Orientation scolaire

 

Centres PMS – CPMS Options du secondaire Décrochage scolaire
Orientation scolaire dans le secondaire Les métiers Fédérations de pouvoirs organisateurs de l’enseignement
Orientation dans le supérieur Prendre une année sabbatique Sites d’orientation

 

Choisir un type d’enseignement maternel, primaire, secondaire ou une option en secondaire n’est pas toujours facile.

A nos permanences (Schaerbeek, Anderlecht ou Jette), vous pouvez obtenir des informations sur les adresses des écoles, les options proposées, les métiers vers lesquels les études aboutissent, mais aussi consulter des guides sur l’enseignement et les métiers. Si vous cherchez une orientation scolaire, tournez-vous vers des organismes aidant l’élève ou les parents comme les centres PMS (psycho-médico-sociaux) ou des associations proposant des consultations d’orientation scolaire.

Les centres PMS bruxellois

Les centres PMS orientent les élèves dans le dédale des options possibles ou conseillent les parents sur le choix d’un type d’enseignement. Leur mission ne s’arrêtent pas là, ils aident les élèves et leurs parents en matière de santé physique, de problèmes psycho-sociaux, de cyber-harcèlement, de décrochage scolaire avec une équipe composée d’assistants sociaux, de psychologues, d’infirmières. L’élève n’a pas le choix du centre PMS, il doit se rendre au CPMS auquel son école est rattachée. En ce qui concerne l’orientation scolaire, même si des tests existent toujours, le CPMS va surtout essayer d’identifier les domaines d’intérêts de l’étudiant pour l’orienter au mieux.

Renseignements sur les centres PMS

La liste des centres PMS peut être obtenue à notre permanence, dans votre école ou sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles présentant les centres PMS des différents réseaux (Fédération Wallonie-Bruxelles, libre confessionnel ou non, communal, provincial) : consultez l’annuaire des Centres psycho médicaux sociaux (CPMS)

Les services du centre PMS sont gratuits et les discussions entre l’élève et le centre sont confidentielles.

Organismes bruxellois proposant une orientation scolaire dans le secondaire

Ces associations proposent une orientation scolaire et leurs services sont soit gratuits, soit payants, soit remboursés partiellement.

CENTRE D’ORIENTATION SPECIALISEE (COS) – CENTRE POUR HANDICAPES SENSORIELS (CHS)
Chaussée de Waterloo, 1510
1180 Uccle
Tél : 02/374.30.72 – 0474/90.92.95
uccle@c-h-s.be
http://www.c-h-s.be
Le centre effectue des examens d’orientation scolaire et professionnelle pour toute personne atteinte de déficience auditive (agréé par la Cocom/Iriscare). Il délivre des attestations d’orientation en enseignement spécialisé (agréé par la FWB).

INFOR JEUNES BRUXELLES
Tél : 02/514.41.11
Rue Philippe Le Bon, 15
1000 Bruxelles
bruxelles@ijbxl.be
https://ijbxl.be/service-orientation/
Service d’orientation gratuit pour étudiants bruxellois du secondaire ou du supérieur entre 15 et 29 ans. Entretiens sur rendez-vous.

PROMO JEUNES
Métro De Brouckère, 11-12
1000 Bruxelles
Tél : 02/218.27.86
s.elkhonssi@promojeunes.be
b.dermagne@promojeunes.be
Coaching individuel d’orientation scolaire gratuit pour les jeunes de 15 à 21 ans.

SERVICE D’INFORMATION SUR LES ETUDES ET LES PROFESSIONS – SIEP
SIEP Bruxelles
Rue de la Poste, 109
1030 Bruxelles
Tél: 02/640.08.32
Ouvert le mardi de 9h à 17h et les mercredis, jeudis et vendredis de 13h à 17h
siep.bxl@siep.be
Service d’orientation gratuit pour les étudiants bruxellois de 15 à 28 ans.
SIEP Info Marolles
Rue de Nancy, 17
1000 Bruxelles
Tél : 0478/74.05.10
infomarolles@siep.be
SIEP Evere
Espace Associatif Eugène Moreau – Rue Georges de Lombaerde, 21
1140 Evere
Tél : 02/344.65.06
http://www.siep.be
http://blog.siep.be
https://formations.siep.be

Découvrir les options du secondaire

Dans certaines communes bruxelloises, des Parcours ton orientation (salons communaux/intra-communaux d’orientation) sont organisés. Ceci dans le but de permettre aux étudiants du secondaire de découvrir les différentes options dans le 2e ou 3e degré.
Soyez attentif également au mois du qualifiant qui vous permet de découvrir l’enseignement technique et professionnel en FWB.

A notre permanence, vous pouvez découvrir les différentes options du secondaire et obtenir les adresses par option des écoles bruxelloises.

Découvrir les métiers

Pour rendre les études un peu plus concrètes, vous trouverez des descriptions détaillées de nombreux métiers sur les sites suivants : http://imtb.actiris.be ; https://www.leforem.be/HE/former/horizonsemploi-index.html ; http://metiers.siep.be ; https://monecolemonmetier.cfwb.be/

Décrochage scolaire

Les 19 services communaux gratuits de prévention du décrochage scolaire informent, accompagnent et orientent les élèves du primaire et secondaire :  https://accrochagescolaire.brussels/service-ecole/partenaires

Fédérations des pouvoirs organisateurs de l’enseignement

Les 4 associations ci-dessous donnent également de nombreuses informations sur l’enseignement secondaire.

CECP – CONSEIL DE L’ENSEIGNEMENT DES COMMUNES ET PROVINCES
Rue de Mehaignoul, 4A
5081 Meux
Tél : 081/81.20.48
secretariat@cecp.be
www.cecp.be
Organe de représentation et de coordination des pouvoirs publics subventionnés organisant l’enseignement fondamental (maternel et primaire), l’enseignement spécialisé, l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit.

CPEONS – CONSEIL DES POUVOIRS ORGANISATEURS DE L’ENSEIGNEMENT OFFICIEL NEUTRE SUBVENTIONNE
Bld Emile Bockstael, 122 bte 8
1020 Laeken
Tél : 02/882.12.30
cpeons@cpeons.be
http://www.cpeons.be
Organe de représentation et de coordination des pouvoirs organisateurs d’enseignement reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, organise sous l’égide des communes, des villes, des provinces et de la Commission communautaire française de la Région de Bruxelles-Capitale l’Enseignement Secondaire de plein exercice ou à horaire réduit, Supérieur, de Promotion Sociale, des Centres Psycho-Médico-Sociaux et de la Fédération Sportive du réseau officiel neutre.

FELSI – FEDERATION DES ETABLISSEMENTS LIBRES SUBVENTIONNES INDEPENDANTS
Avenue Jupiter, 180
1190 Forest
Tél : 02/527.37.92
secretariat@felsi.eu
http://felsi.eu/
La FELSI est une fédération qui regroupe 60 Pouvoirs Organisateurs organisant 90 établissements libres subventionnés non confessionnels du fondamental, secondaire, promotion sociale, hautes écoles, enseignement artistique.

SEGEC – SECRETARIAT GENERAL DE L’ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
Avenue E. Mounier, 100
1200 Woluwé-Saint-Lambert
Tél : 02/256.70.11
segec@segec.be
http://enseignement.catholique.be/segec/
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Le SeGEC fédère les 800 Pouvoirs organisateurs de l’enseignement catholique du fondamental, du secondaire de plein exercice ou à horaire réduit, du supérieur, de promotion Sociale, des Centres Psycho-Médico-Sociaux, des internats.

Et après le secondaire ?

Prendre une année sabbatique

Si vous avez envie de faire une pause et de prendre une année sabbatique à la fin de vos études secondaires pour apprendre une langue, faire un stage professionnel, faire du volontariat ou un job saisonnier, il existe de nombreuses formules pour partir à l’étranger dont vous trouverez les détails sur notre site https://www.mobilitedesjeunes.be/.

Continuer des études supérieures

Si vous désirez continuer des études, il est essentiel de bien choisir votre orientation. Les organismes suivants, pour la plupart gratuits, peuvent vous y aider.

CENTRE D’INFORMATION ET D’ORIENTATION – CIO
Promenade de l’Alma, 51
1200 Woluwé-Saint-Lambert
Tél : 010/47.27.06
info-cio@uclouvain.be (orientation)
https://uclouvain.be/fr/etudier/cio
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Instagram
Sur rendez-vous, permanences gratuites d’information (25 minutes) et entretiens d’orientation d’1 heure (10€) de l’UCLouvain informant sur les études et proposant des activités d’aide au choix d’études et à la réorientation pour les étudiants en fin de secondaire et du supérieur, ainsi que pour les adultes en reprise d’études.

