Missions locales

Les 9 « Missions locales » francophones de Bruxelles sont des opérateurs d’insertion socioprofessionnelle (OISP) qui sont soutenues par l’Ordonnance du 27 novembre 2008 (mise à jour le 23 novembre 2020).

Elles offrent aux demandeurs d’emploi un service d’accueil, de conseils et d’informations en matière d’orientation professionnelle, d’emploi et de formation.

L’accompagnement se fait de manière individuelle ou collective :
– aide à la rédaction de CV ou de lettre de motivation ;
– aide à la rédaction d’un contrat de projet professionnel ;
– présentation par téléphone ;
– accompagnement aux tests de recrutement ;
– simulation d’entretien d’embauche ;
– aide en matière de recherche d’un emploi ;
– assistance à l’inscription auprès d’Actiris ;
– orientation vers des formations,
– élaboration et définition d’un projet professionnel ;
– utilisation de l’ordinateur dans la recherche d’emploi ;
– préformations et formations qualifiantes ;
– aide à la validation des compétences ;
– etc.

A Bruxelles

MISSION LOCALE D’ANDERLECHT POUR L’EMPLOI, LA FORMATION ET LE DÉVELOPPEMENT
Maison de l’emploi – Rue de Birmingham, 225
1070 Anderlecht
02/555.05.60
secretariat@mlanderlecht.brussels
https://mla.brussels/

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DE BRUXELLES VILLE
Maison de l’emploi – Boulevard d’Anvers, 26
1000 Bruxelles
02/211.10.30
info@mlocbxl.irisnet.be
https://missionlocalebxlville.be
Facebook
Instagram
LinkedIn

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI D’ETTERBEEK
Avenue des Casernes, 31 bte 2
1040 Etterbeek
02/626.15.40
secr@mlett.brussels
https://www.mlett.brussels

MISSION LOCALE DE FOREST
Boulevard de la 2ème Armée Britannique, 29
1190 Forest
02/349.82.10 – 02/349.82.11
info@mlocforest.irisnet.be
https://mlforest.brussels

MISSION LOCALE D’IXELLES POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION 
Maison de l’emploi – Rue du Collège, 30 bte D
1050 Ixelles
02/515.77.40
info@mlxl.be
https://www.mlxl.be/

MISSION LOCALE DE MOLENBEEK
Boulevard Léopold II, 101-103
1080 Molenbeek
02/421.68.60
info@mloc1080.be
https://www.mloc1080.be

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DE SAINT-GILLES
Chaussée de Waterloo, 255/2
1060 Saint-Gilles
Antenne : Maison de l’emploi – Rue de Mérode, 143 (2e étage)
02/542.63.21 – 0476/68.07.93
contact@mlsg.be
https://mlsg.be

MISSION LOCALE POUR L’EMPLOI DE SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
Rue de l’Union, 31
1210 Saint-Josse-Ten-Noode
02/210.89.30
info@mlstj.brussels
https://mlstj.brussels

MISSION LOCALE DE SCHAERBEEK
Maison de l’emploi – Rue de Jérusalem, 46
1030 Schaerbeek
02/247.77.22
info@milocs.be
https://milocs.be
Facebook
Instagram

En Wallonie

11 « Missions régionales pour l’emploi » (MIRE) se répartissent le territoire wallon.
Plus d’infos  : http://www.missionsregionales-emploi.be

MAJ 2025




Coopérant jeune demandeur d’emploi

Vous êtes jeune demandeur d’emploi et vous voulez travailler dans un pays en voie de développement ?

Il est possible de devenir « Coopérant jeune demandeur d’emploi » (CJDE), dans le but d’avoir une première expérience professionnelle dans un pays en développement reconnu comme tel par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), durant 4 à 12 mois et de contribuer au développement du pays concerné.
Cette activité sera effectuée dans le cadre d’un projet ou d’un programme de coopération au développement proposé par une ONG accréditée (c’est-à-dire agréée par le Ministre de la Coopération au Développement) ou par Enabel.
Le chômeur effectuera un stage de coopération au développement dans le cadre d’un projet agréé en matière d’envoi dans un pays qui est reconnu par l’OCDE comme pays en voie de développement.

Il est bien question ici d’un stage, à ne pas confondre avec le Programme Junior d’Enabel, recrutant des travailleurs de moins de 31 ans, sous contrat de travail.

Régime spécifique aux chômeurs jeunes demandeurs d’emploi ?

