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Les procédures en cas de litige locataire-propriétaire

Lorsqu’il y a des problèmes entre locataire et propriétaire, il faut tout d’abord essayer de trouver un accord à l’amiable ou même de faire des concessions. Les causes peuvent, bien entendu, être très différentes : le propriétaire ne fait pas réaliser les travaux nécessaires, le locataire ne paie plus les loyers, les montants de certaines factures calculées par le propriétaire ne paraissent pas équitables au locataire (ex : les factures d’eau quand il n’y a qu’un seul compteur dans l’immeuble), le locataire voudrait que son bail soit prorogé (= prolongé) mais le propriétaire refuse, le propriétaire veut expulser un locataire, etc.

Suite à la 6ème réforme de l’Etat, les compétences en matière de logement ont été transférées aux Régions. Depuis le 1er janvier 2018, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur en Région de Bruxelles-Capitale : le titre XI du Code bruxellois du logement et depuis le 1er septembre 2018 en Région Wallonne : le Décret relatif au bail d’habitation. Elle s’applique à tous les baux (sauf exceptions).

La réforme a introduit des régimes juridiques nouveaux, parmi lesquels le bail étudiant et la colocation. Des modifications sont aussi apportées à la réglementation du bail de courte durée. Enfin, dans la cadre de la lutte contre les discriminations, une liste définit ce que le propriétaire peut demander au locataire.

En Région de Bruxelles-Capitale

Toutes les règles s’appliquent immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions ci-dessous qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er janvier 2018 :

  • Lutte contre la discrimination : une liste exhaustive définit clairement les informations que le bailleur a le droit de demander au candidat locataire sélectionné : son identité et le moyen de le contacter, le nombre de personnes qui composent le ménage, le montant (ou une estimation) de ses ressources financières. En dehors de cette liste, le bailleur ne peut exiger aucune autre information ;
  • Le bail étudiant : il a une durée de principe d’un an mais peut désormais être résilié à tout moment avec préavis ;
  • La colocation : un seul contrat lie les colocataires et un pacte de colocation (règles de vie entre colocataires) y est annexé ;
  • Les informations que le bailleur doit fournir avant ou au moment de la conclusion du contrat ;
  • Les mentions et la forme du bail, sauf en cas de bail oral ;
  • Les règles de dissolution d’un bail portant sur un logement frappé d’une interdiction à la location.

En Région Wallonne

Les nouvelles dispositions s’appliquent immédiatement aux baux en cours, sauf pour les exceptions qui s’appliquent aux baux conclus ou renouvelés à partir du 1er septembre 2018 :

  • Les mentions essentielles qui doivent figurer dans un bail ;
  • L’assurance incendie que doit souscrire obligatoirement le preneur ;
  • Les modifications apportées au régime du bail de courte durée de résidence principale ;
  • Le bail de colocation ;
  • Le bail étudiant.

Et s’il y a désaccord entre locataire et propriétaire ?

En cas de désaccord entre locataire et propriétaire, il est recommandé de procéder graduellement, en essayant tout d’abord de trouver un accord à l’amiable.

Le locataire peut informer son bailleur de manière informelle, surtout lorsque le problème est mineur. Toutefois, il est conseillé à ce stade, de produire une preuve écrite de sa démarche (envoi d’un e-mail en parallèle ou suite à la discussion pour en récapituler les points essentiels). Parfois, plusieurs appels téléphoniques n’apportent aucune solution.

Il faut alors envoyer une lettre (de préférence recommandée) au propriétaire. S’il ne réagit pas, il faut lui envoyer une lettre recommandée de mise en demeure. C’est la Poste qui se chargera de transformer votre simple lettre en lettre recommandée pour un coût d’environ 9,23€. Le courrier de mise en demeure est un préalable avant de pouvoir s’adresser au juge.

Il ne faut pas oublier que le locataire doit gérer le bien qu’il occupe « en bon père de famille » et qu’il doit prévenir le propriétaire en cas de problème dans l’appartement. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire pourrait affirmer que le problème s’est aggravé sans qu’il en soit informé.

En cas de problème, le locataire doit garder tous les justificatifs : copie des courriers envoyés au propriétaire, photos (lorsqu’il y a des problèmes d’insalubrité ou de travaux non effectués), témoignages des voisins.

Si malgré toutes ces démarches, aucune solution n’est trouvée, le locataire peut recourir à la voie judiciaire.

Modes alternatifs de règlement des conflits en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant d’entamer une procédure en justice, pensez aux modes alternatifs de règlement des conflits : la médiation, la conciliation, l’arbitrage.
Code judiciaire Article 591, 1° ET Article 629, 1°

La médiation

Le principe ici est de résoudre le conflit à l’amiable entre le locataire et le propriétaire grâce à l’intervention d’un tiers médiateur.