CITE DES MÉTIERS DE BRUXELLES
Avenue de l’Astronomie, 14
1210 Saint-Josse
Tél : 02/505.77.91
info@cdm-bp.brussels
https://www.citedesmetiers.brussels
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Instagram
Guichet unique gratuit d’orientation scolaire et professionnelle ; Espace documentaire ; Séances d’information sur l’orientation.

FONDATION BENOIT
Avenue de l’Hippodrome, 20
1050 Ixelles
Tél : 02/375.23.08 – 0470/93.53.54
contact@fondationbenoit.be
https://fondationbenoit.be
Soutien gratuit aux jeunes adultes de 18 à 30 ans se questionnant notamment sur leur choix d’études ou leur vie professionnelle. Accompagnement sur mesure.

INFOR-ÉTUDES
Campus du Solbosch – Bâtiment S – Niveau 4 – Bureau S.4.102 (Accès par l’Avenue Buyl, 87A)
1050 Ixelles
Tél : 02/650.36.36
etudes@ulb.be
https://www.ulb.be/fr/etudier/s-informer-s-orienter
Service gratuit de l’ULB, destiné à toute personne en projet d’études, informant sur les études, la vie étudiante et proposant des activités individuelles et collectives d’aide au choix d’études et à la réorientation.

INFOR JEUNES BRUXELLES
Tél : 02/514.41.11
Rue Philippe Le Bon, 15
1000 Bruxelles
bruxelles@ijbxl.be
https://ijbxl.be/service-orientation/
Service d’orientation gratuit pour étudiants bruxellois du secondaire ou du supérieur entre 15 et 29 ans. Entretiens sur rendez-vous.

LABORATOIRE D’ERGOLOGIE APPLIQUÉE
Boulevard du Triomphe, 39
1160 Auderghem
Tél : 02/648.75.59
info@ergologie.org
https://www.ergolergol.org
Orientation scolaire payante pour les jeunes à partir de 17-18 ans, inscrits en 5e ou dernière année de l’enseignement secondaire, se posant des questions sur le métier qu’ils veulent faire et sur le choix des études dans l’enseignement supérieur. Réorientation scolaire payante pour les étudiants de l’enseignement supérieur. Bilan d’orientation pour les adultes de moins de 30 ans possédant 0 à 3 ans d’expérience et au minimum le CESS. Intervention financière dans les frais de la plupart des mutuelles.

POLE ACADÉMIQUE DE BRUXELLES
Avenue F.D. Roosevelt, 50 – CP 129/09
1050 Ixelles
Tél : 02/650.28.53
secretariat@poleacabruxelles.be
https://www.poleacabruxelles.be/
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Services gratuits. Une série d’activités, des entretiens individuels et des ateliers collectifs sont organisés pour aider les (futurs) étudiants dans leur choix d’études supérieures et pour les soutenir au fil de leur cursus. Par ailleurs, le futur étudiant peut avoir accès à la liste des études dispensées par les établissements bruxellois : https://www.poleacabruxelles.be/etudes/

SERVICE D’AIDE A LA RÉUSSITE – SAR
Avenue Konrad Adenauer, 3
1200 Woluwé-Saint-Lambert
Tél : 02/772.65.75
i.alen@ephec.be
https://www.ephec.be/reussir-lephec
Service gratuit d’orientation et d’aide à la réussite pour (futurs) étudiants de l’EPHEC.

SERVICE D’ORIENTATION ET D’ACCOMPAGNEMENT VERS LA REUSSITE – SOAR
Boulevard du Jardin Botanique, 43
1000 Bruxelles
Tél : 02/792.35.50
soar-slb@uclouvain.be
https://uclouvain.be/fr/etudier/cio/a-saint-louis-bruxelles.html
Service gratuit de l’UCLouvain Saint-Louis Bruxelles proposant notamment des activités de méthode de travail, d’aide au choix d’études et à la réorientation pour les étudiants de rhétos et du supérieur.

Sites d’orientation utiles

  • Monorientation.be pour les élèves de primaire, secondaire, en décrochage…
  • Teodor (ULB) pour les élèves en 5e, 6e, 7e secondaire
  • Ada pour les élèves de 4e, 5e, 6e secondaire et étudiants en cours d’études supérieures

Voir aussi :

MAJ 2025




Partir au Royaume-Uni

Petit carnet pratique

Le Royaume-Uni (UK-United Kingdom) est constitué de la Grande-Bretagne (l’Angleterre, l’Écosse et le Pays de Galles) et de l’Irlande du Nord.

Il est sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020 (Brexit) et la période transitoire a cessé le 31 décembre 2020. Un accord de coopération est toutefois appliqué. (L’Irlande au sud ou Eire est autonome et fait toujours partie de l’UE.) 

Carte d’identité/Passeport

Depuis le 1er octobre 2021, un passeport international est requis pour entrer au Royaume-Uni. Autrement dit, une carte d’identité belge ne suffit plus.

Visa

Ils sont différents si vous partez pour étudier (Student visa, Child student visa, Short-term study visa, Graduate visa) ou pour travailler (Skilled Worker visa, Health and Care Worker visa, Short-term work visa, Youth mobility scheme visa).
Vérifiez de quel type de visa vous avez besoin via ce lien : https://www.gov.uk/check-uk-visa

Attention, depuis avril 2025, tous les voyageurs se rendant au Royaume-Uni doivent être en possession d’une « Autorisation de voyage électronique » (ETA – « Electronic Travel Authorisation »). Son prix est de 16£ (environ 19€). La demande peut se faire via le site du gouvernement britannique ou de l’application UK ETA. Le but de ce nouveau système est réduire les files d’attente à la frontière. Plus d’informations sur le guide UK ETA.

Langues

On y parle l’anglais dans tout le pays mais aussi d’autres langues régionales officielles : le cornique (dans les Cornouailles), le gaélique écossais et le scots en Écosse, le gaélique irlandais et le scots d’Ulster en Irlande du Nord, le gallois au Pays de Galles.

Argent

La Livre Sterling (GBP) est au taux de 1£=1,2€ (1€=0,84£) (montants d’avril 2025). Le coût de la vie est plus élevé au Royaume–Uni, à Londres et dans le sud du pays en particulier. Comptez, par mois, entre 900€ et 4000€/logement, dépenses nourriture et GSM ; 20€ à 240€/abonnement transport en commun ; 4€ à 22€/place de cinéma. L’abonnement téléphonique et les frais internet varient en fonction des besoins et du lieu de résidence. Faites attention aux frais d’itinérance (roaming) lors de vos d’appels, SMS, MMS, données mobiles utilisées. La Council Tax (taxe d’habitation) varie d’une région à l’autre. Les étudiants colocataires et ceux qui sont en résidence universitaire, ne doivent rien payer. La carte d’étudiant internationale (ISIC) donne plein d’avantages. Vous devez déclarer à la douane les marchandises importées.

Logement

Pour les étudiants, le logement en résidence universitaire est le moins cher mais il y a beaucoup de demandes (2500€/an à 5500€/an). Une chambre en colocation coûte entre 300€ et 600€/ mois. Une chambre chez l’habitant environ 600€/mois. Pour des séjours plus courts, les auberges de jeunesse et les camping ne sont pas chers, un peu plus les Bed & Breakfast.

Soins de santé

Si vous partez pour un court séjour, renseignez-vous auprès de votre mutuelle si les soins de santé peuvent être couverts en partie ou prenez une assurance voyage privée. Si vous restez plus de 6 mois, vous aurez accès aux Services nationaux de Santé NHS et bénéficierez de traitements médicaux gratuits (excepté les prescriptions, les soins dentaires et des yeux).

Transports

On roule à gauche ! Le permis belge est reconnu. En ville, utilisez les transports en commun (le métro est cependant cher à Londres). Pour de plus longs trajets, le train est plus rapide, mais plus cher que le bus. N’oubliez pas un adaptateur pour utiliser vos chargeurs et appareils électriques !

Étudier au Royaume-Uni

Suivre des cours d’anglais ?