Partir en stage comme coopérant – jeune demandeur emploi est rendu possible par l’ONEM qui leur accorde certaines dispenses, afin qu’il puisse se faire une première expérience professionnelle dans un pays en développement, tout en continuant de bénéficier des allocations d’insertion professionnelle (Arrêté Royal du 25 novembre 1991, article 97, §2 – voir ARB-25111991, Màj  24 septembre 2024).

Pour obtenir la dispense auprès de l’ONEM, il faut être chômeur complet bénéficiant d’allocations d’insertion (voir les conditions d’octroi ci-dessous).

La dispense permettra notamment de :

  • pouvoir refuser un emploi proposé
  • de ne plus avoir l’obligation d’être disponible sur le marché de l’emploi
  • de ne plus être et rester inscrit comme demandeur d’emploi
  • de ne plus avoir de carte de contrôle
  • de ne pas devoir résider en Belgique pendant la période de dispense

La dispense est valable pour une période de minimum 4 mois et maximum 12 mois.

Conditions d’octroi

Le « coopérant – jeune demandeur d’emploi » est un jeune chômeur ayant droit aux allocations d’insertion, et partant en stage de coopération au développement dans le cadre d’un projet agréé en matière d’envoi dans un pays qui est reconnu par l’OCDE comme pays en voie de développement.

Le jeune doit donc être reconnu comme chômeur, et bénéficier d’allocations d’insertion professionnelle, après les études et un stage d’insertion professionnelle.

Comment demander cette dispense ?

Vous devez :

  • Vous devez demander à l’ONEM un formulaire de demande de dispense pour le coopérant jeune demandeur d’emploi. Le bureau de chômage y indiquera sa décision
  • Conclure une convention d’envoi pour un projet déterminé avec l’ONG choisie, reconnue
  • Remettre un formulaire à votre organisme de paiement (Syndicat ou CAPAC) qui doit être en partie complété par l’ONG.

Cela vous permettra de continuer à bénéficier des allocations d’insertion en étant dispensé des obligations citées ci-dessus pendant votre séjour à l’étranger. Cette dispense est accordée pour une durée variant de 4 à 12 mois.
Si la dispense est refusée, il est possible d’introduire un recours dans les 3 mois, devant le Tribunal du travail par requête écrite.

Quelles sont vos obligations pendant la dispense ?

Pendant la dispense, vous n’êtes pas autorisé à exercer une activité commerciale ou professionnelle autre que celle fixée dans le cadre du projet de développement.
Il faut, évidemment, que vous exerciez réellement l’activité pour laquelle vous avez reçu une dispense.
Par ailleurs, vous devez conserver votre domicile en Belgique pendant la durée de la dispense.
Les informations concernant les démarches à effectuer pour garder son domicile en Belgique se trouvent sur notre page « Situation administrative des coopérants ».

Quelles démarches devrez-vous faire à la fin de la dispense ?

  • Vous présenter à votre organisme de paiement qui vous donnera une autre carte de contrôle
  • Vous réinscrire comme demandeur d’emploi dans les 8 jours au service régional de l’emploi compétent

Si pour une raison quelconque, vous terminez prématurément votre activité, vous devez en informer le bureau de chômage par lettre recommandée.

Voir aussi :

MAJ 2025




Vacances jeunes et vacances supplémentaires ou européennes

Grâce au système des vacances jeunes et des vacances supplémentaires ou européennes, vous pourrez prendre des vacances durant votre première année de travail salarié, sous certaines conditions.

En principe, les congés légaux ou « congés payés » sont calculés en fonction des jours de travail prestés l’année précédente par le travailleur salarié.

Le système des vacances jeunes et celui des vacances supplémentaires ou européennes donnent aux jeunes travailleurs un droit limité aux congés payés.  Les vacances jeunes vous donnent la possibilité de compléter les jours de congés légaux auxquels vous avez droit par des jours de vacances complémentaires. Rien ne vous oblige à prendre des vacances jeunes, ce qui n’est pas le cas pour vos congés légaux.

Vacances jeunes en  2025

Conditions

– Ne pas avoir atteint l’âge de 25 ans au 31 décembre de l’exercice de vacances. L’exercice de vacances est l’année civile qui précède immédiatement celle au cours de laquelle le jeune travailleur prend des vacances.

– Au cours de l’exercice de vacances, avoir terminé ses études (y compris le travail de fin d’année), son apprentissage (formation des classes moyennes ou apprentissage industriel) ou sa formation continue (formation reconnue dans le cadre de l’obligation scolaire à temps partiel, formation reconnue par Actiris, le FOREM, le VDAB ou l’ADG dans le cadre du parcours d’insertion).

