Etudier ou travailler à l’étranger, ça se prépare !

Vous avez envie de partir à l’étranger, d’apprendre une langue, de faire un job, de travailler ou d’avoir une première expérience professionnelle ?

Voyager, découvrir une autre culture, un autre environnement scolaire ou professionnel, dans une autre langue en plus, peut se révéler très enrichissant personnellement, mais aussi un tremplin important pour votre avenir.

Mieux vaut bien préparer votre voyage. Réfléchissez à votre projet, évaluez le budget dont vous aurez besoin, pensez à l’éloignement de votre famille et de vos amis, organisez tous les aspects administratifs. En fonction de votre séjour, informez-vous sur votre pays de destination.

Il nous est impossible de vous donner ici tous les détails de ces préparatifs, surtout qu’ils seront différents pour chaque pays, nous avons voulu attirer votre attention sur les questions qu’il est important de se poser en amont de votre départ.

Avant de partir à l’étranger, quelles questions me poser ?

Vous devez avoir une idée claire de votre projet et des moyens que vous allez y consacrer, 6 mois à 2 ans avant votre départ, ce délai sera d’autant plus long que le séjour le sera.

Il faut donc répondre à toutes ces questions : Quels sont les motifs de mon départ ? Quel projet ? Comment ? Pour quoi faire ? Où ? Combien de temps ? Organisez bien l’aspect administratif de votre séjour, certaines démarches peuvent prendre pas mal de temps.

Par quoi commencer ?

Il est important de bien choisir le pays où partir. Cela veut dire apprendre à le connaître : sa géographie, son fonctionnement, ses institutions, son niveau de libertés individuelles, sa manière d’accueillir les étrangers, ses dangers ou ses régions à éviter, les vaccins indispensables et conseillés.

Si le français n’y est pas pratiqué couramment, apprenez des rudiments de la langue la plus utilisée, même si vous partez justement pour l’apprendre.

Si vous voulez y travailler, il faut vérifier que c’est possible (ce n’est pas toujours le cas), dans quels secteurs, et si ces derniers correspondent à vos envies.

Si vous voulez y étudier, il faut connaître l’organisation de son enseignement et les modalités d’inscription aux cours.

Qui peut m’aider ?

Infor Jeunes (www.jeminforme.be ou www.mobilitedesjeunes.be) peut vous aider à voir plus clair, à voir ce qu’il est possible ou pas d’envisager et à mieux cerner votre projet.

Une fois que vous saurez où vous voulez aller et pour quoi, il est toujours utile de vous documenter et de consulter de la documentation sur les différents projets possibles (au BIJ – Bureau International de la Jeunesse par exemple – si vous partez dans le cadre d’un projet international), question d’éviter certains pièges et de profiter des astuces d’autres personnes.

La plupart des pays ont des services spécialisés dans leurs ambassades ou leurs consulats pour renseigner les étrangers sur ce type de questions.

Quelques sites de ressources

Consultez également le site du gouvernement du pays concerné ou encore certains Offices de tourisme pouvant donner des informations intéressantes.

Avant de partir

Avant de partir, vous pourrez peut-être obtenir des aides financières pour votre projet à l’étranger : bourses d’études, projets internationaux, soutien à la coopération, chantiers volontaires à l’étranger… Cela ne coûte rien d’essayer, même si faire accepter son projet est souvent long, il faut s’y prendre à temps !

En fonction de votre projet, vous devrez probablement faire une série de démarches administratives (commune, sécurité sociale, mutuelle…).

Documents à emporter

Passeport, visa, permis de travail

Il faut savoir ce qui est exigé par le pays choisi :

  • Est-ce que votre carte d’identité suffit ? : C’est le cas dans les pays de l’EEE (Espace Économique Européen) et certains pays limitrophes sous certaines conditions. Hors EEE, votre carte d’identité belge ne suffira pas, il vous faudra un passeport (document officiel de voyage, utilisable partout dans le monde).
  • Faut-il un passeport ? : Si oui, vous devez le demander à l’administration de votre commune, il est délivré dans les 7 jours ouvrables. En Belgique, le prix des passeports varie en fonction de quatre critères : l’âge du demandeur (s’il est mineur ou majeur) ; la procédure de demande : standard, urgente ou très urgente ; le nombre de pages (32 ou 64 pages) et l’éventuelle taxe communale. Ainsi, il coûte entre 35€ (pour les mineurs) et 65€ (pour les majeurs) pour la procédure normale, et entre 210€ (pour les mineurs) et 240€ (pour les majeurs) pour la procédure urgente, sans compter les taxes communales variables. (Par exemple, la procédure à Schaerbeek est de 85€ pour un majeur et de 59€ pour un mineur. Dans la commune voisine de Saint-Josse, le prix sera de 65€ pour un majeur et de 35€ pour un mineur.) Il doit être en ordre de validité (7 ans pour les majeurs et 5 ans pour les mineurs) jusqu’au moment du retour. Il faut le renouveler avant la date d’expiration, donc prévoir le délai pour le recevoir.
  • Faut-il un visa ? : C’est-à-dire une autorisation d’entrer et de sortir du pays durant un certain temps ? Hors Europe, vous aurez en général besoin d’un visa qui vous autorise à entrer et séjourner dans le pays, à demander à l’Ambassade ou le Consulat du pays concerné avant votre départ.
    Il y en a de plusieurs types selon la raison de votre voyage (études, travail, tourisme). Les procédures sont propres à chaque pays et les prix sont variables. Certains visas sont liés à une inscription dans une école du pays et à la durée des cours.
  • Faut-il un permis de travail : Si vous partez pour travailler hors Europe, il faudra certainement, en plus, un permis de travail. Il varie d’un pays à l’autre et selon la durée du séjour. Dans la plupart des cas, ce permis de travail doit être demandé en même temps que le visa. Dans certains cas, il le précède ainsi que la recherche de l’emploi car certains pays disposent de visas professionnels liés à un contrat de travail préétabli.
  • Inscrivez-vous sur TravellersOnline, le site du SPF Affaires étrangères. Le SPF pourra vous contacter rapidement en cas de crise majeure (catastrophe naturelle, crise politique, accident, etc.).
  • Permis de conduire : Votre permis de conduire belge est valable dans les États membres de l’Union Européenne et au Liechtenstein, en Norvège et en Islande (Espace Économique Européen), de même qu’au Royaume-Uni. Hors Europe, vous pourrez conduire avec un permis de conduire international que vous pouvez demander à votre administration communale avant votre départ.

CV et lettre de motivation

Si vous cherchez du travail à l’étranger, n’oubliez pas de les traduire et de les adapter aux habitudes et exigences des employeurs du pays.

Diplômes

Prenez une copie de vos diplômes, notamment si vous partez travailler.

Résidence

  • Si vous résidez pour une longue période à l’étranger (en principe un an), vous serez considéré comme temporairement absent et garderez votre inscription en Belgique. Les étudiants partis étudier à l’étranger peuvent être temporairement absents pendant plus d’un an.
  • Déclarez votre départ à la commune. Si vous ne voulez pas conserver une inscription en Belgique, vous recevrez une attestation de radiation.

Mutuelle et autres assurances

Pour des séjours courts, si vous travaillez ou étudiez dans un pays de l’Union européenne, demandez à votre mutuelle la CEAM (carte européenne d’assurance maladie) pour le remboursement de vos soins de santé. Pour des séjours longs, si vous travaillez en dehors de l’Union européenne, vous pouvez vous affilier à l’ONSS/Sécurité Sociale d’Outre-Mer.

Il peut être utile de contracter une assurance privée qui prévoit le rapatriement en cas de conflit ou de problèmes de santé.

Le niveau de vie

Il faut se renseigner sur la monnaie utilisée, sur son taux de change et sur ce que cela représente concrètement dans la vie de tous les jours. Combien coûte un pain, un ticket de cinéma, louer une voiture, une chambre, se nourrir… Cela vous permettra d’évaluer la somme à prévoir pour vivre et ce que vous permettra ce salaire durant votre séjour.

Payer, communiquer

Un autre pays, cela peut signifier d’autres modes de paiement et de communication. En Europe, ces moyens sont devenus plus ou moins identiques, mais ce n’est pas le cas partout ailleurs.
Il faut vérifier s’il n’est pas nécessaire de disposer, avant de partir, d’un compte en banque ou d’un mode de paiement particulier.

De même, il est important de savoir si votre téléphone portable, GSM ou smartphone fonctionnera dans le pays de destination : certains pays sont couverts par des longueurs d’ondes différentes des nôtres. Depuis 2017, il n’y a plus de frais supplémentaires pour utiliser votre smartphone en Europe. Hors Europe, les opérateurs de téléphonie mobile proposent des forfaits internationaux. Si vous avez un accès internet, des applications comme Skype, WhatsApp, Viber vous permettront de communiquer facilement avec vos proches, tout comme les réseaux sociaux.

Certains pays (la Grande-Bretagne, les USA, le Canada…) disposent de prises électriques différentes des nôtres. Sans un adaptateur (mieux savoir à l’avance où vous pourrez en acheter), aucun de vos appareils électriques, même rechargeables, ne fonctionnera sur place.

Se déplacer, se loger sur place

Ne pensez pas que vous réglerez ces questions sur place. Les premières semaines, voire tout le premier mois, doivent être entièrement programmées avant votre départ.
Comment va se passer le transport de l’aéroport (ou de la gare) au lieu de séjour ? Où allez-vous dormir ? Où allez-vous vivre, travailler ou étudier ? Tout cela doit être très clair pour vous et pour vos proches en Belgique.

