Rédiger un cv

L’objectif de votre CV étant de décrocher un entretien, optez pour la concision ! Durant l’entretien avec l’employeur, vous aurez l’opportunité de fournir des détails supplémentaires.

Choisissez un type de CV en fonction de l’entreprise et de l’emploi souhaité. Vous trouverez ci-dessous différents modèles ou exemples de CV qui peuvent vous aider dans la rédaction du vôtre.

Un curriculum vitae n’est pas que l’énumération des divers diplômes obtenus ou des différents postes de travail que vous avez occupés, il doit surtout mettre en évidence vos acquis professionnels qui sont directement en lien avec le poste proposé. Avant de commencer à rédiger votre CV, réunissez tous les documents utiles : diplômes, rapports de stage, attestations d’emploi, etc.

Les jeunes sans passé professionnel ne doivent pas hésiter à développer – sans excès – le contenu d’un stage, d’un job, d’un travail d’étude, d’une réalisation particulière lors d’un loisir, d’une expérience de mouvement de jeunesse, etc.

Enfin, n’hésitez pas à énoncer vos objectifs professionnels.

Les 4 types de CV les plus utilisés

Le CV antichronologique

C’est le CV le plus courant.

– Expériences professionnelles : on commence par le dernier emploi, ensuite on remonte le temps jusqu’à la première expérience de travail
– Études et formations : on commence par les plus récentes

Ce type de CV a le gros avantage de mettre en évidence ce qui généralement intéresse le plus les employeurs, c’est-à-dire les acquis professionnels les plus récents. Attention aux « trous » dans une chronologie : ils apparaissent immédiatement à votre interlocuteur.

Ce type de CV est aussi utilisé par les étudiants qui cherchent un job.

Le CV par thèmes ou par compétences

Utilisé par ceux qui ont une longue expérience professionnelle, par ceux qui ont exercé différents métiers ou par ceux qui ont un « trou » dans leurs expériences professionnelles.

– Compétences professionnelles : permet de décrire vos responsabilités par thèmes ou fonctions clé dans l’entreprise
– Expériences professionnelles : indiquez pour chaque poste occupé, les dates, le nom de l’entreprise et sa localisation, et le titre de votre fonction (avec en dessous un ou deux points clé si nécessaire)

Ce type de CV permet de mettre l’accent sur une partie de votre parcours soit en reconstituant un historique de votre parcours, soit en groupant les différents employeurs, à partir d’une date précise pour gommer les trous dans votre chronologie.

Le CV chronologique

Très peu utilisé.

– Études et formations : on commence par les plus anciennes
– Expériences professionnelles : on commence par les plus anciennes

Ce type de CV permet de retracer plus facilement l’histoire de votre vie, on peut commencer par les études puis par les expériences professionnelles ou inversement. Il sera utilisé si vous avez très peu d’expérience professionnelle ou si votre début de carrière est plus intéressant que votre situation actuelle ou si vos études sont plus intéressantes que vos expériences professionnelles.

Le CV européen

Un CV français est très différent d’un CV espagnol, anglais, allemand, etc. Pour tenter d’uniformiser les CV lorsqu’on postule à l’étranger, des spécialistes européens du monde du travail ont créé le CV européen ou Europass.

– Il favorise votre mobilité et vous permet de postuler partout en Europe
– Il met l’accent sur l’ensemble de vos compétences et qualifications si vous postulez en Europe

Exemples de CV

• Exemple de CV :  antichronologique avec ou sans photo
• Exemple de CV étudiant : enseignement secondaireenseignement supérieur
• Exemple de CV par : thèmes ou compétences
• Exemple de CV : chronologique
• Exemple de CV européen : Europass

Pour améliorer et différencier votre CV

  • Adaptez votre CV à la fonction pour laquelle vous postulez, mettez en avant les compétences qui pourraient être utiles pour ce poste.
  • Utilisez des phrases courtes, évitez les poncifs du genre « battant », « gagneur », ou à l’inverse « j’ai besoin de travail », « prêt à tout faire », « malheureusement » les termes comme « esprit d’équipe » n’auront aucun impact sans exemple.
  • Renseignements personnels : indiquez l’âge plutôt que la date de naissance. Pour les non-européens : indiquez si vous avez un permis de travail (moins de 90 jours) ou permis unique (plus de 90 jours), mentionnez votre permis de conduire.
  • Une à deux pages suffisent en fonction du nombre d’acquis professionnels à développer.
  • Si vous avez beaucoup d’expériences professionnelles, ne les détaillez peut-être pas toutes, indiquez celles qui renforceront votre CV par rapport au poste proposé.
  • Si vous êtes un excellent vendeur ou si vous êtes doué pour la rédaction de texte, mettez ces qualités en avant dans votre CV
  • N’inventez rien : ni des emplois ni des formations ni des connaissances de langues plus importantes que ce que vous avez. Ces informations peuvent être facilement vérifiées par l’employeur.
  • N’oubliez pas qu’avant de lire votre CV, l’employeur va le voir. L’apparence, la présentation, l’attractivité sont donc importantes, il ne faut pas négliger la mémoire visuelle du recruteur.
  • Les employeurs reçoivent beaucoup de CV, ils font donc souvent une première lecture en diagonale d’où l’importance d’un CV bien organisé.
  • Détaillez tous vos hobbies est souvent inutile mais en détailler un en rapport avec le poste peut permettre à l’employeur de mieux cerner votre personnalité et de vous différencier des autres candidats.
  • Si vous avez un profil artistique ou que vous postulez pour un job artistique, une personnalisation plus poussée de votre CV est la bienvenue.

