Job étudiant : résumé de la législation

Le travail des étudiants est une source de revenus non négligeable. Ceci est d’autant plus vrai en période de crise économique qui touche de plus en plus de personnes, poussant le jeune non plus à travailler pour avoir un peu d’argent de poche, prendre des vacances ou s’acheter l’objet de ses rêves, mais de plus en plus pour aider sa famille ou pour se payer des études ou un logement.

Avant tout, il faut savoir qu’un contrat d’occupation étudiant est simplement un contrat de travail qui lie un employeur et un étudiant mais qui, du fait de la situation particulière du jeune cocontractant, contient des dispositions spécifiques concernant entre autres le travail de nuit, la sécurité, les délais de préavis plus courts que dans un contrat. Ce contrat peut se dérouler durant l’année scolaire et/ou les vacances scolaires.

A vérifier lorsque vous faites un job étudiant

  • L’âge de la majorité légale en Belgique est de 18 ans, mais le mineur peut signer un contrat de travail étudiant dès 15 ans et recevoir directement son salaire, sauf en cas d’opposition de ses parents (ou de son tuteur). En cas de contestation entre un jeune et ses parents, c’est alors le juge de la famille qui tranchera.
  • N’oubliez jamais qu’avant de commencer à travailler vous devez avoir signé un contrat écrit avec l’employeur et reçu une copie. Ne pas avoir de contrat est la porte ouverte à toutes sortes d’abus : salaire insuffisant ou pas payé, horaires abusifs, pas d’assurance, etc.
    Attention donc au travail de vente en rue souvent sans contrat, aux employeurs qui exigent que l’étudiant effectue une journée « de stage » en général non rémunéré, aux entreprises qui réclament des frais de  » constitution de dossier « , etc.

Salaire minimum légal

Le tableau ci-dessous reprend un aperçu du salaire minimum brut (01/02/2025) :

AGE

%

SALAIRE MENSUEL

SALAIRE HORAIRE (38h/semaine)

21+

100

2.111,89€

12,8252€

20

90

1.900,70€

11,5427€

19

85

1.795,11€

10,9014€

18

79

1.668,39€

10,1319€

17

73

1.541,68€

9,3624€

16 et –

67

1.414,97€

8,5929€

Sources : CTT n°50 du CNT
*sous réserve d’éventuelles modificiations

-> Plus d’infos sur notre page rémunération.

L’activité lucrative n’est pas un obstacle à l’octroi des allocations familiales

  • Avant 18 ans, il n’y a pas de conditions au versement des allocations familiales (jusqu’au 31 août de l’année civile où l’étudiant a 18 ans).
  • Après 18 ans, l’activité lucrative n’est pas un obstacle à l’octroi des allocations familiales pour autant qu’elle soit inférieure ou égale à 12 mois et qu’elle respecte les conditions ci-dessous.

A Bruxelles

– Si l’étudiant travaille durant l’année scolaire :
Pour conserver son droit aux allocations familiales, il doit travailler moins de 240h par trimestre durant l’année scolaire (1er, 2ème, 4ème trimestre) quel que soit le type de contrat. Si la limite d’heures est dépassée, les allocations seront supprimées pour tout le trimestre.
– Si l’étudiant travaille durant le 3ème trimestre civil incluant les vacances scolaires d’été :
Il conserve ses allocations familiales, sans limite d’heures de travail, à condition qu’il continue ses études l’année scolaire suivante.

En Wallonie

La limite des 240 heures par trimestre a disparu en ce qui concerne le contrat d’occupation étudiante. Ainsi, les allocations familiales continueront d’être versées pour autant que le jeune reste dans le contingent de 650 heures durant lesquelles il peut bénéficier des cotisations sociales réduites.

Si l’étudiant travaille après la fin de ses études :

      • En juillet, août et septembre le jeune qui termine ses études (qui ne reprend pas d’études l’année suivante) a droit à ses allocations familiales aux mêmes conditions : 240h maximum de travail sur le trimestre sur Bruxelles, et 650 heures pour la Wallonie.
      • S’il s’inscrit en juillet comme demandeur d’emploi dans un Service régional de l’emploi (Actiris, Forem, VDAB, ADG), il débute un stage d’insertion professionnelle le 1er août.
        Durant cette période de 12 mois, le jeune qui travaille sous contrat d’occupation étudiant (uniquement en juillet, août et septembre) aura droit aux allocations familiales s’il respecte les quotas d’heures évoqués ci-dessus
      • Quant au jeune qui travaille sous contrat de travail ordinaire ou sous statut indépendant, il bénéficie de ses allocations familiales à condition qu’il ne travaille pas plus de 240 heures par trimestre. A défaut, le versement des allocations familiales sera suspendu pendant le trimestre où il a travaillé plus de 240 heures. Cette règle vaut pour Bruxelles et la Wallonie.

L’étudiant terminant fin juin l’enseignement secondaire bénéficie d’allocations familiales jusqu’au 31 août.
L’étudiant terminant fin juin/début septembre l’enseignement supérieur bénéficie d’allocations familiales jusqu’au 31 septembre.

Un étudiant qui travaille sous contrat d’occupation étudiant après la fin de ses études ne verra pas son stage d’insertion professionnelle prolongé ou raccourci.
S’il travaille après le 31 juillet, ses journées de travail sont comptées dans le stage d’insertion professionnelle.

-> Plus d’infos sur notre page allocations familiales.

Quand le contrat est-il soumis à l’ONSS ?

Durant une période de travail donnée, l’étudiant et l’employeur sont soumis uniquement aux cotisations de solidarité.
Par heures de travail, on entend : les jours de travail effectifs. L’étudiant peut répartir ses heures de travail comme il le souhaite : travailler sur les 2 mois de vacances d’été ou travailler en partie pendant l’année et en partie pendant les vacances.

Le quota traditionnel accordé aux étudiants est de 650 heures par année civile, de janvier à décembre. Pendant 650 heures, l’étudiant et son employeur ne paieront donc que des cotisations sociales réduites.

Cotisations de solidarité

Le montant de cette cotisation de solidarité est de 2,71 % pour l’étudiant et de 5,42% à charge de l’employeur. Cela veut dire que l’employeur retiendra 2,71% sur le salaire brut de l’étudiant pour la Sécurité sociale et qu’il paiera 5,42% à l’ONSS, en comparaison avec les cotisations sociales ordinaires s’élevant à 13.07 % pour le travailleur et 25 % pour l’employeur.

Après la conclusion et la signature du contrat de travail d’occupation étudiant l’employeur doit effectuer une Dimona « STU » et des multi-Dimonas « DmfA » pour déclarer auprès de l’ONSS les heures que l’étudiant va prester par trimestre pour que soient appliquées les cotisations de solidarité.
Si l’employeur effectue sa déclaration Dimona tardivement (plusieurs jours après des prestations) toutes les heures prestées par l’étudiant seront comptabilisées sous cotisations sociales ordinaires et ne seront pas déduites du contingent de l’étudiant même s’il lui reste des heures disponibles.

Remarques :

L’étudiant ne cotisant pas, il n’a pas le droit à des congés payés. Si malgré tout, votre employeur vous accorde des congés, alors ce seront toujours des congés sans solde (non-rémunérés).

Quant à la prime de fin d’année (« treizième mois), il faut consulter votre CCT (convention collective de travail) ou votre contrat de travail. Pour autant, il y a peu de chances qu’un étudiant jobiste y ait droit. En effet, généralement, il faut avoir travaillé pendant une période de temps assez longue pour pouvoir en bénéficier (par exemple 6 mois). Or, c’est rarement le cas pour les étudiants.

Dépassement des 650 heures sous cotisations de solidarités

Les heures prestées après l’épuisement des 650 heures ne sont plus soumises aux cotisations de solidarité mais aux cotisations sociales ordinaires de 13,07%.
Les heures réservées par un employeur dépassant le contingent d’heures disponibles pour l’étudiant seront automatiquement soumises aux cotisations sociales ordinaires (13,07%). L’employeur recevra un avertissement de l’ONSS lui indiquant le nombre d’heures dépassant du contingent de l’étudiant et qui ne sera donc pas soumis aux cotisations de solidarité. L’employeur devra introduire une demande de modification de sa Dimona pour régulariser la situation.

Le site student@work permet à l’étudiant et à l’employeur de vérifier si le quota des 650 heures, avec cotisations ONSS réduites, n’est pas dépassé.

50 jours supplémentaires dans l’Horeca

Les employeurs du secteur de l’Horeca (nom collectif pour désigner les hôtels, restaurants, cafés et établissements rattachés) , peuvent librement choisir d’employer un jeune soit sous contrat étudiant soit comme travailleur occasionnel.
Un étudiant pourra bénéficier donc de 650 heures sous cotisations de solidarité  et de 50 jours comme travailleur occasionnel dans le secteur Horeca.

Les 50 jours Horeca doivent être déclarés sous le statut de travailleur occasionnel. Une cotisation ordinaire (13,07%) sera prélevée sur un forfait horaire de 10,08€ sur un forfait journalier de 60,48€ (montants indexés en 2023).

Une fois les deux contingents épuisés, la rémunération de l’étudiant sera soumise aux cotisations sociales ordinaires (13,07%).
Les étudiants peuvent consulter leur contingent de jours de travail restants dans l’Horeca et imprimer une attestation sur le site horeca@work .

Exonération de cotisations ONSS liée au type de contrat

Chaque travailleur et notamment l’étudiant peut également échapper à l’assujettissement à l’ONSS dans les cas suivants :

  • Travail occasionnel pour les besoins du ménage, chez un ou plusieurs employeurs, au maximum 8 heures par semaine (prestations d’ordre intellectuel : baby-sitting, etc.) ;
  • Travail dans le secteur socioculturel pour autant que l’organisme soit reconnu par un ministère et que le travailleur y travaille maximum 300 heures par an sachant qu’il existe un plafond trimestriel de 100 heures (sauf pour le troisième trimestre où le plafond est de 190 heures).
    Dans le secteur sportif, le contingent sera plus important à savoir 450 heures par an, avec un plafond trimestriel de 150 heures (sauf pour le troisième trimestre où le plafond sera de 285 heures). En ce qui concerne les étudiants jobistes, le nouveau contingent annuel sera de 190 heures. Ce qui veut dire qu’un étudiant pourra cumuler, au cours d’une même année civile, au maximum 190 heures de travail dans le cadre du régime d’exonération relatif aux secteurs socioculturel et sportif. S’il dépasse ces 190 heures, les heures en surplus seront décomptées de son quota annuel de travail étudiant (650 heures) ;
  • Travail saisonnier dans l’agriculture et l’horticulture (vendanges, cueillette de fruits, de houblon, de fraises, de tabac…) : horticulture maximum 100 jours par année civile ; agriculture 50 jours maximum par année civile.

Il est à noter aussi que les étudiants qui travaillent depuis au moins 12 mois de manière ininterrompue pour un même employeur deviennent des travailleurs « ordinaires » et ne peuvent plus conclure de contrat d’occupation étudiant avec cet employeur, de manière définitive (donc même les années suivantes).

-> Plus d’infos sur notre page ONSS

Qui peut être considéré comme personne à charge du point de vue des impôts ?

Le fait d’être à charge d’un parent (famille d’accueil, tuteur), permet à celui-ci d’avoir des déductions dans le calcul de ses impôts donc de payer moins d’impôts. Pour rester fiscalement à charge de ses parents, l’étudiant doit remplir certaines conditions.

