Auberges et hôtels de jeunes

Les auberges de jeunesse sont nées en Europe au début du 20ème siècle. Elles sont le passeport pour un séjour de courte durée, confortable et peu cher. L’appellation Auberge de Jeunesse (ou Hôtel pour jeunes dans d’autres cas) est historique.

Des jeunes, des familles, des groupes peuvent y loger individuellement ou collectivement.

Il existe à Bruxelles sept Auberges et Hôtels pour jeunes. Que vous soyez ici pour des vacances, du tourisme, en stage ou autre séjour de courte durée, vous gagnez à les essayer. Faites attention tout de même aux délais de réservation !

Types d’hébergement

A Bruxelles, vous trouverez une chambre en auberge à partir d’une vingtaine d’euros (les chambres à 6 ou 10 lits sont les moins chères). Les tarifs varient également en fonction de l’âge : avoir moins ou plus de 26 ans.

Si vous êtes communautaire ou à plusieurs, la nuitée sera moins chère, draps et petit déjeuner compris. Les services complémentaires proposés sont variables, ça vaut la peine de comparer.

Pour les étudiants étrangers et stagiaires, il est possible de prévoir des séjours de plus longue durée avec un prix forfaitaire par mois.

Pour les Auberges de Jeunesse Internationales, une carte de membre annuelle est indispensable (valable dans tous les pays). Elle vous donne droit à un accueil minimum commun, quel que soit le pays ou l’Auberge.
Adresses de référence : https://lesaubergesdejeunesse.be – https://hihostels.com

Les cartes de membre AJ, pour les résidents en Belgique, sont en vente au prix de : 10€/- 26 ans ; 15€/+ 26 ans ; 25€/famille (parents accompagnés d’un ou plusieurs de leurs enfants de moins de 16 ans) ; gratuit/carte partenaire ; 30€/groupes associatifs reconnus ou gratuites/écoles belges :

Plus d’infos sur la carte de membre : https://lesaubergesdejeunesse.be/carte-de-membre

Hébergement à Bruxelles

Auberges de jeunesse

Auberges membres des Auberges de jeunesse asbl

AUBERGE DE JEUNESSE JACQUES BRELGITE D’ETAPE
Rue de la Sablonnière, 30
1000 Bruxelles
Tél. : 02/218.01.87
brussels.brel@laj.bebrussels.brel@lesaubergesdejeunesse.be
https://lesaubergesdejeunesse.be/bruxelles-jacques-brel
Facebook
Prix : à partir de 35€
Métro Madou ou Métro Botanique

AUBERGE DE JEUNESSE GENERATION EUROPE
Rue de l’Éléphant, 4
1080 Molenbeek
Tél. : 02/410.38.58
brussels.europe@laj.be ou brussels.europe@lesaubergesdejeunesse.be
https://lesaubergesdejeunesse.be/bruxelles-generation-europe
Facebook
Prix : à partir de 26€
Métro Comte de Flandre

Auberge membre de Vlaamse Jeugdherbergen vzw

HI FLANDERS BRUEGEL
Rue du Saint Esprit, 2
1000 Bruxelles
Tél. : 02/511.04.36
brussel@hiflanders.be
https://www.hiflanders.be/fr/destinations/bruegel-brussel
Prix : à partir de 29,55€/membre journalier ; 26,70€/membre annuel
Carte de membre : gratuit/moins de 30 ans ; 10€/plus de 30 ans
Métro Gare Centrale

Hôtels pour jeunes (auberges hors réseau)

AUBERGE DES 3 FONTAINES
Gestion : Association de gestion du centre sportif de la forêt de Soignes
Chaussée de Wavre, 2057
1160 Auderghem
Tél. : 02/663.24.41 (réservation de groupes) – 02/663.24.30 (réception)
contact@auberge3fontaines.be
http://www.auberge3fontaines.be
Prix : à partir de 35,50€
Métro Hermann-Debroux

BRUSSELS HELLO HOSTEL (membre de Toerisme voor Allen)
Rue Gemba, 1
1081 Koekelberg
Tél. : 0471/93.59.27
reception@hello-hostel.eu
http://www.hello-hostel.eu/
Prix : à partir de 20€
Métro Simonis ou Elisabeth

HOSTEL VAN GOGH
Rue Traversière, 17
1210 Saint-Josse-ten-Noode
Tél. : 02/203.38.14
info@hostelvangogh.comgroupe@hostelvangogh.com
https://www.hostelvangogh.com
Métro Botanique

SLEEP WELL YOUTH HOSTEL – ESPACE DU MARAIS
Rue du Damier 23
1000 Bruxelles
Tél. : 02/218.50.50
info@sleepwell.be
group@sleepwell.be (pour réservation de groupes)
www.sleepwell.be
Prix : à partir de 42€ (petit-déjeuner compris)
Métro : Rogier
La durée maximale d’hébergement est de 5 jours

MAJ 2025




Centres d’information jeunesse

Fédérations de centres d’information jeunesse

Voir aussi :

MAJ 2025




Nouvelle Permanence à Jette d’Infor Jeunes à partir du 4 décembre !

