image_pdfimage_print

Accompagnement pour les NEETS

Les NEETS (Not in Education, Employment, or Training)

Qu’est-ce qu’on appelle les NEETS ?

Ce sont des jeunes de 15 à 29 ans qui n’exercent aucun emploi et ne suivent aucun enseignement ni aucune formation.

7 partenaires d’Actiris accompagnent pour une durée de 4 ans (jusqu’en 2027) des jeunes de 18 à 29 ans en situation de Neet vers le marché de l’emploi. Ces programmes de quelques semaines à plusieurs mois, entièrement financés par Actiris et les Fonds sociaux européens, sont donc gratuits pour les jeunes.

Quelles sont les conditions pour y participer ?

  • Avoir entre 18 et 29 ans au démarrage du programme
  • Habiter dans la région de Bruxelles-Capitale
  • Avoir au maximum un CESS
  • Ne pas être actuellement employé, aux études ou en formation
  • Être accompagné par un seul partenaire d’Actiris à la fois

Partenaires d’Actiris

ART2WORK
Quai du Hainaut, 41
1080 Molenbeek
Tél. : 02/411.94.15
secretariat@art2work.be
https://www.art2work.be

NICETONEETYOU by BACKSTAGE.NETWORK
Cantersteen, 12
1000 Bruxelles
Tél. : 0470/61.07.57 (coach Virginie)
nicetoneetyou@backstage.network
Formulaire de contact (Nice to neet you)
https://nicetoneetyou.be/

INFOR JEUNES BRUXELLES
Service Jobcoaching
Rue Van Artevelde, 155
1000 Bruxelles
Tél. : 02/514.41.11 – 0471/68.20.44
bruxelles@ijbxl.be
https://ijbxl.be/service-job-coaching/

JES
Rue des Ateliers, 3
1080 Molenbeek
Tél. : 02/411.68.83
iebel.devos@jes.be
https://jesbrussels.be/fr/formation-et-emploi/autre-secteur/nos-coachs/

ORIENTAEURO
Programme Click
Tél. : 02/808.72.71
click@orientaeuro.be
https://www.orientaeuro.be/fr/coaching-gratuit-jeune-bruxelles/

Et uniquement en néerlandais :

GROEP INTRO
Rue du Village, 30
1070 Anderlecht
Tél. : 02/558.18.80
brussel@groepintro.be
https://www.groepintro.be

IN BRUSSEL
Quai du Commerce, 48 3ème étage
1000 Bruxelles
Tél. : 02/503.02.12
info@inbrussel.be
http://www.inbrussel.be

MAJ 2025

Coopérant jeune demandeur d’emploi

Vous êtes jeune demandeur d’emploi et vous voulez travailler dans un pays en voie de développement ?

Il est possible de devenir « Coopérant jeune demandeur d’emploi » (CJDE), dans le but d’avoir une première expérience professionnelle dans un pays en développement reconnu comme tel par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), durant 4 à 12 mois et de contribuer au développement du pays concerné.
Cette activité sera effectuée dans le cadre d’un projet ou d’un programme de coopération au développement proposé par une ONG accréditée (c’est-à-dire agréée par le Ministre de la Coopération au Développement) ou par Enabel.
Le chômeur effectuera un stage de coopération au développement dans le cadre d’un projet agréé en matière d’envoi dans un pays qui est reconnu par l’OCDE comme pays en voie de développement.

Il est bien question ici d’un stage, à ne pas confondre avec le Programme Junior d’Enabel, recrutant des travailleurs de moins de 31 ans, sous contrat de travail.

Régime spécifique aux chômeurs jeunes demandeurs d’emploi ?

Partir en stage comme coopérant – jeune demandeur emploi est rendu possible par l’ONEM qui leur accorde certaines dispenses, afin qu’il puisse se faire une première expérience professionnelle dans un pays en développement, tout en continuant de bénéficier des allocations d’insertion professionnelle (Arrêté Royal du 25 novembre 1991, article 97, §2 – voir ARB-25111991, Màj  24 septembre 2024).

Pour obtenir la dispense auprès de l’ONEM, il faut être chômeur complet bénéficiant d’allocations d’insertion (voir les conditions d’octroi ci-dessous).