1/Il faut faire partie du ménage, c’est à dire avoir la même résidence principale que le ou les parents au 1er janvier de l’exercice d’imposition (pour les revenus perçus l’année précédente). Ceci n’oblige pas l’étudiant à vivre en permanence sous le même toit, par exemple s’il vit dans un kot ou s’il étudie à l’étranger.
Les parents séparés peuvent répartir pour moitié l’avantage fiscal pour la charge de leur enfant. C’est ce qu’on appelle le régime de la coparentalité fiscale. Les 4 conditions suivantes doivent toutefois être réunies cumulativement :
a) Les deux parents ne doivent pas faire partie du même ménage.
b) Chacun de deux parents doit contribuer à l’entretien de leur enfant commun.
c) L’hébergement de l’enfant doit être réparti de manière égalitaire entre les deux parents. La preuve de l’hébergement égalitaire peut découler soit :
– d’une décision judiciaire – prise au plus tard le 1er janvier de l’exercice d’imposition – dans laquelle il est mentionné explicitement que l’hébergement des enfants est réparti de manière égalitaire entre les deux parents.
OU
– d’une convention. La convention peut être faite à l’amiable ou passée devant un notaire. Dans tous les cas cependant, la convention doit être soit enregistrée dans le bureau d’enregistrement compétent, soit homologuée par une décision judiciaire. Cela doit être fait au plus tard le 1er janvier de l’exercice d’imposition. Dans cette convention, il doit être explicitement mentionné que l’hébergement de l’enfant est réparti de manière égalitaire entre les deux parents et qu’ils sont disposés à répartir les suppléments à la quotité du revenu exemptée d’impôt pour cet enfant.
d) Aucun de deux parents ne déduit des rentes alimentaires pour l’enfant.

2/L’étudiant ne peut avoir reçu une rémunération qui est une charge professionnelle pour ses parents.
Exemple : Pendant le mois de juillet, Simon a travaillé dans la boulangerie de ses parents. Ceux-ci lui ont payé un salaire qui est considéré pour eux comme charge professionnelle. Il ne pourra pas être considéré comme étant à leur charge du point de vue des impôts.

3/Le jeune, en tant qu’étudiant-indépendant, ne peut pas avoir reçu une rémunération de chef d’entreprise :
– qui représente des frais professionnels d’une société dont l’un de ses parents est directement ou indirectement chef d’entreprise et sur laquelle ce parent exerce un contrôle et
– qui s’élève à plus de 2000€ brut et qui représente plus de la moitié de ses revenus imposables (sans tenir compte de ses éventuelles rentes alimentaires).

4/Les ressources nettes du jeune ne peuvent pas dépasser un certain montant.
La notion de ressources est plus large que la notion de revenu. Elle couvre toutes les rentrées régulières ou occasionnelles de revenus quelconques comme par exemple :
– Les salaires bruts imposables ;
– Les allocations de chômage ;
– Les indemnités d’assurance maladie-invalidité ;
– Les revenus d’intégration sociale (CPAS) ;
– Les revenus de biens immobiliers (personnes majeures ou émancipées) ;
– Les revenus de capitaux (personnes majeures ou émancipées) ;
– Les rentes alimentaires ;
– Les pensions ;
– Les bénéfices ou profits de services rendus en dehors de l’exercice d’une activité professionnelle dans le cadre de l’économie collaborative (exonérés d’impôts ou non) ;
– Les bénéfices ou profits de services rendus à des citoyens, en dehors de l’exercice d’une activité professionnelle (exonérés d’impôts ou non) ;
– Les indemnités pour le travail associatif (exonérées d’impôts ou non).
Le plafond des ressources du jeune varie en fonction de la situation familiale de l’étudiant, selon que les parents sont imposés isolément ou qu’ils sont imposés comme conjoints ou cohabitants légaux.

Pour les Revenus 2024 (exercice d’imposition 2025) et les revenus 2025 (exercice d’imposition 2026), les montants* maximums des ressources nettes du jeune sont :

Montant maximum ressources nettes 2024 (exercice d’imposition 2025) Montant maximum ressources nettes 2025 (exercice d’imposition 2026)
Parent∙es imposé∙es ensemble 7.090 EUR 4.100EUR
Parent∙es imposé∙es isolément 7.090 EUR 5.930 EUR
Parent∙es imposé∙es isolément et jeune porteur∙euse d’un handicap lourd 7.090 EUR 7.520 EUR

*sous réserve d’éventuelles modifications

Le montant des ressources nettes diffère en principe selon que les parents sont imposés isolément ou ensemble.

C’était différent pour les exercices d’imposition 2024 et 2025. Pour ces deux exercices d’imposition, la limite la plus élevée était appliquée pour tous les enfants.

Cette augmentation temporaire était liée à l’augmentation du nombre d’heures qu’un étudiant pouvait prester avec des cotisations sociales réduites. Cette année, les montants diffèrent de nouveau selon la situation familiale.

Les ressources brutes sont calculées sur base des frais forfaitaires à 20%. En cas de calcul avec les frais réels ou avec le forfait minimum, ce montant n’est pas valide, il faut partir du montant net des ressources.

Ne sont pas pris en compte dans les revenus des jeunes :

    • 3.310€ (revenus 2024) et 3.420€ (revenus 2025) des rémunérations obtenues par des étudiants en exécution d’un contrat de travail d’étudiant et par des élèves en alternance, ainsi que les profits, avantages et rémunérations d’un chef d’entreprise obtenus par des étudiants- indépendants. Ce montant exempté peut donc être ajouté aux plafonds qui déterminent si le jeune est considéré comme à charge de ses parents d’un point de vue fiscal ;
    • La première tranche de 3.980€ (revenus 2024) et 4.100€ (revenus 2025) de contribution alimentaire versée à l’étudiant qui est à charge d’un parent isolé n’est pas non plus prise en compte dans le calcul.
      L’étudiant qui dépasse le montant maximum de ressources ne sera plus considéré comme étant fiscalement à charge des parents et ces derniers devront payer plus d’impôts.
      Quant à l’étudiant, il est tenu de déclarer ses revenus, mais il ne paiera aucun impôt si son revenu annuel ne dépasse pas le revenu minimum imposable.

    Pour ne pas payer d’impôts, les conditions suivantes doivent être remplies

    Si les revenus se situent en-dessous de 10.570€ nets (revenus 2024) et 10.910 nets (revenus 2025, sauf modifications), il ne paiera aucun impôt l’année d’après.

    Que se passe-t-il si un jeune n’a pas atteint le minimum imposable mais a été soumis au précompte professionnel ?

    Le précompte professionnel constitue, en attendant que l’impôt éventuellement dû par le travailleur puisse être calculé, un acompte d’impôts sur les revenus, prélevé par le fisc par l’intermédiaire de l’employeur.
    Si la rémunération globale de l’étudiant ne dépasse pas le revenu minimum imposable 10.570€ net en 2024 et 10.910€ (revenus 2025), ce précompte sera remboursable par le fisc.
    Pour que ce remboursement soit possible, l’étudiant doit remplir une déclaration d’impôts avec la fiche de rémunération qu’il a reçue de son employeur.

    -> Plus d’infos sur notre page impôts.

    Et les étudiants étrangers ?

    Étudiants étrangers venant d’un des pays de l’Espace économique européen 

    C’est-à-dire les étudiants originaires d’Allemagne, Autriche, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède ainsi que le Liechtenstein, la Norvège, l’Islande : ils sont assimilés aux étudiants belges en termes de droits et d’obligations. Ces étudiants peuvent donc effectuer un travail étudiant en Belgique, sans formalités spécifiques, pendant l’année et pendant les vacances scolaires, même s’ils ne résident pas en Belgique ou n’y suivent pas d’études.
    Depuis le 01/06/2004, les étudiants suisses sont assimilés aux ressortissants de l’EEE en matière de séjour et sont, donc, dispensés du permis de travail. Attention, depuis le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni (qui fait partie de la Grande-Bretagne avec l’Irlande du Nord) est sorti de l’Union Européenne et par conséquent, il ne fait plus partie de la liste des pays membres de l’EEE. S’ils souhaitent travailler en Belgique, les ressortissants britanniques doivent donc répondre aux mêmes conditions que les travailleurs étrangers hors EEE. Ainsi, désormais, le ressortissant britannique qui souhaite séjourner et travailler plus de 90 jours en Belgique doit introduire une demande unique auprès de la région compétente, par le biais de son employeur.

    Étudiants étrangers, originaires d’un pays extérieur à l’Espace économique européen, établis en Belgique

    Les ressortissants étrangers possédant un titre d’établissement, c’est-à-dire une Carte d’Identité d’Étranger (carte jaune papier ou carte électronique C) ainsi que les personnes admises au séjour ILLIMITE sur base de la loi sur l’accès au territoire des étrangers, du 15/12/1980 (regroupement familial, régularisation, acquisition nationalité belge…) sont dispensés du permis de travail. La plupart des étrangers vivant de longue date en Belgique ou qui y sont nés sont dans cette situation.
    Les étudiants étrangers reconnus comme réfugiés sont dispensés du permis de travail.
    En résumé, les étudiants étrangers qui ont droit au séjour illimité ne doivent donc pas avoir de permis de travail.

    Étudiants étrangers, originaires d’un pays extérieur à l’Espace économique européen, possédant un titre de séjour LIMITÉ en Belgique

    La liste complète des étrangers autorisés à travailler est reprise dans l’article 10 de l’arrêté royal du 2 septembre 2018 (mis à jour le 28/04/2023).
    La carte de séjour reçue par l’étudiant à son arrivée ou au moment du renouvellement de sa carte en Belgique indiquera au dos s’il y a une possibilité de manière « illimité », « limité » ou « aucun » d’accès au marché de l’emploi en Belgique.

    Étudiants étrangers provenant d’un pays extérieur à l’Espace économique européen, admis au séjour « LIMITE POUR ETUDES »,

    Ils recevront également après leur inscription à l’administration communale une carte de séjour sur laquelle sera indiqué qu’ils ont un accès « limité au marché » de l’emploi en Belgique. Ainsi, tout étudiant étranger, même s’il a la nationalité d’un pays extérieur à l’EEE, peut travailler comme étudiant, à condition qu’il soit inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles [1], et qu’il soit en possession d’un titre de séjour en règle. Ces étudiants doivent remplir certaines conditions pour faire un job étudiant. Ils peuvent travailler :

    • Pendant les vacances scolaires : Hiver, Printemps, Été (Juillet, Août, Septembre) sans limite d’heures.
    • En dehors des vacances scolaires uniquement si l’occupation n’excède pas 20h par semaine et qu’elle soit est compatible avec leurs études.

      -> Plus d’infos sur notre page étudiants étrangers.

      Et les étudiants belges à l’étranger ?

      Les étudiants belges qui ne sont pas inscrits dans une école en Belgique, qui suivent une année d’études à l’étranger, dont la résidence principale est toujours en Belgique et qui bénéficient d’allocations familiales peuvent également conclure un « contrat d’occupation étudiant ».

      -> Plus d’infos sur notre page job étudiant à l’étranger.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Rémunération étudiante

      Barèmes

      La rémunération de l’étudiant est fixée sur base du salaire minimum en vigueur dans le secteur d’activité (la profession) où il travaille. Pour connaitre son salaire, il faut donc savoir de quelle commission paritaire relève son entreprise. N’hésitez pas à interpeller votre employeur sur cette question, c’est même une question essentielle à savoir avant de signer un contrat de travail.

      Les commissions paritaires sont des organes institués pour toutes les branches d’activités, qui regroupent des représentants d’employeurs et des représentants de travailleurs. Elles ont pour objectif de réunir les entreprises exerçant des activités similaires afin de les soumettre à des règlements adaptés aux conditions de travail propres à leur secteur. Elles ont notamment pour objectif de conclure des conventions collectives de travail.

      Si aucune convention ne fixe de barème dans le secteur où l’étudiant de moins de 21 ans travaille, il a droit à un pourcentage du salaire mensuel moyen garanti (interprofessionnel) (qui équivaut à 2.111,89€), uniquement s’il travaille au minimum un mois dans la même entreprise.

      S’il travaille moins d’un mois dans l’entreprise, l’employeur peut déterminer librement le salaire de l’étudiant.

      Au 1er février 2025, le revenu minimum mensuel moyen garanti est passé à 2.111,89€ pour tous les travailleurs ordinaires à partir de 18 ans et les étudiants à partir de 21 ans. Notons que les pourcentages dégressifs de RMMMG (revenu mensuel moyen garanti) pour les étudiants de moins de 21 ans ont été abaissés et se présentent dorénavant comme suit :

      AGE

      SALAIRE MENSUEL

      SALAIRE HORAIRE
      (38h/semaine)

      21+

      100

      2.111,89€

      12,8252€

      20

      90

      1.900,70€

      11,5427€

      19

      85

      1.795,11€

      10,9014€

      18

      79

      1.668,39€

      10,1319€

      17

      73

      1.541,68€

      9,3624€

      16 et –

      67

      1.414,97€

      8,5929€

      Sources : CTT n°50 du CNT
      *sous réserve d’éventuelles modifications

      Le travailleur à temps partiel a droit à un revenu minimum mensuel moyen calculé en fonction de sa durée de travail dans l’entreprise proportionnellement au salaire minimum d’un travailleur à temps plein.