Permanence Infor Jeunes Jette

Une nouvelle permanence d’Information Jeunes à Jette à partir de ce mercredi 4 décembre, en collaboration avec la commune, pour tous les jeunes et en particulier venant du Nord-Ouest de Bruxelles.

Où ?

100 chaussée de Wemmel à Jette

Quand ?

Chaque mercredi de 13h30 à 17h, accueil gratuit et sans rdv

Quels publics ?

Il s’agit d’une permanence généraliste sur tous domaines concernant les jeunes : études, formations, droits sociaux, logement, job ou mobilité, etc.

Infor Jeunes proposera aussi un Service Emploi (pour réaliser des CV ou trouver des jobs étudiants).

Les jeunes pourront aussi y trouver des informations sur toute les offres d’études en Belgique et sur toutes les démarches à faire après les études, en lien avec Actiris et les missions locales.

Contact :

Infor Jeunes / J. Neenemagi – 02/422.31.29 – inforjeunes@jeminforme.be




L’émancipation

Est-il possible d’être émancipé ?

L’émancipation est une mesure exceptionnelle accordée très rarement et uniquement dans les circonstances telles que définies ci-dessous.

L’émancipation permet à un mineur d’être assimilé à un majeur de manière anticipée. Le mineur pourra ainsi poser toute une série d’actes sans le consentement de ses parents. Un jeune mineur ne pourrait pas, par exemple, demander l’émancipation pour échapper à l’autorité de ses parents afin de pouvoir faire ce qu’il veut ni uniquement parce qu’il y a mésentente entre eux. Les parents non plus ne pourraient demander l’émancipation de leur enfant à un juge de la famille pour se dégager des devoirs et obligations qu’ils ont envers lui.

Le mineur est soumis à l’autorité de ses parents et ce jusqu’à l’âge de 18 ans.

Il existe deux voies qui mènent à l’émancipation :

Le mariage

Un jeune qui se marie sera automatiquement émancipé. Le mariage n’est en principe pas accessible aux mineurs. Toutefois, si des circonstances exceptionnelles et des raisons sérieuses le justifient, le tribunal de la famille peut accorder à un mineur l’autorisation de se marier.

Par voie judiciaire

Si le mineur fait preuve d’une maturité suffisante, qu’il se conduit dans les faits déjà comme un majeur… la loi prévoit des circonstances dans lesquelles le juge pourrait lui accorder l’émancipation et par conséquent ne plus être soumis à l’autorité des parents. Il sera alors considéré comme un majeur dans la vie quotidienne.

C’est par une décision du Tribunal de la famille qu’il sera émancipé à condition de démontrer au préalable l’utilité de son émancipation au juge.

Les textes légaux concernant l’émancipation se trouvent dans le Code civil Titre X, Ch. III.

Conditions

A partir de 15 ans, un mineur peut être émancipé par le Tribunal de la famille.

C’est l’un des deux parents ou les deux parents ou le tuteur ou le procureur du Roi (qui agit à la demande de quiconque) qui doit demander son émancipation. Si la démarche est à l’initiative d’un seul parent, l’autre doit être entendu. L’utilité de l’émancipation devra être prouvée au juge de la famille.

Si un des parents est décédé ou si la filiation n’est établie qu’à l’égard d’un des parents, le mineur peut être émancipé si l’autre parent en fait la demande au juge, notamment en raison de sa maturité. Si le parent n’accepte pas de faire cette demande, l’émancipation peut être demandée par le procureur du Roi.

Si le mineur est orphelin, il peut également obtenir l’émancipation à condition d’avoir 15 ans accomplis et le consentement de son tuteur, si ce dernier estime que le jeune est suffisamment mûr et responsable. Si le tuteur d’un mineur orphelin ne fait aucune demande d’émancipation, le mineur peut la demander directement au procureur du Roi.

Si le mineur se marie, l’émancipation est automatique. Chacun des époux majeur est curateur (personne chargée d’assister un mineur émancipé dans certains actes et d’administrer ses biens) de son conjoint mineur et dans le cas où les deux sont mineurs, c’est le juge de la famille qui désigne le curateur.