Le visa n’est pas nécessaire pour tout séjour touristique ou linguistique/études (sans domiciliation) de moins de 6 mois. Un visa est par contre nécessaire si vous souhaitez suivre un cursus d’étude supérieur à 6 mois et il diffère selon les cours suivis.
Si vous désirez étudier au Royaume-Uni, vous devez absolument introduire votre demande de visa plusieurs mois à l’avance. La procédure est possible via l’application : https://www.gov.uk/guidance/using-the-uk-immigration-id-check-app

  • Visa étudiant pour apprendre l’anglais jusqu’à 11 mois « Short-term study visa » dans un établissement agréé https://www.gov.uk/visa-to-study-english/your-cours (200£ – 232€) 
  • Visa étudiant « Student visa » (+ 18 ans) pour les séjours d’études de plus 11 mois (490£ – 569€)
  • Visa étudiant enfant « Child student visa » (4-17 ans) pour les séjours d’études de plus de 11 mois dans une école indépendante (490£ – 569€)

Pour obtenir ces 3 types de visa, il faut en plus prouver avoir un niveau d’anglais B2, l’intention de faire des études au Royaume-Uni, reçu l’offre d’un établissement d’enseignement reconnu, des moyens de subsistance suffisants/an. Mais aussi une autorité parentale et un hébergement prévu pour les mineurs. Avec un visa étudiant, il n’est pas possible de travailler sauf exceptions. Les restrictions seront précisées dès réception du visa : https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/longer_than_six_months

  • Visa temporaire « Graduate visa » : Le visa d’études supérieures pour les étudiants internationaux est disponible depuis le 1er juillet 2021. Avec ce visa, les étudiants peuvent rester au Royaume-Uni et travailler pendant deux ans après avoir obtenu leur diplôme. Les doctorants ont droit à trois ans. Vous devez déjà être au Royaume-Uni pour le demander.

S’ajoute au prix d’un visa, le forfait sanitaire « Healthcare surcharge »

Plus d’infos sur les visas : https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/student-visas ; https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/tourist-short-stay-visas

Suivre des cours d’anglais ?

Au Royaume-Uni, de nombreuses écoles privées proposent des cours de langues classiques ou des cours en vue de la préparation au test de langue européen. Beaucoup d’entre elles sont accréditées par le British Council, qui est une organisation gouvernementale dont le but est d’établir des relations internationales entre le Royaume-Uni et les autres pays. Il y a un bureau local du British Council dans différents pays : www.britishcouncil.org

  • A quelles conditions ? Les cours de langues sont, généralement accessibles dès l’âge de 7 ans.
  • Comment trouver une école de langue ? https://study-uk.britishcouncil.org/ (liste des écoles de langues accréditées par le British Council) ou via les organismes de séjours linguistiques qui proposent des séjours sur mesure (ex : cours + logement + transport).
  • Combien cela coûte-t-il ? 25€ à 1000€/semaine (variable en fonction du nombre d’heure de cours). Actuellement, le Forem n’octroie plus de bourse dans le cadre Plan Langues. Vous pouvez retrouver les dernières informations sur la page : Immersion linguistique en écoles de langues. Le Bureau international jeunesse www.lebij.be propose également des bourses pour un séjour d’immersion linguistique au Royaume-Uni.

Suivre une année secondaire ?

Vous pouvez suivre un semestre ou une année scolaire dans un College dès 16 ans, si vous avez l’accord de votre école secondaire. Assurez-vous auprès du Ministère de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème. Renseignez-vous sur le Programme Expedis à la page suivante.

  • Comment s’organise l’enseignement secondaire ? L’enseignement secondaire, s’étend de la 7e à la 11e année, pour les élèves âgés de 11 à 16 ans. Il y a des écoles publiques (State schools) et privées (Private schools). Les élèves qui réussissent ce cycle d’études reçoivent le GCSE (General Certificate of Secondary Education), équivalent au CE2D (Certificat d’enseignement du Second Degré) en Belgique. C’est alors la fin de l’enseignement obligatoire au Royaume-Uni. Ceux qui souhaitent accéder aux études supérieures doivent obtenir le diplôme GCEA-level (General Certificate of Education Advanced level) en 2 ans, équivalent au CESS belge, auprès d’un Sixth Form Centre ou d’un College. En Ecosse, il faut obtenir le Higher Grades en 2 ans.
  • A quelles conditions ? Pour suivre un semestre ou une année académique, il faut être âgé au minimum de 16 ans et avoir un niveau d’anglais suffisant.
  • Comment trouver une école secondaire ? Les organismes de séjours linguistiques proposent d’organiser un séjour sur mesure (inscription, hébergement, transport). Vous pouvez aussi chercher via https://www.gov.uk/browse/education ou via le bureau local du British Council.
  • Combien cela coûte-t-il ? A partir de 4.500€/an pour l’inscription dans un College. Le séjour sur mesure (inscription et hébergement) peut coûter à partir de 11.000€/année scolaire. Les jeunes terminant la rhéto et domiciliés en Région wallonne ne peuvent actuellement plus bénéficier d’une bourse du Forem dans le cadre du plan Langues.

Faire des études supérieures, est-ce envisageable ?

Il faut avoir un bon niveau d’anglais et prévoir un budget suffisant pour séjourner au Royaume-Uni. Si vous suivez déjà des études supérieures en Belgique, vous pouvez faire appel au FAME (Fonds d’aide à la mobilité étudiantes) avec le responsable Erasmus+ de votre établissement ou encore (sous réserve) au Learning Exchange vers le pays de Galles. Le programme Erasmus + n’est plus disponible pour la période 2021-2027.

  • Comment s’organise l’enseignement supérieur ? Il y a les universités et les Colleges of higher education qui alternent formation pratique et études. Le premier cycle d’études undergraduate conduit au diplôme de Bachelor’s degree ou First Degree en 3 ans (4 ans en Écosse), le deuxième cycle conduit au diplôme de Master en 1 ou 2 ans. Les Further Education Colleges permettent de suivre un enseignement professionnel. Il est aussi possible de suivre des études universitaires à distance grâce à l’Open University.
  • A quelles conditions ? Être en possession d’un diplôme équivalent au A-Level (www.enic-naric.net), avoir eu de bons résultats, des lettres de recommandations de vos professeurs, prouver un niveau suffisant en anglais par la réussite d’un test européen de langue comme le IELTS, TOEFL, TOEIC ou le Cambridge ESOL (ils peuvent être passés au Royaume-Uni ou en Belgique). Enfin, introduire un formulaire d’admission auprès de l’University and Colleges Admissions Service www.ucas.com de préférence avant le 15 janvier de l’année précédant celle que vous voudriez entamer.
  • Comment trouver une école supérieure ou une université ? Consultez le site de l’UCAS (University and Colleges Admissions Service)  www.ucas.com ou www.educationuk.org ou prenez contact avec le British Council en Belgique ou dans votre pays www.britishcouncil.org
  • Combien ça coûte ? Les étudiants belges ne bénéficient plus des réductions, bourses ou prêts octroyés aux étudiant britanniques.  Les frais de scolarité vont de 12000 à 46000€/an en Angleterre, Écosse et Pays de Galles, en fonction de l’université, du type et du niveau d’études.

Travailler au Royaume-Uni

Les ressortissants belges et de l’EEE doivent introduire une demande de visa s’ils désirent rester vivre et travailler plus de 6 mois au Royaume-Uni. Selon la Convention de Lisbonne, les diplômes belges sont toujours reconnus. Par contre, une procédure d’équivalence doit être faite pour les qualifications professionnelles.

Pour travailler au Royaume-Uni, vous devez posséder un numéro d’assuré social (Insurance Number). Un contrat de travail écrit est obligatoire et doit être remis au plus tard dans les 2 mois suivant l’engagement. La rémunération doit être égale ou supérieur au barème du salaire minimum national (11,50£/heure (+- 13€/heure) pour les 23 ans et plus) (montants d’avril 2025).

Vous devrez également prouver votre connaissance de l’anglais et le fait que vous disposez de ressources nécessaires pour vivre lors de votre arrivée. La durée légale de travail est de maximum 48h/semaine et de maximum 40h/semaine pour les jeunes de moins de 18 ans.

Quel type de visa faut-il ?

Pour rappel, depuis avril 2025, tous les voyageurs se rendant au Royaume-Uni doivent être en possession d’une « Autorisation de voyage électronique » (ETA – « Electronic Travel Authorisation »). Son prix est de 16£ (environ 19€). La demande peut se faire via le site du gouvernement britannique ou de l’application UK ETA. Le but de ce nouveau système est réduire les files d’attente à la frontière.

Le visa n’est pas nécessaire pour tout séjour touristique sans domiciliation de moins de 6 mois, mais un passeport est par contre obligatoire.