      En ce qui concerne les heures supplémentaires, si vous êtes âgé de moins de 18 ans, le principe est que vous ne pouvez faire aucune heure supplémentaire. Au-dessus de 18 ans, les heures supplémentaires sont possibles si elles respectent les conditions légales.

      Ainsi, les étudiants auront droit à un salaire 50% plus élevé, lorsqu’il y a dépassement de la limite journalière ou hebdomadaire les jours ouvrables ordinaires (du lundi au samedi). Les heures supplémentaires effectuées le dimanche ou les jours fériés doivent être payées doubles. En outre, ces heures donnent en principe droit à un repos compensatoire.

      Quels sont les éventuels avantages en nature ?

      Une partie du salaire peut être payée en nature : logement (+ gaz, électricité, eau, chauffage), nourriture, jouissance d’un terrain, matières et matériaux nécessaires au travail.

      Ces avantages doivent être portés à la connaissance de l’étudiant lors de son engagement, que ce soit mentionné par écrit dans son contrat de travail ou dans le règlement de travail. Cette forme de paiement n’est admise que là où ce mode de rémunération est de pratique courante ou souhaitable, en raison de la nature de l’industrie ou de la profession en cause.

      De plus, la partie de cette rémunération payée en nature ne peut excéder les quotas suivants :

      • 1/5 (20%) de la rémunération totale brute ;
      • 2/5 (40%) de la rémunération totale brute, lorsque l’employeur met à la disposition du travailleur : une maison, un appartement, mais nullement lorsque le travailleur loge chez l’employeur ou dans un dortoir que ce dernier organise ;
      • 1/2 (50%) de rémunération totale brute, lorsqu’il s’agit de travailleurs domestiques, de concierges, d’apprentis ou de stagiaires totalement logés et nourris chez leur employeur.

      L’évaluation des avantages en nature s’établit en fonction du prix de revient de ces avantages ou en recourant au forfait qu’utilise la législation relative à la sécurité sociale.

      Que faire lorsque la rémunération tarde à venir ?

      Il faut envoyer par lettre recommandée une mise en demeure de paiement à l’employeur. Le paiement doit s’effectuer au plus tard dans les 7 jours suivant la date prévue de paiement, dans le cas contraire, des intérêts de retard peuvent être exigés. Si l’étudiant n’obtient pas de réponse, il peut essayer de résoudre le litige par l’intermédiaire du Contrôle des lois sociales ou par le Tribunal du travail.

      Le Contrôle des lois sociales donne des informations sur le droit du travail et peut aussi intervenir par rapport à l’employeur soit en essayant une conciliation entre les deux parties soit par une mise en demeure ou un procès-verbal. Il faudra déposer, au préalable, une plainte par écrit au service régional. Cette procédure est gratuite, vous trouverez les coordonnées des différents bureaux sur le site du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale.

      Le Tribunal du travail du lieu où se situe l’entreprise est la juridiction à laquelle il faut faire appel pour les conflits du travail. Il faudra introduire la demande via un des modes suivants : citation, exploit d’huissier, requête contradictoire (convocation simplifiée), présentation des 2 parties au tribunal, procédure de conciliation. Il existe aussi une procédure en urgence qu’on appelle référé et qui est adressée directement au président du Tribunal du travail. La partie qui perd le procès paiera les frais de justice sachant que l’étudiant aura des frais d’huissier ou d’avocat à payer avant que la décision n’intervienne. Il est possible pour une personne ayant peu de revenus d’obtenir, d’une part, une assistance judiciaire et, d’autre part, une aide juridique de 1ère et 2ème ligne. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des Bureaux d’aide juridique situés un peu partout en Belgique.

      Le mineur peut-il recevoir lui-même sa rémunération ?

      Oui, sauf si le père, la mère ou le tuteur ne sont pas d’accord. Toutefois, si l’intérêt du mineur l’exige, le Tribunal de la famille et de la jeunesse peut, à la requête du Procureur du Roi ou d’un membre de la famille, autoriser le mineur à encaisser la rémunération de son travail en tout ou en partie. Le Tribunal de la famille peut aussi désigner un tuteur, chargé de disposer de cette rémunération pour les besoins du jeune sous tutelle.

      Et qu’en est-il des impôts ?

      Consultez notre page

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Le Mois du Qualifiant revient en avril !

      Mois du Qualifiant

      Durant tout le mois d’avril, les écoles secondaires d’enseignement technique et professionnel en Wallonie-Bruxelles sont mis en lumière. C’est une occasion pour les élèves et parents de découvrir les nombreuses options qualifiantes près de chez eux notamment grâce à des portes ouvertes, pour mieux s’informer et s’orienter vers de nouveaux horizons.

      C’est le moment idéal pour explorer des formations qualifiantes près de chez toi !

      Quand ?

      Avril 2025

      Pourquoi y participer ?

      Pour explorer les options disponibles et orienter ton futur !

      Tu trouveras sur leur site le listing des écoles participantes.

      Plus d’infos : https://enseignementqualifiant.be/le-mois-du-qualifiant/




      Adresses utiles à Bruxelles

      Actiris (Office régional bruxellois de l’emploi)
      Service Inclusion – Service Inclusion des chercheurs d’emploi discriminés à l’embauche en région de Bruxelles-Capitale

      Avenue de l’Astronomie, 14 (6ème étage)
      1210 Saint-Josse
      Tél : 0800/35.089
      inclusion@actiris.be
      Formulaire
      www.actiris.be
      Accompagnement de chercheurs d’emploi victimes de discrimination.
      Service Diversité
      Accompagnement des employeurs du secteur public et privé voulant renforcer la diversité.

      Amnesty International
      Chaussée de Wavre, 169
      1050 Ixelles
      Tél : 02/538.81.77
      amnesty@amnesty.be
      www.amnesty.be
      L’asbl soutient, par différentes actions, la promotion de l’ensemble des droits humains et la lutte contre les violations de certains de ces droits.

      BePax
      Chaussée de Saint-Pierre, 208
      1040 Etterbeek
      Tél : 02/896.95.00
      info@bepax.org
      www.bepax.org
      Facebook
      Organisation d’éducation permanente ayant pour mission de sensibiliser aux enjeux du racisme, des discriminations et pour l’égalité. Leurs activités, à destination du grand public, se déclinent sous plusieurs formes : du plaidoyer politique à l’organisation de formations et conférences, en passant par la recherche à travers la rédaction d’analyses, d’outils pédagogiques ou d’études.

      Centre bruxellois d’action interculturelle – CBAI
      Avenue de Stalingrad, 24
      1000 Bruxelles
      Tél : 02/289.70.50
      info@cbai.be
      www.cbai.be
      Facebook
      Instagram
      Analyse des phénomènes migratoires, du racisme et des discriminations. Agenda des actions interculturelles à Bruxelles.

      Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers – CIRE
      Rue du Vivier, 80/82
      1050 Ixelles
      Tél : 02/629.77.10
      cire@cire.be
      www.cire.be
      Travail pour les droits des personnes exilées avec ou sans titre de séjour : Permanences socio-juridiques, orientation ; Service travail, équivalences et formations ; Service logement ; Service d’accueil des demandeurs d’asile ; Ecole FLE ; Service études & politique.

      Esenca
      Place Saint-Jean, 12 (entrée)
      1000 Bruxelles
      Tél : 02/515.19.19 (du lundi au vendredi entre 8h et 12h)
      esenca.contactcenter@solidaris.be
      https://www.esenca.be
      Point d’appui d’UNIA pour toute discrimination liée au handicap. Syndicat des personnes en situation de handicap. Aides dans les démarches à suivre en cas de discrimination.

      Fédération Wallonie-Bruxelles – Direction de l’égalité des chances
      Espace 27 septembre – Boulevard Léopold II, 44
      1080 Molenbeek
      Tél : 02/413.32.24 – 02/413.30.12
      sophie.ledure@cfwb.beegalite@cfwb.be
      http://www.egalite.cfwb.be/
      La Direction de l’Égalité des Chances travaille les questions de l’égalité et de l’égalité femmes/hommes dans le cadre des compétences communautaires : les différents niveaux et types d’enseignement, l’éducation, la recherche scientifique, la culture (musique, danse, arts de la scène, éducation permanente, centres culturels, arts des lettres, patrimoine culturel, etc.), la promotion à la santé, le sport, la jeunesse, l’aide à la jeunesse, l’audiovisuel et les médias. Dans sa lutte contre les discriminations, elle travaille en collaboration avec l’UNIA et l’IEFH.

      Institut fédéral des droits humains – IFDH
      Rue de Louvain, 48
      1000 Bruxelles
      info@firm-ifdh.be
      https://institutfederaldroitshumains.be/fr
      L’IFDH est chargé de veiller au respect et à l’application des normes internationales en matière de droits humains en Belgique. Il n’a actuellement pas la compétence de traiter les plaintes individuelles.

      Institut pour l’égalité des femmes et des hommes – IEFH
      Place Victor Horta, 40
      1060 – Saint-Gilles
      Tél : 02/233 44.00 – 0800/12.800 (Plaintes)
      info@iefh.be
      http://igvm-iefh.belgium.be
      Traite les plaintes pour discrimination basée sur le sexe ou le genre (formulaire de signalement).

      Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – MRAX
      Rue de la Poste, 37
      1210 Saint-Josse
      Tél : 02/209.62.55 – 0477/88.40.53 (accueil social) – 0477/88.40.52 (service juridique) – 02/209.62.58 (bureau des plaintes)
      social@mrax.be  –  juridique@mrax.be
      www.mrax.be
      Facebook
      Asbl qui lutte contre toutes les formes de discriminations raciales depuis plus de 60 ans. L’association propose un service socio-juridique qui accompagne quotidiennement les personnes victimes d’injustice sociale. Sa lutte contre la discrimination s’étend également dans le secteur éducatif en offrant des animations et des formations instructives sur l’antiracisme.

      Objectif
      Rue du Canal, 2
      1000 Bruxelles
      Tél : 02/512.67.27
      contact@objectifasbl.be
      https://www.objectifasbl.be/
      Mouvement antiraciste menant des actions pour l’égalité des droits. Service d’information sur l’acquisition de la nationalité belge.

      Tels Quels
      Place de la Liberté, 4
      1000 Bruxelles
      Tél : 02/512.45.87
      info@telsquels.be
      www.telsquels.be
      Informations, permanences sociales, animation et formation, prévention IST/VIH… Pour toutes demandes directes ou indirectes liés à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre (LGBTQIA+)

      UNIA – Centre interfédéral pour l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations et le racisme
      Place Victor Horta, 40
      1060 Saint-Gilles
      Tél : 02/212.30.00 – Ligne verte antidiscrimination : 0800/12.800
      Formulaire
      Points de contacts locaux (Wallonie/Flandre)
      www.unia.be
      Unia est un service public indépendant de lutte contre la discrimination et de promotion de l’égalité des chances. Il est accessible à tous les citoyens qui recherchent des informations sur la législation antidiscrimination ou des outils de sensibilisation. Unia conseille et soutient en toute indépendance et confidentialité en cas de discrimination, harcèlement et agression physique ou verbale (y compris sur internet) sur base de critères protégés par la législation antidiscrimination.

