8 mars : la Journée internationale de lutte pour les droits de la femme

Depuis six ans, le collectief 8 maars appelle à la grève pour dénoncer les inégalités de genre. L’objectif est de démonter que « quand les femmes s’arrêtent, le monde s’arrête« .

Le collectif appelle toutes les femmes à ne pas travailler ce jour-là (ni pour leur ménage, ni pour l’employeur). De cette manière, les femmes revendiquent leurs droits et mettent en avant leur travail invisible par la société.

A l’heure actuelle, les femmes gagnent toujours 23,1 % de moins que les hommes par année. Les tâches ménagères et familiales représentent 9 heures et demie de travail en plus par semaine.

Plusieurs revendications qui vont dans le sens des derniers constats, sont portées par le collectief 8 maars :

  • un réinvestissement majeur dans les crèches et les services publics ;
  • un salaire minimum des secteurs féminisés pour une meilleure indépendance financière des femmes ;
  • davantage de budget pour la prévention des violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Le droit de grève

Pour rappel, votre employeur n’a pas le droit de vous interdire de participer à la grève. En tant qu’employé, il n’est pas obligatoire de prouver votre participation aux actions de grève.

Seul le secteur du non-marchand – entre autres – a le droit de réquisitionner du personnel pour assurer un service minimum.

En termes de rémunération, les employés qui manifestent ne fournissent pas de prestation. Ils n’ont donc pas droit à leur rémunération. La seule manière d’être rémunérée est d’être syndiqué. En effet, si vous l’êtes, votre syndicat vous versera une indemnité de grève.

Voici l’appel à signer pour adhérer à leurs revendications et lever la voix des femmes jusqu’au monde politique.


remboursement des soins psychologiques

Depuis le 1er février 2024, la nouvelle mesure de l’INAMI concernant la gratuité des soins psychologiques est entrée en vigueur. Cette gratuité concerne les personnes âgées de moins de 24 ans.

Ces remboursements concernent les soins psychologiques de première ligne, mais également les soins psychologiques spécialisés. Les séances remboursées sont variées puisqu’elle concerne les séance individuelles, en groupe ou encore les séances à domicile.

Attention : la majeure partie du prix de la séance est à charge de l’INAMI. Le patient ne payera donc qu’une infime partie :

  • pour une séance individuelle : 11 euros/4 euros si intervention majorée.
  • pour une séance de groupe : 2,5 euros.

La première séance est totalement gratuite pour les soins psychologiques de première ligne.

Comment accéder à ces séances remboursées ?

Les séances doivent se dérouler dans un réseau de soins en santé mentale avec lequel l’INAMI a signé une convention 2021. Ce moteur de recherche vous aide à trouver les psychologues conventionnés. Au total, on compte 11 réseaux pour enfants et adolescents, 20 réseaux pour adultes et un réseau mixte. Avec ses professionnels de la santé, aucune prescription médicale n’est nécessaire.

Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez consulter ce lien. N’oubliez pas qu’Infor Jeunes est accessible et disponible pour toute question.


Modèle de contrat d’occupation étudiant


Décret paysage : la colère des étudiants

Une manifestation des étudiants du supérieur s’est déroulée hier à Bruxelles, Mons, Liège et Louvain-la Neuve. La Fédération des Etudiants s’opposent à la réforme du décret paysage. Plusieurs revendications ont été évoquées notamment le refinancement de l’enseignement supérieur, mais surtout, la suppression du décret Marcourt qui vise à rendre l’enseignement accessible pour les étudiants précaires. Pour rappel, il faut désormais réussir sa première année de bachelier endéans les deux ans avec 60 crédits acquis.

Depuis plusieurs années, la FEF tente de faire réagir la sphère politique quant aux problèmes rencontrés par les étudiants du supérieur. Une enquête datant de novembre 2023 témoigne déjà leurs revendications :

  • le plafonnement des droits d’inscription à 175 euros pour tendre vers la gratuité ;
  • de bonnes infrastructures avec suffisamment de personnel et d’orientation pour que les étudiants soient formés au mieux ;
  • un enseignement supérieur où chaque étudiant a du temps et de l’énergie pour réussir

Le dernier point évoqué concerne le financement des établissements scolaires. Actuellement, selon la FEF, le nombre d’étudiants augmente chaque année, mais aucun investissement n’est mis en place.

N’hésitez pas à consulter le site de la FEF pour soutenir leurs actions. Pour une quelconque question, les informateurs d’Infor Jeunes Schaerbeek se feront un plaisir de vous accueillir. Nous vous informerons au mieux.


Lettre de motivation – étudiant