La dispense permettra notamment de :

  • pouvoir refuser un emploi proposé
  • de ne plus avoir l’obligation d’être disponible sur le marché de l’emploi
  • de ne plus être et rester inscrit comme demandeur d’emploi
  • de ne plus avoir de carte de contrôle
  • de ne pas devoir résider en Belgique pendant la période de dispense

La dispense est valable pour une période de minimum 4 mois et maximum 12 mois.

Conditions d’octroi

Le « coopérant – jeune demandeur d’emploi » est un jeune chômeur ayant droit aux allocations d’insertion, et partant en stage de coopération au développement dans le cadre d’un projet agréé en matière d’envoi dans un pays qui est reconnu par l’OCDE comme pays en voie de développement.

Le jeune doit donc être reconnu comme chômeur, et bénéficier d’allocations d’insertion professionnelle, après les études et un stage d’insertion professionnelle.

Comment demander cette dispense ?

Vous devez :

  • Vous devez demander à l’ONEM un formulaire de demande de dispense pour le coopérant jeune demandeur d’emploi. Le bureau de chômage y indiquera sa décision
  • Conclure une convention d’envoi pour un projet déterminé avec l’ONG choisie, reconnue
  • Remettre un formulaire à votre organisme de paiement (Syndicat ou CAPAC) qui doit être en partie complété par l’ONG.

Cela vous permettra de continuer à bénéficier des allocations d’insertion en étant dispensé des obligations citées ci-dessus pendant votre séjour à l’étranger. Cette dispense est accordée pour une durée variant de 4 à 12 mois.
Si la dispense est refusée, il est possible d’introduire un recours dans les 3 mois, devant le Tribunal du travail par requête écrite.

Quelles sont vos obligations pendant la dispense ?

Pendant la dispense, vous n’êtes pas autorisé à exercer une activité commerciale ou professionnelle autre que celle fixée dans le cadre du projet de développement.
Il faut, évidemment, que vous exerciez réellement l’activité pour laquelle vous avez reçu une dispense.
Par ailleurs, vous devez conserver votre domicile en Belgique pendant la durée de la dispense.
Les informations concernant les démarches à effectuer pour garder son domicile en Belgique se trouvent sur notre page « Situation administrative des coopérants ».

Quelles démarches devrez-vous faire à la fin de la dispense ?

  • Vous présenter à votre organisme de paiement qui vous donnera une autre carte de contrôle
  • Vous réinscrire comme demandeur d’emploi dans les 8 jours au service régional de l’emploi compétent

Si pour une raison quelconque, vous terminez prématurément votre activité, vous devez en informer le bureau de chômage par lettre recommandée.

Voir aussi :

MAJ 2025

Vacances jeunes et vacances supplémentaires ou européennes

Grâce au système des vacances jeunes et des vacances supplémentaires ou européennes, vous pourrez prendre des vacances durant votre première année de travail salarié, sous certaines conditions.

En principe, les congés légaux ou « congés payés » sont calculés en fonction des jours de travail prestés l’année précédente par le travailleur salarié.

Le système des vacances jeunes et celui des vacances supplémentaires ou européennes donnent aux jeunes travailleurs un droit limité aux congés payés.  Les vacances jeunes vous donnent la possibilité de compléter les jours de congés légaux auxquels vous avez droit par des jours de vacances complémentaires. Rien ne vous oblige à prendre des vacances jeunes, ce qui n’est pas le cas pour vos congés légaux.

Vacances jeunes en  2025

Conditions

– Ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans au 31 décembre de l’exercice de vacances. L’exercice de vacances est l’année civile qui précède immédiatement celle au cours de laquelle le jeune travailleur prend des vacances.

– Au cours de l’exercice de vacances, avoir terminé ses études (y compris le travail de fin d’année), son apprentissage (formation des classes moyennes ou apprentissage industriel) ou sa formation continue (formation reconnue dans le cadre de l’obligation scolaire à temps partiel, formation reconnue par Actiris, le FOREM, le VDAB ou l’ADG dans le cadre du parcours d’insertion).