      Services juridiques des syndicats

      FGTB
      Rue de Suède, 45
      1060 Saint-Gilles
      Tél : 02/552.03.36
      www.fgtb.be
      Formulaire de contact Discriminations
      Formulaire à compléter pour les victimes d’une discrimination au travail ou lors d’une procédure de sélection

      CSC
      CSC  Régionale Bruxelles
      Rue Pletincx, 19
      1000 Bruxelles
      Services de 1ère ligne
      Tél : 02/557.85.41 – 0472/67.10.73  (Mme Rachida Kaaoiss, permanente Diversité)
      diversite.bruxelles@acv-csc.be
      www.csc-diversite.be
      Permanence Travailleurs migrants avec ou sans papiers et action contre le racisme
      Permanence migrants CSC les lundis matins.
      Tél : 02/557.80.69 (Mme Jiménez Lamas, référente antiraciste)
      EvaMaria.JimenezLamas@acv-csc.be
      https://www.lacsc.be/services/services-sur-mesure/migration

      CGSLB
      Cellule diversité Bruxelles
      Boulevard Baudouin, 8
      1000 Bruxelles
      Tél : 02/210.01.01
      regionale.bruxelloise@cgslb.be
      www.cgslb.be

      Cellule intersyndicale diversité : https://www.cgslb.be/fr/cellule-diversite

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Trouver un kot

       

      La recherche d’un kot étudiant tient parfois du parcours du combattant. On ne peut que vous conseiller de démarrer votre recherche le plus tôt possible. Quelles sont les pistes qui peuvent vous aider ? 

       

      Via Infor Jeunes Via les agences immobilières Via les réseaux sociaux
      Via MyKot Via l’agence immobilière sociale étudiante Via les périodiques ou voies d’affichage
      Via les sites privés Via les internats Colocation
      Via les services logements (Universités et Hautes Écoles) Via les communautés étrangères Logement intergénérationnel
      Via les kots à projets Via les communautés chrétiennes Pour stagiaire

       

      Avec l’aide d’Infor Jeunes

      Nous diffusons les offres de propriétaires pour plus de 2000 kots situés essentiellement dans la Région bruxelloise.

      Certains sont issus de sociétés immobilières, disposant parfois d’un grand nombre de chambres à louer, et situées souvent géographiquement proches des établissements d’enseignement supérieur. Ceci afin de répondre à la demande des jeunes koteurs cherchant généralement un logement à proximité de leur école et facile d’accès.

      Ces offres sont consultables uniquement sur place, à notre notre permanence à Schaerbeek pendant les heures d’ouverture.

      Parallèlement, nous pouvons également vous informer sur toute question relative à votre contrat de bail (garantie locative, état des lieux, taxe de seconde résidence, domiciliation, droits et devoirs en tant que koteur, sécurité dans le logement, etc.) aussi bien à Bruxelles qu’en Wallonie, étant donné que la législation diffère en fonction de la région.

      Par vos propres moyens

      En plus d’Infor Jeunes et des autres centres d’information jeunesse, il existe divers moyens pour dénicher le kot de vos rêves :

      Via le site internet « MyKot » de la Plateforme du Logement Étudiant

      La « Plateforme du Logement Etudiant » est une association de la région bruxelloise dont le but est de centraliser les offres de logement étudiant (kots, studios…), proposées à la fois par les particuliers et les institutions d’enseignement supérieur, à proximité des établissements du supérieur situés dans la région.

      Sur le site « MyKot », toutes ces offres sont accessibles après création d’un compte. Astuce, il est possible de faire des recherches pratiques à proximité des établissements bruxellois d’enseignement supérieur.

      Via les sites internet privés proposant des offres de kots

      Leur utilisation est généralement gratuite pour les étudiants. La plupart d’entre eux proposent des photos et/ou des descriptions complètes des kots en location. C’est donc un moyen pratique pour rechercher un kot depuis chez soi ! Attention cependant à bien visiter le kot avant de le louer et à bien lire le contrat de bail avant de le signer ! Gare aux propriétaires peu scrupuleux, aux descriptions trompeuses, aux vices cachés et aux photos retouchées ! Les sites internet ne sont pas responsables en cas d’arnaque ou de situations qui dérapent.

      Partout en Belgique

      www.immoweb.be
      www.immo.vlan.be
      www.kotplanet.be
      www.student.be
      www.zimmo.be
      www.skot.be
      www.2ememain.be/immo
      www.ikot.be/fr
      www.generation-campus.be
      https://immo.mitula.be
      https://immo.trovit.be
      https://www.kotzoeker.be
      https://rentola.be

      En Fédération Wallonie-Bruxelles

      https://inforjeunes.be/location-kot (Législation et conseils : https://inforjeunes.be/kots)

      Bruxelles

      https://www.mykot.be
      www.brukot.be (y compris le Guide étudiant )
      www.te-cum.be
      https://bnb.brussels (kots, colocations, chambres d’hôtes, studios et appartements pour des séjours d’1 jour à 1 an à destination principalement de stagiaires et étudiants en mobilité)

      Liège

      www.kothouse.be
      www.kotaliege.be
      www.te-cum.be

      Louvain-la-Neuve

      www.kotalouvain.be

      Namur

      www.kotanamur.be

      Via les services sociaux ou services logements des universités et des hautes écoles

      La plupart des universités et des hautes écoles possèdent un service social ou même un service logement pouvant vous aider dans votre recherche. Certains établissements vous orienteront vers des propriétaires privés ; d’autres possèdent un ou plusieurs immeubles de kots réservés à leurs étudiants et dont ils assurent la gestion.
      Avantage : c’est un moyen sûr et efficace de trouver un logement bon marché proche de votre lieu d’étude.
      Inconvénient : il n’y en aura pas pour tout le monde ! Les services proposés par les établissements supérieurs étant pris d’assaut par les étudiants, il faudra donc s’y prendre très tôt.

      ULB
      ULB et Studapart
      UCLouvain Bruxelles Woluwé
      UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
      UClouvain
      ULiège
      UNamur

      HE2B
      EPHEC
      HEFF
      IHECS
      ECAM
      HE VINCI
      HELDB

      Via les kots à projets (KAP)

      Association composée d’une petite dizaine d’étudiants qui mêlent « vivre ensemble » au sein d’un logement communautaire et un « projet » bénévole qui pour lequel ils s’engagent. Ces types de projets sont axés sur la protection de l’environnement, la culture, le sport, l’aide à la jeunesse, la citoyenneté, etc.

      https://www.organe.be (Plateforme)
      https://arc-en-ciel.be/hebergement/#kap

      Via les agences immobilières

      En plus des agences immobilières classiques, il existe des agences spécialisées dans le logement étudiant : elles proposent généralement des kots ou studios situés dans des immeubles qu’elles gèrent directement pour les propriétaires. Ces immeubles sont majoritairement situés à proximité des universités et des hautes écoles. Les kots et studios sont souvent bien équipés (meubles, matériel électroménager…) et des services sont parfois proposés aux étudiants (laverie automatique dans l’immeuble, salle TV…). Passer par une agence immobilière n’est cependant pas à la portée de toutes les bourses, les loyers proposés sont relativement élevés et certains services proposés payants. Ces agences de location ne sont pas des œuvres de bienfaisance, en cas de problème elles ne seront peut-être pas de votre côté et certaines prévoient des forfaits importants en cas de pépin (par exemple pour remplacer une clé). Mieux vaut bien lire le contrat de bail proposé et le règlement intérieur avant de signer.

      https://www.eckelmans.be

      Via l’agence immobilière sociale étudiante – AISE

      L’objectif est de permettre exclusivement aux étudiants du supérieur dont les revenus sont modestes de se loger à un prix inférieur à celui du marché classique. Cette agence garantit la salubrité et la qualité du logement étudiant.

      Conditions : Ne pas avoir de revenus supérieurs aux revenus d’admission du logement social ; Étudiants de l’enseignement supérieur de plein exercice ; Avoir maximum 35 ans dans le cas d’une première année d’études supérieures ; Ne pas avoir été locataire d’un logement pris en gestion par l’AISE pendant plus de 9 années consécutives, sauf dérogation.

      Agence immobilière sociale étudiante
      Rue du Progrès, 333 bte 13
      1030 Schaerbeek
      Tél. : 02/201.33.10
      info@aise-svks.brussels
      https://www.aise-svks.brussels/

      Via les internats

      Consultez notre page sur les internats dans le secondaire ou le supérieur.

      Via les communautés étrangères

      Solidarité étudiants du monde (SETM)
      Rue de Parme, 26
      1050 Ixelles
      02/533.39.84
      info@setm.be
      https://www.setmweb.org
      Accueille et héberge prioritairement des étudiants du supérieur et stagiaires issus des pays du Sud. 60 chambres.

      La Maison africaine
      Rue d’Alsace Lorraine, 33
      1050 Ixelles
      02/513.75.92
      as@maisonafricaine.be
      https://maisonafricaine.be
      Accueille et héberge des étudiants du supérieur et stagiaires issus des pays du Sud. 80 chambres.

      Via les communautés chrétiennes

      Church4You (Liste de kots et colocations chrétiennes à Bruxelles)

      Via les réseaux sociaux

      Utilisez des réseaux sociaux (Facebook, Instagram…) dans votre recherche de kot ou de colocation. Annoncez votre désir de trouver un logement à vos amis ou vos followers, participez à des discussions ou inscrivez-vous à des groupes privés ou publics de recherche de kot sur Facebook.

      Restez toutefois prudent en protégeant votre vie privée et vos données personnelles car tous les utilisateurs ne sont peut-être pas aussi bien intentionnés que vous !

      Bxl à Louer – de bouche à oreille
      Bruxelles: Loc & Coloc
      Bxl à sous-louer
      Kot à Bruxelles
      Appartement à louer Bruxelles – Studio, Kot étudiant et Colocations
      Colocations Bruxelles

      Via les périodiques gratuits ou payants ou les voies d’affichage (en rue, librairies, grandes surfaces…)

      Certains propriétaires ne sont pas adeptes d’internet et proposent pourtant des logements attrayants en mettant tout simplement une annonce papier dans un journal ou une affiche à louer sur leur porte ou fenêtre.

      La colocation

      La colocation est un mode de vie très répandu même chez les étudiants : elle est généralement plus économique et plus conviviale qu’une location individuelle. La colocation existe sous de nombreuses formes juridiques (sous-location, contrat de bail signé par tous les colocataires…). N’hésitez pas à venir vous renseigner dans notre permanence avant de vous engager.

      La colocation est régionalisée, la réglementation varie donc en fonction que vous habitez à Bruxelles ou en Wallonie.

      Vous trouverez des offres de colocations sur les sites spécialisés dans ce type de location, mais également sur les sites généralistes. Pour consulter les offres de colocation, une inscription au préalable est parfois nécessaire.

      www.appartager.be
      www.ikoab.com/fr
      www.cohabs.com
      www.ikot.be/fr
      https://skot.be/colocation-bruxelles
      www.recherche-colocation.com 
      www.roomlala.com
      www.roomster.com
      https://bnb.brussels  (kots, colocations, chambres d’hôtes, studios et appartements pour des séjours d’1 jour à 1 an à destination principalement de stagiaires et étudiants en mobilité)
      www.immo.vlan.be
      www.kotplanet.be
      www.zimmo.be
      www.2ememain.be/immo
      https://immo.mitula.be/
      https://rentola.be
      https://www.brukot.be

      Le logement intergénérationnel, une autre initiative intéressante

      Certaines personnes âgées ou familles habitant des maisons ou appartements devenus trop grands proposent à des étudiants ou jeunes travailleurs de les partager.

      A Bruxelles et en Wallonie (Charleroi, Gembloux, Liège-Ans, Louvain-la-Neuve, Marche-en-Famenne, Mons, Namur, Tournai), l’asbl 1 Toit 2 Ages met en relation d’une part des étudiants et/ou jeunes travailleurs, d’autre part les seniors ou familles d’accueil souhaitant tenter l’expérience de l’habitat intergénérationnel. Après avoir rencontré le jeune étudiant ou travailleur, plusieurs formules leur sont proposées :

      Les formules Senior : vivre chez une personne âgée :
      – « Formule services chez un senior » (pour étudiants) : l’étudiant lui rend certains services maximum 5h par semaine, contre un loyer de 200€/mois. Les services sont à rendre en fonction du temps et des compétences de l’étudiant (aider à faire les courses, accompagner chez le médecin, faire la lecture, cuisiner, initier aux nouvelles technologies…)
      – « Formule convivialité » (pour étudiants ou jeunes travailleurs) : l’étudiant paye un loyer de 350€ à 450€/mois à Bruxelles ou de 250€ à 380€/mois en Wallonie & le jeune travailleur paye quant à lui maximum 600€/mois sans avoir l’obligation de rendre des services. Le jeune étudiant ou travailleur s’engage néanmoins à avoir des relations courtoises avec la personne âgée.
      – « Formule domiciliation » à Bruxelles uniquement (pour étudiants ou jeunes travailleurs) : l’étudiant paye un loyer de 300€ à 500€/mois & le jeune travailleur paye quant à lui entre 400€ et 600€/mois avec une possibilité de se domicilier sans avoir l’obligation de rendre des services. Le jeune étudiant ou travailleur s’engage néanmoins à avoir des relations courtoises avec la personne âgée.