Il faut bien comparer les prix des différentes solutions possibles, surtout au niveau du logement qui se révèlera un poste financier très important.

La plupart des pays proposent des formules de logement bon marché pour les étudiants ou pour les jeunes, notamment les auberges de jeunesse pour les courts séjours ou pour commencer sur place.

Les sociétés de transport ont des abonnements. Les restaurants scolaires et certaines cantines aussi. Si vous voulez vous déplacer en voiture, vérifiez si vous n’avez pas besoin d’un permis de conduire international.

Mieux vaut trouver rapidement les bonnes adresses pour ne pas voir son budget fondre en quelques jours.
Tout cela se trouve très vite sur internet via les moteurs de recherche généralistes, puis, via les sites spécialisés vers lesquels ils renverront. A vous de bien comparer.

Préparez votre retour

Après être parti pour des études ou pour travailler pendant quelques temps à l’étranger, vous devrez préparer tout aussi attentivement votre retour. Vous aurez toutes une série de formalités administratives à mettre en route mais il y aura d’autres aspects tout aussi importants : valoriser vos expériences liées à votre expatriation même s’il s’agit d’un PVT (Permis Vacances-Travail) ou d’un séjour linguistique, réintégrer des études, réorganiser votre vie sociale et/ou professionnelle, etc.

Vous trouverez aussi de nombreuses informations sur notre site www.mobilitedesjeunes.be

Voir aussi :

MAJ 2025




Travailler en Belgique : équivalences et reconnaissances

Même si les deux termes sont parfois utilisés de manière interchangeable, l’équivalence et la reconnaissance des diplômes sont deux procédures techniquement différentes. L’équivalence des diplômes* permet de déterminer la valeur des études suivies à l’étranger, en les comparant aux études similaires en Belgique. Cette procédure est la voie la plus fréquemment utilisée par des personnes – y compris des Belges – ayant étudié à l’étranger et qui  souhaitent travailler ou poursuivre des études en Belgique.

En revanche, la reconnaissance professionnelle est une procédure spécifique aux professions réglementées en Belgique. Une profession réglementée est une activité ou un ensemble d’activités professionnelles dont l’accès, l’exercice ou une des modalités d’exercice (par exemple, l’utilisation d’un titre professionnel) est lié directement ou indirectement à la possession de qualifications professionnelles déterminées (diplôme, formation, réalisation de stages professionnels, etc.) et ce en vertu de dispositions législatives, réglementaires ou administratives spécifiques. Exemples de professions réglementées : médecins, dentistes, infirmiers, psychologues cliniciens, pharmaciens, experts comptables, agents immobiliers, architectes, enseignants, avocats, etc. Afin de savoir si une profession est réglementée ou non en Belgique, vous pouvez consultez cette base de données ou contacter Centre d’assistance belge pour la reconnaissance des qualifications professionnelles. La procédure de reconnaissance permet l’accès en Belgique, à la même profession que celle pour laquelle vous êtes qualifié dans un autre État, et dans les mêmes conditions que les personnes ayant obtenu une qualification équivalente en Belgique.

Pour exercer une profession dans le secteur privé, vous n’avez pas obligatoirement besoin d’une équivalence ou reconnaissance de diplôme. En revanche, l’équivalence ou la reconnaissance de votre diplôme est obligatoire pour exercer une profession réglementée OU non réglementée dans le secteur public ou les institutions subsidiées par les pouvoirs publics.

Lorsque l’équivalence ou la reconnaissance est nécessaire, il existe différents services compétents pour traiter votre demande, en fonction notamment de l’Etat d’origine de votre diplôme ou du secteur dans lequel vous travaillez.

A – Pour les diplômes obtenus dans l’un des États membres de l’Espace économique européen (EEE)

1. Travailler dans les secteurs réglementés

  • Pour exercer la fonction d’enseignant

Si vous êtes titulaire d’une qualification d’enseignant acquise dans un pays de l’Espace économique européen autre que la Belgique francophone, et souhaitez travailler comme enseignant dans les écoles de la Belgique francophone, dans les mêmes conditions que celles qui s’appliquent aux enseignants formés en Belgique francophone, vous devez adresser la demande de reconnaissance de votre qualification professionnelle auprès de la Direction de la reconnaissance des diplômes étrangers. Vous devez introduire votre demande en ligne.

Il n’est pas possible de déposer le dossier en mains propres et aucun rendez-vous n’est accordé.

  • Pour exercer dans le domaine de soins de santé

Si vous êtes titulaire d’un diplôme délivré par un pays membre de l’Espace économique européen autre que la Belgique francophone vous permettant d’exercer une profession de soins de santé (médecins, dentistes, Pharmaciens, Infirmiers, Aides-soignants, Orthopédagogues cliniciens, Psychologues cliniciens, Kinésithérapeutes, Sages-femmes, Ambulancier de transport non urgent de patients, Assistant pharmaceutico-techinque, Audiologue et Audicien, Bandagiste, Orthésiste et Prothésiste, Diététicien, Ergothérapeute, Hygiéniste bucco-dentaire, Logopède, Orthoptiste-optométriste, Podologue, Technologue de laboratoire médical, Technologue en imagerie médicale), vous devez contacter la Direction de l’agrément des prestataires de soins de santé (DAPSS) si vous souhaitez pouvoir exercer en Belgique. Pour ces métiers, les mécanismes de reconnaissance professionnelle sont décrits dans la Directive 2005/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 7 septembre 2005 relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles.

Direction de l’agrément des prestataires de soins de santé (DAPSS)
Rue A. Lavallée 1 – 1080 Molenbeek
Permanences téléphoniques assurées le jeudi de 9h à 12h via le 0032 (0)2/690.89.20
agrementsante@cfwb.be
https://agrementsante.cfwb.be/

2. Travailler dans les secteurs non réglementés

Une profession non règlementée est une profession dont l’accès ou l’exercice ne dépend pas de la détention d’un titre spécifique.

Quelle que soit l’état d’origine du diplôme, la personne qui souhaite exercer une profession non réglementée dans le secteur public ou dans une institution subventionnée par les pouvoirs publics doit demander l’équivalence de son diplôme étranger.

S’il s’agit d’un diplôme d’études secondaires, la demande d’équivalence pour des fins professionnelles ou de formation professionnelle est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire ». La demande est faite soit

  • par dépôt sur rendez-vous pris au préalable via le site www.equivalences.cfwb.be OU via le 0032 (0)2/690.86.86 (du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h)

Adresse physique : Rue Courtois, 4 – 1080 Molenbeek

  • soit par courrier recommandé à la « Direction générale de l’enseignement obligatoire – Service des équivalences »

Adresse postale : Rue A. Lavallée, 1 – 1080 Molenbeek

La demande peut être introduite à n’importe quel moment de l’année, en joignant une preuve que cette équivalence servira à obtenir un emploi (ex. inscription à Actiris, au Forem ou VDAB), ou à accéder à une formation professionnelle.

S’il s’agit d’un diplôme de l’enseignement supérieur, la demande d’équivalence est introduite auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur ». La demande doit être introduite en ligne.

Il y a 2 types d’équivalences : l’équivalence de niveau d’études et l’équivalence à un diplôme spécifique.

2.1.  L’équivalence de niveau

Une équivalence de niveau consiste à reconnaître le niveau académique générique, non pas le contenu d’un diplôme. Il s’agit donc d’un moyen de faire reconnaître « officiellement » un niveau d’étude, même si le diplôme obtenu à l’étranger n’a aucun diplôme équivalent en Belgique. L’équivalence de niveau permet d’ouvrir certaines portes (ex : accès à certains barèmes salariaux…) et peut éventuellement faciliter votre embauche sur des postes pour lesquels un certain niveau d’études est requis.

L’équivalence de niveau atteste donc que vous avez fait des études supérieures à l’étranger et précise leur niveau par rapport aux diplômes qui existent en Fédération Wallonie-Bruxelles (Brevet d’enseignement supérieur, Bachelier ou Master), sans toutefois reconnaître le contenu pédagogique de vos études. Vous ne pourrez donc pas, par exemple, exercer une profession règlementée pour laquelle le diplôme belge (ou son équivalence totale) est nécessaire.

Il s’agit cependant d’une bonne alternative si vous n’avez pas besoin de la reconnaissance de l’intégralité de votre diplôme, ou si votre diplôme n’a pas d’équivalent en Belgique.
La procédure pour obtenir l’équivalence de niveau a l’avantage d’être plus rapide (l’avis de la commission d’équivalence n’est pas nécessaire), moins complexe (moins de preuves à fournir) et moins chère si votre diplôme est européen et date d’après la mise en place du processus de Bologne (65€ au lieu de 150 ou 200€). L’intégralité des procédures est disponible sur le site du service des équivalences.

Une équivalence de niveau est automatiquement octroyée aux diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieurs des Pays-Bas et du Luxembourg.

2.2. L’équivalence à un grade spécifique

Une équivalence à un grade spécifique reconnaît équivalent le contenu d’une formation suivie à l’étranger à celui du diplôme délivré en Fédération Wallonie-Bruxelles. Par exemple un diplôme d’éducateur spécialisé obtenu en France est reconnu équivalent au diplôme d’éducateur spécialisé obtenu en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Pour introduire cette demande, il faut réunir au moins 3 conditions :

  • les études doivent avoir été suivies dans un établissement d’enseignement supérieur reconnu par les autorités compétentes en matière d’enseignement. Le programme d’études doit également être reconnu ;
  • la durée des études doit être identique à la durée des études en Belgique francophone pour l’obtention du même diplôme ;
  • avoir réalisé un travail de fin d’études pouvant être jugé correspondant à celui exigé en Fédération Wallonie-Bruxelles.