– Après la fin des études, de l’apprentissage ou de la formation, avoir travaillé au cours de l’exercice de vacances comme salarié pendant une période minimale. Le jeune doit être engagé dans les liens d’un ou plusieurs contrats de travail pendant au moins un mois et cette occupation doit comprendre au minimum 13 jours de travail ou assimilés.
Toutefois, une occupation avec le régime de vacances applicable au « Service public » ou avec une rémunération différée (enseignement) et un apprentissage industriel ne sont pas pris en considération.

– Au moment de l’épuisement des vacances jeunes, être lié par un contrat de travail et être soumis au régime de vacances « secteur privé ». Des travailleurs contractuels occupé auprès d’autorités locales ou provinciales sont considérés comme tombant dans le champ d’application du régime de vacances « secteur privé », si le nombre de jours de vacances est déterminé sur la base des prestations de travail durant l’exercice de vacances, peu importe la qualification du régime de vacances par l’ONSS et la catégorie d’employeurs déclarée dans la DmfA.

Montant de l’allocation vacances jeunes

Vous recevrez une allocation payée par l’ONEM (contrairement aux congés légaux payés par l’employeur) à concurrence de 65% de votre salaire, avec un plafond de 2.837,89€ par mois (cf. Onem). Le montant de l’allocation journalière est de minimum 54,28€ et de maximum  73,81€ brut (montants de février 2025).

Démarches à effectuer

  • Vous devez avoir l’accord de votre employeur pour prendre des vacances.
  • Vous devrez tout d’abord épuiser vos congés légaux avant de prendre vos vacances jeunes (si vous avez travaillé quelques mois l’année précédente, vous aurez droit à des congés légaux).
  • Le premier mois où vous prenez des vacances jeunes, l’employeur doit remplir l’e-DRS scénario 9 . Cette déclaration vous permettra de vérifier les données déclarées par votre employeur. A la fin de chaque mois (donc aussi le premier mois) durant lequel vous prenez des vacances jeunes, votre employeur vous remettra l’e-DRS scénario 9.
    Pour plus d’infos : https://www.socialsecurity.be/employer/instructions/drs/fr/latest/instructions/onemrva/scenario_09/introduction.html
  • Vous devrez aussi remplir vous-même le formulaire C103 Vacances jeunes Travailleur et l’envoyer à votre syndicat ou à la CAPAC.

Remettez ces formulaires à temps, sinon vous ne serez pas payé. Au plus tard, vous devez les avoir remis au mois de février de l’année suivante.

Vacances supplémentaires ou européennes

Si vous commencez à travailler ou reprenez le travail après une longue interruption, vous avez quand même droit à des jours de vacances européennes ou vacances supplémentaires.

Par début d’activité, il faut entendre la situation d’un travailleur salarié qui est occupé pour la première fois auprès d’un ou de plusieurs employeurs dans le régime général des travailleurs salariés. Il s’agit, par exemple, du travailleur qui passe du statut de travailleur indépendant à celui de salarié ou du secteur public au secteur privé.

Conditions

> Commencer ou reprendre un travail chez un ou plusieurs employeurs ;

> Avoir travaillé au moins 3 mois de manière continue ou non dans la même année civile (période d’amorçage). Attention, il faut savoir que cette période d’amorçage doit avoir été effectuée, de manière continue ou non, durant une même année civile auprès d’un ou plusieurs employeurs ;

> Avoir épuisé les jours de congés « ordinaires » dus aux prestations de travail de l’année précédente. Le droit aux vacances supplémentaires n’est ouvert qu’après épuisement des jours de vacances légaux.

Si vous rentrez dans ces conditions, vous aurez droit à maximum 4 semaines de congé par an. Cette durée correspond à la durée de vacances légales maximum à laquelle le travailleur peut théoriquement avoir droit moins les jours légaux auxquels il a effectivement droit sur la base de ses prestations durant l’exercice de vacances. Par exemple, avec un régime de travail à temps plein 5 jours par semaine, après avoir travaillé 3 mois, on a droit à 1 semaine de congé, après 6 mois, 2 semaines, etc.

Montant perçu

Pendant ces vacances supplémentaires ou européennes, si vous êtes employé, vous percevrez le simple pécule versé par votre employeur. Par contre, l’année suivante, ce pécule sera déduit de votre double pécule de vacances. En effet, les vacances supplémentaires sont une avance sur les congés légaux de l’année suivante.