      La formule Famille : vivre chez une famille :
      – Cette formule « services chez une famille » (pour étudiants exclusivement) permet à l’étudiant d’habiter chez une famille avec enfant(s) et, contre un loyer de 200€/mois, ce dernier s’engage à donner au maximum 5h de sont temps par semaine pour s’occuper de l’enfant (baby-sitting, aide aux devoirs, ramener l’enfant à l’école ou la garderie, lire des histoires…°

      Quelle que soit la formule, il devra verser une cotisation annuelle de minimum 350€ à l’association. Il est possible de se domicilier qu’avec la « formule domiciliation ».

      1 Toit 2 Ages
      Rue Sneessens, 16
      1040 Etterbeek
      0475/93.28.28
      direction@1toit2ages.be
      http://www.1toit2ages.be/

      Étudiants ou stagiaires

      Si vous êtes étudiant ou stagiaire durant quelques jours à plusieurs semaines à Bruxelles, il existe des solutions d’hébergement telles que les auberges de jeunesse et hôtels pour jeunes.

       

      MAJ 2025




      Partir en Australie

      Petit carnet pratique

      Passeport

      Faites la demande d’un passeport à votre commune.

      Visas

      Un visa est nécessaire. Ce n’est pas le même document si vous partez pour étudier ou faire du tourisme (Student Visa ou Visa eVisitor ou ETA ou Visitor Visa) ou pour travailler (Visa vacances travail ou visa de travail). Vous pouvez faire la demande sur le site du Gouvernement australien www.homeaffairs.gov.au ou https://online.immi.gov.au (l’Ambassade d’Australie en Belgique n’a pas de Service Visas).

      Argent

      Le dollar australien est au taux de 1AU$ = 0,58€ (1€ = 1,72AU$) (montants de mars 2025). Comptez, par semaine, entre 30 et 100€/nourriture, 7 à 15€/dépenses GSM, jusqu’à 35€/abonnement transports et 10€ à 14€/ticket de cinéma. Certains États comme le Queensland, l’Australie méridionale ou l’Australie occidentale sont moins chers.

      Logement

      Pour les séjours de courte durée, la solution la moins chère est le camping (9 à 25€/nuit) ou les auberges de jeunesse backpackers (12 à 80€/nuit), www.hihostels.com.
      Pour un logement de plusieurs semaines/mois, consultez les sites de recherche d’appartements (200 à 400€/semaine) www.domain.com.au ou www.realestate.com.au ou de colocations (55 à 350€/semaine) www.flatmatefinders.com.au  Ou encore loger en famille d’accueil (100 à 250€ ) ou en résidence universitaire (105 à 250€/semaine)

      Soins de santé

      Pour un séjour temporaire, la CEAM (carte européenne d’assurance maladie) couvre vos soins de santé. Si vous êtes étudiant, les frais d’inscription dans un établissement scolaire australien incluent l’Overseas Student Health Cover (OSHC qui est une Couverture santé des étudiants). Celle-ci permet de n’avoir à prendre en charge aucun frais médical ou d’hospitalisation. Pour un plus long séjour, vous pouvez obtenir une carte Medicare, mais elle ne couvre pas tous les frais. Sachez que les frais médicaux sont élevés, veillez à avoir une bonne assurance.
      https://www.humanservices.gov.au/individuals/services/medicare/reciprocal-health-care-agreements

      Transports

      On roule à gauche ! Partez avec un permis de conduire international (à demander à votre commune) Avoir une voiture ou un van est le moyen le moins cher de voyager en Australie. Des compagnies de bus proposent des trajets à travers le pays, mais les distances sont grandes et l’avion est parfois moins cher grâce au low-cost. Utilisez aussi les « pass » des transports en commun en ville.

      Étudier en Australie

      Quel type de visa faut-il ?

      Vous ne pouvez pas faire la demande de visa avant d’avoir été accepté dans un établissement australien, avoir payé la totalité des frais (cours d’anglais) ou un semestre (cours techniques et universitaires) et avoir reçu votre e-COE (electronic Confirmation Of Enrolment – Confirmation d’inscription). Cette demande prend au minimum 4 mois. Elle peut se faire sur https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing.

      • Visa touriste ETA / e-Visitor (gratuit) pour tout séjour de maximum 3 mois en vue de suivre des cours ou faire du volontariat.
      • Visa étudiant d’une durée équivalente à celle de vos cours. Avec ce visa vous pouvez étudier pendant plus de 3 mois et travailler jusqu’à 40h/14 jours et à temps plein pendant les congés scolaires. La demande de ce visa se fait 4 mois avant le début des cours. Son prix est de 1.600 AU$ soit 993€ (taux de juillet 2024). La demande de visa étudiant peut se faire en ligne https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing/student-500.
      • Visa vacances travail pour les personnes âgées de 18 à 30 ans, valable 12 mois maximum. Son prix s’élève en 2025 à 650 AU$ (400€ environ). Il vous autorise à travailler maximum 6 mois pour le même employeur, ainsi qu’à suivre des cours d’anglais jusqu’à 4 mois.

      Suivre des cours d’anglais, c’est possible ?

      De nombreuses écoles de langues privées pour étudiants existent en Australie. En Belgique, différents organismes proposent des séjours linguistiques

      • A quelles conditions ?
        La plupart des séjours linguistiques sont accessibles à partir de 15 ans.
      • Comment trouver une école de langues ?
         Les agences de séjours linguistiques sont en contact avec des écoles sur place et proposent des séjours avec des cours ou des packages (cours de langues + jobs ou au pair ou volontariat social ou Cambridge exam, etc. En famille d’accueil ou colocation par exemple).
      • Combien cela coûte-t-il ?
        Tout dépend du nombre d’heures et du type de cours (tels que le Cambridge, le Toefl). Le prix peut dépasser les 500€/semaine. Dans le cadre d’un séjour linguistique, cela peut coûter jusqu’à 7.000€ pour 12 semaines (cours, logement et repas).

      Suivre une année secondaire à l’étranger, est-ce réalisable ?

      A partir de 15 ans, vous pouvez suivre des cours en secondaire pendant un trimestre, un semestre ou une année scolaire. Vous pouvez partir si vous avez l’accord de votre école secondaire. Il est conseillé de prendre contact avec le Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour qu’à votre retour, vous soyez sûr de pouvoir réintégrer le système scolaire sans problème. Vous pouvez aussi partir faire une 2ème rhéto.

      • Comment s’organise l’enseignement secondaire ?
        En Australie, les études secondaires durent de 5 à 6 ans selon les Etats, d’abord en Secondary school (ou High school), puis en Senior secondary school (ou College). L’année scolaire est décalée par rapport à la nôtre : elle commence en février et se termine en novembre. Toutes les écoles proposent 8 cours de base : maths, anglais, sciences, art, sciences sociales, langues étrangères, technologie, éducation physique. Les agences proposant des programmes scolaires en Australie, alignent votre séjour avec l’année scolaire en Belgique.
      • A quelles conditions ?
        Il faut avoir au minimum 15 ans et un niveau intermédiaire en anglais (A2-B1).
      • Comment trouver une école ?
        Plusieurs organismes de séjours linguistiques proposent des programmes d’année scolaire à l’étranger. Le site https://www.studyaustralia.gov.au donne des informations détaillées sur les études et les adresses des écoles.
      • Combien ça coûte ?
        Les prix varient entre 5.000€ et 20.000€/an en fonction du type d’école (privée ou publique), mais aussi de la durée et du programme.

      Faire des études supérieures en Australie, est-ce envisageable ?

      Oui, d’autant que les universités australiennes proposent un enseignement de qualité. Il faut évidemment avoir une très bonne connaissance de l’anglais.

      • Comment s’organise l’enseignement supérieur ?
        Il y a deux filières d’enseignement supérieur : les universités et les formations professionnelles (Vocational Education and Training). L’année universitaire est fixée selon le calendrier de l’hémisphère sud et divisée en 2 semestres (ou parfois en 3 trimestres). Le 1er semestre se déroule de fin février à fin juin, le 2ème semestre de mi-juillet à fin novembre. Il est possible de commencer un cursus soit par l’un soit par l’autre et étudier une année scolaire complète. Les études sont gérées différemment selon les Etats qui ont chacun leur propre Ministère. Il n’y a pas de mécanisme de reconnaissance automatique des diplômes. C’est la Fédération Wallonie-Bruxelles qui procède aux équivalences de diplômes étrangers pour les personnes qui souhaitent entreprendre ou continuer des études ou encore exercer une profession en Belgique.
      • A quelles conditions ?
        Il est indispensable de passer un examen IELTS ou TOEFL pour être admis dans les universités australiennes et ainsi prouver sa capacité à étudier en anglais. Ces examens peuvent être passés en Belgique. Vous devez être accepté dans une université, avoir suffisamment de ressources financières pour payer votre voyage, vos frais de scolarité et de séjour et avoir une assurance santé.
      • Comment trouver une université ?
        41 universités sont répertoriées sur le territoire australien. Les sites www.universitiesaustralia.edu.au et https://www.studyaustralia.gov.au donnent de nombreuses informations sur les études et les adresses.
      • Combien ça coûte ?
        Le minerval varie entre 10.000€ et 25.000€ selon l’université et la matière étudiée. Les différentes bourses d’études ou aides financières, soit publiques, soit privées sont listées sur la page : https://www.studyaustralia.gov.au/en/plan-your-studies/scholarships

      Travailler en Australie

      Vous voulez travailler et voyager en Australie ou travailler dans un domaine spécifique ? Différentes possibilités existent.
      En Australie, le contrat de travail est soit oral soit écrit ; les salariés étrangers ont en général un contrat de travail écrit pour les formalités du permis de travail. Ce sont les National Employment Standards (NES), les Awards, les Entreprise Agreements ou les Registered Agreements qui fixent le salaire minimum, les rémunérations et conditions de travail. Les barèmes des salaires sont très variables en fonction des postes et des responsabilités. Les moins de 21 ans ont des salaires Junior (inférieurs de 20 à 40% aux autres). La durée légale du travail est de 38h/semaine.

      Quel type de visa faut-il ?

      Il y a différents types de visa pour travailler en Australie.

      • Visa pour études : Vous serez autorisés à travailler 40h/14 jours pendant les périodes de cours et à temps plein pendant les vacances scolaires.
      • Visa Vacances Travail ou Working Holiday Visa ou Visa 417 : C’est celui dont nous parlons ci-dessous parce qu’il s’adresse aux jeunes.
      • En décembre 2024, le Visa de travail temporaire (qualifié) ou Temporary Skills Shortage visa a été remplacé par le visa temporaire de pénurie de compétences. Ce visa permet de rester jusqu’à 4 ans sur le territoire. Il est lié au poste pour lequel le visa a été obtenu. Dans sa nouvelle mouture, il prévoit 3 voies : compétences spécialisées, compétences de base et compétences essentielles. L’expérience professionnelle requise a  été quant à elle réduite de deux à un an.
      • Visa d’affaires ou Business Innovation and Investment : Il est octroyé dans le cadre d’une activité professionnelle, pour laquelle vous seriez amené à voyager en Australie de manière temporaire ou permanente. Il faut compter à partir de 3.400 AU$ (environ 1.985€).

      Je voudrais voyager et travailler en Australie, comment faire ?

      C’est possible avec le Visa vacances travail. Le VVT est valable 1 an mais vous pouvez travailler au maximum 6 mois pour le même employeur et étudier maximum 4 mois. Vous pouvez éventuellement postuler pour un second VVT, si vous pouvez justifier de 3 mois de travail spécifique (fruit-picking, plantation ou forêt, pêche et perlage, exploitation minière, construction) en fonction de la région où vous avez travaillé ou demandé une dérogation pour travailler plus de 6 mois chez un employeur. La demande se fait sur le site du gouvernement australien.

