Centres d’information jeunesse

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Jeux

MAJ 2025




Allocations d’insertion professionnelle

ATTENTION : Suite à l’accord gouvernemental du 21 janvier 2025, l’assurance chômage sera sensiblement modifiée.
La durée du stage d’insertion devrait passer de 12  à 6 mois (156 jours), et les allocations d’insertion professionnelle ne seront plus octroyées que durant 12 mois au lieu de 36 mois actuellement !

Qu’est-ce qu’une allocation d’insertion professionnelle ?

Il s’agit d’un montant que le jeune demandeur d’emploi reçoit à la fin de son stage d’insertion professionnelle.
Le montant de l’allocation est forfaitaire et varie en fonction de l’âge de la personne et de sa situation familiale (composition de ménage *) :

– cohabitant ;
– isolé ;
– cohabitant dit privilégié ;
– chef de famille ;
– cohabitant avec charge de famille.

* La composition de ménage est un document indiquant les personnes qui sont domiciliées à la même adresse, et qui font donc partie du même ménage.

Pour savoir à combien s’élève votre allocation après les études, consultez la fiche ici

Qui peut avoir droit aux allocations d’insertion professionnelle ?

Il faut :

  • Ne plus être soumis à l’obligation scolaire (voir plus bas)
  • Ne plus suivre des études de plein exercice
  • Être dans les conditions d’études (ce sont, en principe, les études secondaires qui ouvrent le droit aux allocations) :
    – Avoir terminé (pas nécessairement réussi) des études du cycle de l’enseignement secondaire supérieur général, professionnel ou artistique ou au moins la 3ème année de l’enseignement secondaire professionnel, artistique ou technique.  Les études à temps partiel ouvrent le droit à certaines conditions
    – Avoir réussi un examen d’admission à l’enseignement supérieur belge ou avoir suivi des études dans l’enseignement supérieur belge (même si vous ne les avez pas terminées) à condition que, préalablement à ces études, vous ayez suivi au moins 6 années d’études (quel que soit le niveau) dans un établissement d’enseignement belge
    – Avoir suivi l’enseignement spécial ouvre le droit sous certaines conditions
    – Avoir terminé une formation en alternance
    – Avoir obtenu un diplôme devant le jury de la FWB
  • Avoir accompli un stage d’insertion professionnelle (plus d’information à la page stage d’insertion professionnelle)
  • Avoir obtenu deux évaluations positives concernant la recherche active d’emploi pendant le stage d’insertion

Conditions d’âge pour recevoir les allocations d’insertion

Vous ne pouvez plus être soumis à l’obligation scolaire. L’obligation scolaire prend fin à 18 ans ou à la fin de l’année scolaire de l’année civile où l’étudiant a 18 ans

Si vous avez moins de 21 ans au moment où vous demandez des allocations d’insertion, vous devez être en possession d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur ou avoir terminé avec succès une formation en alternance. Celui qui ne satisfait pas à cette condition mais qui a terminé des études qui ouvrent le droit peut introduire une nouvelle demande une fois l’âge de 21 ans atteint.

Ne pas avoir 25 ans : la première demande d’allocations d’insertion qui se situe après le stage d’insertion professionnelle doit être introduite avant le 25ème anniversaire. Les étudiants doivent avoir fini leur stage d’insertion (12 mois minimum) avant d’avoir 25 ans accompli, donc 25 ans moins un jour. Il faut donc être sorti du parcours scolaire à 24 ans moins un jour.

Évaluations

Attention ! Pendant le stage d’insertion professionnelle, vous devez avoir obtenu 2 évaluations positives de votre comportement de recherche d’emploi pour recevoir les allocations d’insertion.

N’oubliez pas ! Vous devez demander vous-même une nouvelle évaluation au plus tôt 3 mois après une décision d’évaluation négative.

Quelles sont les organismes de paiement d’allocations de chômage ?

Organisme public

La CAPAC – Caisse auxiliaire de paiement des allocations de chômage

Syndicats *

FGTB – Fédération générale des travailleurs de Belgique (Plus d’information sur l’allocation d’insertion)

CSC – Confédération des syndicats chrétiens (Plus d’information sur l’allocation d’insertion)

CGSLB – Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique (Plus d’information sur l’allocation d’insertion)

* Les syndicats, en tant qu’organisations, défendent les intérêts des travailleurs salariés et des fonctionnaires auprès des chefs d’entreprise, des organisations patronales et des pouvoirs publics.

Montant des allocations d’insertion

Le montant de vos allocations d’insertion professionnelle est lié à votre situation familiale. Vous trouverez toutes les informations sur le site de l’Onem.