La demande doit être introduite en ligne.

B – Pour les diplômes obtenus hors de l’Espace économique européen (EEE)

1. Travailler dans les secteurs réglementés ou non réglementés

Pour les diplômes obtenus hors de l’EEE, leurs titulaires qui veulent exercer en Belgique dans une profession réglementée ou non réglementée doivent introduire une demande d’équivalence de leur diplôme.

S’il s’agit d’un diplôme d’études secondaires, la demande d’équivalence pour des fins professionnelles ou de formation professionnelle est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire », selon les modalités indiquées ci-dessus.

S’il s’agit d’un diplôme de l’enseignement supérieur, la demande d’équivalence est introduite auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur ». La demande doit être introduite en ligne.

Ici encore, il est possible de demander une équivalence de niveau ou de grade spécifique comme indiqué ci-dessus.

C – Pour exercer en tant qu’indépendant

Si vous voulez travailler comme indépendant en Belgique, vous devez satisfaire à certaines conditions et accomplir plusieurs démarches administratives. En fonction de la région dans laquelle vous prévoyez déployer vos activités, vous pourriez être tenu de prouver vos connaissances de base en gestion (en Wallonie, pas à Bruxelles).

Pour plus de détails, contactez le SPF économie chaque jour ouvrable entre 9h à 17h par :

Téléphone : 0800/120.33
Formulaire en ligne
Courriel : info.eco@economie.fgov.be

Alternatives et recours en cas de refus d’équivalence ou d’équivalence restrictive

En cas de refus d’équivalence d’un diplôme ou d’une équivalence restrictive, un recours administratif est possible auprès du Conseil d’État lorsque le service des équivalences ne respecte pas la procédure au cours du traitement de la demande d’équivalence.

Si vous entamez une procédure avec le Conseil d’État, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais grandement conseillée.

Le Conseil d’État ne donnera pas une décision d’équivalence, mais peut annuler la décision prise par le Service des équivalences s’il n’a pas respecté la procédure. Une demande d’équivalence peut alors à nouveau être introduite et elle pourrait déboucher sur une nouvelle décision.

La procédure de recours au Conseil d’état coûte 200€ (plus d’infos : www.raadvst-consetat.be  rubrique « Procédure »)

Voir aussi :

MAJ 2025




Poursuivre des études en Belgique : équivalences de diplômes

En Belgique, l’équivalence de diplôme est un processus qui permet d’établir une correspondance entre un diplôme obtenu à l’étranger et les niveaux ou contenus de formation belges. Cette reconnaissance est essentielle pour garantir l’accès aux études, à certaines professions réglementées ou à des emplois spécifiques nécessitant un diplôme reconnu (voir notre page Travailler en Belgique : Équivalences et reconnaissances).

En Communauté française de Belgique, il existe deux types d’équivalence :

1/ L’équivalence de grade spécifique : elle permet de comparer le contenu d’un programme académique suivi à l’étranger avec celui d’un programme similaire proposé en Fédération Wallonie-Bruxelles ;

2/ L’équivalence de niveau d’études : elle vise à déterminer à quel niveau se situent les études effectuées à l’étranger par rapport aux diplômes délivrés en Communauté française.

Il existe donc différentes procédures selon le projet d’étude :

A – Pour étudier dans l’enseignement secondaire

Pour étudier dans l’enseignement secondaire en Belgique francophone, vous avez le choix soit d’introduire la demande vous-même directement auprès du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), soit d’introduire la demande via l’école secondaire de votre choix. Pour ce faire, l’école vous demandera différents documents administratifs et scolaires :

  • Le diplôme de fin d’études primaires accompagné du relevé de notes en copies certifiées conformes (uniquement si études primaires terminées à l’étranger) ;
  • Les bulletins des 3 dernières années d’études secondaires suivies à l’étranger en copies certifiées conformes (si études secondaires partielles à l’étranger) ;
  • Extrait d’acte de naissance original ;
  • La preuve originale de paiement des frais ;
  • Le formulaire ad hoc complété par l’école secondaire choisie.

La procédure d’équivalence coûte 76€ (51€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement – CAD).

Pour tout détail ou information supplémentaire, rendez-vous sur le site du Service des équivalences de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les écoles secondaires en Belgique francophone.

B – Pour étudier dans l’enseignement supérieur (universitaire ou non)

Ici, l’exigence d’une équivalence de diplôme dépend de ce que l’on souhaite : s’inscrire aux études de premier cycle (bachelier) ou aux cycles supérieurs (master, master de spécialisation, doctorat).

1° Pour vous inscrire au premier cycle d’études supérieures dans une Université, une Haute École, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale

Vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires même si vous avez obtenu des diplômes de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire à l’étranger. La demande d’équivalence est introduite auprès du « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » afin qu’il détermine si votre diplôme est équivalent au Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur – CESS.

Pour constituer le dossier de demande d’équivalence, il faut réunir plusieurs documents administratifs et scolaires :

  • Un extrait d’acte de naissance original ;
  • Une lettre de motivation rédigée en français (noms, prénoms, adresse, type et branche d’études que vous voulez suivre) ou compléter le formulaire ad hoc ;
  • La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence ;
  • Une copie conforme du diplôme de fin d’études secondaires, accompagnée obligatoirement du relevé de notes, ou une attestation provisoire de réussite + relevé de notes (si vous avez été diplômé récemment). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire ;
  • Pour les ressortissants d’un pays hors-UE, la preuve éventuelle de l’admission à l’enseignement supérieur dans votre pays ou de la réussite d’une ou plusieurs années d’études dans l’enseignement supérieur (cela peut permettre d’obtenir une équivalence plus large). Pour les pays cités ci-dessous, l’original est obligatoire.

Remarques

  • Pour les diplômes (relevé de notes, accès aux études supérieures) congolais, camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, il est obligatoire de fournir les documents originaux (veillez à les récupérer après la procédure d’équivalence) ;
  • Si vos documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré ;
  • Les réfugiés et les demandeurs d’asile peuvent introduire leur demande même si tous les documents nécessaires ne sont pas réunis.

Le dossier doit être introduit entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique précédant celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

  • Si la proclamation de vos résultats a eu lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
  • Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
  • Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps.

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison tardive de l’introduction de la demande : www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Diplôme d’études supérieures »).

La demande d’équivalence d’un diplôme de fin d’études secondaires peut être introduire soit par dépôt au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire », à Rue Courtois, 4 – 1080 Bruxelles, sur rendez-vous pris au préalable via le site web www.equivalences.cfwb.be OU via le 0032 (0)2/690.86.86 (du lundi au vendredi, de 10h à 12h et de 14h à 16h) ; soit par courrier recommandé à la « Direction générale de l’enseignement obligatoire – Service des équivalences » (adresse postale : rue A. Lavallée, 1 – 1080 Bruxelles). Envoyez tous les documents en une fois.

Dans les 2 cas, vous recevez une attestation de dépôt de votre dossier. Vous pouvez suivre l’évolution de votre dossier via le site web www.equivalences.cfwb.be (rubrique « Mon dossier »).

La procédure d’équivalence coûte 400€ (150€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement). Ce montant doit être acquitté avant le 15 juillet de l’année académique qui précède celle au cours de laquelle vous comptez vous inscrire.

2° Vous avez un diplôme de l’enseignement supérieur obtenu à l’étranger (ou vous avez effectué une partie de vos études supérieures à l’étranger) et vous souhaitez continuer vos études à un cycle supérieur (master, master de spécialisation, ou doctorat) dans une Université, une Haute école, une École supérieure des Arts ou une École de promotion sociale

Vous devez faire une demande d’admission directement auprès de l’établissement d’enseignement supérieur qui organise les études qui vous intéressent.

C’est le jury d’admission de l’établissement d’enseignement supérieur qui compare le niveau de vos études suivies à l’étranger avec celui des études similaires en Belgique, afin de déterminer si vous êtes apte à suivre les études envisagées et à partir de quelle année d’études (3ème bachelier, 1er master…). Si le Jury accepte votre admission, il peut l’assortir de conditions : devoir suivre un programme de cours complémentaires, obtenir l’équivalence de votre diplôme de fin d’études secondaires, etc.

Les documents demandés pouvant varier selon l’établissement d’enseignement supérieur, il faut vous renseigner directement auprès des établissements qui proposent les études qui vous intéressent (voir leur site web). Sur le site www.enseignement.be à la rubrique « Annuaire », vous trouverez les coordonnées complètes de toutes les Hautes écoles, Universités, Écoles supérieures des Arts et Écoles de promotion sociale en Belgique francophone.

Le coût de la procédure d’admission (non réglementé à ce jour) est fixé par chaque établissement d’enseignement.

Remarques

Vous souhaitez :

  • avoir accès à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur ;
  • avoir accès à une spécialisation dans l’enseignement supérieur de type court ;
  • avoir accès aux études de Master en Ingénierie et action sociales, de Master en Génie analytique, de Master en Gestion de chantier spécialisé en construction durable et de Master en Gestion de production ;
  • solliciter une bourse doctorale FRIA/FNRS (sauf si valorisation de crédit par une université).

Dans ces cas, vous devez introduire une demande d’équivalence de votre diplôme d’enseignement supérieur obtenu à l’étranger auprès du « Service de la Reconnaissance académique et professionnelle des diplômes étrangers d’enseignement supérieur », via une application en ligne.

La procédure coûte 200€ (150€ pour les ressortissants des pays de la liste des pays bénéficiaires d’aide publique au développement (APD) établie par le Comité d’aide au développement – CAD).