      • A quelles conditions ?
        Avoir entre 18 et 30 ans, la raison principale doit être le tourisme. Il faut un passeport valide, faire la demande en dehors de l’Australie, être ressortissant belge, disposer d’une assurance voyage, disposer de suffisamment d’argent pour les 3 premiers mois du séjour AU$ 5000 (environ 3.000€) pour obtenir le VVT.
      • Comment trouver un travail avec le VVT ?
        Il vous faudra évidemment un resume ou CV en anglais. Vous devez parler convenablement l’anglais. Un compte en banque et un numéro de gsm sont pratiquement indispensables ainsi que le Tax File Number, c’est un numéro unique qui vous identifiera en tant que travailleur australien (délivré par l’Australian Taxation Office). En Australie, des emplois peu qualifiés sont disponibles. Les voyageurs en VVT travaillent souvent dans le fruit-picking (récoltes, cueillettes, vendanges) ou dans le Wwoofing (travail bénévole dans les fermes bio) https://wwoof.com.au. A noter que le Wwoofing permet de renouveler le VVT pour une 2ème année. Vous pouvez aussi trouver un emploi dans la restauration (barman, serveur…) ou dans une boutique (de surf ou de vêtements). Les agences d’intérim proposent du travail dans les secteurs informatique, médical, secrétariat, etc. Et si vous aimez vous occuper d’enfants et avez envie de vivre dans une famille australienne, le travail au pair est tout indiqué.

      Travailler en Australie à long terme, est-ce possible ?

      Oui, mais les conditions sont plus strictes que pour le VVT. Il existe de nombreux Working and skilled visas (Visas de travail et qualifiés) adaptés à la situation de chaque travailleur migrant pour l’Australie. Ceux-ci sont répertoriés par catégorie sur le site : https://immi.homeaffairs.gov.au/visas/getting-a-visa/visa-listing. Certains de ces visas permettent à la famille du travailleur étranger de pouvoir obtenir un visa temporaire pour lui rendre visite.

      Voir aussi :

      MAJ 2025

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      Partir, oui mais pour quoi faire?

      Apprendre une langue

      Apprendre ou perfectionner une langue étrangère de manière active, c’est réalisable dès 13 ans par l’intermédiaire d’un séjour linguistique qui permet l’apprentissage d’une langue tout en résidant à l’étranger.

      Il est possible d’apprendre une langue via ses propres moyens avec des organismes qui proposent des séjours linguistiques dans différents pays (européens et non européens), avec des durées de séjours différentes et des hébergements en famille d’accueil ou en résidence étudiante.
      Les formules de séjours sont très variées : 2 semaines à 1 année de cours, 1 année scolaire à l’étranger, séjour linguistique et job, etc.
      Certains de ces organismes proposent aussi des cours pendant l’année ou des stages de vacances. Ils organisent tout votre séjour linguistique, cela entraîne bien entendu des dépenses : frais d’inscription et/ou administratifs complémentaires et frais de séjour. Analysez bien et comparez ce qui vous est proposé tant au niveau des frais que du séjour lui-même. Ne vous laissez donc pas hâtivement séduire par une brochure luxueuse ou un site magnifique … mais choisissez en fonction de ce que vous cherchez.

      Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes :

      • Tremplin langues ou programme BEL’J du BIJ (Bureau International de la Jeunesse)
      • Stages linguistiques du Forem
      • Bourses d’organisations de jeunes
      • Bourses du WBI (Wallonie-Bruxelles International)
      • L’UWC (United World Colleges)

      Après les études, durant la recherche d’emploi, la connaissance de plusieurs langues sera un apport non négligeable dans votre CV.

      Infos sur nos sites : Séjours linguistiques et C’est quoi apprendre une langue ?

      Suivre des études à l’étranger

      Vous avez la possibilité de suivre des études à l’étranger à différents moments de votre scolarité : échanges d’élèves/étudiants dans l’enseignement secondaire ou supérieur, suivre une ou plusieurs années scolaires à l’étranger en fin d’études secondaires ou pendant les études supérieures, suivre une 2ème rhéto à l’étranger, etc.

      Certains organismes proposant des séjours linguistiques organisent aussi votre séjour pendant vos études à l’étranger.

      Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes : Erasmus+ permet la mobilité pour les étudiants de l’enseignement supérieur, des organismes comme la Fondation AFS, l’UWC, la BAEF, Fulbright, le Rotary, Vocation, AUF octroient des bourses spécifiques.

      Vous trouverez facilement des informations sur les études à l’étranger, les universités et les conditions de vie à l’étranger sur différents sites ou à notre permanence.

      Infos sur nos sites : Partir à l’étranger et www.mobilitedesjeunes.be

      Se porter volontaire

      Le Corps européen de solidarité (CES)

      Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes en Europe et dans les pays voisins de l’Union européenne.

      Pour qui ?

      Vous avez entre 18 et 30 ans, vous êtes un francophone résidant en Wallonie ou à Bruxelles, et vous avez envie de vous dépasser et de vous consacrer aux autres ?

      Quelles possibilités ?

      • Volontariat individuel (2 à 12 mois, national ou transnational) ou équipes de volontaires (2 semaines à 2 mois – transnational) ;
      • Projets de solidarité : initiatives locales d’au moins 5 participants au CES en vue de donner un « plus » à la vie de votre quartier, votre ville, votre région…

      Avec quelle aide ?

      Les frais de transport, nourriture, logement et argent de poche sont pris en charge sauf pour les projets de solidarité (soutien forfaitaire).

      Comment procéder ?

      Rendez-vous sur le site https://europa.eu/youth/solidarity_fr et remplissez votre profil personnel, indiquez les types de projets qui vous intéressent et recherchez des projets concrets.
      Infos : https://www.lebij.be/programmes/corps-europeen-de-solidarite-projets-solidaires/

      Les chantiers internationaux

      Rencontrer et partager d’autres modes de vie ? Envie de contribuer bénévolement à la réalisation d’un projet commun ou de préserver le patrimoine ?

      Les chantiers internationaux, chantiers nature ou archéologiques sont une autre façon de voyager et de faire des découvertes, au niveau de la réalisation d’un projet manuel, social, culturel et au niveau humain. Durant le chantier, vous vivrez avec un groupe de 10 à 20 jeunes venus de différents horizons pendant quelques semaines.

      En général, aucune compétence n’est requise au départ. Soyez motivé et curieux. Il est utile de se débrouiller en anglais, qui est une des langues les plus pratiquées dans le monde.

      Financièrement, vous intervenez sur les frais réels (par exemple : les frais de transport, nourriture, etc.). Des frais de participation (peu élevés) sont demandés. Ils servent à couvrir les formations préalables, les frais d’organisation.
      Le logement et la nourriture sont souvent partagés. Pour diminuer également les frais, certaines associations prévoient des activités collectives afin de trouver des moyens complémentaires. Un encadrement, avant et pendant le chantier est toujours prévu. Pas de souci, ce n’est pas la survie dans la jungle.

      Travailler à l’étranger

      Vous avez envie de travailler à l’étranger ? Comment pensez-vous vous organiser ? Comme pour les vacances, différentes manières d’aborder cette expatriation existent. Vous êtes plutôt aventurier, vous avez décidé de partir rapidement, de vous lancer sans filet et de chercher un emploi dans le pays de votre choix ou vous êtes intéressé par cette aventure, mais avec une bonne préparation et sans partir à l’aveuglette ?

      Avant tout, gardez les pieds sur terre. Travailler à l’étranger n’est pas nécessairement une aubaine financière, mais sera une expérience déterminante dans la progression de votre carrière professionnelle. Elle sera bien sûr prise en compte si vous voulez, un jour, revenir en Belgique. Contrairement aux idées qui circulent sur ce sujet, il n’est pas toujours indispensable d’être bardé de diplômes pour trouver un emploi à l’étranger : une expérience professionnelle, une compétence spécifique dans un domaine, un projet original, des capacités créatives sont aussi d’importants atouts.

      Un job à l’étranger

      Vous avez envie de récolter des fruits en Provence, de travailler comme animateur dans un centre de vacances en Martinique, de récolter du tabac au Canada ?

      Faire un job à l’étranger durant les vacances peut être une bonne expérience personnelle et professionnelle. Le rêve ? S’offrir un voyage tout en travaillant. Oui, mais comme toujours, mieux vaut être bien préparé. Il faut évidemment définir le secteur dans lequel vous souhaitez travailler avant de vous lancer dans la recherche.

      Programme Vacances travail

      Le Programme Vacances Travail (PVT) aussi appelé Permis Vacances-Travail ou Visa Vacances-Travail ou Working Holiday Visa (WHV).

      Le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud ont mis en place un visa alliant les vacances et le travail pour permettre à des jeunes belges de pouvoir à la fois découvrir le pays dans lequel ils se rendent et obtenir une expérience professionnelle par la même occasion http://www.working-holiday-visas.com/belge ou http://pvtistes.net/ (site français).

      Le travail au pair

      Vous voulez découvrir la vie de tous les jours dans un pays étranger, approfondir votre connaissance d’autres langues, rencontrer d’autres cultures et d’autres personnes, prendre un peu de temps avant d’entamer un nouveau cycle d’études tout en apprenant une langue dans une famille d’accueil ? Alors, le travail ou « placement » au pair constitue un excellent moyen pour réunir ces différents éléments et pourra augmenter vos chances lorsque vous chercherez un emploi.

      Vous serez accueilli temporairement dans une famille d’accueil où vous serez logé et nourri. Pour cette famille, vous effectuerez quelques tâches ménagères y compris vous occuper des enfants. Vous recevrez mensuellement une somme d’argent destinée à couvrir vos dépenses personnelles.
      Le travail au pair est ouvert aux jeunes filles et garçons. Votre emploi du temps devra être aménagé pour que vous puissiez suivre des cours de langue puisque cet apprentissage est une des finalités de votre séjour au pair.

      Travailler dans la coopération au développement

      Vous souhaitez vous engager dans la coopération au développement pour parfaire votre formation, vous recherchez une expérience professionnelle intéressante, vous ne voulez plus uniquement donner un peu d’argent pour parrainer un enfant du bout du monde mais aussi apporter une aide concrète, vous avez envie de mettre vos compétences à disposition d’un projet humanitaire ?

      Partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une préparation sérieuse. Les demandes aux ONG sont nombreuses et pour être engagé comme coopérant, il faut mettre tous les atouts de son côté avant de poser sa candidature.

      Pour les jeunes de 20 ans au moins, le Devenir ou accueillir un Expert Junior offre la possibilité d’acquérir une première expérience professionnelle dans le secteur de la coopération au développement sur le terrain.

      Echange win-win à l’étranger

      On vise ici les plateformes d’échange entre hôtes et voyageurs volontaires. En échange de l’hébergement et de la nourriture, vous effectuez du travail agricole, des travaux de maraîchage, du jardinage, des soins aux animaux dans des fermes biologiques :

      • Le réseau international Wwoofing – World Wide Opportunities on Organic Farms Working (Offres d’emploi mondiales dans les fermes bio) http://wwoofinternational.org
      • HelpX (Même formule élargie aux fermes non-biologiques et particuliers à la campagne ou en ville) https://www.helpx.net/
      • Le Workaway (Formule la plus variée et la plus répandue actuellement) https://www.workaway.info/ Il s’agit, dans les 3 cas, d’un échange et non d’un travail !

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Etudier ou travailler à l’étranger, ça se prépare !

      Vous avez envie de partir à l’étranger, d’apprendre une langue, de faire un job, de travailler ou d’avoir une première expérience professionnelle ?

      Voyager, découvrir une autre culture, un autre environnement scolaire ou professionnel, dans une autre langue en plus, peut se révéler très enrichissant personnellement, mais aussi un tremplin important pour votre avenir.

      Mieux vaut bien préparer votre voyage. Réfléchissez à votre projet, évaluez le budget dont vous aurez besoin, pensez à l’éloignement de votre famille et de vos amis, organisez tous les aspects administratifs. En fonction de votre séjour, informez-vous sur votre pays de destination.

      Il nous est impossible de vous donner ici tous les détails de ces préparatifs, surtout qu’ils seront différents pour chaque pays, nous avons voulu attirer votre attention sur les questions qu’il est important de se poser en amont de votre départ.