Votre organisme de paiement a 2 mois maximum pour transmettre votre dossier à votre bureau de chômage. Ensuite votre bureau de chômage a un délai d’1 mois pour contrôler votre dossier et prendre sa décision. Le délai pour recevoir les allocations est souvent plus rapide. Les allocations d’insertion sont bien entendu payées à partir de la date de votre demande.

Durée du droit aux allocations d’insertion professionnelle

L’obtention des allocations d’insertion est limitée à une durée de 36 mois maximum (crédit). Cette période commence le jour où vous recevez les allocations d’insertion pour la 1ère fois.

Si vous interrompez votre chômage, vous pouvez recevoir à nouveau les allocations d’insertion dans une période de 3 ans (à partir du jour où le droit aux allocations d’insertion vous avait été accordé). Il faudra réintroduire une demande auprès de votre organisme de paiement et vous réinscrire comme demandeur d’emploi.

Si vous êtes considéré comme ayant charge de famille, comme isolé ou cohabitant privilégié, le crédit de 36 mois commence à partir du mois qui suit votre 30ème anniversaire.

Certains événements peuvent prolonger votre crédit (occupation à temps plein comme travailleur salarié,activité indépendante,  occupation comme travailleur à temps partiel avec maintien des droits, etc.).

Pour de plus amples explications renseignez-vous auprès de votre syndicat ou à la CAPAC ou sur le site de l’Onem.

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Loisirs pour très jeunes enfants

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Sciences

MAJ 2025




Tu comptes jober cet été ? Voici les infos à ne pas louper sur les heures, les droits et les limites à ne pas dépasser

Impôts

Les vacances approchent, et avec elles, l’envie de se faire un peu d’argent de poche. Voici ce que tu dois savoir sur le travail étudiant, les cotisations sociales, les allocations familiales et le statut fiscal vis-à-vis de tes parents.

Le contingent de 650 heures pour les étudiants

Tu en as sans doute déjà entendu parler : les étudiants peuvent travailler un certain nombre d’heures par an sous un régime avantageux, appelé le contingent étudiant. En 2025, ce quota a été relevé à 650 heures. Ces heures sont prestées avec des cotisations sociales réduites, ce qui signifie que tu es mieux payé.

Tu peux dépasser ce quota, mais attention : au-delà des 650 heures, tu deviens redevable des cotisations sociales ordinaires, plus élevées. Résultat : ton salaire net sera moins avantageux. Tu restes donc libre de travailler plus, mais plus vraiment « comme un étudiant ».

Jober sans perdre ses allocations familiales

Si tu as moins de 18 ans, tu continues à recevoir les allocations familiales peu importe ton nombre d’heures de travail. Après 18 ans, c’est un peu plus compliqué : les règles dépendent de ta région de résidence.

  • À Bruxelles, la limite est fixée à 240 heures par trimestre, sauf en juillet, août et septembre si tu poursuis tes études après l’été. Tous les types de jobs sont pris en compte, sauf ceux liés à une formation diplômante, une alternance ou une formation à l’entrepreneuriat. Le quota de 650 heures/an à cotisations réduites s’applique aussi dans cette région.

  • En Wallonie, la limite des 240 heures par trimestre a disparu en ce qui concerne le contrat d’occupation étudiante. Ainsi, les allocations familiales continueront d’être versées pour autant que tu restes dans le contingent de 650 heures. Au-delà de ces 650 heures, tu peux encore travailler 240 heures supplémentaires par trimestre sous un contrat de travail ordinaire (plus comme étudiant), sans impact sur les allocations familiales.
    Donc, en tant qu’étudiant, les 240 heures ont bien été supprimées mais elles existent encore pour les contrats ordinaires.

Rester fiscalement à charge de ses parents

Travailler, c’est bien, mais rester à charge de tes parents peut aussi avoir des avantages… notamment pour eux, puisqu’ils paient moins d’impôts. Pour que tu restes fiscalement à leur charge, tes revenus annuels nets ne doivent pas dépasser certains plafonds.

Voici les montants à ne pas dépasser pour l’année 2025 (déclaration fiscale en 2026) :

  • 4.100 € nets si tu es à charge de tes deux parents
  • 5.930 € nets si tu es à charge d’un seul parent
  • 7.520 € nets si tu es en situation de handicap et à charge d’un seul parent

Attention, ces montants sont en baisse par rapport à l’an dernier, donc sois vigilant.

Il est question d’une réforme qui porterait ces plafonds à 12.000 €, quel que soit le statut familial, mais ce changement n’est pas encore en vigueur. En attendant, c’est bien les montants ci-dessus qui s’appliquent.

Pour plus de détails concernant la fiscalité ou la législation à ce sujet consulte rendez-vous sur nos pages « job étudiant » .