Personne ne peut être contraint à accepter une médiation, elle doit donc être acceptée par les deux parties. Elle peut se dérouler à tout moment (avant, pendant ou même après une procédure en justice).

Vous devez faire appel à un médiateur agréé et signer un protocole de médiation (= un accord écrit et signé par les parties et le médiateur).

Ensuite, si vous arrivez à un accord satisfaisant, vous pouvez introduire une requête devant le juge de paix pour homologuer cet accord.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §1er
Pour la Région Wallonne : Art. 731 à 733 du Code judiciaire

La médiation : Articles 1724 à 1737 du Code judiciaire 

La conciliation

La procédure en conciliation devant le juge de paix n’est pas obligatoire mais c’est une possibilité intéressante pour tenter de régler le conflit à l’amiable.

Cette procédure présente de nombreux avantages : elle est gratuite, rapide, sans frais administratifs et ne nécessite pas le recours à un avocat.

La demande peut se faire par simple courrier adressée au juge de paix du lieu où est situé le bien ou en se rendant au greffe de la justice de paix, et en demandant verbalement que soit tenue une audience de conciliation. En dehors de vos nom/prénom, adresse et nom/prénom, adresse de la personne avec qui vous demandez une conciliation, il faut y expliquer le problème qui se pose, votre demande et le fait que vous souhaitez régler le conflit par conciliation.

A la suite de la conciliation, deux cas de figures sont possibles :

  • Si la conciliation réussit, l’accord entre les parties est acté par le juge de paix dans un procès-verbal de conciliation. Il a la même valeur qu’un jugement et doit être respecté.
  • S’il n’y a pas eu d’accord, ou que l’une des parties ne se présente pas, le juge de paix rédige un procès-verbal de non conciliation. Il est alors possible d’introduire une requête auprès du juge de paix.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale et la Région Wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

L’arbitrage

Il est interdit d’insérer une clause d’arbitrage dans le contrat de bail (si une telle clause existe, elle est réputée non écrite).

En cas de conflit, les parties peuvent opter pour cette procédure. C’est une procédure rapide, mais très coûteuse puisque les arbitres sont rémunérés. Les arbitres disposent des mêmes pouvoirs qu’un juge, ils imposent une solution au conflit des parties. Il n’y a pas moyen de faire appel de leur décision. L’arbitre doit être neutre et indépendant des parties. C’est souvent un avocat.

Pour la Région de Bruxelles-Capitale : Ordonnance Article. 233, §2
Pour la Région wallonne : Article 731 à 734 du Code judiciaire

Devant un juge de paix en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Avant toute procédure en justice de paix, il faudra envoyer une lettre de mise en demeure par recommandé pour que la partie adverse exécute ce qui lui est demandé : travaux, loyer impayé, etc.

Si aucune solution n’est trouvée, il faut s’adresser au juge compétent dans ce type de litige : le juge de paix. Le juge de paix compétent est celui du lieu où se trouve le logement.

Un étudiant qui aurait un litige avec son propriétaire, à propos du kot qu’il lui loue, n’est pas obligé d’être domicilié dans ce kot. Il peut s’adresser au juge de paix du canton où est situé le kot. Le juge de paix est compétent pour toutes les demandes dont le montant n’excède pas 5.000€, sauf si ces demandes relèvent clairement de la compétence d’un autre tribunal.

Pour connaître l’adresse du bureau de justice de paix de votre région: https://adresses-judiciaires.just.fgov.be

La procédure en Région de Bruxelles-Capitale et en Région Wallonne

Si aucune des procédures alternatives n’aboutit ou si l’une des parties ne s’est pas présentée, il est possible de commencer une procédure civile. Le plus souvent, le requérant introduit une requête (c’est un document pour demander au juge de trancher le conflit) auprès du juge de paix via le greffe (le « secrétariat » de la justice de paix).

Pour une requête (conjointe ou unilatérale), vous devez simplement payer 24€ pour le fonds d’aide juridique.

Quant au montant des droits de greffe (ou droits de « mise au rôle »), il s’élève actuellement à 50€ devant les justices de paix. Attention, depuis le 1er février 2019, les droits de greffe doivent être payés à la fin de la procédure. Désormais, il ne faut donc plus payer les droits de greffe pour pouvoir introduire une procédure en justice. Le jugement précisera qui paiera les droits de greffe (en principe le perdant).