      Avant de partir à l’étranger, quelles questions me poser ?

      Vous devez avoir une idée claire de votre projet et des moyens que vous allez y consacrer, 6 mois à 2 ans avant votre départ, ce délai sera d’autant plus long que le séjour le sera.

      Il faut donc répondre à toutes ces questions : Quels sont les motifs de mon départ ? Quel projet ? Comment ? Pour quoi faire ? Où ? Combien de temps ? Organisez bien l’aspect administratif de votre séjour, certaines démarches peuvent prendre pas mal de temps.

      Par quoi commencer ?

      Il est important de bien choisir le pays où partir. Cela veut dire apprendre à le connaître : sa géographie, son fonctionnement, ses institutions, son niveau de libertés individuelles, sa manière d’accueillir les étrangers, ses dangers ou ses régions à éviter, les vaccins indispensables et conseillés.

      Si le français n’y est pas pratiqué couramment, apprenez des rudiments de la langue la plus utilisée, même si vous partez justement pour l’apprendre.

      Si vous voulez y travailler, il faut vérifier que c’est possible (ce n’est pas toujours le cas), dans quels secteurs, et si ces derniers correspondent à vos envies.

      Si vous voulez y étudier, il faut connaître l’organisation de son enseignement et les modalités d’inscription aux cours.

      Qui peut m’aider ?

      Infor Jeunes (www.jeminforme.be ou www.mobilitedesjeunes.be) peut vous aider à voir plus clair, à voir ce qu’il est possible ou pas d’envisager et à mieux cerner votre projet.

      Une fois que vous saurez où vous voulez aller et pour quoi, il est toujours utile de vous documenter et de consulter de la documentation sur les différents projets possibles (au BIJ – Bureau International de la Jeunesse par exemple – si vous partez dans le cadre d’un projet international), question d’éviter certains pièges et de profiter des astuces d’autres personnes.

      La plupart des pays ont des services spécialisés dans leurs ambassades ou leurs consulats pour renseigner les étrangers sur ce type de questions.

      Quelques sites de ressources

      Consultez également le site du gouvernement du pays concerné ou encore certains Offices de tourisme pouvant donner des informations intéressantes.

      Avant de partir

      Avant de partir, vous pourrez peut-être obtenir des aides financières pour votre projet à l’étranger : bourses d’études, projets internationaux, soutien à la coopération, chantiers volontaires à l’étranger… Cela ne coûte rien d’essayer, même si faire accepter son projet est souvent long, il faut s’y prendre à temps !

      En fonction de votre projet, vous devrez probablement faire une série de démarches administratives (commune, sécurité sociale, mutuelle…).

      Documents à emporter

      Passeport, visa, permis de travail

      Il faut savoir ce qui est exigé par le pays choisi :

      • Est-ce que votre carte d’identité suffit ? : C’est le cas dans les pays de l’EEE (Espace Économique Européen) et certains pays limitrophes sous certaines conditions. Hors EEE, votre carte d’identité belge ne suffira pas, il vous faudra un passeport (document officiel de voyage, utilisable partout dans le monde).
      • Faut-il un passeport ? : Si oui, vous devez le demander à l’administration de votre commune, il est délivré dans les 7 jours ouvrables. En Belgique, le prix des passeports varie en fonction de quatre critères : l’âge du demandeur (s’il est mineur ou majeur) ; la procédure de demande : standard, urgente ou très urgente ; le nombre de pages (32 ou 64 pages) et l’éventuelle taxe communale. Ainsi, il coûte entre 35€ (pour les mineurs) et 65€ (pour les majeurs) pour la procédure normale, et entre 210€ (pour les mineurs) et 240€ (pour les majeurs) pour la procédure urgente, sans compter les taxes communales variables. (Par exemple, la procédure à Schaerbeek est de 85€ pour un majeur et de 59€ pour un mineur. Dans la commune voisine de Saint-Josse, le prix sera de 65€ pour un majeur et de 35€ pour un mineur.) Il doit être en ordre de validité (7 ans pour les majeurs et 5 ans pour les mineurs) jusqu’au moment du retour. Il faut le renouveler avant la date d’expiration, donc prévoir le délai pour le recevoir.
      • Faut-il un visa ? : C’est-à-dire une autorisation d’entrer et de sortir du pays durant un certain temps ? Hors Europe, vous aurez en général besoin d’un visa qui vous autorise à entrer et séjourner dans le pays, à demander à l’Ambassade ou le Consulat du pays concerné avant votre départ.
        Il y en a de plusieurs types selon la raison de votre voyage (études, travail, tourisme). Les procédures sont propres à chaque pays et les prix sont variables. Certains visas sont liés à une inscription dans une école du pays et à la durée des cours.
      • Faut-il un permis de travail : Si vous partez pour travailler hors Europe, il faudra certainement, en plus, un permis de travail. Il varie d’un pays à l’autre et selon la durée du séjour. Dans la plupart des cas, ce permis de travail doit être demandé en même temps que le visa. Dans certains cas, il le précède ainsi que la recherche de l’emploi car certains pays disposent de visas professionnels liés à un contrat de travail préétabli.
      • Inscrivez-vous sur TravellersOnline, le site du SPF Affaires étrangères. Le SPF pourra vous contacter rapidement en cas de crise majeure (catastrophe naturelle, crise politique, accident, etc.).
      • Permis de conduire : Votre permis de conduire belge est valable dans les États membres de l’Union Européenne et au Liechtenstein, en Norvège et en Islande (Espace Économique Européen), de même qu’au Royaume-Uni. Hors Europe, vous pourrez conduire avec un permis de conduire international que vous pouvez demander à votre administration communale avant votre départ.

      CV et lettre de motivation

      Si vous cherchez du travail à l’étranger, n’oubliez pas de les traduire et de les adapter aux habitudes et exigences des employeurs du pays.

      Diplômes

      Prenez une copie de vos diplômes, notamment si vous partez travailler.

      Résidence

      • Si vous résidez pour une longue période à l’étranger (en principe un an), vous serez considéré comme temporairement absent et garderez votre inscription en Belgique. Les étudiants partis étudier à l’étranger peuvent être temporairement absents pendant plus d’un an.
      • Déclarez votre départ à la commune. Si vous ne voulez pas conserver une inscription en Belgique, vous recevrez une attestation de radiation.

      Mutuelle et autres assurances

      Pour des séjours courts, si vous travaillez ou étudiez dans un pays de l’Union européenne, demandez à votre mutuelle la CEAM (carte européenne d’assurance maladie) pour le remboursement de vos soins de santé. Pour des séjours longs, si vous travaillez en dehors de l’Union européenne, vous pouvez vous affilier à l’ONSS/Sécurité Sociale d’Outre-Mer.

      Il peut être utile de contracter une assurance privée qui prévoit le rapatriement en cas de conflit ou de problèmes de santé.

      Le niveau de vie

      Il faut se renseigner sur la monnaie utilisée, sur son taux de change et sur ce que cela représente concrètement dans la vie de tous les jours. Combien coûte un pain, un ticket de cinéma, louer une voiture, une chambre, se nourrir… Cela vous permettra d’évaluer la somme à prévoir pour vivre et ce que vous permettra ce salaire durant votre séjour.

      Payer, communiquer

      Un autre pays, cela peut signifier d’autres modes de paiement et de communication. En Europe, ces moyens sont devenus plus ou moins identiques, mais ce n’est pas le cas partout ailleurs.
      Il faut vérifier s’il n’est pas nécessaire de disposer, avant de partir, d’un compte en banque ou d’un mode de paiement particulier.

      De même, il est important de savoir si votre téléphone portable, GSM ou smartphone fonctionnera dans le pays de destination : certains pays sont couverts par des longueurs d’ondes différentes des nôtres. Depuis 2017, il n’y a plus de frais supplémentaires pour utiliser votre smartphone en Europe. Hors Europe, les opérateurs de téléphonie mobile proposent des forfaits internationaux. Si vous avez un accès internet, des applications comme Skype, WhatsApp, Viber vous permettront de communiquer facilement avec vos proches, tout comme les réseaux sociaux.

      Certains pays (la Grande-Bretagne, les USA, le Canada…) disposent de prises électriques différentes des nôtres. Sans un adaptateur (mieux savoir à l’avance où vous pourrez en acheter), aucun de vos appareils électriques, même rechargeables, ne fonctionnera sur place.

      Se déplacer, se loger sur place

      Ne pensez pas que vous réglerez ces questions sur place. Les premières semaines, voire tout le premier mois, doivent être entièrement programmées avant votre départ.
      Comment va se passer le transport de l’aéroport (ou de la gare) au lieu de séjour ? Où allez-vous dormir ? Où allez-vous vivre, travailler ou étudier ? Tout cela doit être très clair pour vous et pour vos proches en Belgique.

      Il faut bien comparer les prix des différentes solutions possibles, surtout au niveau du logement qui se révèlera un poste financier très important.

      La plupart des pays proposent des formules de logement bon marché pour les étudiants ou pour les jeunes, notamment les auberges de jeunesse pour les courts séjours ou pour commencer sur place.

      Les sociétés de transport ont des abonnements. Les restaurants scolaires et certaines cantines aussi. Si vous voulez vous déplacer en voiture, vérifiez si vous n’avez pas besoin d’un permis de conduire international.

      Mieux vaut trouver rapidement les bonnes adresses pour ne pas voir son budget fondre en quelques jours.
      Tout cela se trouve très vite sur internet via les moteurs de recherche généralistes, puis, via les sites spécialisés vers lesquels ils renverront. A vous de bien comparer.

      Préparez votre retour

      Après être parti pour des études ou pour travailler pendant quelques temps à l’étranger, vous devrez préparer tout aussi attentivement votre retour. Vous aurez toutes une série de formalités administratives à mettre en route mais il y aura d’autres aspects tout aussi importants : valoriser vos expériences liées à votre expatriation même s’il s’agit d’un PVT (Permis Vacances-Travail) ou d’un séjour linguistique, réintégrer des études, réorganiser votre vie sociale et/ou professionnelle, etc.

      Vous trouverez aussi de nombreuses informations sur notre site www.mobilitedesjeunes.be

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Comment trouver un emploi ?

      L’entrée dans la vie professionnelle et la recherche d’un nouvel emploi supposent différentes démarches. Parmi celles-ci : rédiger un CV (curriculum vitae) et une lettre de motivation, dépouiller les offres d’emploi, se présenter aux employeurs.

      Le curriculum vitae

      Il n’existe pas une « bonne » méthode pour rédiger un curriculum vitae et une lettre de candidature. Certaines sont plus utilisées que d’autres, encore faut-il tenir compte du ou des interlocuteurs.

      L’objet de ces pages n’est pas l’exhaustivité dans le domaine de la recherche d’emploi. Des livres plus complets existent en librairie et dans les bibliothèques publiques. Il s’agit ici de fournir des bases minimum pour ceux qui s’attaquent à la recherche d’emploi pour la première fois.

      « Curriculum vitae » est un mot signifiant en latin « carrière de la vie », il reprend donc en détail tout votre parcours mais sans raconter votre vie de « A à Z ». Le curriculum vitae est la présentation de l’ensemble des formations et des acquis professionnels d’un candidat à la recherche d’un emploi. Il constitue sa première présentation. Il permet à l’employeur d’avoir une idée des capacités de la personne qui propose ses services.

      Ce document est un élément essentiel dans les démarches de recherche d’emploi : une première sélection des candidats sera opérée à partir du CV. Il sera également très utile lors de la deuxième étape de sélection : l’entretien avec l’employeur. Celui-ci posera ses questions notamment à partir des informations recueillies dans le curriculum vitae.

      Caractéristiques

      Un employeur reçoit plusieurs dizaines de curriculum vitae et procède le plus souvent par élimination.

      Lecture sommaire (2, 3 minutes) de chaque curriculum vitae et rejet de tous ceux qui ne répondent pas à certains critères de sélection indispensables ou qui indisposent le lecteur. Beaucoup des candidatures peuvent ainsi être éliminées sans que le curriculum vitae ait fait l’objet d’un examen attentif.