Remarque

Les réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire sont exemptés de frais (que ce soit pour l’équivalence de niveau ou l’équivalence complète) et bénéficient d’une procédure adaptée s’ils ne sont pas en mesure de produire les documents officiels requis. Plus d’informations sur le site du service des équivalences.

Alternatives et recours en cas de refus d’équivalence ou d’équivalence restrictive

En cas de refus d’équivalence d’un diplôme ou d’une équivalence restrictive, un recours administratif est possible auprès du Conseil d’État lorsque le service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) ne respecte pas la procédure au cours du traitement de la demande d’équivalence.

Si vous entamez une procédure avec le Conseil d’État, l’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire mais grandement conseillée.

Le Conseil d’État ne donnera pas une décision d’équivalence, mais peut annuler la décision prise par le Service des équivalences (ou le Jury de l’Université/Haute école) s’il n’a pas respecté la procédure. Une demande d’équivalence peut alors à nouveau être introduite et elle pourrait déboucher sur une nouvelle décision.

La procédure de recours au Conseil d’état coûte 200€ (plus d’infos : www.raadvst-consetat.be  rubrique « Procédure »)

Pour les refus d’équivalence ou les équivalences restrictives des diplômes d’études secondaires, il existe d’autres alternatives que vous pouvez utiliser pour accéder à l’enseignement supérieur. En cas de refus d’équivalence, vous pouvez alternativement :

  • Présenter les examens du Jury pour obtenir le CE1D, le CE2D ou le CESS ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
  • Vous inscrire dans un établissement pour terminer les études secondaires.

En cas d’équivalence restrictive limitant l’accès à certaines études supérieures, les alternatives sont :

  • Présenter les examens du Jury pour obtenir le DAES (Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement Supérieur) ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Universités et les Hautes écoles ;
  • Présenter l’examen d’entrée organisé par les Écoles de promotion sociale (enseignement à horaire réduit) ;
  • Fournir rapidement un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez fait vos études secondaires.

Exceptions

L’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :

  • Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
  • Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
  • Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
  • Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
  • Un diplôme (secondaire 1er degré et primaire) délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
  • Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie.

Voir aussi :

MAJ 2025




Venir étudier en Belgique

Le droit de séjour pour études des étudiants étrangers non-ressortissants de l’EEE (Espace Economique Européen) est strictement réglementé. A certaines conditions, ces étudiants peuvent poursuivre des études supérieures de plein exercice, une année préparatoire au supérieur ou un enseignement à horaire réduit pour autant qu’ils préparent ou complètent des études supérieures de plein exercice ou un enseignement de promotion sociale s’il s’agit de cours de niveau supérieur (sauf pour les étudiants qui approfondissent le français).

Obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement supérieur (ou suivre une année préparatoire aux études supérieures) public (reconnu par l’une des Communautés) est un droit. Par contre, obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement secondaire privé/public ou dans l’enseignement supérieur privé (non reconnu par l’une des Communautés) n’est pas un droit, mais une faveur laissée à l’appréciation du pouvoir discrétionnaire de l’Office des étrangers.

L’enseignement francophone en Belgique est organisé par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enseignement supérieur regroupe les Universités (4 ou 5 ans sauf études de médecine et médecine vétérinaire en 6 ans), les Hautes écoles (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans), les Ecoles supérieures des Arts (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans) et les écoles de promotion sociale organisant un enseignement supérieur. Vous trouverez plus d’informations sur l’organisation de l’enseignement supérieur ici. Le site du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne également accès aux adresses de tous les établissements d’enseignement.

En Belgique francophone, le minerval officiel s’élève à 835 euros par année. Attention cependant, ce montant ne s’applique qu’aux étudiants belges. A moins d’en être exemptés, les étudiants étrangers qui s’inscrivent pour la première fois à un cycle d’études supérieures, sont redevables en principe de droits d’inscription majorés ou spécifiques. Mais il existe des cas d’exemption prévues par la loi comme on le verra ci-dessous. Des exonérations de ces droits d’inscription majorés ou spécifiques sont également possibles auprès des établissements d’enseignement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès notamment du service social de votre établissement d’enseignement.

Lorsque vous introduisez une demande d’admission dans l’enseignement supérieur, on vous demande systématiquement de répondre à certains critères d’assimilation. Cela permet de déterminer les droits d’inscription dont vous êtes redevables.

On parle des droits d’inscription majorés lorsqu’il s’agit des universités, et des droits d’inscription spécifiques pour ce qui concerne les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les écoles de promotion sociale.

L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) est habilitée à fixer les droits d’inscription majorés et spécifiques dans les universités, les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts, mais pas dans les écoles de promotion sociale. Le montant des droits d’inscription spécifiques réclamés par les écoles de promotion sociale est fixé sur la base des dispositions de la Loi du 21 juin 1985 concernant l’enseignement et de l’article 2 de son Arrêté d’exécution.

Droits d’inscription majorés

A partir de l’année académique 2024-2025 et jusqu’en 2026-2027, un étudiant ressortissant d’un pays hors Union Européenne sera soumis au paiement de droits d’inscription majorés, dont le montant annuel est fixé à 2.505€ (voir la Circulaire n°2024-001 de l’ARES, du 05/11/2024, portant sur les Droits d’inscription majorés et droits d’inscription spécifiques dans l’enseignement supérieur de plein exercice).

Exemption des droits d’inscription majorés

Sont exemptés des droits d’inscription majorés (en vertu des articles 105. – § 1er, al, 4 ; 105. – § 2, du Décret paysage et 3, § 1er, l’alinéa 1er, du Décret financement et de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES) :

1° les étudiants issus de pays de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
2° les étudiants étrangers bénéficiant d’une autorisation d’établissement ou ayant acquis le statut de résident de longue durée ;
3° les réfugiés, apatrides ou personnes pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ;
4° les étudiants autorisés à séjourner plus de trois mois en Belgique et qui y exercent une activité professionnelle réelle et effective ou y bénéficient de revenus de remplacement. Est considérée comme activité professionnelle réelle et effective celle dont la rémunération correspond ou a correspondu, sur 6 des 12 mois précédant l’inscription, à la moitié de la rémunération mensuelle moyenne minimum garantie fixée par le Conseil national du Travail ;
5° les étudiants pris en charge ou entretenus par les centres publics d’action sociale (CPAS) ;
6° les étudiants ayant pour père, mère, tuteur légal, conjoint ou cohabitant légal une personne de nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ou qui remplit une des conditions visées aux 2° à 5° ci-dessus ;
7° les étudiants qui bénéficient d’une allocation octroyée par le service d’allocations d’études de la Communauté française, ainsi que les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement. En plus, ces derniers ne payent aucun droit d’inscription ;
8° les membres du personnel d’un établissement d’enseignement supérieur ou pour les chercheurs qu’ils accueillent, lorsqu’ils s’y inscrivent aux études de troisième cycle ou de masters de spécialisation ;
9° Les étudiants ressortissants des pays repris aux annexes 2 et 3 de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES.  Les ressortissants des pays listés à l’annexe 1 de cette Circulaire doivent en principe payer les droits d’inscription majorés. Mais ils en sont exemptés, lorsqu’ils remplissent l’une des conditions suivantes :

– être titulaire d’un CESS délivré par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française au terme d’au moins deux années d’études au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
– être bénéficiaire d’une bourse délivrée par Wallonie-Bruxelles International ;
– être inscrit à un programme de doctorat ou de troisième cycle ;
– être inscrit à un programme d’études d’Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).

Droits d’inscription spécifiques

Dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, les droits d’inscription spécifiques sont fixés comme suit :

1° enseignement supérieur de type court : 992 euros ;
2° enseignement supérieur de type long premier cycle : 1.487 euros ;
3° deuxième cycle : 1.984 euros.

A noter toutefois que ces droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts sont fixés pour seulement deux années consécutives : 2023-2024 et 2024-2025. Par la suite, ils pourraient être actualisés.

Exemption des droits d’inscription spécifiques

Sont exemptés de droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts :

1° les étudiants ressortissants des pays repris à l’annexe 1 à 3 de la Circulaire n°2025-001 de l’ARES ;
2° les étudiants de nationalité étrangère, admis à un séjour de plus de trois mois en Belgique ou autorisés à s’y établir ;
3° les étudiants ressortissants des Etats membres de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
4° les étudiants mariés dont le conjoint résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
5° les étudiants cohabitants légaux au sens du Titre Vbis du livre III du Code civil dont le cohabitant légal résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
6° les étudiants bénéficiant de la tutelle officieuse en application de l’article 3 de la loi du 21 mars 1969 modifiant l’article 45 du Code civil, les titres VIII et X du livre 1er du même Code, ainsi que les lois sur l’acquisition, la perte et le recouvrement de la nationalité, coordonnées le 14 décembre 1932 ;
7° les étudiants qui résident en Belgique et y ont obtenu les avantages liés au statut de réfugié ou de candidat-réfugié, accordé par la Délégation en Belgique du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouve dans la même situation et ce en application de la Convention internationale relative au statut des Réfugiés et les Annexes, signées à Genève le 21 juillet 1951 et approuvées par la loi du 26 juin 1953 ;
8° les étudiants qui résident en Belgique et ont introduit une demande de régularisation dans le cadre de la loi du 22 décembre 1999 relative à la régularisation de séjour de certaines catégories d’étrangers séjournant sur le territoire du Royaume ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouvent dans la même situation ;
9° les étudiants pris en charge et entretenus par les Centres publics d’aide sociale (CPAS) ;
10° les étudiants qui résident en Belgique, y exercent effectivement une activité professionnelle ou bénéficient de revenus de remplacement ;
11° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études du Ministre qui a l’Administration générale de la coopération au développement dans ses attributions à condition que celle-ci paie le droit d’inscription spécifique ;
12° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études dans le cadre et dans les limites d’un accord culturel conclu avant le 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française, de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone ou d’un accord culturel conclu à partir du 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française ;
13° les étudiants qui sont placés par le juge de la jeunesse dans un établissement de la Communauté, dans une institution privée ou dans une famille d’accueil.