Depuis sa sortie de l’Union européenne, la politique d’immigration au Royaume-Uni est basée sur visa à points. Il existe plusieurs visas selon le domaine dans lequel vous souhaitez travailler, la période durant laquelle vous désirez rester et selon que vous ayez déjà trouvé un travail ou pas. Le site du gouvernement anglais prévoit un formulaire vous aidant à déterminer le visa dont vous avez besoin : https://www.gov.uk/check-uk-visa

Il est préférable de faire la demande quelques mois à l’avance, cette procédure est possible via l’application https://www.gov.uk/guidance/using-the-uk-immigration-id-check-app

  • Visa de travailleur qualifié « Skilled Worker visa » d’une durée maximale de 5 ans (renouvelable) (719£ à 1639£ – 836€ à 1905€ + supplément soins de santé « Healthcare surcharge » à 1035£/an – 1202€ + moyens de subsistance à l’arrivée 1270 £ – 1460€) https://www.gov.uk/skilled-worker-visa/how-much-it-costs Pour obtenir ce visa, il faut atteindre un certain nombre de points basés sur les qualifications, la connaissance de l’anglais (B1), l’offre d’un employeur britannique agréé par Home Office, un salaire minimum par an (25600£ – 29359€, sauf pour les métiers en pénurie de main-d’œuvre). Plus d’infos sur la prolongation du visa :  https://www.gov.uk/settle-in-the-uk/y/you-have-a-work-visa/tier-2-general-visa

Avec un visa étudiant, il n’est pas possible de travailler sauf exceptions. Les restrictions seront précisées dès réception du visa : https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/longer_than_six_months ; https://www.gov.uk/check-uk-visa/y/belgium/study/six_months_or_less

Plus d’infos sur les visas : https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/work-visas ; https://www.gov.uk/browse/visas-immigration/tourist-short-stay-visas

Où trouver un emploi ?

Le bassin économique et de l’emploi du Royaume-Uni se trouve essentiellement dans le Sud-Est (Londres et Kent), dans l’Est (Cambridge) et dans le Nord-Ouest (Manchester, Liverpool, Leeds) de la Grande-Bretagne. On retrouve dans ces régions une plus forte demande de main-d’œuvre et de grandes entreprises de production. En Écosse et en Irlande du Nord le taux de chômage est beaucoup plus élevé étant donné qu’il y a peu d’activité économique, mais certains secteurs sont en pénurie tels que la construction, l’agriculture, la pêche, les services de santé, d’éducation.

Dans quel secteur d’activité peut-on trouver un emploi ?

Depuis quelques années, certains secteurs sont en pénurie de main-d’œuvre notamment celui de la santé, santé publique, sciences, ingénierie, informatique, éducation, artistique. L’accès à un emploi stable est donc plus facile pour un étranger qualifié. Toutefois, il ne faut pas être qualifié et avoir un niveau d’étude universitaire pour trouver un emploi. Il existe aussi de nombreux emplois à temps partiel.

Comment trouver un emploi ?

En surfant sur les sites de recherche tels que : www.totaljobs.com, www.amber-jobs.co.uk, www.cv-library.co.uk. Épluchez aussi les petites annonces dans “The Times”, “The Daily Telegraph”, “Financial Times”,“The independent”, “The Guardian”, “Metro”. Il existe également des services emploi mis en place par le gouvernement  tel que les Jobcentres en Grande-Bretagne https://www.gov.uk/contact-jobcentre-plus  et en Irlande du Nord https://www.jobcentreonline.com/JCOLFront/Home.aspx. Ces services proposent des offres d’emploi pour tous types de secteur d’activité dans tout le Royaume Uni, on les retrouve principalement dans les grandes villes. Vous pouvez aussi vous adresser aux différents cabinets de recrutement (www.rec.uk.com) présents sur le territoire. Les entreprises organisent des salons de l’emploi ou des forums de l’emploi dans le but de recruter du personnel. Le Nation Careers Service est également disposé à répondre à toutes questions en matière d’emploi https://nationalcareersservice.direct.gov.uk.

Comment trouver un job étudiant ?

C’est plus difficile de travailler en tant que jobiste avec le nouveau visa étudiant, tout dépend des études que vous poursuivez et de la période durant laquelle vous voudriez travailler. Privilégiez toutefois les vacances scolaires et le secteur de la vente, de l’hôtellerie, de la restauration, de l’animation, du tourisme et de l’agriculture. Vous trouverez ces  annonces dans les journaux ou sur les sites internet consacrés aux jobs, notamment : https://www.summer-jobs.co.uk/ ; www.nannyjob.co.uk ; www.seasonworkers.com ; www.leisurejobs.com ; http://www.fruitfuljobs.com/.

Voir aussi :

MAJ 2025




Enseignement/Formation : Sites utiles

 

Organismes de représentation, d’aide, d’orientation et d’informations
Etudes à l’étranger
Etablissements scolaires
Académies
Ecoles secondaires à Bruxelles, Cefa
Apprentissage des classes moyennes, formation chef d’entreprise
Hautes écoles
Promotion sociale
Internats
Universités

Formations professionnelles, continuées, cours de langue

 

 

Enseignement – Organismes de représentation, d’aide, d’orientation et d’informations

Voir aussi notre page « orientation scolaire »

Etablissements scolaires

Académies à Bruxelles


Ecoles secondaires à Bruxelles

Consulter l’annuaire des établissements scolaires en Wallonie sur le site d’enseignement.be ou sur le portail monorientation.be


Apprentissage des classes moyennes, formation chef d’entreprise


Hautes écoles francophones à Bruxelles et en Wallonie (enseignement supérieur de type court et de type long)


Universités francophones à Bruxelles et en Wallonie

Promotion sociale à Bruxelles

Consultez également Promsoc : site de l’enseignement de promotion sociale en région bruxelloise

Internats à Bruxelles

Consultez la liste des internats bruxellois


Formations à Bruxelles (formations professionnelles, continuées, cours de langue, séjours linguistiques)

2Bouts
ABC Langues (Langues)
Adeps
Alliance française de Bruxelles-Europe (Langues)
Amira language school (Langues)
Amisek
Arab women’s solidarity association (Langues)
Arc-en-ciel Service d’aide à l’enfance
Arpaije Association pour la remotivation, la promotion et l’aide à l’insertion des jeunes
Arthis Maison culturelle belgo-roumaine (Langues)
Association Belgique-Chine (Langues)
Assocation de la cause freudienne Belgique
Association ouvrière belge des compagnons du devoir
Association pour le droit des étrangers
Ateliers du Soleil
Bepax
Boulot
Boutique de gestion
Bruxelles accueil et développement pour la jeunesse et l’enfance – BADJE
Bruxelles Formation
Cannelle
Casi-Uo (Langues)
Cefaid – Centre espagnol de formation (Langues)
Cenforgil
Center for accelerated language learning international – CALL (Langues)
Centre culturel arabe (Langues)
Centre culturel coréen de Bruxelles (Langues)
Centre culturel maghrébin Espace Magh (Langues)
Centre d’alphabétisation pour travailleurs immigrés-CATI(Langues)
Centre d’études de la famille et des systèmes
Centre de formation Bonnevie
Centre de formation de la commission paritaire nationale pour employés – CEFORA
Centre de formation à l’écoute du malade – CEFEM
Centre de formation d’animateurs – CFA
Centre de formation 2Mille
Centre de formation en alternance de la construction – Centre Fac
Centre de formation et de loisirs Vacances Plus
Centre de formation-insertion Le grain – CEFIG
Centre de formation permanente et de recherche dans les milieux d’accueil du jeune enfant – FRAJE
Centre de phonétique appliquée – CPAB (Langues)
Centre de Télé Accueil Bruxelles
Centre dramatique jeunes publics Pierre de lune
Centre francophone de la langue des signes – CFLS (Langues)
Centre hellénique et interculturel de Bruxelles (Langues)
Centre international de formation en arts du spectacle – CIFAS
Centre libéral d’action et de réflexion sur l’audiovisuel – CLARA
Centre pour la formation et l’intervention psychosociologiques – CFIP
Centre Rhapsodie
Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active – CEMEA
Centres de langues – CLL  (Langues)
Cercle royal polyglotte de Bruxelles (Langues)
Chom’hier
Cité des métiers

Collectif Alpha (Langues)
Collectif Formation Société – CFS
Confédération des employeurs des secteurs sportif et socioculturel – CESSOC
Coordination bruxelloise pour l’emploi et la formation des femmes – COBEFF
Cultures et Santé
Cyber 53
Ecole Belge de Pratique Psychomotrice Aucouturier – EBPPA
Ecole de cirque de Bruxelles – ECBRU
Easypro
EFP
Emancipe
Fédération bruxelloise des organismes d’insertion socioprofessionnelle – FeBISP
Fédération bruxelleoise unie pour le logement – FEBUL
Fédération de maisons de jeunes et organisation de jeunesse – For’J
Fédération des centres de jeunes en milieu populaire – FCJMP
Fédération des maisons de jeunes en Belgique francophone – FMJ
FobagraFormation et aide aux entreprises – FAE
F9 Languages in Brussel (Langues)
Formation Emploi Tremplin – FORET
Forestière
Formeville
Forum du Champ Lacanien de Bruxelles Espace clinique
Goethe Institut (Langues)
Grain (Le)
Groupe d’animation et de formation femmes immigrées – GAFFI
Gsara
Hispano belga (Langues)
Idée 53
Ideji
Infor Femmes
Institut belge de Gestalt-Thérapie
Institut Cervantes Bruxelles (Langues)
Institut de formation à l’intervention en santé mentale Ifisam
Interface 3
Jeunes schaerbeekois au travail – JST
Kiddy et junior classes (Langues)
Ligue de l’enseignement
Lire et écrire (Langues)
Lire et écrire Bruxelles (Langues)
Lire et écrire Wallonie (Langues)
Media animation
Mediations
Voir aussi la page Missions locales
Molenbeek Formation
Ocarina
Petits riens Centre Horizon
Piment (Le)
Plateforme francophone du volontariat- PFV
Reperes Centre de formation en promotion de la santé
Réseau coordination enfance – RCE
Résonance réseau formation jeunesse
Voir aussi la page sur les séjours linguistiques
Service civil international – SCI
Service d’intégration et d’insertion – Missions Actions SIMA
Service pour la transformation, l’innovation et le changement social – STICS
Spoken – Kid’s computer, language and art training centre (Langues)
Synéco
Université des femmes
Update
Vie féminine régionale de Bruxelles
Volont’r
Waster organic recycling and management solutions – WORMS
Welcome Babbelkot
Youplaboum
Zone femmes

Consultez également pour les formations en Wallonie : FORMAPass

Etudes à l’étranger

MAJ 2025




Partir, oui mais pour quoi faire?

