
Fermé les vacances scolaires et le week-end
Chambres individuelles
Tarif : internat non subsidié, coût différent

Pour filles et garçons, étudiant(e)s du supérieur
0497/55.58.16
kotbosco@gmail.com
Ouvert 24h/24 durant l’année
Chambres individuelles – un étage filles et un étage garçons – cuisine commune

Internat autonome de la Communauté Française d’Ixelles – La Maison des étudiantes
Rue de l’Abbaye, 26a
1050 Ixelles
Tél. : 02/649.50.09
direction@iacfabbaye.be
http://www.iacfabbaye.be
Facebook
Pour filles uniquement, étudiantes du supérieur (Priorité au non-universitaire)
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche soir
Chambres individuelles et chambres doubles

Internat autonome du CERIA
Avenue Jean de la Hoese, 80
1080 Molenbeek-Saint-Jean
Tél. : 02/412.58.00
sec.internat@spfb.edu.brussels
https://www.internat-bruxelles.be
Pour filles uniquement, étudiantes du secondaire et du supérieur (Priorité aux écoles du campus du CERIA)
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche
Chambres individuelles et collectives

Internat autonome de la Communauté Française d’Uccle – Maison des étudiants
Avenue de Hamoir, 24
1180 Uccle
Tél. : 02/373.13.70 -0470/55.18.82
direction@mde-uccle.be
https://mde-uccle.be
Pour filles et garçons, étudiant(e)s du supérieur (Priorité aux études organisées par le Wallonie-Bruxelles Enseignement)
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche soir
Chambres individuelles et collectives de 2 ou 3

Internat autonome de la Communauté Française d’Uccle – La Maison des étudiantes
Square De Fré, 2
1180  Uccle
Tél. : 02/374.59.43 – 0473/94.99.10
direction@mdedefre.beeducatrices@mdedefre.be
http://www.iacfdefre.be
Pour filles uniquement, étudiantes du supérieur
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche soir
Chambres individuelles

Internat annexé à l’Athénée Royal Uccle 1
Avenue du Vert Chasseur, 66
1180 Uccle
Tél. : 02/374.51.07
internat@aru1.be
http://www.aru1.be
Pour filles uniquement, étudiantes du primaire et du secondaire
Fermé le week-end, durant les jours fériés et les vacances scolaires
Chambres individuelles et collectives

Internat annexé à l’Athénée Royal Jean Absil
Avenue du Chant d’oiseau, 45
1150 Woluwé-Saint-Pierre
Tél. : 02/771.09.05
internat@absil.euadministrateur@absil.eu
www.absil.eu/categorie/l-internat
Pour garçons uniquement, étudiants du primaire et secondaire
Fermé le week-end, jours fériés et vacances scolaires
Chambres individuelles (secondaire) et collectives (primaire)

Internat annexé à l’Athénée Royal Crommelynck Woluwé-Saint-Pierre
Rue au Bois, 78
1150 Woluwe-Saint-Pierre
Tél. : 02/770.99.50 – 0478/24.69.68
Internat@arcro.be  – jasmina.marinx@arcro.be
https://acrommelynck.online/internat/
Pour filles uniquement, étudiantes du primaire et secondaire
Fermé le week-end
Chambres individuelles et collectives

Hors Bruxelles

Si vous désirez connaître les adresses francophones hors Bruxelles, consultez le site des internats de la Fédération-Wallonie-Bruxelles : http://www.internats.be/internats

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