Comme vous le voyez, les droits d’inscription majorés ou spécifiques peuvent être parfois élevés. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’en plus des droits d’inscription, l’étudiant aura à payer tous les frais annexes liés à son séjour : logement, repas, transports, santé, vêtements…). Ces dépenses additionnelles sont estimées à environ 10.000 euros par an pour un étudiant étranger. Il est donc indispensable de bien préparer votre séjour avant de venir étudier en Belgique francophone. Au besoin, améliorez ou comblez vos lacunes en français – la principale langue d’enseignement – afin de suivre convenablement les cours et réussir vos années académiques. Cela vous éviterait de payer inutilement vos droits d’inscription.

Vous trouverez des informations complémentaires sur le minerval et les droits d’inscription majorés/spécifiques pour les étudiants étrangers à la page Minerval et droits d’inscription.

Démarches à effectuer

Veuillez en premier lieu faire votre demande d’équivalence de diplôme. Ensuite, obtenez (une promesse d’) inscription dans un établissement d’enseignement AVANT de faire votre demande de VISA afin d’obtenir l’ASP : vous maximiserez ainsi vos chances de l’obtenir.

Demande d’admission dans un établissement d’enseignement

Tout d’abord, il faut commencer par faire un choix d’études supérieures et, ensuite, chercher les établissements d’enseignement qui organisent ces études. Il est important de commencer par cette étape afin de pouvoir introduire suffisamment tôt une demande d’admission auprès des Universités/Ecoles supérieures qui proposent les études qui vous intéressent. Vous pouvez introduire une demande d’admission dans différents établissements. En principe, vous trouverez toutes les explications relatives à la procédure d’admission sur les sites respectifs des universités/écoles supérieures dès le mois de février.

Dans les Universités, la demande d’admission doit être introduite avant le 31 mars précédant la rentrée académique visée. Mais cette date peut changer d’une année à une autre et il est important de consulter régulièrement les sites Internet de chaque université. En Haute école, Ecole supérieure des Arts et Ecole de promotion sociale, la date limite est variable, il faut donc vous renseigner auprès de l’école concernée.

La plupart des Universités imposent l’obtention d’une moyenne globale de minimum allant de 13/20 à 14/20 dans le cadre de vos études antérieures.

Demande d’autorisation de séjour provisoire pour études

L’« autorisation de séjour provisoire pour études » (ASP) se fait, en général, à l’ambassade belge du pays d’origine de l’étudiant. Dans le cadre de cette demande, les documents les plus généralement demandés sont les suivants :

1° un formulaire de demande de VISA complété et signé ;
2° des attestations :

– Pour des études supérieures (universitaire ou non) : une attestation d’admission définitive ou provisoire ou encore une attestation d’inscription à un examen d’admission. Un seul de ces documents est suffisant pour introduire la demande d’ASP, une inscription définitive n’est donc pas obligatoire.
– Pour des études dans l’enseignement à horaire réduit (promotion sociale) : une attestation d’inscription provisoire, un plan détaillé des études envisagées et une lettre de motivation. L’étudiant doit démontrer que les études constitueront son activité principale. Pour l’Office des étrangers, il faudra un minimum de 54 crédits sauf si l’inscription concerne une année diplômante. Cela peut être moins si c’est indépendant de la volonté de l’étudiant. L’Office des étrangers suivra alors l’avis du Jury.
– Pour une année préparatoire : par année préparatoire, on entend une année d’études unique pour suivre une formation afin de se préparer aux études supérieures, organisée par l’établissement d’enseignement supérieur (et non pas organisé par l’enseignement secondaire), soit afin de procurer les connaissances complémentaires requises pour accéder ensuite aux études supérieures visées, soit pour acquérir la maîtrise de l’une des langues nationales, qui concerne également la langue d’enseignement des études visées.

L’année d’études préparatoire communément appelée « 7ème année spéciale » ne répond plus à cette définition car elle est organisée par des établissements d’enseignement de niveau secondaire. Dès lors, il n’est plus possible d’introduire une demande de visa d’études sur la base d’une attestation d’admission ou d’inscription dans une année préparatoire, délivrée par un établissement d’enseignement de niveau secondaire.

3° la preuve d’accès aux études supérieures (copie du diplôme d’études secondaires, diplômes d’études supérieures et relevés de notes, décision définitive d’équivalence ;
4° un passeport national d’une validité de 12 mois au moins ;
5° un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’ambassade belge ;
6° un extrait de casier judiciaire ou un certificat attestant l’absence de condamnations pour crimes ou délits de droit commun si l’étudiant a plus de 21 ans ;
7° une preuve des moyens de subsistance (compte bancaire régulièrement approvisionné, bourse, revenus provenant d’un travail ou un engagement de prise en charge). Peu importe le moyen de preuve. Pour l’année académique 2025-2026, ce montant s’élève à 835€ net par mois.
Le montant minimal dont un étudiant étranger doit pouvoir disposer pour subvenir à ses besoins.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/ressortissants-dun-pays-tiers/etudes/favoris/moyens-de-subsistance-suffisants
8° preuve de paiement d’une redevance dont le montant varie selon que l’étudiant est admis dans un établissement d’enseignement supérieur public (245 euros) ou dans un établissement d’enseignement privé (236 euros). Les étudiants boursiers sont dispensés de ce paiement.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/faq/redevance

Documents complémentaires pour les étudiants admis dans l’enseignement privé 

9° lettre de motivation détaillée justifiant le choix de la formation, ainsi que sa spécificité par rapport à des formations similaires existant dans le pays d’origine de l’étudiant concerné ;
10° une attestation de l’établissement privé détaillant le programme des cours ;
11° une attestation originale de l’établissement d’enseignement secondaire qui a délivré le diplôme ou certificat de fin d’études, stipulant le nombre d’heures de cours/semaines suivis dans la langue dans laquelle se donnent les cours auprès de l’établissement d’enseignement privé en Belgique, ainsi que les résultats obtenus ;
12° le cas échéant, une attestation de l’employeur précisant l’intérêt de la formation par rapport à la fonction exercée par le demandeur.

La liste ci-dessus est indicative. L’ambassade peut exiger des documents complémentaires. Un seul document manquant peut faire retarder l’octroi de l’ASP ou entraîner le rejet de la demande.

L’étudiant qui obtient un visa (de type D) peut alors venir faire des études supérieures en Belgique. Une fois en Belgique, il devra s’inscrire à l’administration communale où il réside dans les 8 jours ouvrables de son arrivée. En principe, la commune délivre une annexe 15 à l’étudiant nouvellement arrivé. Après enquête de résidence, elle lui délivre une carte A d’une validité d’un an et qui expire le 31 octobre de chaque année. L’étudiant qui continue des études devra songer à renouveler annuellement son titre de séjour maximum 15 jours avant son expiration. 

Exceptionnellement, la demande d’une ASP peut être introduite en Belgique par tout ressortissant étranger qui y est en séjour légal.

La demande d’équivalence

Un étudiant qui souhaite suivre des études de premier cycle en Belgique doit introduire une demande d’équivalence de son diplôme d’études secondaires obtenu à l’étranger. Cette exigence s’impose même aux étudiants étrangers détenteurs des diplômes d’études universitaires ou supérieures.

Néanmoins, l’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :
– Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
– Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
– Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
– Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
– Un diplôme secondaire délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
– Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie (Cette règle entrera en vigueur le 1er mai 2024).

L’équivalence de diplôme n’est pas non plus nécessaire lorsqu’un étudiant étranger souhaite s’inscrire aux études de deuxième ou de troisième cycle (master ou doctorat).

La demande d’équivalence devra être déposée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ministère de l’éducation) entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique qui précède l’inscription. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

– Si la proclamation de vos résultats a lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
– Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
– Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps. Les circonstances exceptionnelles doivent être comprises comme suit :

  • des faits objectifs : ils doivent donc être prouvés et se baser sur des documents fiables
  • des faits indépendants de la volonté du requérant : ils sont involontaires ( par ex : il ne peut s’agir d’un voyage à l’étranger)
  • des faits qu’il n’était pas possible d’anticiper (par ex : il ne peut pas s’agir d’un refus d’admission, que ce soit en Belgique ou dans un autre pays).

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison de l’introduction tardive de la demande d’équivalence.

La Commission d’homologation de la Fédération Wallonie-Bruxelles détermine la valeur des études secondaires suivies à l’étranger et peut prendre différents types de décisions. Elle peut autoriser l’étudiant à poursuivre des études supérieures (universitaires ou non), mais elle peut aussi accorder une équivalence restrictive limitant la poursuite des études dans certaines filières ou dans l’enseignement supérieur de type court.

Voici la liste des documents administratifs et scolaires à remettre au Service des équivalences :

Documents administratifs

– Un extrait d’acte de naissance original (légalisé si nécessaire) ;
– Une lettre de motivation reprenant votre demande avec vos noms, prénoms, adresse ainsi que le type et la branche d’études que vous voulez commencer (rédigée en français) ou remplir le formulaire ad hoc ;
– La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence : 200€ ou 150€ pour les ressortissants de pays reconnus par l’OCDE.