– Après la fin des études, de l’apprentissage ou de la formation, avoir travaillé au cours de l’exercice de vacances comme salarié pendant une période minimale. Le jeune doit être engagé dans les liens d’un ou plusieurs contrats de travail pendant au moins un mois et cette occupation doit comprendre au minimum 13 jours de travail ou assimilés.
Toutefois, une occupation avec le régime de vacances applicable au « Service public » ou avec une rémunération différée (enseignement) et un apprentissage industriel ne sont pas pris en considération.

– Au moment de l’épuisement des vacances jeunes, être lié par un contrat de travail et être soumis au régime de vacances « secteur privé ». Des travailleurs contractuels occupé auprès d’autorités locales ou provinciales sont considérés comme tombant dans le champ d’application du régime de vacances « secteur privé », si le nombre de jours de vacances est déterminé sur la base des prestations de travail durant l’exercice de vacances, peu importe la qualification du régime de vacances par l’ONSS et la catégorie d’employeurs déclarée dans la DmfA.

Montant de l’allocation vacances jeunes

Vous recevrez une allocation payée par l’ONEM (contrairement aux congés légaux payés par l’employeur) à concurrence de 65% de votre salaire, avec un plafond de 2.837,89€ par mois (cf. Onem). Le montant de l’allocation journalière est de minimum 54,28€ et de maximum  73,81€ brut (montants de février 2025).

Démarches à effectuer

  • Vous devez avoir l’accord de votre employeur pour prendre des vacances.
  • Vous devrez tout d’abord épuiser vos congés légaux avant de prendre vos vacances jeunes (si vous avez travaillé quelques mois l’année précédente, vous aurez droit à des congés légaux).
  • Le premier mois où vous prenez des vacances jeunes, l’employeur doit remplir l’e-DRS scénario 9 . Cette déclaration vous permettra de vérifier les données déclarées par votre employeur. A la fin de chaque mois (donc aussi le premier mois) durant lequel vous prenez des vacances jeunes, votre employeur vous remettra l’e-DRS scénario 9.
    Pour plus d’infos : https://www.socialsecurity.be/employer/instructions/drs/fr/latest/instructions/onemrva/scenario_09/introduction.html
  • Vous devrez aussi remplir vous-même le formulaire C103 Vacances jeunes Travailleur et l’envoyer à votre syndicat ou à la CAPAC.

Remettez ces formulaires à temps, sinon vous ne serez pas payé. Au plus tard, vous devez les avoir remis au mois de février de l’année suivante.

Vacances supplémentaires ou européennes

Si vous commencez à travailler ou reprenez le travail après une longue interruption, vous avez quand même droit à des jours de vacances européennes ou vacances supplémentaires.

Par début d’activité, il faut entendre la situation d’un travailleur salarié qui est occupé pour la première fois auprès d’un ou de plusieurs employeurs dans le régime général des travailleurs salariés. Il s’agit, par exemple, du travailleur qui passe du statut de travailleur indépendant à celui de salarié ou du secteur public au secteur privé.

Conditions

> Commencer ou reprendre un travail chez un ou plusieurs employeurs ;

> Avoir travaillé au moins 3 mois de manière continue ou non dans la même année civile (période d’amorçage). Attention, il faut savoir que cette période d’amorçage doit avoir été effectuée, de manière continue ou non, durant une même année civile auprès d’un ou plusieurs employeurs ;

> Avoir épuisé les jours de congés « ordinaires » dus aux prestations de travail de l’année précédente. Le droit aux vacances supplémentaires n’est ouvert qu’après épuisement des jours de vacances légaux.

Si vous rentrez dans ces conditions, vous aurez droit à maximum 4 semaines de congé par an. Cette durée correspond à la durée de vacances légales maximum à laquelle le travailleur peut théoriquement avoir droit moins les jours légaux auxquels il a effectivement droit sur la base de ses prestations durant l’exercice de vacances. Par exemple, avec un régime de travail à temps plein 5 jours par semaine, après avoir travaillé 3 mois, on a droit à 1 semaine de congé, après 6 mois, 2 semaines, etc.