Pour les ouvriers, c’est la caisse de vacances annuelles qui payera votre pécule. Il n’y a pas de double pécule donc la rémunération reçue pendant les vacances européennes sera déduite du paiement de celle des congés légaux de l’année qui suit, à concurrence de maximum 50%.

Et les congés légaux ?

Les congés légaux ou « congés payés » sont calculés en fonction des jours de travail salarié prestés l’année précédente. Plus concrètement, si en 2025 vous êtes salarié(e) à temps plein 5 jours par semaine, vous aurez droit à 20 jours de congé en 2026.

Pendant ces congés, vous percevrez une rémunération, appelée pécule de vacances, qui correspond à votre salaire habituel. En plus de celui-ci, vous recevrez (souvent en mai ou juin) ce qu’on appelle un double pécule de vacances qui équivaut à une partie du salaire mensuel brut.

Remarques

  • Les vacances européennes ou supplémentaires ne peuvent se cumuler avec les vacances jeunes. Si vous entrez dans les conditions pour pouvoir bénéficier du système de vacances-jeunes, vous avez le choix : soit opter pour le système des vacances-jeunes (plus avantageux), soit opter pour le système de vacances européennes ou supplémentaires.
  • Il est plus avantageux pour le travailleur qui a droit aux vacances jeunes de prendre d’abord ces vacances-là. En effet, pour ces jours, il n’a pas droit à une rémunération, mais à une allocation de l’ONEM. A terme, ce sera financièrement plus avantageux car la rémunération payée pour un jour de vacances supplémentaires (appelée pécule de vacances supplémentaire) constitue une avance sur le double pécule de vacances de l’année qui suit et sera dès lors déduite l’année suivante. Si le travailleur opte pour les vacances jeunes, il pourra prétendre à la totalité de son double pécule de vacances l’année suivante.
  • Les vacances jeunes ou européennes sont prévues pour les travailleurs du secteur privé. Si vous travaillez dans le secteur public, vous aurez droit à des jours de congé dès la première année de travail. Les vacances jeunes ou européennes ne sont donc pas d’application.

Voir aussi :

MAJ 2025




Stage de première expérience professionnelle

A Bruxelles, le stage de première expérience professionnelle ou stage First permet aux jeunes demandeurs d’emploi d’acquérir une première expérience sur le marché de l’emploi assortie d’une rémunération. Il s’agit d’un stage de 3 mois à 6 mois maximum dans une entreprise, dans une ASBL ou au sein d’un service public qui est assorti d’une allocation à charge d’Actiris/ONEM, ainsi que d’une indemnité à charge du fournisseur de stage. Il s’effectue pendant ou après le stage d’insertion professionnelle.

Attention, le contrat d’insertion en Région Wallonne est supprimé depuis le 1er janvier 2019.

Un stage axé sur la formation…

Cette demande de stage doit être annexée à la convention du stage First (y sont indiqués les engagements respectifs du fournisseur de stage, d’Actiris et du stagiaire). Cette demande de stage comprend au minimum les informations pertinentes relatives au fournisseur de stage et les modalités du stage. C’est Actiris qui assure le suivi du stage tant pour le stagiaire que pour le fournisseur de stage.

…et Rémunéré !

Le stagiaire bruxellois en stage First bénéficie d’une rémunération à charge du fournisseur de l’entreprise de 500€ brut par mois ainsi que d’une allocation journalière de 26,82€ brut à charge d’Actiris ou de l’ONEM si le stagiaire touche déjà des allocations ou y ouvre les droits durant le stage. L’envoi de l’attestation de présence, signée par le fournisseur de stage, n’est nécessaire que si l’allocation est payée par Actiris.

Le stagiaire perçoit l’allocation d’Actiris et l’indemnité de l’employeur, sauf s’il est absent de manière injustifiée.

Qui peut effectuer un stage de première expérience professionnelle en région bruxelloise ?

Pour pouvoir faire un stage First, le demandeur d’emploi doit remplir différentes conditions :

  • Être âgé de moins de 30 ans ;
  • Être titulaire au maximum d’un diplôme CESS ;
  • Être inscrit auprès d’Actiris depuis minimum 3 mois après vos études ;
  • Ne pas avoir une expérience professionnelle de plus de 90 jours consécutifs ;
  • Être domicilié en Région de Bruxelles-Capitale ;
  • Ne jamais avoir effectué un stage (STE ou First) de plus de 3 mois.