Apprendre une langue

Apprendre ou perfectionner une langue étrangère de manière active, c’est réalisable dès 13 ans par l’intermédiaire d’un séjour linguistique qui permet l’apprentissage d’une langue tout en résidant à l’étranger.

Il est possible d’apprendre une langue via ses propres moyens avec des organismes qui proposent des séjours linguistiques dans différents pays (européens et non européens), avec des durées de séjours différentes et des hébergements en famille d’accueil ou en résidence étudiante.
Les formules de séjours sont très variées : 2 semaines à 1 année de cours, 1 année scolaire à l’étranger, séjour linguistique et job, etc.
Certains de ces organismes proposent aussi des cours pendant l’année ou des stages de vacances. Ils organisent tout votre séjour linguistique, cela entraîne bien entendu des dépenses : frais d’inscription et/ou administratifs complémentaires et frais de séjour. Analysez bien et comparez ce qui vous est proposé tant au niveau des frais que du séjour lui-même. Ne vous laissez donc pas hâtivement séduire par une brochure luxueuse ou un site magnifique … mais choisissez en fonction de ce que vous cherchez.

Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes :

  • Tremplin langues ou programme BEL’J du BIJ (Bureau International de la Jeunesse)
  • Stages linguistiques du Forem
  • Bourses d’organisations de jeunes
  • Bourses du WBI (Wallonie-Bruxelles International)
  • L’UWC (United World Colleges)

Après les études, durant la recherche d’emploi, la connaissance de plusieurs langues sera un apport non négligeable dans votre CV.

Infos sur nos sites : Séjours linguistiques et C’est quoi apprendre une langue ?

Suivre des études à l’étranger

Vous avez la possibilité de suivre des études à l’étranger à différents moments de votre scolarité : échanges d’élèves/étudiants dans l’enseignement secondaire ou supérieur, suivre une ou plusieurs années scolaires à l’étranger en fin d’études secondaires ou pendant les études supérieures, suivre une 2ème rhéto à l’étranger, etc.

Certains organismes proposant des séjours linguistiques organisent aussi votre séjour pendant vos études à l’étranger.

Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes : Erasmus+ permet la mobilité pour les étudiants de l’enseignement supérieur, des organismes comme la Fondation AFS, l’UWC, la BAEF, Fulbright, le Rotary, Vocation, AUF octroient des bourses spécifiques.

Vous trouverez facilement des informations sur les études à l’étranger, les universités et les conditions de vie à l’étranger sur différents sites ou à notre permanence.

Infos sur nos sites : Partir à l’étranger et www.mobilitedesjeunes.be

Se porter volontaire

Le Corps européen de solidarité (CES)

Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes en Europe et dans les pays voisins de l’Union européenne.

Pour qui ?

Vous avez entre 18 et 30 ans, vous êtes un francophone résidant en Wallonie ou à Bruxelles, et vous avez envie de vous dépasser et de vous consacrer aux autres ?

Quelles possibilités ?

  • Volontariat individuel (2 à 12 mois, national ou transnational) ou équipes de volontaires (2 semaines à 2 mois – transnational) ;
  • Projets de solidarité : initiatives locales d’au moins 5 participants au CES en vue de donner un « plus » à la vie de votre quartier, votre ville, votre région…

Avec quelle aide ?

Les frais de transport, nourriture, logement et argent de poche sont pris en charge sauf pour les projets de solidarité (soutien forfaitaire).

Comment procéder ?

Rendez-vous sur le site https://europa.eu/youth/solidarity_fr et remplissez votre profil personnel, indiquez les types de projets qui vous intéressent et recherchez des projets concrets.
Infos : https://www.lebij.be/programmes/corps-europeen-de-solidarite-projets-solidaires/

Les chantiers internationaux

Rencontrer et partager d’autres modes de vie ? Envie de contribuer bénévolement à la réalisation d’un projet commun ou de préserver le patrimoine ?

Les chantiers internationaux, chantiers nature ou archéologiques sont une autre façon de voyager et de faire des découvertes, au niveau de la réalisation d’un projet manuel, social, culturel et au niveau humain. Durant le chantier, vous vivrez avec un groupe de 10 à 20 jeunes venus de différents horizons pendant quelques semaines.

En général, aucune compétence n’est requise au départ. Soyez motivé et curieux. Il est utile de se débrouiller en anglais, qui est une des langues les plus pratiquées dans le monde.

Financièrement, vous intervenez sur les frais réels (par exemple : les frais de transport, nourriture, etc.). Des frais de participation (peu élevés) sont demandés. Ils servent à couvrir les formations préalables, les frais d’organisation.
Le logement et la nourriture sont souvent partagés. Pour diminuer également les frais, certaines associations prévoient des activités collectives afin de trouver des moyens complémentaires. Un encadrement, avant et pendant le chantier est toujours prévu. Pas de souci, ce n’est pas la survie dans la jungle.

Travailler à l’étranger

Vous avez envie de travailler à l’étranger ? Comment pensez-vous vous organiser ? Comme pour les vacances, différentes manières d’aborder cette expatriation existent. Vous êtes plutôt aventurier, vous avez décidé de partir rapidement, de vous lancer sans filet et de chercher un emploi dans le pays de votre choix ou vous êtes intéressé par cette aventure, mais avec une bonne préparation et sans partir à l’aveuglette ?

Avant tout, gardez les pieds sur terre. Travailler à l’étranger n’est pas nécessairement une aubaine financière, mais sera une expérience déterminante dans la progression de votre carrière professionnelle. Elle sera bien sûr prise en compte si vous voulez, un jour, revenir en Belgique. Contrairement aux idées qui circulent sur ce sujet, il n’est pas toujours indispensable d’être bardé de diplômes pour trouver un emploi à l’étranger : une expérience professionnelle, une compétence spécifique dans un domaine, un projet original, des capacités créatives sont aussi d’importants atouts.

Un job à l’étranger

Vous avez envie de récolter des fruits en Provence, de travailler comme animateur dans un centre de vacances en Martinique, de récolter du tabac au Canada ?

Faire un job à l’étranger durant les vacances peut être une bonne expérience personnelle et professionnelle. Le rêve ? S’offrir un voyage tout en travaillant. Oui, mais comme toujours, mieux vaut être bien préparé. Il faut évidemment définir le secteur dans lequel vous souhaitez travailler avant de vous lancer dans la recherche.

Programme Vacances travail

Le Programme Vacances Travail (PVT) aussi appelé Permis Vacances-Travail ou Visa Vacances-Travail ou Working Holiday Visa (WHV).

Le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud ont mis en place un visa alliant les vacances et le travail pour permettre à des jeunes belges de pouvoir à la fois découvrir le pays dans lequel ils se rendent et obtenir une expérience professionnelle par la même occasion http://www.working-holiday-visas.com/belge ou http://pvtistes.net/ (site français).

Le travail au pair

Vous voulez découvrir la vie de tous les jours dans un pays étranger, approfondir votre connaissance d’autres langues, rencontrer d’autres cultures et d’autres personnes, prendre un peu de temps avant d’entamer un nouveau cycle d’études tout en apprenant une langue dans une famille d’accueil ? Alors, le travail ou « placement » au pair constitue un excellent moyen pour réunir ces différents éléments et pourra augmenter vos chances lorsque vous chercherez un emploi.