Médiathèques, filmothèques

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Développement personnel, mieux-être, relaxation et intergénérationnel

MAJ 2025




Travailler à l’étranger : le contrat

Avoir un contrat de travail est obligatoire, c’est un document par lequel vous vous engagez à fournir des prestations de travail en contrepartie d’une rémunération sous l’autorité d’un employeur.

Quel type de contrat ?

Soit vous signez un contrat avec un employeur belge, votre contrat sera donc soumis au droit belge. La société pour laquelle vous travaillez en Belgique peut vous détacher à l’étranger pour une mission de courte durée, dans ce cas vous restez dans le cadre de la législation belge.

Soit vous signez un contrat établi avec un employeur du pays d’accueil. Vous devrez alors vous référer à la législation du pays notamment pour ce qui concerne les congés annuels, la durée du travail, la rémunération et les délais de préavis.

Le contenu de votre contrat sera spécifique à votre emploi mais des éléments indispensables doivent s’y trouver :

  • L’identification et la qualité des parties ;
  • La législation applicable au contrat et la juridiction compétente en cas de litige ;
  • La durée du contrat pour un contrat à durée déterminée ;
  • La durée de travail par jour ou par semaine ;
  • La durée de la période d’essai ;
  • La durée du séjour, le lieu de travail et la date de début de l’activité ;
  • L’intitulé du poste, la qualification et la classification ;
  • La rémunération, les primes et les indemnités ;
  • Les frais de voyage, les frais de retour pour les congés payés et les frais de rapatriement ;
  • Les frais de logement ;
  • Les frais concernant le conjoint et les enfants (voyage, scolarité) ;
  • La couverture sociale de base et complémentaire (pension, assurance chômage) ;
  • Les modalités d’ancienneté, d’avancement, de promotion, de mutation ;
  • Le recyclage éventuel au retour ;
  • Les modalités de rupture du contrat (préavis, indemnités de rupture).

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MAJ 2025




Le corps européen de solidarité : c’est quoi ?

Le Corps européen de solidarité (CES)

Le Corps européen de solidarité (CES) est un programme de mobilité gratuit destiné aux jeunes de 18 à 30 ans (et ce, indépendamment de leur milieu d’origine, de leur parcours éducatif, de leur niveau de compétences, de leur niveau linguistique ou de leur handicap éventuel).

En tant que jeune adulte, vous désirez partir faire du volontariat à l’étranger ou simplement en Belgique, tout en aidant des personnes ou communautés vulnérables, pour relever des défis sociétaux, vivre une expérience inspirante mais aussi renforcer vos chances sur le marché du travail ou atteindre un bon apprentissage pour entamer l’enseignement supérieur…alors n’hésitez pas et participez à l’un des programmes du Corps européen de solidarité !

Ce programme est géré par le BIJ (le Bureau International de la Jeunesse) en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Quel est l’objectif principal ?

Ce programme a été mis en place afin de renforcer la cohésion et promouvoir la solidarité au sein de la société européenne. Il vise à encourager une participation civique, économique, sociale, culturelle et politique effective des jeunes en favorisant la participation à des activités de solidarité accessibles et de grande qualité, principalement le volontariat.

Quels sont les thèmes des projets de solidarité soutenus ?

  • Inclusion et diversité (ex : projets de travail avec des groupes minoritaires)
  • Protection de l’environnement, le développement durable et l’action pour le climat (ex : projets liés au changement climatique)
  • Transformation numérique
  • Participation à la vie démocratique (ex : projets autour des droits de l’homme)
  • Accueil et intégration des réfugiés et des migrants (ex : projets d’aide des demandeurs d’asile venant d’arriver dans un pays)
  • Prévention des catastrophes et reconstruction (ex : projets de reconstruction d’une école suite à un tremblement de terre)
  • Santé et bien-être (ex : projets sur les modes de vie sains)
  • Education et formation (ex : projets d’apprentissage de langues étrangères)
  • Emploi et entrepreneuriat (ex : projets de lutte contre le chômage)
  • Créativité et culture (ex : projets de résolution de problèmes communautaires par la créativité et la culture)
  • Sport (ex : projets d’égalité des chances par la participation sportive)

Quels sont les différents volets du programme ?