Documents scolaires

– Le diplôme de fin d’études secondaires en copie conforme ou l’attestation provisoire de réussite si vous n’avez pas encore reçu votre diplôme.
Pour les diplômes de certains pays, il est obligatoire de fournir les documents originaux (diplômes congolais (RDC), camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, bulgares, polonais, roumains) ;
– Un relevé de notes en copie conforme s’il accompagne votre diplôme. Si aucun relevé de notes n’est délivré avec votre diplôme, celui-ci suffit ;
– Eventuellement, un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez suivi vos études secondaires en copie conforme (à donner dès le début de la procédure).

Si les documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré.

Il faut déposer ou faire déposer le dossier complet dans les bureaux du Service des équivalences de l’enseignement secondaire (Rue Courtois, 4 à 1080 Molenbeek – adresses visites), uniquement sur rendez-vous pris au préalable au nom du titulaire du dossier (le demandeur) via le site web www.equivalences.cfwb.be ou via le 0032 (0)2/690.86.86, les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h. Une attestation de dépôt vous sera remise.
Si vous voulez envoyer votre dossier par la poste (Service des équivalences de l’enseignement obligatoire
Rue A. Lavallée, 1 à 1080 Molenbeek), il faut l’envoyer par courrier recommandé et de préférence, tous les documents en une fois. Une attestation de dépôt vous sera envoyée.

N’oubliez pas de récupérer vos originaux. Tout savoir sur la procédure ici

Vous pouvez suivre l’évolution de votre demande sur le site du Service des équivalences.

Examen de maîtrise de la langue française

Dans les études de premier cycle, prouver une maîtrise suffisante de la langue française est requis dans la situation cumulative suivante :

1°  Vous vous inscrivez dans un des trois bacheliers suivants :

– Agrégé de l’enseignement secondaire inférieur
– Instituteur primaire
– Instituteur préscolaire

2° ET vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat (de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur) délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En dehors de cette situation, l’étudiant souhaitant s’inscrire dans un bachelier n’est pas tenu de prouver une maitrise suffisante de la langue française.

Au niveau du deuxième cycle, la preuve de la maitrise suffisante de la langue française est uniquement requise si vous vous inscrivez à un master à finalité didactique ou à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS). Par conséquent, l’étudiant qui souhaite s’inscrire dans ces filières et qui n’est pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles, doit préalablement à son inscription apporter la preuve de la maîtrise approfondie de la langue française. Les établissements d’enseignement supérieur organisent l’examen de maîtrise suffisante de la langue française au moins deux fois par année académique. Les renseignements relatifs à cet examen ainsi que toute information complémentaire relative aux diplômes, titres ou certificats considérés comme apportant la preuve de la maîtrise suffisante ou approfondie de la langue française sont à prendre auprès des secrétariats des établissements d’enseignement supérieur.

A faire chaque année

L’étudiant doit renouveler son titre de séjour chaque année au plus tard 15 jours avant son expiration. Pour cela, il doit présenter différents documents à l’administration communale :

  • Passeport en cours de validité ;
  • Attestation d’inscription dans une école ;
  • Attestation confirmant qu’il s’est présenté à tous les examens de l’année scolaire précédente ;
  • Preuve de moyens de subsistance suffisants ;
  • Preuve d’affiliation à une assurance maladie couvrant tous les risques en Belgique, soit auprès d’un organisme privé, soit auprès d’une mutualité agréée ;
  • Formulaire standard à compléter par un établissement d’enseignement ;
  • Liste des crédits obtenus.

Conseil : Demandez votre renouvellement un mois avant l’expiration du titre de séjour.

Attention, l’Office des étrangers peut mettre fin à l’autorisation de séjour en qualité d’étudiant, ou refuse une demande de renouvellement d’une telle autorisation, notamment dans les cas suivants :

    • l’étudiant ne remplit plus les conditions pour conserver le statut d’étudiant ;
    • l’étudiant change trop souvent d’orientation d’études ;
    • l’étudiant s’absente  aux examens sans motifs valables ;
    • le séjour poursuit d’autres finalités que les études ;
    • l’étudiant prolonge ses études de manière excessive ;
      L’Office des étrangers peut exiger de l’étudiant, ou de l’établissement d’enseignement supérieur auprès duquel l’étudiant suit ou a suivi une formation, la production de tous renseignements ou documents utiles pour évaluer le caractère excessif de la poursuite des études. Ces informations ou ces documents doivent être fournis dans les 15 jours qui suivent la demande. À l’expiration de ce délai imparti, l’Office des étrangers peut prendre une décision sans attendre les renseignements ou les documents demandés.
    • l’étudiant exerce une activité professionnelle illégale ou effectue des prestations de travail incompatibles avec ses études ou encore travaille au-delà de 20 heures par semaine, en dehors des vacances scolaires ;
    • l’étudiant est considéré comme constituant une menace pour l’ordre public, la sécurité nationale ou la santé publique ;
    • l’étudiant a bénéficié d’un revenu d’intégration sociale du CPAS pendant plus de 3 mois (au cours des 12 derniers mois) ;
    • l’étudiant a utilisé des informations fausses ou trompeuses ou des documents faux ou falsifiés, ou lorsque celui-ci a recouru à la fraude ou a employé d’autres moyens illégaux qui ont contribué à l’obtention du séjour ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur où l’étudiant est inscrit a été créé ou opère dans le but principal de faciliter l’entrée de ressortissants de pays tiers dans le Royaume ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel le ressortissant de pays tiers est inscrit fait ou a fait l’objet d’une liquidation ou d’une faillite ou si aucune activité économique n’y est exercée.

      Dans tous les cas où l’étudiant risque de perdre son séjour pour un motif impliquant l’établissement d’enseignement supérieur, il peut échapper au retrait du séjour en demandant une admission au sein d’un autre établissement d’enseignement supérieur pour y suivre un cursus équivalent afin de lui permettre d’achever ses études.

      Les possibilités de recours

      Si un étudiant se voit refuser une autorisation de séjour provisoire ou reçoit un ordre de quitter le territoire, il peut introduire un recours devant le Conseil du contentieux des étrangers, le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      S’il se voit refuser son équivalence de diplôme, il peut introduire un recours devant le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE)

      Cette juridiction administrative vérifie que l’Office des étrangers a examiné valablement la demande, mais ne décide pas d’octroyer ou refuser le séjour à l’étudiant.

      Le Conseil d’état

      Une requête « en cassation administrative » peut être introduite devant la section du contentieux du Conseil d’Etat. Si le recours est admissible, le Conseil d’état examinera si la procédure a été bien respectée par le Conseil du contentieux.

      Le médiateur fédéral

      Celui-ci a une action non contraignante, il donne un avis. Si l’étudiant a fait une série de démarches auprès de l’ambassade ou auprès de l’Office des étrangers, il peut introduire une réclamation auprès du médiateur fédéral.

      Les procédures auprès notamment du Conseil du contentieux des étrangers et du Conseil d’Etat sont assez complexes, mieux vaut donc faire appel à un avocat (voir adresses des bureaux d’aide juridique pour avoir l’aide gratuite ou partiellement gratuite d’un avocat). En revanche, point n’est besoin d’un avocat pour saisir le Médiateur fédéral.

      Si vous cherchez les coordonnées d’un avocat, le site https://avocats.be les répertorient.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Job étudiant : adresses utiles

      Services Jobs Bruxelles Informations sur la législation
      Services Jobs Hors Bruxelles Contrôle des Lois Sociales
      Services Jobs  Universités/Hautes écoles Moteur de recherche, réseaux sociaux et sites à consulter
      Services publics fédéraux Jobs à l’étranger

       

       

      Informations sur la législation

      Association pour le droit des étrangers
      Rue du Boulet, 22
      1000 BRUXELLES

      Tél. : 02/227.42.41 (pour les particuliers)
      servicejuridique@adde.be (pour les professionnels)
      http://www.adde.be
      Pour des questions relatives au droit des étudiants étrangers.
      Consultations juridiques sans rendez-vous uniquement en permanence sur place le lundi de 9h à 13h et le jeudi de 13h à 17h.

      Atelier des droits sociaux
      Rue de la Porte Rouge, 4
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/512.02.90
      emploi@ladds.be
      https://ladds.be
      Pour des questions relatives au travail (y compris travail étudiant) : par téléphone le mardi ou mercredi de 9h à 12h ; le mardi de 13h à 16h sur place uniquement sur rendez-vous.

      CGSLB/Cellule Jeunes
      Boulevard Baudouin, 8
      1000 Bruxelles
      Tél. : 02/210.01.00
      jeunes-bruxelles@cgslb.be
      https://www.cgslb.be/fr/freezbe-jeunes
      Syndicat : Informations sur le job étudiant, conseils et défense juridique des jobistes.

      FAMIRIS
      Rue de Trèves, 70 bte 1
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 0800/35.950
      info@famiris.brussels
      www.famiris.brussels
      Pour des questions relatives aux allocations familiales des étudiants à Bruxelles

      FAMIWAL
      Boulevard Pierre Mayence, 1 – BP 80000 Ville Basse
      6000 CHARLEROI
      Tél. : 0800/13.008
      info@famiwal.be
      www.famiwal.be
      Pour des questions relatives aux allocations familiales des étudiants en Wallonie

      Infor Jeunes
      Chaussée de Louvain, 339
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/733.11.93
      inforjeunes@jeminforme.be
      https://www.jeminforme.be
      Pour toute question de législation par téléphone ou à la permanence de 13h à 18h

      Rue Rossini, 16
      1070 ANDERLECHT
      Pour toute question de législation sur place le jeudi de 13h30 à 17h

      Chaussée de Wemmel, 100
      1090 JETTE
      Tél. : 02/422.31.29
      Pour toute question de législation sur place ou par téléphone uniquement le mercredi de 13h30 à 17h

      Institut  National d’Assurances Sociales Pour Travailleurs Indépendants (INASTI)
      Quai de Willebroeck, 35 (bureau régional de Bruxelles)
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 0800/12.018
      info@rsvz-inasti.fgov.be
      https://www.inasti.be
      Pour des questions relatives au statut social des indépendants (y compris étudiants-indépendants).