Vous serez accueilli temporairement dans une famille d’accueil où vous serez logé et nourri. Pour cette famille, vous effectuerez quelques tâches ménagères y compris vous occuper des enfants. Vous recevrez mensuellement une somme d’argent destinée à couvrir vos dépenses personnelles.
Le travail au pair est ouvert aux jeunes filles et garçons. Votre emploi du temps devra être aménagé pour que vous puissiez suivre des cours de langue puisque cet apprentissage est une des finalités de votre séjour au pair.

Travailler dans la coopération au développement

Vous souhaitez vous engager dans la coopération au développement pour parfaire votre formation, vous recherchez une expérience professionnelle intéressante, vous ne voulez plus uniquement donner un peu d’argent pour parrainer un enfant du bout du monde mais aussi apporter une aide concrète, vous avez envie de mettre vos compétences à disposition d’un projet humanitaire ?

Partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une préparation sérieuse. Les demandes aux ONG sont nombreuses et pour être engagé comme coopérant, il faut mettre tous les atouts de son côté avant de poser sa candidature.

Pour les jeunes de 20 ans au moins, le Devenir ou accueillir un Expert Junior offre la possibilité d’acquérir une première expérience professionnelle dans le secteur de la coopération au développement sur le terrain.

Echange win-win à l’étranger

On vise ici les plateformes d’échange entre hôtes et voyageurs volontaires. En échange de l’hébergement et de la nourriture, vous effectuez du travail agricole, des travaux de maraîchage, du jardinage, des soins aux animaux dans des fermes biologiques :

  • Le réseau international Wwoofing – World Wide Opportunities on Organic Farms Working (Offres d’emploi mondiales dans les fermes bio) http://wwoofinternational.org
  • HelpX (Même formule élargie aux fermes non-biologiques et particuliers à la campagne ou en ville) https://www.helpx.net/
  • Le Workaway (Formule la plus variée et la plus répandue actuellement) https://www.workaway.info/ Il s’agit, dans les 3 cas, d’un échange et non d’un travail !

Voir aussi :

MAJ 2025




Venir étudier en Belgique

Le droit de séjour pour études des étudiants étrangers non-ressortissants de l’EEE (Espace Economique Européen) est strictement réglementé. A certaines conditions, ces étudiants peuvent poursuivre des études supérieures de plein exercice, une année préparatoire au supérieur ou un enseignement à horaire réduit pour autant qu’ils préparent ou complètent des études supérieures de plein exercice ou un enseignement de promotion sociale s’il s’agit de cours de niveau supérieur (sauf pour les étudiants qui approfondissent le français).

Obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement supérieur (ou suivre une année préparatoire aux études supérieures) public (reconnu par l’une des Communautés) est un droit. Par contre, obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement secondaire privé/public ou dans l’enseignement supérieur privé (non reconnu par l’une des Communautés) n’est pas un droit, mais une faveur laissée à l’appréciation du pouvoir discrétionnaire de l’Office des étrangers.

L’enseignement francophone en Belgique est organisé par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enseignement supérieur regroupe les Universités (4 ou 5 ans sauf études de médecine et médecine vétérinaire en 6 ans), les Hautes écoles (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans), les Ecoles supérieures des Arts (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans) et les écoles de promotion sociale organisant un enseignement supérieur. Vous trouverez plus d’informations sur l’organisation de l’enseignement supérieur ici. Le site du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne également accès aux adresses de tous les établissements d’enseignement.

En Belgique francophone, le minerval officiel s’élève à 835 euros par année. Attention cependant, ce montant ne s’applique qu’aux étudiants belges. A moins d’en être exemptés, les étudiants étrangers qui s’inscrivent pour la première fois à un cycle d’études supérieures, sont redevables en principe de droits d’inscription majorés ou spécifiques. Mais il existe des cas d’exemption prévues par la loi comme on le verra ci-dessous. Des exonérations de ces droits d’inscription majorés ou spécifiques sont également possibles auprès des établissements d’enseignement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès notamment du service social de votre établissement d’enseignement.

Lorsque vous introduisez une demande d’admission dans l’enseignement supérieur, on vous demande systématiquement de répondre à certains critères d’assimilation. Cela permet de déterminer les droits d’inscription dont vous êtes redevables.

On parle des droits d’inscription majorés lorsqu’il s’agit des universités, et des droits d’inscription spécifiques pour ce qui concerne les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les écoles de promotion sociale.

L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) est habilitée à fixer les droits d’inscription majorés et spécifiques dans les universités, les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts, mais pas dans les écoles de promotion sociale. Le montant des droits d’inscription spécifiques réclamés par les écoles de promotion sociale est fixé sur la base des dispositions de la Loi du 21 juin 1985 concernant l’enseignement et de l’article 2 de son Arrêté d’exécution.

Droits d’inscription majorés

A partir de l’année académique 2024-2025 et jusqu’en 2026-2027, un étudiant ressortissant d’un pays hors Union Européenne sera soumis au paiement de droits d’inscription majorés, dont le montant annuel est fixé à 2.505€ (voir la Circulaire n°2024-001 de l’ARES, du 05/11/2024, portant sur les Droits d’inscription majorés et droits d’inscription spécifiques dans l’enseignement supérieur de plein exercice).

Exemption des droits d’inscription majorés

Sont exemptés des droits d’inscription majorés (en vertu des articles 105. – § 1er, al, 4 ; 105. – § 2, du Décret paysage et 3, § 1er, l’alinéa 1er, du Décret financement et de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES) :

1° les étudiants issus de pays de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
2° les étudiants étrangers bénéficiant d’une autorisation d’établissement ou ayant acquis le statut de résident de longue durée ;
3° les réfugiés, apatrides ou personnes pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ;
4° les étudiants autorisés à séjourner plus de trois mois en Belgique et qui y exercent une activité professionnelle réelle et effective ou y bénéficient de revenus de remplacement. Est considérée comme activité professionnelle réelle et effective celle dont la rémunération correspond ou a correspondu, sur 6 des 12 mois précédant l’inscription, à la moitié de la rémunération mensuelle moyenne minimum garantie fixée par le Conseil national du Travail ;
5° les étudiants pris en charge ou entretenus par les centres publics d’action sociale (CPAS) ;
6° les étudiants ayant pour père, mère, tuteur légal, conjoint ou cohabitant légal une personne de nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ou qui remplit une des conditions visées aux 2° à 5° ci-dessus ;
7° les étudiants qui bénéficient d’une allocation octroyée par le service d’allocations d’études de la Communauté française, ainsi que les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement. En plus, ces derniers ne payent aucun droit d’inscription ;
8° les membres du personnel d’un établissement d’enseignement supérieur ou pour les chercheurs qu’ils accueillent, lorsqu’ils s’y inscrivent aux études de troisième cycle ou de masters de spécialisation ;
9° Les étudiants ressortissants des pays repris aux annexes 2 et 3 de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES.  Les ressortissants des pays listés à l’annexe 1 de cette Circulaire doivent en principe payer les droits d’inscription majorés. Mais ils en sont exemptés, lorsqu’ils remplissent l’une des conditions suivantes :

– être titulaire d’un CESS délivré par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française au terme d’au moins deux années d’études au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
– être bénéficiaire d’une bourse délivrée par Wallonie-Bruxelles International ;
– être inscrit à un programme de doctorat ou de troisième cycle ;
– être inscrit à un programme d’études d’Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).

Droits d’inscription spécifiques

Dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, les droits d’inscription spécifiques sont fixés comme suit :

1° enseignement supérieur de type court : 992 euros ;
2° enseignement supérieur de type long premier cycle : 1.487 euros ;
3° deuxième cycle : 1.984 euros.

A noter toutefois que ces droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts sont fixés pour seulement deux années consécutives : 2023-2024 et 2024-2025. Par la suite, ils pourraient être actualisés.

Exemption des droits d’inscription spécifiques

Sont exemptés de droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts :

1° les étudiants ressortissants des pays repris à l’annexe 1 à 3 de la Circulaire n°2025-001 de l’ARES ;
2° les étudiants de nationalité étrangère, admis à un séjour de plus de trois mois en Belgique ou autorisés à s’y établir ;
3° les étudiants ressortissants des Etats membres de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
4° les étudiants mariés dont le conjoint résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
5° les étudiants cohabitants légaux au sens du Titre Vbis du livre III du Code civil dont le cohabitant légal résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
6° les étudiants bénéficiant de la tutelle officieuse en application de l’article 3 de la loi du 21 mars 1969 modifiant l’article 45 du Code civil, les titres VIII et X du livre 1er du même Code, ainsi que les lois sur l’acquisition, la perte et le recouvrement de la nationalité, coordonnées le 14 décembre 1932 ;
7° les étudiants qui résident en Belgique et y ont obtenu les avantages liés au statut de réfugié ou de candidat-réfugié, accordé par la Délégation en Belgique du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouve dans la même situation et ce en application de la Convention internationale relative au statut des Réfugiés et les Annexes, signées à Genève le 21 juillet 1951 et approuvées par la loi du 26 juin 1953 ;
8° les étudiants qui résident en Belgique et ont introduit une demande de régularisation dans le cadre de la loi du 22 décembre 1999 relative à la régularisation de séjour de certaines catégories d’étrangers séjournant sur le territoire du Royaume ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouvent dans la même situation ;
9° les étudiants pris en charge et entretenus par les Centres publics d’aide sociale (CPAS) ;
10° les étudiants qui résident en Belgique, y exercent effectivement une activité professionnelle ou bénéficient de revenus de remplacement ;
11° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études du Ministre qui a l’Administration générale de la coopération au développement dans ses attributions à condition que celle-ci paie le droit d’inscription spécifique ;
12° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études dans le cadre et dans les limites d’un accord culturel conclu avant le 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française, de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone ou d’un accord culturel conclu à partir du 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française ;
13° les étudiants qui sont placés par le juge de la jeunesse dans un établissement de la Communauté, dans une institution privée ou dans une famille d’accueil.