La comparution volontaire (ou requête conjointe)

Les parties peuvent décider de comparaître volontairement devant le juge de paix qui actera l’éventuel accord conclu entre elles.
Article 700 à 710 du Code judiciaire

La demande par requête

La requête est un texte que le demandeur adresse directement au juge de paix, via un formulaire et par le biais du greffe (son secrétariat). Le demandeur peut rédiger lui-même la requête. Le greffe adresse ce document par courrier au défendeur, avec une convocation à comparaître à une certaine date devant le juge. Doivent figurer obligatoirement dans cette requête (sous peine d’irrecevabilité) :

  • La date (jour, mois, année) ;
  • Les nom, prénom, profession, domicile du demandeur ;
  • Les nom, prénom, domicile ou à défaut, la résidence de la personne envers qui la demande est introduite.
    Attention cependant : certains propriétaires n’indiquent pas leurs coordonnées dans le contrat de bail, elles peuvent alors être obtenues au cadastre (moyennant paiement). Si on fait appel à un avocat ou à un huissier de justice, ils ont directement accès au registre des personnes physiques. Soit les personnes se présentent d’elles-mêmes, soit elles se font représenter par un avocat.
  • L’objet de la demande, arguments, exposé des moyens de la demande (dispositions du contrat de bail, etc.) ;
  • La justice de paix du canton saisi ;
  • La signature du demandeur ou de son avocat ;
  • Un certificat de domicile récent de la partie adverse doit être annexé à la requête (à retirer à la commune où la partie adverse est domiciliée).

Ensuite, les parties sont citées à comparaître devant le juge de paix. Il faut toujours se rendre aux convocations pour pouvoir se défendre, exposer les faits. Si on est absent, la partie adverse peut affirmer des choses mensongères qui ne seront, alors, contredites par personne. Rappelons aussi que si le demandeur introduit une demande en français, le défendeur peut exiger qu’elle soit faite en néerlandais s’il est néerlandophone.
Cette procédure est à conseiller pour éviter les frais d’une citation.
Article 1344bis du Code judiciaire (introduction par requête)

La demande par citation (assignation)

La demande peut également se faire par un exploit d’huissier qui reprend une partie des arguments du demandeur (il indique où, quand et pourquoi la partie adverse est citée à comparaître). L’huissier de justice prévient ensuite le défendeur de la date fixée pour la comparution chez le juge de paix.

Cette procédure est la plus chère et la moins rapide d’autant plus qu’il est fortement conseillé de prendre un avocat. Elle coûte 100 à 400€ de frais d’huissier.  Elle comprend les frais d’huissier auxquels s’ajoutent les droits de greffe et les 24€ pour le Fonds d’aide juridique.
Articles 700 à 710 et 1344bis du Code judiciaire (introduction par citation)
Article 591, 1° et 629, 1° du Code judiciaire (compétence matérielle et territoriale du juge de paix)

L’action en référé (= la demande en urgence)

S’il y a urgence (il faut évidemment la justifier), il est possible d’introduire une action en référé, au Tribunal de première instance, afin que des mesures urgentes et provisoires soient prises. Une décision est rendue immédiatement, en quelques jours ou parfois en quelques heures.

Elle est généralement assortie d’une astreinte (= obligation de payer une somme d’argent si on n’exécute pas le jugement).

Pour introduire l’action en référé, il est recommandé de consulter un avocat.
Article 1035 du Code judiciaire

En cas de désaccord avec la décision du juge de paix

Il est préférable de toujours consulter un avocat dans ce cas de figure (même si la personne s’était défendue seule auparavant).

Si l’une des parties est absente à la comparution, elle pourra s’opposer au jugement « par défaut » pris par le juge de paix. La procédure d’opposition est possible si le jugement par défaut a été rendu en dernier ressort et qu’il n’est pas possible d’interjeter appel (dans le cas contraire, la partie condamnée par défaut devra interjeter appel).

Si une partie n’est pas d’accord avec la décision du juge de paix, elle peut interjeter appel de ce jugement devant le tribunal de première instance.
Attention, si le conflit concerne une somme d’argent inférieure ou égale à 2.000€, il n’est toutefois pas possible d’interjeter appel de la décision du juge de paix. Dans ce cas, le jugement est considéré comme « rendu en dernier ressort ».

Remarque : La Cour de cassation juge les pourvois en cassation introduits contre les jugements quand il n’y a plus d’appel possible. Il ne s’agit toutefois pas d’un deuxième degré d’appel car la Cour de cassation examine en réalité si le jugement contesté a fait une application correcte des règles de droit.