      Iriscare
      Service médiation
      Rue Belliard, 71
      1040 ETTERBEEK
      Tél : 02/435.64.33
      mediation@iriscare.brussels
      https://www.iriscare.brussels
      Pour des questions de législation ou de plaintes relatives aux allocations familiales à Bruxelles. En cas de désaccord avec une décision de la caisse d’allocations familiales et quand il n’y a pas d’introduction de recours au Tribunal du travail contre la décision.

      Jeunes CSC
      Chaussée de Haecht, 579
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/244.35.00
      info@jeunes-csc.be
      https://www.lacsc.be/jeunescsc
      Syndicat : Informations sur le job étudiant, conseils et défense juridique des jobistes.

      Jeunes FGTB
      Rue Haute, 42
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/506.83.92
      jeunes@jeunes-fgtb.be
      https://jeunes-fgtb.be/
      Syndicat : Informations sur le job étudiant, conseils et défense juridique des jobistes.

      Office national de sécurité sociale – ONSS
      Place Victor Horta, 11
      1060 SAINT-GILLES
      Formulaire de contact
      https://www.onss.be

      Office National des Vacances Annuelles
      Rue Montagne aux Herbes Potagères, 48 (guichets)
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/627.97.65
      onva@onva-rjv.fgov.beinfo.pecule@onva-rjv.fgov.be
      Formulaire de contact
      https://www.onva-rjv.fgov.be
      Pour des questions relatives au pécule de vacances des ouvriers et artistes non-indépendants.

      Service public régional de Bruxelles Direction Migration Économique
      Place Saint-Lazare, 2
      1035 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/204.13.99
      Formulaire de contact
      travail.eco@sprb.brussels
      https://economie-emploi.brussels/ressortissant-non-eu
      Elle s’occupe des cartes professionnelles et permis de travail pour des ressortissantes  pour ressortissants non-européens.

      Service Public Fédéral Économie, PME, Classes moyennes et Énergie
      Rue du Progrès, 50
      1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
      Tél. : 0800/120 33
      info.eco@economie.fgov.be
      http://economie.fgov.be/fr/
      Liste des guichets d’entreprises agréés
      Pour des questions relatives au travail indépendant.

      Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation Sociale
      Rue Ernest Blerot, 1
      1070 ANDERLECHT
      Tél. général : 02/233.41.11
      Contrôle des lois sociales – Centre de contact information
      Tél. : 02/233.55.60
      info.cls@emploi.belgique.be
      Pour des questions relatives à la réglementation du travail (y compris le contrat d’occupation étudiant) du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h30.

      Contrôle des lois sociales – Travail des enfants
      CLS.Travaildesenfants@emploi.belgique.be
      Pour des questions relatives au travail des enfants.
      https://emploi.belgique.be

      Service Public Fédéral Finances
      Finance Tower – Boulevard du Jardin Botanique 50
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/572.57.57
      Contact
      https://finances.belgium.be/fr
      Pour des questions relatives aux impôts directs.

      Service Public Fédéral Sécurité Sociale
      Finance Tower Boulevard du Jardin Botanique 50 boîte 100
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/528.68.52 – 02/528.60.11
      Pour des questions relatives à la sécurité sociale des indépendants et au pécule de vacances des employés.
      Tél. : 02/528.62.56
      Pour des questions relatives aux travailleurs des arts.

      social.security@minsoc.fed.be
      https://socialsecurity.belgium.be

      Sireas
      Rue du Boulet, 26
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/649.99.58
      sireas@sireas.be
      https://sireas.be
      Pour des questions relatives au travail des étudiants hors EEE.

      Si vous cherchez une adresse hors Bruxelles, contactez-nous

      Bureaux régionaux de Contrôle des Lois Sociales du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale

      Pour répondre aux demandes d’intervention (plainte) sur le travail en général, contactez les directions régionales compétentes dans leur ressort territorial

      Rue des Thermes Romains, 74
      6700 ARLON
      Tél. : 02/233.46.80
      cls.namur@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Rue Ernest Blerot, 1
      1070 ANDERLECHT
      Tél. : 02/235.54.01
      cls.bruxelles@emploi.belgique.be

      Centre Albert – 9e étage Petite rue, 4 Bte8
      6000 CHARLEROI
      Tél. : 02/ 233.47.70
      cls.hainaut@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Rue de Fragnée, 2 bte 205
      4000 LIÈGE
      Tél. : 02/233.46.30 (nord et sud)
      cls.liege@emploi.belgique.be

      Rue du Miroir, 8
      7000 MONS
      Tél. : 02/233.46.70
      cls.hainaut@emploi.belgique.be

      Place des Célestines, 25
      5000 NAMUR
      Tél. : 02/233.46.80
      cls.namur@emploi.belgique.be

      Rue Bayard, 1
      1400 NIVELLES
      Tél. : 02/233.46.80
      cls.namur@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Boulevard Eisenhower, 87 bte 2
      7500 TOURNAI
      Tél. : 02/233.47.70
      cls.hainaut@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Rue Fernand Houget, 2
      4800 VERVIERS
      Tél. : 02/223.46.30
      cls.liege@emploi.belgique.be
      Sur rdv uniquement

      Services Jobs

      Nous reprenons dans cette catégorie tout service proposant : une aide à la rédaction de CV et de lettre de motivation ; une aide à l’entretien d’embauche ; une aide à la recherche de jobs étudiants ; des offres de jobs que ce soit en ligne ou en permanence ; un éclaircissement sur la législation du travail étudiant.

      Bruxelles

      Actiris
      https://www.actiris.brussels/fr/citoyens/offres-d-emploi
      (Choisir « Job étudiant » dans « Types d’offres »)
      Banque de données d’offres de jobs

      Infor Jeunes
      Chaussée de Louvain, 339
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/733.11.93
      inforjeunes@jeminforme.be
      https://www.jeminforme.be
      Facebook
      Instagram
      TikTok
      Du lundi au vendredi de 13h à 18h (les inscriptions au service job pour bénéficier des offres se font jusque 17h).

      Rue Rossini, 16
      1070 ANDERLECHT
      Jeudi de 13h30 à 17h

      Chaussée de Wemmel, 100
      1090 JETTE
      Tél. : 02/422.31.29
      Mercredi de 13h30 à 17h

      Infor Jeunes Bruxelles
      Rue Van Artevelde, 155
      1000 BRUXELLES
      Tél : 02/514.41.11
      Du lundi au vendredi de 10h à 17h
      bruxelles@ijbxl.be
      http://inforjeunesbruxelles.be
      Facebook
      Instagram
      Explications et conseils sur la manière de chercher un job étudiant. Liste avec sites utiles pour la recherche dans leurs points infos :
      Avenue Léopold Florent Lambin, 4 – 1160 AUDERGHEM le mercredi de 13h30 à 17h – 02/850.80.07
      Hunderenveld Bloc 3 – 4 – 1082 BERCHEM le jeudi de 13h30 à 17h30 – 0490/49.45.05
      Rue van Artevelde, 155 –  1000 BRUXELLES les lundis et mercredis de 10h à 12h et du lundi au vendredi de 13h à 17h – 02/514.41.11
      Chaussée de Wavre, 708 – 1040 ETTERBEEK du mardi au vendredi de 13h30 à 17h – 02/514.41.11
      Rue Georges de Lombaerde, 21 – 1140 EVERE le mercredi, jeudi et vendredi de 13h30 à 17h – 02/344.65.06
      Chaussée de Bruxelles, 43 – 1190 FOREST le lundi, mardi, mercredi de 13h30 à 17h – 02/332.24.42
      Boulevard Léopold II, 170 – 1080 MOLENBEEK le lundi, mardi et mercredi de 13h30 à  17h – 02/410.51.25
      Rue Rossini, 16 – 1070 ANDERLECHT le lundi, mardi, mercredi, vendredi de 13h30 à 17h – 02/430.69.39
      Rue de Hollande, 49 – 1060 SAINT-GILLES du lundi au jeudi de 13h30 à 17h – 02/435.12.05
      Avenue de l’Astronomie, 14 –  1210 SAINT-JOSSE le mercredi de 13h15 à 16h et le jeudi de 13h15 à 18h
      Rue de Stalle, 292B – 1180 UCCLE du lundi au jeudi de 13h30 à 17h – 02/370.86.87
      Avenue Prekelinden, 78 – 1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT le mercredi et vendredi de 13h30 à 17h – 02/761.29.97

      Infor Jeunes BNO
      Boulevard Emile Bockstael, 360D/11
      1020 LAEKEN
      Tél. : 02/421.71.31
      laeken@inforjeunes.eu
      https://inforjeunes.eu
      Aide à la rédaction de CV et aide à la recherche de job.