Le Corps européen de solidarité propose quatre types d’actions, structurées en deux volets :

1/Activités de solidarité :

Les projets de volontariat

  • Volontariat en individuel : Activité de solidarité non rémunérée pour une durée de 2 semaines à 12 mois (temps de travail :  minimum 30h/semaine et maximum 38h/semaine).
    Le projet peut se faire en Belgique ou à l’étranger (Union européenne et pays voisins partenaires) dans une structure d’accueil titulaire du label de qualité du CES. Ce type d’activité de solidarité offre aux jeunes la possibilité de contribuer aux travaux quotidiens d’organisaitons dans des domaines d’activité liés à la solidarité, au bénéfice ultime des communautés au sein desquelles ces activités sont menées.
  • Equipe de volontaires (de 5 à 40 jeunes) : Activité de solidarité non rémunérée pour une durée de 2 semaines à 2 mois à temps plein (entre 30h et 38h).
    Le projet doit se faire à l’étranger (Union européenne et pays voisins partenaires) comptant des jeunes issus de minimum deux pays. Ce type de volontariat s’adresse en particulier aux jeunes avec moins d’opportunités et s’assimile plus à des chantiers (organiser des activités récréatives et éducatives pour les enfants, intégrer et promouvoir les échanges culturels avec les réfugiés dans les communautés locales, récupération et redistribution de denrées alimentaires non utilisés, recyclage de matériaux).
    Les participants volontaires reçoivent un soutien financier : une bourse couvrant les frais de transport, la nourriture, le logement, l’argent de poche pour dépenses quotidiennes.
    Les dépenses supplémentaires pour les jeunes défavorisés peuvent être couvertes. Mais également une assurance, un soutien à l’apprentissage linguistique en ligne, des formations en ligne d’accompagnement et un soutien post-placement.

Les équipes de volontaires dans des domaines hautement prioritaires

Projets à grande échelle qui appuient des activités volontaires menées par des jeunes provenant d’au moins deux pays différents.
Priorités de l’appel 2024 pour cette action : assistance aux personnes fuyant des conflits armés et à d’autres victimes de catastrophes naturelles ou d’origine humaine et soutien à des expériences et des résultats d’apprentissage positifs pour les jeunes moins favorisés.

Les projets de solidarité (min. 5 jeunes)

Il s’agit d’initiatives locales non rémunérées avec une dimension européenne pour une durée de 2 à 12 mois à temps partiel (soir, week-end, vacances). Le projet doit se faire en Belgique (pays de résidence) et doit être réalisé par des jeunes âgés entre 18 et 30 ans..
Le groupe de participants bénéficie d’un soutien financier forfaitaire et d’un accompagnement si nécessaire. Les jeunes défavorisés peuvent bénéficier d’une assurance et d’un support.
Chaque participant obtient un certificat du Corps européen de solidarité (pouvant être complété par un certificat Europass/Youthpass attestant le travail accompli et les compétences acquises).

2/Activités de solidarité dans le domaine de l’aide humanitaire (« volontariat dans le cadre du corps volontaire européen d’aide humanitaire »)

Les projets de volontariat dans le domaine de l’aide humanitaire

Ils ont lieu dans les pays tiers dans lesquels des opérations d’aide humanitaire sont en cours. Il s’agit d’une action pour les jeunes de 18 à 35 ans qui leur donne l’occasion de contribuer à des activités de volontariat à court ou à long terme visant à améliorer les conditions de vie de la population locale. Ces projets doivent respecter les principes de l’aide humanitaire (humanité, neutralité, impartialité, indépendance) ainsi que le principe « ne pas nuire ».

  • Volontariat individuel : de 2 à 12 mois ; à temps plein (entre 30 et 38 heures par semaine) ; dans un pays autre que celui dans lequel vous résidez, concrètement dans un pays hors UE où des activités et des opérations d’aide humanitaire sont en cours.
  • Equipe de volontaires : groupe composé de 5 à 40 volontaires sélectionnés par les organisations de soutien et d’accueil ; entre 2 semaines et 2 mois ; à temps plein (entre 30 et 38 heures par semaine) ; dans un pays hors UE où des activités et des opérations d’aide humanitaire sont en cours.
  • Activités complémentaires : activités parallèles pertinentes relatives aux projets et conçues pour accroître leur valeur, amplifier la résonance de leurs résultats et renforcer leurs effets aux niveaux local et/ou régional. Ces activités complémentaires visent également à sensibiliser à l’intérêt du volontariat et de la solidarité au niveau local, en instaurant un dialogue avec la communauté locale (réunions, du tutorat, des conférences, des stages d’observation, des programmes de formation, des ateliers pratiques faisant participer la jeunesse locale, etc.)

Quel appui, quel suivi ?

Le Corps européen de solidarité met en place une série d’activités pour assurer l’appui, le suivi et la qualité des activités de solidarité.

Il s’agit de mesures en matière de qualité et de mesures d’appui, telles que :

  • des activités de mise en réseau ;
  • des formations en ligne et hors lignes ;
  • du soutien linguistique ;
  • du tutorat ;
  • la reconnaissance des acquis d’apprentissage ;
  • des assurances ;
  • un certificat de participation ;
  • une prise en charge administrative ;

    Plus d’infos : consultez l’Appel de 2025

    Voir aussi :

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