Plus d’infos

Voir aussi :

MAJ 2025

SI VOUS SOUHAITEZ POSER UNE QUESTION, VEUILLEZ PRÉCISER LA RÉGION DANS LAQUELLE VOUS RÉSIDEZ !

Les internats

Les internats, une solution conviviale de logements étudiants à des prix attractifs.
Ces établissements accueillent, pour la majorité en semaine uniquement, des élèves ou étudiants de la 3ème maternelle, du primaire, du secondaire de l’enseignement ordinaire ou spécialisé et/ou du supérieur.

Tarifs annuels pour l’année scolaire 2024-2025 (en attente des tarifs annuels de l’année 2025-2026) :
entre 2.462,49€ et 2.848,68€ pour les élèves de l’enseignement ordinaire ;
entre 2.208,64€ et 2.594,58€ pour les élèves de l’enseignement spécialisé ;
entre 2.848,68€ et 3.832,16€ pour les élèves de l’enseignement supérieur.

Une réduction de 5% est accordée aux frères et sœurs inscrits dans un même internat.

Bruxelles

Internat annexé à l’Athénée Royal Gatti de Gamond
Rue Léopold de Swaef, 27
1070 Anderlecht
Tél. : 02/520.13.00 – 0472/33.11.72
administrateur@argattidegamond.be
https://argattidegamond.be/internat
Pour garçons uniquement, étudiants du primaire, secondaire
Fermé le week-end (ouvert le dimanche soir pour les internes qui résident en province ou à l’étranger).
Chambres individuelles
Accessible également aux élèves de l’enseignement spécialisé (intégration et inclusion)

Internat autonome de Bruxelles-Heysel Strombeek-Bever de la Communauté Française
Chaussée Romaine, 552
Bruxelles (1853  Strombeek-Bever)
Tél. : 02/460.72.01
direction@iacfbruxelles.be
http://www.iacfbruxelles.be
Facebook
Pour filles et garçons, étudiant(e)s du primaire, secondaire
Fermé le week-end
Chambres individuelles et collectives

Internat autonome de la Communauté Française de Forest – Maison des étudiant.e.s de Forest (IACF)
Rue de Bourgogne, 48
1190 Forest
Tél. : 02/349.62.81 – 02/345.64.20
info@mde-forest.be
www.mde-forest.be
Pour filles et garçons, étudiant(e)s du supérieur
Fermé les congés scolaires et le week-end (rentrée possible  le dimanche dès 19h)
Chambres individuelles

Internat autonome Don Bosco Ganshoren
Rue Lowet, 12
1083 Ganshoren
Tél. : 0472/54.29.47 (Direction) – 0472/67.54.06 (Secrétariat)
donboscoganshoren@gmail.com
www.donboscoganshoren.be
Pour filles et garçons du primaire et du secondaire
Fermé les vacances scolaires et le week-end
Chambres individuelles
Tarif : internat non subsidié, coût différent

Pour filles et garçons, étudiant(e)s du supérieur
0497/55.58.16
kotbosco@gmail.com
Ouvert 24h/24 durant l’année
Chambres individuelles – un étage filles et un étage garçons – cuisine commune

Internat autonome de la Communauté Française d’Ixelles – La Maison des étudiantes
Rue de l’Abbaye, 26a
1050 Ixelles
Tél. : 02/649.50.09
direction@iacfabbaye.be
http://www.iacfabbaye.be
Facebook
Pour filles uniquement, étudiantes du supérieur (Priorité au non-universitaire)
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche soir
Chambres individuelles et chambres doubles

Internat autonome du CERIA
Avenue Jean de la Hoese, 80
1080 Molenbeek-Saint-Jean
Tél. : 02/412.58.00
sec.internat@spfb.edu.brussels
https://www.internat-bruxelles.be
Pour filles uniquement, étudiantes du secondaire et du supérieur (Priorité aux écoles du campus du CERIA)
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche
Chambres individuelles et collectives

Internat autonome de la Communauté Française d’Uccle – Maison des étudiants
Avenue de Hamoir, 24
1180 Uccle
Tél. : 02/373.13.70 -0470/55.18.82
direction@mde-uccle.be
https://mde-uccle.be
Pour filles et garçons, étudiant(e)s du supérieur (Priorité aux études organisées par le Wallonie-Bruxelles Enseignement)
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche soir
Chambres individuelles et collectives de 2 ou 3

Internat autonome de la Communauté Française d’Uccle – La Maison des étudiantes
Square De Fré, 2
1180  Uccle
Tél. : 02/374.59.43 – 0473/94.99.10
direction@mdedefre.beeducatrices@mdedefre.be
http://www.iacfdefre.be
Pour filles uniquement, étudiantes du supérieur
Fermé le week-end, rentrée possible le dimanche soir
Chambres individuelles