      Les curriculum vitae sélectionnés seront alors étudiés plus en profondeur, pour en dégager les candidats qui se verront convoqués à un entretien. Il faut donc que votre CV soit rédigé adroitement, de manière personnalisée. Un bon curriculum vitae doit présenter des qualités de forme et de fond.

      Les contraintes du CV sont qu’il doit être, en même temps, personnalisé et obéir à différentes règles. Une pointe d’originalité est possible lorsque vous postulez dans les métiers où la créativité est appréciée, mais attention à s’adapter à l’entreprise visée et à le faire à propos.

      Conclusion

      Le but de la lettre de motivation et du CV est d’obtenir un entretien. Vous devez donc donner à votre lecteur l’envie de vous rencontrer en soignant le contenu et en évitant toutes les erreurs grossières qui pourraient indisposer le lecteur. Vos textes rédigés sont les premiers éléments permettant au recruteur d’imaginer qui vous êtes. Avant d’être jugé sur votre prestance et votre éloquence, vous êtes jugé sur votre capacité de présenter, par écrit, votre personne et vos compétences.

      Le curriculum vitae n’est pas destiné à celui qui l’écrit et il ne doit donc pas satisfaire le candidat mais bien intéresser un futur employeur. Certains éléments qui vous paraissent indispensables peuvent être jugés sans intérêt par d’autres. Dès lors, avant de l’envoyer, faites lire votre document par votre entourage, et, si possible, par des professionnels qui ont une certaine pratique du curriculum vitae. Suivez leurs conseils.

      Enfin, si vous ne recevez aucune nouvelle de l’entreprise, ne désespérez pas. Dans ce cas, il est très important de prendre contact vous-même par téléphone. C’est nécessaire pour montrer votre motivation et pour vérifier que votre lettre est bien arrivée à destination mais faites un suivi de vos appels téléphoniques afin de ne pas rappeler le même employeur deux fois la même semaine. Il y verrait un manque de professionnalisme. Si vous n’avez pas de nouvelles, le délai habituel pour relancer un employeur est donc d’une semaine après qu’il ait réceptionné votre candidature.

      Si vous obtenez un entretien d’embauche, préparez-le

      • Avant l’entretien, essayez d’anticiper les questions et vos réponses.
      • Mettez-vous en valeur sans vantardise, placez vos points forts dans la discussion le plus naturellement possible. Une parfaite connaissance de votre CV est évidemment indispensable.
      • Défendez vos points faibles : transformez-les en points forts ou expliquer ce qui a été mis en place pour avancer. La mention d’un point faible devra préférablement être suivi d’un « mais… » suivi de la mention d’un point fort afin de contrebalancer et ainsi, clôturer votre phrase de manière positive.
      • Soyez précis dans vos réponses, n’hésitez pas à poser des questions pertinentes. Informez-vous sur les activités de l’entreprise, son historique, ses missions avant l’entretien. Cet entretien vous permettra aussi de vérifier que le poste correspond à vos compétences et votre projet professionnel.
      • Soyez ponctuel au rendez-vous, n’oubliez pas que la première impression que l’employeur aura de vous sera déterminante (poignée de main, regard, posture, etc.), soignez votre tenue vestimentaire.

      Durant nos permanences, notre espace informatique vous permet d’encoder vos documents sur ordinateur si vous n’en possédez pas, nous vous conseillons pour la rédaction de votre curriculum vitae et mettons à votre disposition différents documents pouvant vous apporter une aide pour le curriculum vitae même et pour la préparation à l’entretien d’embauche.

      La recherche d’un emploi

      Plusieurs pistes à suivre pour une recherche d’un emploi

      • Les services emplois
      • Les ARAE : les ateliers de recherche active d’emploi aident les demandeurs à effectuer un bilan : orientation professionnelle, CV, lettre de motivation, téléphone, préparation d’entretien, recherche active d’emploi (espace de recherche).
      • Les Missions locales sont des opérateurs d’insertion socioprofessionnelle (OISP), elles offrent un service d’accueil, de conseils et d’informations en matière d’orientation professionnelle, d’emploi et de formation.
      • Les sites internet qui proposent des offres ou sur lesquels il y a possibilité d’encoder son curriculum vitae.
      • Les Maisons de l’emploi sont présentes dans pratiquement toutes les communes bruxelloises. Elles regroupent différents partenaires d’Actiris aidant à l’insertion professionnelle et à la recherche d’emploi.

      Autres outils

      • Pensez aux candidatures spontanées dans différentes entreprises, la consultation des quotidiens, les revues professionnelles qui publient des offres d’emploi et les agences d’intérim.
      • Les réseaux sociaux sont devenus d’excellents outils pour trouver des offres d’emplois.
      • Ne vous limitez pas au territoire belge, pensez à décrocher un emploi à l’étranger : Sachez que les coordonnées d’entreprises et de services emploi à  l’étranger sont disponibles à  notre permanence.
      • Un Salon de l’Emploi peut se révéler riche en opportunités. Vous en trouverez à échelle locale et nationale, durant toute l’année. Apportez un nombre suffisant de CV et n’oubliez pas d’obtenir sur place une attestation de présence qui vous servira de preuve vis-à-vis d’Actiris et du Forem.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Rédiger un cv

      L’objectif de votre CV étant de décrocher un entretien, optez pour la concision ! Durant l’entretien avec l’employeur, vous aurez l’opportunité de fournir des détails supplémentaires.

      Choisissez un type de CV en fonction de l’entreprise et de l’emploi souhaité. Vous trouverez ci-dessous différents modèles ou exemples de CV qui peuvent vous aider dans la rédaction du vôtre.

      Un curriculum vitae n’est pas que l’énumération des divers diplômes obtenus ou des différents postes de travail que vous avez occupés, il doit surtout mettre en évidence vos acquis professionnels qui sont directement en lien avec le poste proposé. Avant de commencer à rédiger votre CV, réunissez tous les documents utiles : diplômes, rapports de stage, attestations d’emploi, etc.

      Les jeunes sans passé professionnel ne doivent pas hésiter à développer – sans excès – le contenu d’un stage, d’un job, d’un travail d’étude, d’une réalisation particulière lors d’un loisir, d’une expérience de mouvement de jeunesse, etc.

      Enfin, n’hésitez pas à énoncer vos objectifs professionnels.

      Les 4 types de CV les plus utilisés

      Le CV antichronologique

      C’est le CV le plus courant.

      – Expériences professionnelles : on commence par le dernier emploi, ensuite on remonte le temps jusqu’à la première expérience de travail
      – Études et formations : on commence par les plus récentes

      Ce type de CV a le gros avantage de mettre en évidence ce qui généralement intéresse le plus les employeurs, c’est-à-dire les acquis professionnels les plus récents. Attention aux « trous » dans une chronologie : ils apparaissent immédiatement à votre interlocuteur.

      Ce type de CV est aussi utilisé par les étudiants qui cherchent un job.

      Le CV par thèmes ou par compétences

      Utilisé par ceux qui ont une longue expérience professionnelle, par ceux qui ont exercé différents métiers ou par ceux qui ont un « trou » dans leurs expériences professionnelles.

      – Compétences professionnelles : permet de décrire vos responsabilités par thèmes ou fonctions clé dans l’entreprise
      – Expériences professionnelles : indiquez pour chaque poste occupé, les dates, le nom de l’entreprise et sa localisation, et le titre de votre fonction (avec en dessous un ou deux points clé si nécessaire)

      Ce type de CV permet de mettre l’accent sur une partie de votre parcours soit en reconstituant un historique de votre parcours, soit en groupant les différents employeurs, à partir d’une date précise pour gommer les trous dans votre chronologie.

      Le CV chronologique

      Très peu utilisé.

      – Études et formations : on commence par les plus anciennes
      – Expériences professionnelles : on commence par les plus anciennes

      Ce type de CV permet de retracer plus facilement l’histoire de votre vie, on peut commencer par les études puis par les expériences professionnelles ou inversement. Il sera utilisé si vous avez très peu d’expérience professionnelle ou si votre début de carrière est plus intéressant que votre situation actuelle ou si vos études sont plus intéressantes que vos expériences professionnelles.

      Le CV européen

      Un CV français est très différent d’un CV espagnol, anglais, allemand, etc. Pour tenter d’uniformiser les CV lorsqu’on postule à l’étranger, des spécialistes européens du monde du travail ont créé le CV européen ou Europass.

      – Il favorise votre mobilité et vous permet de postuler partout en Europe
      – Il met l’accent sur l’ensemble de vos compétences et qualifications si vous postulez en Europe

      Exemples de CV

      • Exemple de CV :  antichronologique avec ou sans photo
      • Exemple de CV étudiant : enseignement secondaireenseignement supérieur
      • Exemple de CV par : thèmes ou compétences
      • Exemple de CV : chronologique
      • Exemple de CV européen : Europass

      Pour améliorer et différencier votre CV

      • Adaptez votre CV à la fonction pour laquelle vous postulez, mettez en avant les compétences qui pourraient être utiles pour ce poste.
      • Utilisez des phrases courtes, évitez les poncifs du genre « battant », « gagneur », ou à l’inverse « j’ai besoin de travail », « prêt à tout faire », « malheureusement » les termes comme « esprit d’équipe » n’auront aucun impact sans exemple.
      • Renseignements personnels : indiquez l’âge plutôt que la date de naissance. Pour les non-européens : indiquez si vous avez un permis de travail (moins de 90 jours) ou permis unique (plus de 90 jours), mentionnez votre permis de conduire.
      • Une à deux pages suffisent en fonction du nombre d’acquis professionnels à développer.
      • Si vous avez beaucoup d’expériences professionnelles, ne les détaillez peut-être pas toutes, indiquez celles qui renforceront votre CV par rapport au poste proposé.
      • Si vous êtes un excellent vendeur ou si vous êtes doué pour la rédaction de texte, mettez ces qualités en avant dans votre CV
      • N’inventez rien : ni des emplois ni des formations ni des connaissances de langues plus importantes que ce que vous avez. Ces informations peuvent être facilement vérifiées par l’employeur.
      • N’oubliez pas qu’avant de lire votre CV, l’employeur va le voir. L’apparence, la présentation, l’attractivité sont donc importantes, il ne faut pas négliger la mémoire visuelle du recruteur.
      • Les employeurs reçoivent beaucoup de CV, ils font donc souvent une première lecture en diagonale d’où l’importance d’un CV bien organisé.
      • Détaillez tous vos hobbies est souvent inutile mais en détailler un en rapport avec le poste peut permettre à l’employeur de mieux cerner votre personnalité et de vous différencier des autres candidats.
      • Si vous avez un profil artistique ou que vous postulez pour un job artistique, une personnalisation plus poussée de votre CV est la bienvenue.

      ADAPTATION-BRIEVETE-REALITE-FORME

      Les polices à utiliser

      • Arial et Verdana : classiques et efficaces. Vous ne prendrez aucun risque avec ces plices traditionnelles. Le recruteur se concentrera plutôt sur le fond que la forme.
      • Helvetica : professionnelle et symétrique. Aussi neutre mais plus sumétrique donc un peu plus professionnel que les précédentes.
      • Garamond : soignée et élégante. Plus rare que les autres, cette police est du style raffiné et littéraire. Surtout utilisée pour les domaines du journalisme, du marketin ou de la communication.

      Si vous postulez en ligne

      • Si vous envoyez un email ou complétez un formulaire en ligne, attention aux fautes d’orthographe.
      • Indiquez le sujet précis de votre email, par exemple « candidature pour le poste de secrétaire » avec un n° de référence de l’annonce si vous en avez un.
      • N’oubliez pas d’insérer votre lettre de motivation, votre CV, tous autres documents demandés par l’employeur en pièce jointe et rajouter un message explicatif dans le corps du mail.

      Le CV Vidéo : nouvelle tendance !

      Ce CV permet de se démarquer, notamment dans les secteurs très compétitifs.

      • Structurez votre CV vidéo : présentation de vous, de vos expériences et compétences, puis conclusion avec vos passions et votre personnalité.
      • Restez concis : une minute maximum ! Un recruteur ne regardera pas un vidéo trop longue.
      • Employez un ton formel, un montage dynamique et votre tenue professionnelle.
      • Soignez l’éclairage et l’arrière-plan pour un rendu de qualité.
      • Ajouter des sous-titres pour plus de clarté.

      Voir aussi :

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