Ce qui va changer

Si le mineur est émancipé sur décision du Tribunal de la famille, il est assimilé à une personne majeure. Ceci concerne essentiellement ce qu’on appelle « les droits civils ». Il n’est, notamment, plus soumis à l’autorité parentale. Cependant, s’il commet une infraction, il sera toujours considéré comme mineur et renvoyé devant le Tribunal de la jeunesse.

Il pourra

  • Changer de domicile et conclure un bail locatif (de moins de 9 ans) ;
  • Accomplir tous les actes administratifs ;
  • Percevoir ses revenus ;
  • Recevoir les allocations familiales, s’il a des frères et sœurs, elles sont recalculées au taux d’un premier enfant et, par conséquent, beaucoup moins élevées.

Il ne pourra pas

  • Quitter l’école : le mineur émancipé par le Tribunal de la famille reste soumis à l’obligation scolaire ;
  • Faire un emprunt ou vendre un immeuble. Il faut l’autorisation du juge de paix ;
  • Utiliser son capital, acheter ou vendre des titres. Il faut que le Tribunal de la famille désigne un curateur (personne chargée d’assister un mineur émancipé dans certains actes et d’administrer ses biens).
    Le mineur émancipé incapable d’administrer sa personne sera mis sous tutelle jusqu’à sa majorité et ne bénéficiera plus de son émancipation.

Attention : le mineur émancipé qui fait preuve d’incapacité ou d’immaturité peut être privé du bénéfice de l’émancipation, laquelle lui est retirée en suivant les mêmes formes que celles qui ont eu lieu pour la lui conférer.

Sources légales : Articles 476 à 486 du Code civil

Voir aussi :

MAJ 2024




Présentation TFJ

Le Tribunal de la famille et de la jeunesse (TFJ) est opérationnel depuis septembre 2014. Il est compétent pour tous les litiges familiaux, quel que soit leur type. Ce Tribunal est salué comme une avancée remarquable dans le paysage juridictionnel belge puisqu’il a mis fin à l’éparpillement des litiges familiaux entre la Justice de paix, le Tribunal de première instance et le Tribunal de la jeunesse.

En centralisant tous les litiges familiaux, le TFJ permet un meilleur suivi puisque les familles sont maintenant suivies par un seul juge, avec un dossier unique regroupant toutes les procédures (mariage, divorce, cohabitation, filiation, autorité parentale, hébergement des enfants mineurs, droit aux relations personnelles, autorité parentale, obligations alimentaires, choix de l’allocataire des allocations familiales…).

Au niveau structurel, le TFJ prend place au sein du Tribunal de première instance (TPI) où il en constitue une section. Les autres sections du TPI étant le Tribunal civil, le Tribunal correctionnel et le Tribunal d’application des peines.

Organisation juridictionnelle

Tribunal de la famille et de la jeunesse

Il est composé de 3 types de chambres :

  • Les chambres de la famille = Tribunal de la famille
  • Les chambres de la jeunesse = Tribunal de la jeunesse
  • Les chambres de règlement à l’amiable

Compétences du TFJ

Tribunal de la famille

Il est compétent pour tous les litiges de nature familiale. Il connaît toutes les demandes relatives aux points suivants :

  • Cohabitation légale
  • Mariage
  • Divorce
  • Autorité parentale
  • Hébergement des enfants mineurs
  • Droit aux relations personnelles
  • Contributions alimentaires
  • Détermination de l’allocataire des allocations familiales
  • Etat civil
  • Violences domestiques
  • Filiation
  • Adoption
  • Régime matrimonial
  • Successions, donations, testaments
  • Liquidation-partage
  • Recours formés contre les décisions de juges de paix en matières familiales

Tribunal de la jeunesse

Il est compétent pour prendre toutes les mesures utiles concernant les mineurs en danger et les mineurs délinquants (ayant commis un fait qualifié d’infraction). Le Tribunal de la jeunesse s’occupe uniquement des aspects protectionnels, tout ce qui est lié à l’autorité parentale ou l’hébergement reste de la compétence du Tribunal de la famille.

Chambre de règlement à l’amiable

Elle a pour mission de tenter le règlement des conflits à l’amiable. Soit la chambre de règlement à l’amiable est saisie directement par les parties de commun accord ; soit le juge le propose dès l’audience d’introduction ; soit elle est saisie pendant la procédure devant le Tribunal de la famille.

Attention, le Juge de paix reste compétent pour régler les questions relatives aux incapacités (interdiction, minorité, minorité prolongée, tutelle, administration provisoire, vente de biens appartenant aux mineurs).