Fin prématurée du stage

Le stagiaire peut prétendre à un nouveau stage lorsque le premier stage s’est arrêté prématurément :

  • soit pour des motifs indépendants de sa volonté ;   
  • soit pour non-respect par le fournisseur de stage du plan d’accompagnement ;   
  • soit de commun accord entre les parties, moyennant l’information préalable d’Actiris.

Dans la pratique, Actiris se positionne le plus souvent pour que le jeune puisse entamer un nouveau stage, quelle que soit la raison de la rupture du stage précédent.

Ce droit s’applique pour autant que la période restante soit au moins égale à 3 mois.

En cas d’arrêt prématuré d’un stage dû au non-respect des éléments de la convention, l’employeur peut être privé du droit d’accueillir un stagiaire pour une durée de 1 an minimum et de 5 ans maximum.

Plusieurs stages ?

Il est possible d’effectuer plusieurs stages de première expérience professionnelle pour une période totale de 6 mois maximum.

Dans tous les cas, un stage de première expérience professionnelle doit toujours être conclu pour une durée de minimum 3 mois.

Les démarches importantes

Pour trouver un stage 

Il ne faut pas hésiter à en parler à son conseiller Actiris. Les jeunes peuvent remplir un formulaire pour prendre contact en direct avec le service. Les offres de stage First vacantes sont également diffusées sur le site d’Actiris (Choisissez dans types d’offres : stages). Ce sont ces services pour l’emploi qui feront correspondre les besoins des employeurs qui ont manifesté leur souhait d’accueillir un stagiaire.

En début de stage First* 

Le stagiaire doit introduire une demande d’allocations via son organisme de paiement auquel il doit fournir sa convention de stage signée par les 3 parties. Au plus tôt cette formalité est remplie, au plus tôt il aura droit à l’allocation à charge de l’ONEM.

Pendant le stage*

Le stagiaire First qui touche des allocations d’insertion ne doit pas envoyer d’attestation de présence à son organisme de paiement. Il doit juste transmettre ses cartes de pointage, sans les remplir en ce qui concerne les prestations en stage First. Pour les stagiaires qui terminent leur stage d’insertion pendant le stage First, ils doivent introduire une demande d’allocations d’insertion en cours de stage. Ils sont informés de cette obligation par mail automatique envoyé par Actiris. Le paiement des allocations basculera alors à l’ONEM, et Actiris ne complètera celles-ci que si le montant n’atteint pas 26,82€ brut/jour.

A la fin du stage First*

Le stagiaire reçoit un formulaire C91 qu’il doit remettre à son organisme de paiement.

* Pour les jeunes qui ouvrent des droits aux allocations uniquement.

Les désavantages

L’employeur n’a aucune obligation d’engager le stagiaire à la fin de son stage.

Cadre légal

Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale du 29 septembre 2016 relatif au stage de première expérience professionnelle (màj 17 mai 2024)
Ordonnance du 10 mars 2016  relative aux stages pour demandeurs d’emploi (màj 20 juin 2018)

Consultez également la page stage First d’Actiris.

Et en Wallonie ?

Des solutions de stages sont soutenues par le Forem

Un stage de fin de formation

Ce stage s’adresse aux stagiaires en fin de formation professionnelle. Il permet une mise en pratique de la formation acquise et l’acquisition de pratiques professionnelles spécifiques que seule une entreprise peut fournir. C’est l’occasion pour un employeur de partager ses compétences en accueillant un stagiaire.

La formation alternée

Un employeur peut offrir l’opportunité à un jeune demandeur d’emploi de se former en alternant formation pratique au sein de son entreprise et suivre des cours théoriques dans un centre du Forem, de l’IFAPME ou en Centre de compétence durant maximum 12 mois.

La formation en alternance

C’est l’occasion pour un employeur de transmettre un savoir-faire et de former de futurs collaborateurs. Ils proposent alors une formation en alternance à un apprenant au sein de leur entreprise.

Plus d’information sur le site du Forem.

Voir aussi :

MAJ 2025




Travail à l’étranger : sites utiles

Sites internet

Offres d’emploi et de stages à l’étranger

Par pays

Organisations humanitaires et internationales

Annuaires d’entreprises

Moteurs de recherche (Google, Bing…)

Faire une recherche par mot-clé (travail, emploi, job, stage…) afin de consulter les sites référencés d’entreprises, d’agences d’intérim ou de services emploi en Belgique et hors Belgique.

Réseaux sociaux

Abonnez-vous aux pages des sites spécialisés sur Facebook, LinkedIn…

Voir aussi :

MAJ 2025