Internat annexé à l’Athénée Royal Uccle 1
Avenue du Vert Chasseur, 66
1180 Uccle
Tél. : 02/374.51.07
internat@aru1.be
http://www.aru1.be
Pour filles uniquement, étudiantes du primaire et du secondaire
Fermé le week-end, durant les jours fériés et les vacances scolaires
Chambres individuelles et collectives

Internat annexé à l’Athénée Royal Jean Absil
Avenue du Chant d’oiseau, 45
1150 Woluwé-Saint-Pierre
Tél. : 02/771.09.05
internat@absil.euadministrateur@absil.eu
www.absil.eu/categorie/l-internat
Pour garçons uniquement, étudiants du primaire et secondaire
Fermé le week-end, jours fériés et vacances scolaires
Chambres individuelles (secondaire) et collectives (primaire)

Internat annexé à l’Athénée Royal Crommelynck Woluwé-Saint-Pierre
Rue au Bois, 78
1150 Woluwe-Saint-Pierre
Tél. : 02/770.99.50 – 0478/24.69.68
Internat@arcro.be  – jasmina.marinx@arcro.be
https://acrommelynck.online/internat/
Pour filles uniquement, étudiantes du primaire et secondaire
Fermé le week-end
Chambres individuelles et collectives

Hors Bruxelles

Si vous désirez connaître les adresses francophones hors Bruxelles, consultez le site des internats de la Fédération-Wallonie-Bruxelles : http://www.internats.be/internats

MAJ 2025

Bruxelles : le Parlement renforce la lutte contre les loyers abusifs

Bruxelles : le Parlement renforce la lutte contre les loyers abusifs

Logement

A partir du 1er mai, de nouvelles règles entreront en vigueur pour mieux protéger les locataires bruxellois contre les loyers abusifs. Le Parlement a activé plusieurs articles de l’Ordonnance du 28 octobre 2021, rendant la grille des loyers en partie contraignante.

La grille des loyers, c’est quoi ?

Il s’agit d’un outil en ligne qui permet de calculer un loyer « raisonnable » en fonction de plusieurs critères : localisation du logement, surface, nombre de chambres, qualité énergétique, etc. Jusqu’à présent, cette grille n’était qu’indicative ; aujourd’hui, elle peut avoir de véritables conséquences.

Que change la nouvelle règle ?

Si ton loyer dépasse de 20 % ou plus le montant indiqué par la grille, tu peux saisir la Commission paritaire locative (CPL). Cette commission, composée à la fois de représentants des locataires et des propriétaires, peut rendre un avis de présomption d’abus.
Même si cet avis n’est pas directement contraignant, il pourra être utilisé devant un juge de paix pour demander une révision du loyer.

Bon à savoir : le propriétaire peut lui aussi demander l’avis de la CPL pour s’assurer que son loyer est conforme.

Où trouver la grille des loyers ?

Tu peux accéder à la grille officielle sur le site du Service public régional de Bruxelles et estimer gratuitement le loyer de ton logement.

Job étudiant : allocations familiales, chômage et mutuelle

Avant-propos quant à l’étudiant diplômé en juin

Il est déconseillé aux étudiants qui ont terminé leurs études dès le mois de juin de travailler sous contrat étudiant l’été suivant la fin de leurs études.  En effet, selon le Contrôle des Lois Sociales (organisme de contrôle de la législation du travail du SPF Emploi), un jeune qui termine ses études en juin n’a plus le statut étudiant. En cas d’inspection, celui-ci demandera à l’employeur et à l’étudiant de régulariser la situation auprès de l’Office National de la Sécurité Sociale (ONSS), c’est-à-dire de rembourser l’avantage obtenu en raison de la réduction de cotisations sociales. Cette règle ne vaut pas si l’étudiant montre clairement qu’il va poursuivre des études par la suite (en s’inscrivant à un master ou à une formation, par exemple).

Cependant, FAMIRIS, FAMIWAL et l’Office national de l’emploi permettent une application plus souple de leurs réglementations. Ils acceptent qu’un étudiant ayant terminé ses études en juin et travaillant en juillet, août et septembre sous contrat d’occupation étudiant bénéficie de ses allocations familiales sous conditions et de l’assimilation de sa période de travail sous contrat d’occupation étudiant au stage d’insertion professionnelle.

L’étudiant qui travaille sera-t-il encore bénéficiaire d’allocations familiales ?

La matière des allocations familiales ayant été régionalisée, les règles peuvent différer selon la région concernée. Pour savoir quelles règles sont d’application, on se réfèrera au lieu du domicile légal des étudiants.