 La procédure

La procédure est introduite en général par requête (document écrit reprenant une série d’informations qui doit être remis au greffe/secrétariat du Tribunal) mais il reste possible de la lancer par citation (document officiel permettant d’introduire une procédure en justice).

Si la demande concerne un mineur (contribution alimentaire, hébergement, droit aux relations personnelles), c’est le Tribunal de la famille du lieu de résidence du mineur qui sera compétent.
Pour les autres situations, la demande devra être portée devant le juge du lieu de résidence de la partie défenderesse ou devant le juge de la dernière résidence conjugale.

Le Tribunal de la famille, saisi d’une demande, restera compétent pour toute nouvelle demande sauf si dans l’intérêt du mineur concerné, le Tribunal décidait de renvoyer la cause à un autre arrondissement judiciaire.
Cependant, les parties pourront toujours décider de commun accord de saisir le Tribunal de la famille de leur choix pour lui soumettre leur litige.

Audition d’un enfant

Un enfant de moins de 12 ans peut être entendu à sa demande, à la demande des parties, du parquet, du juge. Les enfants de plus de 12 ans sont avertis par le juge qu’ils peuvent être entendus. Le mineur a toujours le droit de refuser d’être entendu.

Si, pendant l’audition, le juge estime que l’enfant ne fait pas preuve de discernement, il peut y mettre fin.

En cas d’urgence

Le Tribunal de la famille peut statuer en référé en cas de litiges urgents à régler.

Il y a 2 types d’affaires urgentes :

Les affaires présumées urgentes

Autorité parentale, résidence séparée, obligation alimentaire, mesures provisoires concernant les enfants, hébergement de l’enfant.
Si l’affaire est introduite par requête, l’audience doit en principe avoir lieu au plus tard dans les 15 jours après le dépôt de ladite requête. Les Tribunaux de la famille étant débordés, c’est malheureusement souvent plus long (environ deux mois à Bruxelles).
Si l’affaire est introduite par citation, il faudra recourir à un huissier de justice. Dans ce cas, une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent. La citation est un mode d’introduction plus rapide que la requête, mais plus coûteux (de 100 à 200€).

Les affaires dont l’urgence est prouvée

Les causes pour invoquer l’urgence ne sont pas limitées, mais il faut pouvoir prouver le caractère urgent de la situation. Ces affaires doivent être introduites par citation via un huissier de justice (coût de 100 à 200€), une audience est prévue en principe dans les 2 jours qui suivent.

La constitution du dossier familial

Un dossier familial est créé qui comprend toutes les demandes familiales relatives aux personnes qui ont été mariées, qui ont vécu sous le régime de la cohabitation légale ou qui ont un enfant commun. Il contiendra aussi les demandes relatives aux enfants dont la filiation est établie à l’égard de l’un des parents.

Règlement des conflits à l’amiable

Une alternative à la procédure judiciaire est proposée pour essayer de régler les conflits à l’amiable. La chambre des règlements amiables est instaurée au sein de chaque Tribunal de la famille (et de chaque Cour d’appel). Elle est composée de magistrats ayant suivi une formation spécifique.

Un particulier peut lui-même écrire au greffe pour demander une conciliation, même pendant la procédure, cette demande peut être faite par toutes les parties. Tout ce qui se dit dans cette chambre reste confidentiel. Avec l’accord des parties, le juge peut également décider de soumettre le dossier à la chambre des règlements à l’amiable.

Où s’adresser ?

Les Tribunaux de la famille sont une section des Tribunaux de première instance. Vous trouverez leurs adresses sur le site du SPF Justice.

L’aide juridique de 2ème ligne (ex pro déo) permet d’obtenir l’aide d’un avocat de manière gratuite ou partiellement gratuite. Vous trouverez toutes les adresses des bureaux d’aide juridique sur notre site.

Les coûts

Les coûts administratifs au tribunal de la famille se limitent au paiement d’un droit de mise au rôle et une contribution au fonds d’aide juridique de deuxième ligne.

Le droit de mise au rôle s’élève au montant suivant :

  • Première instance : 165 euros
  • Appel : 400 euros
  • Cassation : 650 euros

La contribution au fonds d’aide juridique de deuxième ligne s’élève quant à elle à 24€ par personne.

Attention : en plus des coûts de mise au rôle et de contribution au fonds, n’oubliez pas de prendre en  compte les frais d’avocat, de médiateur ou de notaire pour la constitution et la défense de votre dossier.

MAJ 2024

Voir aussi :