Comme vous le voyez, les droits d’inscription majorés ou spécifiques peuvent être parfois élevés. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’en plus des droits d’inscription, l’étudiant aura à payer tous les frais annexes liés à son séjour : logement, repas, transports, santé, vêtements…). Ces dépenses additionnelles sont estimées à environ 10.000 euros par an pour un étudiant étranger. Il est donc indispensable de bien préparer votre séjour avant de venir étudier en Belgique francophone. Au besoin, améliorez ou comblez vos lacunes en français – la principale langue d’enseignement – afin de suivre convenablement les cours et réussir vos années académiques. Cela vous éviterait de payer inutilement vos droits d’inscription.

Vous trouverez des informations complémentaires sur le minerval et les droits d’inscription majorés/spécifiques pour les étudiants étrangers à la page Minerval et droits d’inscription.

Démarches à effectuer

Veuillez en premier lieu faire votre demande d’équivalence de diplôme. Ensuite, obtenez (une promesse d’) inscription dans un établissement d’enseignement AVANT de faire votre demande de VISA afin d’obtenir l’ASP : vous maximiserez ainsi vos chances de l’obtenir.

Demande d’admission dans un établissement d’enseignement

Tout d’abord, il faut commencer par faire un choix d’études supérieures et, ensuite, chercher les établissements d’enseignement qui organisent ces études. Il est important de commencer par cette étape afin de pouvoir introduire suffisamment tôt une demande d’admission auprès des Universités/Ecoles supérieures qui proposent les études qui vous intéressent. Vous pouvez introduire une demande d’admission dans différents établissements. En principe, vous trouverez toutes les explications relatives à la procédure d’admission sur les sites respectifs des universités/écoles supérieures dès le mois de février.

Dans les Universités, la demande d’admission doit être introduite avant le 31 mars précédant la rentrée académique visée. Mais cette date peut changer d’une année à une autre et il est important de consulter régulièrement les sites Internet de chaque université. En Haute école, Ecole supérieure des Arts et Ecole de promotion sociale, la date limite est variable, il faut donc vous renseigner auprès de l’école concernée.

La plupart des Universités imposent l’obtention d’une moyenne globale de minimum allant de 13/20 à 14/20 dans le cadre de vos études antérieures.

Demande d’autorisation de séjour provisoire pour études

L’« autorisation de séjour provisoire pour études » (ASP) se fait, en général, à l’ambassade belge du pays d’origine de l’étudiant. Dans le cadre de cette demande, les documents les plus généralement demandés sont les suivants :

1° un formulaire de demande de VISA complété et signé ;
2° des attestations :

– Pour des études supérieures (universitaire ou non) : une attestation d’admission définitive ou provisoire ou encore une attestation d’inscription à un examen d’admission. Un seul de ces documents est suffisant pour introduire la demande d’ASP, une inscription définitive n’est donc pas obligatoire.
– Pour des études dans l’enseignement à horaire réduit (promotion sociale) : une attestation d’inscription provisoire, un plan détaillé des études envisagées et une lettre de motivation. L’étudiant doit démontrer que les études constitueront son activité principale. Pour l’Office des étrangers, il faudra un minimum de 54 crédits sauf si l’inscription concerne une année diplômante. Cela peut être moins si c’est indépendant de la volonté de l’étudiant. L’Office des étrangers suivra alors l’avis du Jury.
– Pour une année préparatoire : par année préparatoire, on entend une année d’études unique pour suivre une formation afin de se préparer aux études supérieures, organisée par l’établissement d’enseignement supérieur (et non pas organisé par l’enseignement secondaire), soit afin de procurer les connaissances complémentaires requises pour accéder ensuite aux études supérieures visées, soit pour acquérir la maîtrise de l’une des langues nationales, qui concerne également la langue d’enseignement des études visées.

L’année d’études préparatoire communément appelée « 7ème année spéciale » ne répond plus à cette définition car elle est organisée par des établissements d’enseignement de niveau secondaire. Dès lors, il n’est plus possible d’introduire une demande de visa d’études sur la base d’une attestation d’admission ou d’inscription dans une année préparatoire, délivrée par un établissement d’enseignement de niveau secondaire.

3° la preuve d’accès aux études supérieures (copie du diplôme d’études secondaires, diplômes d’études supérieures et relevés de notes, décision définitive d’équivalence ;
4° un passeport national d’une validité de 12 mois au moins ;
5° un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’ambassade belge ;
6° un extrait de casier judiciaire ou un certificat attestant l’absence de condamnations pour crimes ou délits de droit commun si l’étudiant a plus de 21 ans ;
7° une preuve des moyens de subsistance (compte bancaire régulièrement approvisionné, bourse, revenus provenant d’un travail ou un engagement de prise en charge). Peu importe le moyen de preuve. Pour l’année académique 2025-2026, ce montant s’élève à 835€ net par mois.
Le montant minimal dont un étudiant étranger doit pouvoir disposer pour subvenir à ses besoins.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/ressortissants-dun-pays-tiers/etudes/favoris/moyens-de-subsistance-suffisants
8° preuve de paiement d’une redevance dont le montant varie selon que l’étudiant est admis dans un établissement d’enseignement supérieur public (245 euros) ou dans un établissement d’enseignement privé (236 euros). Les étudiants boursiers sont dispensés de ce paiement.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/faq/redevance

Documents complémentaires pour les étudiants admis dans l’enseignement privé 

9° lettre de motivation détaillée justifiant le choix de la formation, ainsi que sa spécificité par rapport à des formations similaires existant dans le pays d’origine de l’étudiant concerné ;
10° une attestation de l’établissement privé détaillant le programme des cours ;
11° une attestation originale de l’établissement d’enseignement secondaire qui a délivré le diplôme ou certificat de fin d’études, stipulant le nombre d’heures de cours/semaines suivis dans la langue dans laquelle se donnent les cours auprès de l’établissement d’enseignement privé en Belgique, ainsi que les résultats obtenus ;
12° le cas échéant, une attestation de l’employeur précisant l’intérêt de la formation par rapport à la fonction exercée par le demandeur.

La liste ci-dessus est indicative. L’ambassade peut exiger des documents complémentaires. Un seul document manquant peut faire retarder l’octroi de l’ASP ou entraîner le rejet de la demande.

L’étudiant qui obtient un visa (de type D) peut alors venir faire des études supérieures en Belgique. Une fois en Belgique, il devra s’inscrire à l’administration communale où il réside dans les 8 jours ouvrables de son arrivée. En principe, la commune délivre une annexe 15 à l’étudiant nouvellement arrivé. Après enquête de résidence, elle lui délivre une carte A d’une validité d’un an et qui expire le 31 octobre de chaque année. L’étudiant qui continue des études devra songer à renouveler annuellement son titre de séjour maximum 15 jours avant son expiration. 

Exceptionnellement, la demande d’une ASP peut être introduite en Belgique par tout ressortissant étranger qui y est en séjour légal.

La demande d’équivalence

Un étudiant qui souhaite suivre des études de premier cycle en Belgique doit introduire une demande d’équivalence de son diplôme d’études secondaires obtenu à l’étranger. Cette exigence s’impose même aux étudiants étrangers détenteurs des diplômes d’études universitaires ou supérieures.

Néanmoins, l’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :
– Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
– Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
– Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
– Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
– Un diplôme secondaire délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
– Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie (Cette règle entrera en vigueur le 1er mai 2024).

L’équivalence de diplôme n’est pas non plus nécessaire lorsqu’un étudiant étranger souhaite s’inscrire aux études de deuxième ou de troisième cycle (master ou doctorat).