Montant perçu

Pendant ces vacances supplémentaires ou européennes, si vous êtes employé, vous percevrez le simple pécule versé par votre employeur. Par contre, l’année suivante, ce pécule sera déduit de votre double pécule de vacances. En effet, les vacances supplémentaires sont une avance sur les congés légaux de l’année suivante.

Pour les ouvriers, c’est la caisse de vacances annuelles qui payera votre pécule. Il n’y a pas de double pécule donc la rémunération reçue pendant les vacances européennes sera déduite du paiement de celle des congés légaux de l’année qui suit, à concurrence de maximum 50%.

Et les congés légaux ?

Les congés légaux ou « congés payés » sont calculés en fonction des jours de travail salarié prestés l’année précédente. Plus concrètement, si en 2025 vous êtes salarié(e) à temps plein 5 jours par semaine, vous aurez droit à 20 jours de congé en 2026.

Pendant ces congés, vous percevrez une rémunération, appelée pécule de vacances, qui correspond à votre salaire habituel. En plus de celui-ci, vous recevrez (souvent en mai ou juin) ce qu’on appelle un double pécule de vacances qui équivaut à une partie du salaire mensuel brut.

Remarques

  • Les vacances européennes ou supplémentaires ne peuvent se cumuler avec les vacances jeunes. Si vous entrez dans les conditions pour pouvoir bénéficier du système de vacances-jeunes, vous avez le choix : soit opter pour le système des vacances-jeunes (plus avantageux), soit opter pour le système de vacances européennes ou supplémentaires.
  • Il est plus avantageux pour le travailleur qui a droit aux vacances jeunes de prendre d’abord ces vacances-là. En effet, pour ces jours, il n’a pas droit à une rémunération, mais à une allocation de l’ONEM. A terme, ce sera financièrement plus avantageux car la rémunération payée pour un jour de vacances supplémentaires (appelée pécule de vacances supplémentaire) constitue une avance sur le double pécule de vacances de l’année qui suit et sera dès lors déduite l’année suivante. Si le travailleur opte pour les vacances jeunes, il pourra prétendre à la totalité de son double pécule de vacances l’année suivante.
  • Les vacances jeunes ou européennes sont prévues pour les travailleurs du secteur privé. Si vous travaillez dans le secteur public, vous aurez droit à des jours de congé dès la première année de travail. Les vacances jeunes ou européennes ne sont donc pas d’application.

Voir aussi :

MAJ 2025

Allocations d’insertion professionnelle

ATTENTION : Suite à l’accord gouvernemental du 21 janvier 2025, l’assurance chômage sera sensiblement modifiée.
La durée du stage d’insertion devrait passer de 12  à 6 mois (156 jours), et les allocations d’insertion professionnelle ne seront plus octroyées que durant 12 mois au lieu de 36 mois actuellement !

Qu’est-ce qu’une allocation d’insertion professionnelle ?

Il s’agit d’un montant que le jeune demandeur d’emploi reçoit à la fin de son stage d’insertion professionnelle.
Le montant de l’allocation est forfaitaire et varie en fonction de l’âge de la personne et de sa situation familiale (composition de ménage *) :

– cohabitant ;
– isolé ;
– cohabitant dit privilégié ;
– chef de famille ;
– cohabitant avec charge de famille.

* La composition de ménage est un document indiquant les personnes qui sont domiciliées à la même adresse, et qui font donc partie du même ménage.

Pour savoir à combien s’élève votre allocation après les études, consultez la fiche ici

Qui peut avoir droit aux allocations d’insertion professionnelle ?

Il faut :

  • Ne plus être soumis à l’obligation scolaire (voir plus bas)
  • Ne plus suivre des études de plein exercice
  • Être dans les conditions d’études (ce sont, en principe, les études secondaires qui ouvrent le droit aux allocations) :
    – Avoir terminé (pas nécessairement réussi) des études du cycle de l’enseignement secondaire supérieur général, professionnel ou artistique ou au moins la 3ème année de l’enseignement secondaire professionnel, artistique ou technique.  Les études à temps partiel ouvrent le droit à certaines conditions
    – Avoir réussi un examen d’admission à l’enseignement supérieur belge ou avoir suivi des études dans l’enseignement supérieur belge (même si vous ne les avez pas terminées) à condition que, préalablement à ces études, vous ayez suivi au moins 6 années d’études (quel que soit le niveau) dans un établissement d’enseignement belge
    – Avoir suivi l’enseignement spécial ouvre le droit sous certaines conditions
    – Avoir terminé une formation en alternance
    – Avoir obtenu un diplôme devant le jury de la FWB
  • Avoir accompli un stage d’insertion professionnelle (plus d’information à la page stage d’insertion professionnelle)
  • Avoir obtenu deux évaluations positives concernant la recherche active d’emploi pendant le stage d’insertion