Règles régionales communes

Avant 18 ans, il n’y a pas de conditions au versement des allocations familiales (jusqu’au 31 août de l’année civile où l’étudiant a 18 ans).

Après 18 ans et jusqu’à 25 ans maximum, les étudiants ont droit aux allocations familiales sous certaines conditions. Les étudiants de plus de 25 ans ne reçoivent plus d’allocations familiales.
Au maximum, le jeune a donc encore droit à des allocations familiales pour tout le mois de son 25ème anniversaire.

Région bruxelloise

Après 18 ans et avant 25 ans, l’activité lucrative n’est pas un obstacle à l’octroi des allocations familiales pour autant qu’elle soit inférieure ou égale à 12 mois et qu’elle respecte les conditions ci-dessous. A défaut, les allocations familiales seront suspendues pour l’ensemble du trimestre.

Si l’étudiant travaille durant l’année scolaire

Pour conserver son droit aux allocations familiales, il doit travailler moins de 240h par trimestre durant l’année scolaire (1er, 2e, 4e trimestre) quel que soit le type de contrat.

Si l’étudiant travaille durant le 3e trimestre de l’année civile qui comprend les vacances d’été (juillet, août, septembre)

Il conserve ses allocations familiales, sans limite d’heures de travail.

Si l’étudiant travaille après la fin de ses études

  • Le jeune qui termine ses études (qui ne reprend pas d’études l’année suivante) a droit à ses allocations familiales aux mêmes conditions : 240h maximum de travail sur le trimestre.
  • S’il s’inscrit comme demandeur d’emploi auprès d’Actiris en juillet, il débutera un stage d’insertion professionnelle (ancien stage d’attente) de 310 jours en date du 1er août. Il s’agit en réalité d’un stage d’une année, puisque tous les jours comptent (y compris les samedis et jours fériés) sauf les dimanches. Le jeune demandeur d’emploi reste bénéficiaire de ses allocations familiales durant tout son stage d’insertion professionnelle. Après ce stage, son droit aux allocations familiales cesse définitivement. Si le jeune travaille après le 31 juillet, ses journées de travail seront comptées dans le stage d’insertion professionnelle. Il gardera son droit aux allocations familiales uniquement s’il ne travaille pas plus de 240 heures par trimestre. A défaut, le versement des allocations familiales sera suspendu pendant le trimestre où il a travaillé plus de 240h.

Région wallonne

A l’instar de la Région Bruxelloise, la règle de base est que le jeune dispose d’un droit inconditionnel aux allocations familiales jusqu’au 31 août de ses 18 ans, un jeune doit faire des études pour pouvoir continuer à percevoir des allocations familiales.

Jusque 25 ans, en Wallonie, la limite des 240 heures par trimestre a disparu en ce qui concerne le contrat d’occupation étudiante. Ainsi, les allocations familiales continueront d’être versées pour autant que le jeune reste dans le contingent de 650 heures durant lesquelles il peut bénéficier des cotisations sociales réduites.

Au-delà de ces 650 heures (donc une fois que les 650 heures sont épuisées), il peut encore travailler 240 heures supplémentaires par trimestre sous un contrat de travail ordinaire (plus comme étudiant), sans impact sur les allocations familiales.
Donc, en tant qu’étudiant, les 240 heures ont bien été supprimées mais elles existent encore pour les contrats ordinaires.

Il faut toutefois être attentif au fait que ce sont des heures que vous ne pourrez pas consacrer à vos études.

De plus, le jeune qui s’inscrit comme demandeur d’emploi auprès du Forem conserve son droit aux allocations familiales pendant son stage d’insertion professionnelle, à condition que ses revenus mensuels soient inférieurs à 805,74€ brut par mois (montant indexé en 2025) et de travailler moins de 240 heures/trimestre.

Plus d’informations dans le tableau sur les allocations familiales.

L’étudiant qui travaille et qui est sous contrat d’apprentissage ou d’alternance est-il encore bénéficiaire d’allocations familiales ?

En Région Bruxelloise, et en Région Wallonne, les heures prestées dans le cadre de la formation obligatoire (stage) n’entrent pas dans les contingents de 650 heures/an et 240 heures/trimestre. Ces limites restent toutefois d’application pour les autres jobs.

Qu’en est-il des étudiants en formation chef d’entreprise et formation de coordination et d’encadrement ?

Il n’y a plus de plafond de revenus.

En revanche, les heures prestées dans ce cadre n’entrent pas dans les contingents de 650 heures/an et 240 heures/trimestre.

Le chômage

L’étudiant sous contrat d’occupation étudiant ne cotise pas pour ouvrir un droit au chômage.