La demande d’équivalence devra être déposée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ministère de l’éducation) entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique qui précède l’inscription. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

– Si la proclamation de vos résultats a lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
– Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
– Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps. Les circonstances exceptionnelles doivent être comprises comme suit :

  • des faits objectifs : ils doivent donc être prouvés et se baser sur des documents fiables
  • des faits indépendants de la volonté du requérant : ils sont involontaires ( par ex : il ne peut s’agir d’un voyage à l’étranger)
  • des faits qu’il n’était pas possible d’anticiper (par ex : il ne peut pas s’agir d’un refus d’admission, que ce soit en Belgique ou dans un autre pays).

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison de l’introduction tardive de la demande d’équivalence.

La Commission d’homologation de la Fédération Wallonie-Bruxelles détermine la valeur des études secondaires suivies à l’étranger et peut prendre différents types de décisions. Elle peut autoriser l’étudiant à poursuivre des études supérieures (universitaires ou non), mais elle peut aussi accorder une équivalence restrictive limitant la poursuite des études dans certaines filières ou dans l’enseignement supérieur de type court.

Voici la liste des documents administratifs et scolaires à remettre au Service des équivalences :

Documents administratifs

– Un extrait d’acte de naissance original (légalisé si nécessaire) ;
– Une lettre de motivation reprenant votre demande avec vos noms, prénoms, adresse ainsi que le type et la branche d’études que vous voulez commencer (rédigée en français) ou remplir le formulaire ad hoc ;
– La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence : 200€ ou 150€ pour les ressortissants de pays reconnus par l’OCDE.

Documents scolaires

– Le diplôme de fin d’études secondaires en copie conforme ou l’attestation provisoire de réussite si vous n’avez pas encore reçu votre diplôme.
Pour les diplômes de certains pays, il est obligatoire de fournir les documents originaux (diplômes congolais (RDC), camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, bulgares, polonais, roumains) ;
– Un relevé de notes en copie conforme s’il accompagne votre diplôme. Si aucun relevé de notes n’est délivré avec votre diplôme, celui-ci suffit ;
– Eventuellement, un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez suivi vos études secondaires en copie conforme (à donner dès le début de la procédure).

Si les documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré.

Il faut déposer ou faire déposer le dossier complet dans les bureaux du Service des équivalences de l’enseignement secondaire (Rue Courtois, 4 à 1080 Molenbeek – adresses visites), uniquement sur rendez-vous pris au préalable au nom du titulaire du dossier (le demandeur) via le site web www.equivalences.cfwb.be ou via le 0032 (0)2/690.86.86, les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h. Une attestation de dépôt vous sera remise.
Si vous voulez envoyer votre dossier par la poste (Service des équivalences de l’enseignement obligatoire
Rue A. Lavallée, 1 à 1080 Molenbeek), il faut l’envoyer par courrier recommandé et de préférence, tous les documents en une fois. Une attestation de dépôt vous sera envoyée.

N’oubliez pas de récupérer vos originaux. Tout savoir sur la procédure ici

Vous pouvez suivre l’évolution de votre demande sur le site du Service des équivalences.

Examen de maîtrise de la langue française

Dans les études de premier cycle, prouver une maîtrise suffisante de la langue française est requis dans la situation cumulative suivante :

1°  Vous vous inscrivez dans un des trois bacheliers suivants :

– Agrégé de l’enseignement secondaire inférieur
– Instituteur primaire
– Instituteur préscolaire

2° ET vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat (de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur) délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En dehors de cette situation, l’étudiant souhaitant s’inscrire dans un bachelier n’est pas tenu de prouver une maitrise suffisante de la langue française.

Au niveau du deuxième cycle, la preuve de la maitrise suffisante de la langue française est uniquement requise si vous vous inscrivez à un master à finalité didactique ou à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS). Par conséquent, l’étudiant qui souhaite s’inscrire dans ces filières et qui n’est pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles, doit préalablement à son inscription apporter la preuve de la maîtrise approfondie de la langue française. Les établissements d’enseignement supérieur organisent l’examen de maîtrise suffisante de la langue française au moins deux fois par année académique. Les renseignements relatifs à cet examen ainsi que toute information complémentaire relative aux diplômes, titres ou certificats considérés comme apportant la preuve de la maîtrise suffisante ou approfondie de la langue française sont à prendre auprès des secrétariats des établissements d’enseignement supérieur.

A faire chaque année

L’étudiant doit renouveler son titre de séjour chaque année au plus tard 15 jours avant son expiration. Pour cela, il doit présenter différents documents à l’administration communale :

  • Passeport en cours de validité ;
  • Attestation d’inscription dans une école ;
  • Attestation confirmant qu’il s’est présenté à tous les examens de l’année scolaire précédente ;
  • Preuve de moyens de subsistance suffisants ;
  • Preuve d’affiliation à une assurance maladie couvrant tous les risques en Belgique, soit auprès d’un organisme privé, soit auprès d’une mutualité agréée ;
  • Formulaire standard à compléter par un établissement d’enseignement ;
  • Liste des crédits obtenus.

Conseil : Demandez votre renouvellement un mois avant l’expiration du titre de séjour.

Attention, l’Office des étrangers peut mettre fin à l’autorisation de séjour en qualité d’étudiant, ou refuse une demande de renouvellement d’une telle autorisation, notamment dans les cas suivants :

    • l’étudiant ne remplit plus les conditions pour conserver le statut d’étudiant ;
    • l’étudiant change trop souvent d’orientation d’études ;
    • l’étudiant s’absente  aux examens sans motifs valables ;
    • le séjour poursuit d’autres finalités que les études ;
    • l’étudiant prolonge ses études de manière excessive ;
      L’Office des étrangers peut exiger de l’étudiant, ou de l’établissement d’enseignement supérieur auprès duquel l’étudiant suit ou a suivi une formation, la production de tous renseignements ou documents utiles pour évaluer le caractère excessif de la poursuite des études. Ces informations ou ces documents doivent être fournis dans les 15 jours qui suivent la demande. À l’expiration de ce délai imparti, l’Office des étrangers peut prendre une décision sans attendre les renseignements ou les documents demandés.
    • l’étudiant exerce une activité professionnelle illégale ou effectue des prestations de travail incompatibles avec ses études ou encore travaille au-delà de 20 heures par semaine, en dehors des vacances scolaires ;
    • l’étudiant est considéré comme constituant une menace pour l’ordre public, la sécurité nationale ou la santé publique ;
    • l’étudiant a bénéficié d’un revenu d’intégration sociale du CPAS pendant plus de 3 mois (au cours des 12 derniers mois) ;
    • l’étudiant a utilisé des informations fausses ou trompeuses ou des documents faux ou falsifiés, ou lorsque celui-ci a recouru à la fraude ou a employé d’autres moyens illégaux qui ont contribué à l’obtention du séjour ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur où l’étudiant est inscrit a été créé ou opère dans le but principal de faciliter l’entrée de ressortissants de pays tiers dans le Royaume ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel le ressortissant de pays tiers est inscrit fait ou a fait l’objet d’une liquidation ou d’une faillite ou si aucune activité économique n’y est exercée.

      Dans tous les cas où l’étudiant risque de perdre son séjour pour un motif impliquant l’établissement d’enseignement supérieur, il peut échapper au retrait du séjour en demandant une admission au sein d’un autre établissement d’enseignement supérieur pour y suivre un cursus équivalent afin de lui permettre d’achever ses études.

      Les possibilités de recours

      Si un étudiant se voit refuser une autorisation de séjour provisoire ou reçoit un ordre de quitter le territoire, il peut introduire un recours devant le Conseil du contentieux des étrangers, le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      S’il se voit refuser son équivalence de diplôme, il peut introduire un recours devant le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE)

      Cette juridiction administrative vérifie que l’Office des étrangers a examiné valablement la demande, mais ne décide pas d’octroyer ou refuser le séjour à l’étudiant.

      Le Conseil d’état

      Une requête « en cassation administrative » peut être introduite devant la section du contentieux du Conseil d’Etat. Si le recours est admissible, le Conseil d’état examinera si la procédure a été bien respectée par le Conseil du contentieux.

      Le médiateur fédéral

      Celui-ci a une action non contraignante, il donne un avis. Si l’étudiant a fait une série de démarches auprès de l’ambassade ou auprès de l’Office des étrangers, il peut introduire une réclamation auprès du médiateur fédéral.

      Les procédures auprès notamment du Conseil du contentieux des étrangers et du Conseil d’Etat sont assez complexes, mieux vaut donc faire appel à un avocat (voir adresses des bureaux d’aide juridique pour avoir l’aide gratuite ou partiellement gratuite d’un avocat). En revanche, point n’est besoin d’un avocat pour saisir le Médiateur fédéral.

      Si vous cherchez les coordonnées d’un avocat, le site https://avocats.be les répertorient.

      Voir aussi :

      MAJ 2025