Conditions d’âge pour recevoir les allocations d’insertion

Vous ne pouvez plus être soumis à l’obligation scolaire. L’obligation scolaire prend fin à 18 ans ou à la fin de l’année scolaire de l’année civile où l’étudiant a 18 ans

Si vous avez moins de 21 ans au moment où vous demandez des allocations d’insertion, vous devez être en possession d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur ou avoir terminé avec succès une formation en alternance. Celui qui ne satisfait pas à cette condition mais qui a terminé des études qui ouvrent le droit peut introduire une nouvelle demande une fois l’âge de 21 ans atteint.

Ne pas avoir 25 ans : la première demande d’allocations d’insertion qui se situe après le stage d’insertion professionnelle doit être introduite avant le 25ème anniversaire. Les étudiants doivent avoir fini leur stage d’insertion (12 mois minimum) avant d’avoir 25 ans accompli, donc 25 ans moins un jour. Il faut donc être sorti du parcours scolaire à 24 ans moins un jour.

Évaluations

Attention ! Pendant le stage d’insertion professionnelle, vous devez avoir obtenu 2 évaluations positives de votre comportement de recherche d’emploi pour recevoir les allocations d’insertion.

N’oubliez pas ! Vous devez demander vous-même une nouvelle évaluation au plus tôt 3 mois après une décision d’évaluation négative.

Quelles sont les organismes de paiement d’allocations de chômage ?

Organisme public

La CAPAC – Caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage

Syndicats *

FGTB – Fédération générale des travailleurs de Belgique (Plus d’information sur l’allocation d’insertion)

CSC – Confédération des syndicats chrétiens (Plus d’information sur l’allocation d’insertion)

CGSLB – Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (Plus d’information sur l’allocation d’insertion)

* Les syndicats, en tant qu’organisations, défendent les intérêts des travailleurs salariés et des fonctionnaires auprès des chefs d’entreprise, des organisations patronales et des pouvoirs publics.

Montant des allocations d’insertion

Le montant de vos allocations d’insertion professionnelle est lié à votre situation familiale. Vous trouverez toutes les informations sur le site de l’Onem.

Votre organisme de paiement a 2 mois maximum pour transmettre votre dossier à votre bureau de chômage. Ensuite votre bureau de chômage a un délai d’1 mois pour contrôler votre dossier et prendre sa décision. Le délai pour recevoir les allocations est souvent plus rapide. Les allocations d’insertion sont bien entendu payées à partir de la date de votre demande.

Durée du droit aux allocations d’insertion professionnelle

L’obtention des allocations d’insertion est limitée à une durée de 36 mois maximum (crédit). Cette période commence le jour où vous recevez les allocations d’insertion pour la 1ère fois.

Si vous interrompez votre chômage, vous pouvez recevoir à nouveau les allocations d’insertion dans une période de 3 ans (à partir du jour où le droit aux allocations d’insertion vous avait été accordé). Il faudra réintroduire une demande auprès de votre organisme de paiement et vous réinscrire comme demandeur d’emploi.

Si vous êtes considéré comme ayant charge de famille, comme isolé ou cohabitant privilégié, le crédit de 36 mois commence à partir du mois qui suit votre 30ème anniversaire.

Certains événements peuvent prolonger votre crédit (occupation à temps plein comme travailleur salarié,activité indépendante,  occupation comme travailleur à temps partiel avec maintien des droits, etc.).

Pour de plus amples explications renseignez-vous auprès de votre syndicat ou à la CAPAC ou sur le site de l’Onem.

Voir aussi :

MAJ 2025

Loisirs pour très jeunes enfants

MAJ 2025