Il est toutefois possible pour un jeune d’obtenir des allocations d’insertion professionnelle (assimilées au chômage) lorsque celui-ci aura effectué un stage d’insertion professionnelle (ancien stage d’attente) de 12 mois au sortir des études. Durant ce stade, comme évoqué ci-dessus, le jeune pourra continuer à bénéficier de ses allocations familiales à certaines conditions.

Les journées de travail sous contrat d’occupation étudiant effectuées après le 31 juillet suivant la fin des études, seront comptabilisées dans le stage d’insertion professionnelle. Avant le 31 juillet, le job étudiant ne prolonge ou ne raccourcit pas le stage.

Le jeune sous contrat d’occupation étudiant conservera sa qualité de personne à charge pour son parent chômeur, peu importe la hauteur de ses revenus (voir article 130ter de la loi du 3 juillet 1978 sur les contrats de travail : « Les étudiants visés au présent titre, conservent à l’égard des différents régimes de sécurité sociale, leur qualité de personne à charge »).

L’étudiant qui travaille est-il toujours couvert par la mutuelle de ses parents ?

L’étudiant de moins de 25 ans qui est bénéficiaire d’allocations familiales est couvert pour ses soins de santé par la mutuelle de ses parents. Il est dans ce cas considéré comme personne à charge du point de vue de la mutuelle. Il le restera tant qu’il est aux études et jusqu’à ses 25 ans, âge où il faut obligatoirement s’inscrire comme titulaire auprès d’une mutuelle.

Lorsqu’un étudiant de moins de 25 ans travaille durant l’année scolaire sous contrat de travail ordinaire (contrat étudiant pour lequel il ne bénéficie plus de cotisations de solidarité), il est possible qu’il doive s’inscrire comme titulaire s’il dépasse un certain montant de revenus. Pour en savoir plus, il est important de se renseigner auprès de sa mutuelle.

Pour l’étudiant qui travaille comme indépendant sous le statut d’étudiant-entrepreneur, une distinction doit être faite selon le montant des revenus. S’il perçoit moins de 8.504,44€/an (revenus de 2025), il ne paie pas de cotisations et ses droits en soins de santé sont maintenus en tant que personne à charge. Il bénéficiera automatiquement des allocations familiales. Entre 8.504,44€ et 17.008,88€ (revenus de 2025), il devra payer des cotisations, mais celles-ci seront réduites (20,5%) et il pourra rester à charge de ses parents. Il pourra continuer à bénéficier des allocations familiales sur déclaration à sa Caisse que son activité ne dépasse pas la limite des 240h/trimestre. Par contre, si son revenu annuel net est supérieur à 17.008,88€ (revenus de 2025), le jeune ne bénéficiera plus du statut d’étudiant-entrepreneur. Il sera considéré comme un indépendant à titre principal et devra donc devenir titulaire de sa propre assurance soins de santé.

Un jeune non étudiant qui travaille, ou qui perçoit des allocations d’insertion, n’est plus considéré comme personne à charge et ce, même s’il a moins de 25 ans. Dès que le jeune travaille ou perçoit des allocations, il doit s’inscrire comme titulaire.

Voir aussi :

MAJ 2025

Enseignement/Formation : Sites utiles

 

Organismes de représentation, d’aide, d’orientation et d’informations
Etudes à l’étranger
Etablissements scolaires
Académies
Ecoles secondaires à Bruxelles, Cefa
Apprentissage des classes moyennes, formation chef d’entreprise
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Formations professionnelles, continuées, cours de langue

 

 

Enseignement – Organismes de représentation, d’aide, d’orientation et d’informations

Voir aussi notre page « orientation scolaire »

Etablissements scolaires

Académies à Bruxelles


Ecoles secondaires à Bruxelles

Consulter l’annuaire des établissements scolaires en Wallonie sur le site d’enseignement.be ou sur le portail monorientation.be


Apprentissage des classes moyennes, formation chef d’entreprise


Hautes écoles francophones à Bruxelles et en Wallonie (enseignement supérieur de type court et de type long)


Universités francophones à Bruxelles et en Wallonie

Promotion sociale à Bruxelles

Consultez également Promsoc : site de l’enseignement de promotion sociale en région bruxelloise

Internats à Bruxelles

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Formations à Bruxelles (formations professionnelles, continuées, cours de langue, séjours linguistiques)