      Le Kiosque
      Avenue du Duc Jean, 40
      1083 GANSHOREN
      Tél. : 02/465.38.30 – 0477/24.46.60
      contact@kiosqueasbl.be
      https://kiosqueasbl.be
      Aide pour la recherche de job étudiant, de stages, aide à la rédaction de CV

      JEEPbxl (Jeunes, Ecole, Emploi…tout un programme) 
      Dispositif régional bruxellois mis en place par la Mission locale de Forest
      https://www.jeepbxl.be
      Facebook
      Instagram
      Service job étudiant ouvert à tous les étudiants (secondaire ou supérieur) étudiant ou vivant à Bruxelles. Sensibilisation à la vie active.
      Le service est ouvert aux nouveaux inscrits de janvier à début juillet uniquement.

      Zone d’Anderlecht : Point(In)formation Jeunesse – Rue Rossini, 16
      1070 ANDERLECHT
      Tél. : 0491/28.30.92
      anderlecht@jeepbxl.be

      Zone de Bruxelles-Ville : Cité des Métiers – Avenue de l’Astronomie, 14
      1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
      Tél. : 0483/27.54.72
      bruxelles@jeepbxl.be

      Zone d’Etterbeek : Chass’Info – Chaussée de Wavre, 708
      1040 ETTERBEEK
      Tél. : 0483/27.57.08
      etterbeek@jeepbxl.be

      Zone de Forest : Antenne JEEP de la Mission locale de Forest – Boulevard de la Deuxième Armée Britannique, 29
      1190 FOREST
      Tél. : 0491/28.30.91
      forest@jeepbxl.be

      Zone d’Ixelles : Mission locale d’Ixelles – Rue du Collège, 30
      1050 IXELLES
      Tél. : 02/515.77.40 – 0491/28.30.96
      ixelles@jeepbxl.be

      Zone de Molenbeek : Mission locale de Molenbeek – Boulevard Léopold II, 170
      1080 MOLENBEEK
      Tél. : 0491/.28.30.86
      molenbeek@jeepbxl.be

      Zone de Saint-Gilles : Points Infos Jeunesse de Saint-Gilles – Rue de Hollande, 49
      1060 SAINT-GILLES
      Tél. : 0491/28.30.89
      stgilles@jeepbxl.be

      Zone de Schaerbeek : Mission locale de Schaerbeek – Rue de Jérusalem, 46
      1030 SCHAERBEEK
      Tél. : 02/247.77.64 – 0491/28.30.88
      schaerbeek@jeepbxl.be

      Zone Renfort : Cité des Métiers – Avenue de l’Astronomie, 14
      1210 SAINT-JOSSE-TEN-NOODE
      Tél. : 0485/74.04.67
      etudiant@jeepbxl.be

      Hors Bruxelles

      Forem
      https://www.leforem.be/citoyens/conseils-pour-ma-recherche-emploi/travail-etudiant.html
      Informations sur la législation étudiante
      https://www.leforem.be/recherche-offres-emploi/jsp/index.jsp#advanced-search
      (Choisissez « Etudiant » dans « Type de contrat »)
      Banque de données d’offres de jobs

      Centre Ener J

      Chaussée de Lodelinsart, 64
      6060 GILLY
      Tél.: 071/41.09.05
      information@enerj.be
      https://enerj.be
      Aide pour le recherche d’un job étudiant, d’un stage, aide à la rédaction de CV et lettres de motivation.

      Infor Jeunes Hannut
      Route de Tirlemont, 51
      4280 HANNUT
      Tél: 019/63.05.30
      hannut@inforjeunes.be
      www.inforjeuneshannut.be
      Aide à la rédaction de CV, à la préparation aux entretiens d’embauche. Informations sur la législation autour du job étudiant.

      Centre Indigo
      Info J – Rue Sylvain Guyaux, 62B
      7100 LA LOUVIÈRE
      Tél. : 064/86.04.70
      infoj@centreindigo.org
      http://www.infoj.be/
      Publication des offres sur Facebook et Instagram, aide à la rédaction de CV, informations sur la législation autour du job étudiant.

      Centre J
      Rue Louvrex, 95
      4000 LIÈGE
      Tél. : 04/258.56.00
      centrej@liege.be
      www.liege.be/fr/vie-communale/services-communaux/jeunesse/le-centre-j-centre-informations-pour-jeunes
      Page Facebook
      Panneau d’affichage, Offres de jobs sur la page FB, Aide à la rédaction de CV, à la préparation aux entretiens d’embauche. Informations sur la législation autour du job étudiant.

      D’clic

      Av. des Combattants, 14
      1332 RIXENSART
      Tél. : 02/651.16.84
      dclic.pcs@rixensart.be
      https://www.rixensart.be/ma-commune/administration/services-communaux/cohesion-sociale/dclic/nos-actions-enfants-ados/job-etudiant
      Offres sur la région de Rixensart.

      Infor Jeunes Mons
      Rue des Tuileries, 7
      7000 MONS
      Tél. : 065/31.30.10 – 0495/60 46 73
      contact@inforjeunesmons.be
      http://www.inforjeunesmons.be
      Aide à la rédaction de CV, lettre de motivation et préparation à l’entretien d’embauche. Informations sur la législation job étudiant.

      Infor Jeunes Brabant wallon
      Avenue Albert et Élisabeth, 13
      1400 NIVELLES
      Tél. : 067/21.87.31
      info@ijbw.be
      https://ijbw.be
      Aide à la rédaction de CV, lettre de motivation et préparation à l’entretien d’embauche. Informations sur la législation job étudiant.

      Infor Jeunes Waterloo
      Rue Théophile Delbar, 18a
      1410 WATERLOO
      GSM : 0473/95.38.06
      info@inforjeuneswaterloo.be
      https://www.inforjeuneswaterloo.be
      https://inforjeuneswaterloo.be/public/job4u/
      Offres de job uniquement sur le site.

      MDA – L’info des jeunes
      Rue de Brialmont, 15
      4100 SERAING
      Tél.: 04/234.38.38
      mdaseraing@gmail.com
      Facebook
      Instagram

      Services jobs des Universités et Hautes écoles (réservés à leurs étudiants)

      Ces services-ci proposent également une aide dans la recherche de stage et une orientation professionnelle.

      UCLouvain
      « La Mairie » – Promenade de l’Alma, 31
      1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT
      https://uclouvain.be/fr/etudier/aide/service-jobs.html
      Plate-forme jobs étudiants

      UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
      Boulevard du jardin botanique, 43
      1000 BRUXELLES
      Tél. : 02/792.35.22
      jobistes-slb@uclouvain.be
      https://uclouvain.be/fr/sites/saint-louis-bruxelles
      https://uclouvain.be/fr/sites/saint-louis-bruxelles/jobs-etudiants.html

      Université libre de Bruxelles
      Av. Paul Héger, 28 bâtiment M – niveau 4
      1050 IXELLES
      Service Social Etudiant – CP 185
      Tél. : 02/650.20.14
      ULBJob@ulb.be
      https://www.ulb.be/fr/travailler-et-collaborer/job-etudiant
      https://inforemploi.ulb.be/version-francaise/accompagnement/career-center

      UCLouvain
      « Le Point de Repère »
      Rue des Wallons, 10
      348 LOUVAIN-LA-NEUVE
      Tél. : 010/47.20.02
      service-jobs@uclouvain.be
      https://uclouvain.be/fr/etudier/aide/service-jobs.html
      Plate-forme jobs étudiants

      Université de Mons – Service Insertion Professionnelle & Alumni UMONS
      Bâtiment Kennedy-  Avenue Maistriau, 2  2ème étage
      7000 MONS
      Tél. : 065/37.40.20
      alumni.emploi@umons.ac.be 
      https://web.umons.ac.be/fr/vous-etes/alumni/
      https://web.umons.ac.be/fr/alumni/umons-career-center/

      UCLouvain FUCaM Mons
      Chaussée de Binche, 151
      7000 MONS
      Tél. : 065/32.33.27
      sase@uclouvain.be
      www.uclouvain.be/mons
      https://uclouvain.be/fr/etudier/aide/service-jobs.html
      Plate-forme jobs étudiants

      Université de Liège
      ULiège Career Center
      https://www.alumni.uliege.be/careercenter

      Université de Namur
      Rue Bruno, 7 (Cellule sociale des étudiants)
      5000 NAMUR
      Tél.: 081/72.50.85
      sse@unamur.be
      https://www.unamur.be/fr/universite/travailler/cellule-emploi-etudiants

      Les Services publics fédéraux

      Offres de jobs durant les vacances d’été
      https://www.belgium.be/fr/la_belgique/pouvoirs_publics/autorites_federales/services_publics_federaux_et_de_programmation
      Postulez en envoyant votre CV au SPF de votre choix

      Google, réseaux sociaux et sites à consulter

      Astuces Google

      Tapez job étudiant dans le moteur de recherche https://www.google.be pour accéder directement aux offres de jobs actuellement disponibles. Si vous voulez affiner votre recherche, vous avez la possibilité de filtrer les résultats par lieu, date de publication, type, employeur, langue, etc.

      Réseaux sociaux

      LinkedIn
      Xing
      Consultez et likez les différents réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, etc.) afin d’être au courant rapidement des offres qui arrivent.

      Sites de recherche spécialisés

      Consultez aussi notre page « Sites de recherche utiles« 

      Jobs à l’étranger

      Nous ne possédons pas d’offres de jobs à l’étranger, mais seulement un listing de sites internet de recherche de jobs ou stages à l’étranger.
      Et pourquoi pas tester un job saisonnier à l’étranger ? Les centres d’informations régionaux, dont nous possédons les coordonnées, peuvent vous donner plus d’informations sur les jobs disponibles.

      Vous trouverez des informations complémentaires sur les jobs et stages à l’étranger sur le Portail destiné à la Mobilité des jeunes en Wallonie-Bruxelles.

      Voir aussi :

      MAJ 2025