2Bouts
ABC Langues (Langues)
Adeps
Alliance française de Bruxelles-Europe (Langues)
Amira language school (Langues)
Amisek
Arab women’s solidarity association (Langues)
Arc-en-ciel Service d’aide à l’enfance
Arpaije Association pour la remotivation, la promotion et l’aide à l’insertion des jeunes
Arthis Maison culturelle belgo-roumaine (Langues)
Association Belgique-Chine (Langues)
Assocation de la cause freudienne Belgique
Association ouvrière belge des compagnons du devoir
Association pour le droit des étrangers
Ateliers du Soleil
Bepax
Boulot
Boutique de gestion
Bruxelles accueil et développement pour la jeunesse et l’enfance – BADJE
Bruxelles Formation
Cannelle
Casi-Uo (Langues)
Cefaid – Centre espagnol de formation (Langues)
Cenforgil
Center for accelerated language learning international – CALL (Langues)
Centre culturel arabe (Langues)
Centre culturel coréen de Bruxelles (Langues)
Centre culturel maghrébin Espace Magh (Langues)
Centre d’alphabétisation pour travailleurs immigrés-CATI(Langues)
Centre d’études de la famille et des systèmes
Centre de formation Bonnevie
Centre de formation de la commission paritaire nationale pour employés – CEFORA
Centre de formation à l’écoute du malade – CEFEM
Centre de formation d’animateurs – CFA
Centre de formation 2Mille
Centre de formation en alternance de la construction – Centre Fac
Centre de formation et de loisirs Vacances Plus
Centre de formation-insertion Le grain – CEFIG
Centre de formation permanente et de recherche dans les milieux d’accueil du jeune enfant – FRAJE
Centre de phonétique appliquée – CPAB (Langues)
Centre de Télé Accueil Bruxelles
Centre dramatique jeunes publics Pierre de lune
Centre francophone de la langue des signes – CFLS (Langues)
Centre hellénique et interculturel de Bruxelles (Langues)
Centre international de formation en arts du spectacle – CIFAS
Centre libéral d’action et de réflexion sur l’audiovisuel – CLARA
Centre pour la formation et l’intervention psychosociologiques – CFIP
Centre Rhapsodie
Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active – CEMEA
Centres de langues – CLL  (Langues)
Cercle royal polyglotte de Bruxelles (Langues)
Chom’hier
Cité des métiers

Collectif Alpha (Langues)
Collectif Formation Société – CFS
Confédération des employeurs des secteurs sportif et socioculturel – CESSOC
Coordination bruxelloise pour l’emploi et la formation des femmes – COBEFF
Cultures et Santé
Cyber 53
Ecole Belge de Pratique Psychomotrice Aucouturier – EBPPA
Ecole de cirque de Bruxelles – ECBRU
Easypro
EFP
Emancipe
Fédération bruxelloise des organismes d’insertion socioprofessionnelle – FeBISP
Fédération bruxelleoise unie pour le logement – FEBUL
Fédération de maisons de jeunes et organisation de jeunesse – For’J
Fédération des centres de jeunes en milieu populaire – FCJMP
Fédération des maisons de jeunes en Belgique francophone – FMJ
FobagraFormation et aide aux entreprises – FAE
F9 Languages in Brussel (Langues)
Formation Emploi Tremplin – FORET
Forestière
Formeville
Forum du Champ Lacanien de Bruxelles Espace clinique
Goethe Institut (Langues)
Grain (Le)
Groupe d’animation et de formation femmes immigrées – GAFFI
Gsara
Hispano belga (Langues)
Idée 53
Ideji
Infor Femmes
Institut belge de Gestalt-Thérapie
Institut Cervantes Bruxelles (Langues)
Institut de formation à l’intervention en santé mentale Ifisam
Interface 3
Jeunes schaerbeekois au travail – JST
Kiddy et junior classes (Langues)
Ligue de l’enseignement
Lire et écrire (Langues)
Lire et écrire Bruxelles (Langues)
Lire et écrire Wallonie (Langues)
Media animation
Mediations
Voir aussi la page Missions locales
Molenbeek Formation
Ocarina
Petits riens Centre Horizon
Piment (Le)
Plateforme francophone du volontariat- PFV
Reperes Centre de formation en promotion de la santé
Réseau coordination enfance – RCE
Résonance réseau formation jeunesse
Voir aussi la page sur les séjours linguistiques
Service civil international – SCI
Service d’intégration et d’insertion – Missions Actions SIMA
Service pour la transformation, l’innovation et le changement social – STICS
Spoken – Kid’s computer, language and art training centre (Langues)
Synéco
Université des femmes
Update
Vie féminine régionale de Bruxelles
Volont’r
Waster organic recycling and management solutions – WORMS
Welcome Babbelkot
Youplaboum
Zone femmes

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Etudes à l’étranger

MAJ 2025