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Les polices à utiliser

  • Arial et Verdana : classiques et efficaces. Vous ne prendrez aucun risque avec ces plices traditionnelles. Le recruteur se concentrera plutôt sur le fond que la forme.
  • Helvetica : professionnelle et symétrique. Aussi neutre mais plus sumétrique donc un peu plus professionnel que les précédentes.
  • Garamond : soignée et élégante. Plus rare que les autres, cette police est du style raffiné et littéraire. Surtout utilisée pour les domaines du journalisme, du marketin ou de la communication.

Si vous postulez en ligne

  • Si vous envoyez un email ou complétez un formulaire en ligne, attention aux fautes d’orthographe.
  • Indiquez le sujet précis de votre email, par exemple « candidature pour le poste de secrétaire » avec un n° de référence de l’annonce si vous en avez un.
  • N’oubliez pas d’insérer votre lettre de motivation, votre CV, tous autres documents demandés par l’employeur en pièce jointe et rajouter un message explicatif dans le corps du mail.

Le CV Vidéo : nouvelle tendance !

Ce CV permet de se démarquer, notamment dans les secteurs très compétitifs.

  • Structurez votre CV vidéo : présentation de vous, de vos expériences et compétences, puis conclusion avec vos passions et votre personnalité.
  • Restez concis : une minute maximum ! Un recruteur ne regardera pas un vidéo trop longue.
  • Employez un ton formel, un montage dynamique et votre tenue professionnelle.
  • Soignez l’éclairage et l’arrière-plan pour un rendu de qualité.
  • Ajouter des sous-titres pour plus de clarté.

Voir aussi :

MAJ 2025




Lettre de motivation – étudiant

Une lettre de motivation est souvent demandée lorsque vous postulez à un job étudiant. Elle peut aussi être importante si vous postulez de manière spontanée (c’est-à-dire sans répondre à une offre précise). La lettre de motivation doit essentiellement donner envie au lecteur de découvrir votre curriculum vitae (CV) et exposer vos motivations pour le job.

C’est pourquoi, elle devra piquer la curiosité de votre lecteur en mettant en valeur un élément important de votre curriculum vitae en lien avec la fonction pour laquelle vous postulez.
Par exemple, vous avez déjà travaillé dans l’Horeca : vous avez déjà donc appris à interagir avec les clients, à travailler en équipe mais également en autonomie et sous pression.

Structure de la lettre

Dans le coin supérieur gauche, mentionnez votre nom, adresse, numéro de téléphone et e-mail.
En regard de vos coordonnées, dans l’angle supérieur droit, mentionnez les coordonnées du destinataire et plus bas datez la lettre. Essayez toujours de connaître le nom de la personne qui lira votre candidature : la citer à cet endroit vous donne une avance sur d’autres candidats qui n’ont pas fait cet effort.
Le premier paragraphe comporte une phrase d’ouverture qui doit vous faire sortir du lot. Si vous pensez que c’est plus judicieux, évitez les phrases types « par la présente, je souhaite poser ma candidature », « suite à votre annonce », etc. Ensuite, expliquez l’intérêt que vous portez à l’entreprise en précisant vos arguments. Les motivations qui vous poussent à postuler auprès de cet employeur.
Le deuxième paragraphe met en relief vos compétences et atouts par rapport aux objectifs de l’entreprise. Il ne s’agit pas de recopier entièrement votre CV, mais de développer un ou deux atouts qui concordent le mieux avec la fonction pour laquelle vous postulez. Décrivez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise et ce que vous avez déjà fait à l’école, dans des expériences de bénévolat, lors d’autres jobs étudiants, etc.
Le troisième paragraphe déclare votre souhait de discuter de vive voix avec votre interlocuteur. Cette incitation à l’action rappelle le but de la lettre (obtenir un entretien). Pour cela, vous disposez d’une panoplie de formules, de « Je souhaiterais pouvoir vous détailler tout ceci de vive voix » à « Je me permettrai de vous appeler dans les prochains jours pour convenir d’un rendez-vous », selon votre degré d’activité/passivité. Cherchez toujours celle qui vous correspond le mieux, pour éviter d’être rejeté pour un style qui, après tout, ne vous ressemblerait pas.
Le quatrième paragraphe contient la formule de politesse. Elle doit être brève et positive, en essayant ici aussi de ne pas tomber dans les clichés.

Quelques conseils pratiques

Si vous postulez par courrier papier :

  • La lettre de candidature peut être manuscrite ou dactylographiée ;
  • Rédigez-la sur du papier A4 blanc de bonne qualité ;
  • Apportez-y le même soin et la même clarté qu’à votre curriculum vitae ;
  • Adaptez son contenu aux particularités de chaque candidature différente ;
  • Soyez concis (une page maximum) ;
  • Adressez toujours un original ;
  • Mettez en avant l’intérêt que vous portez à l’entreprise ou au poste ;
  • Dégagez si possible un point de votre profil susceptible d’attirer l’intérêt de l’employeur ;
  • Bannissez tous les aspects d’ordre sentimental, personnel, conflictuel ;
  • Evitez un langage larmoyant, arrogant ou autosuffisant ;
  • Datez et signez votre lettre.

Si vous postulez en ligne :

  • Envoyez votre lettre de motivation et votre CV en pièce jointe dans le mail. Reprenez une phrase expliquant les raisons de votre envoi et les documents joints ;
  • Soyez concis et précis, cela ne doit pas être une seconde lettre de motivation. Votre message électronique doit être rationnel et être beaucoup plus résumé que la lettre jointe au mail ;
  • N’oubliez pas votre CV ou tout autre document exigé par l’employeur en annexe (Exemple : diplômes, extrait de casier judiciaire…). Utilisez un programme de traitement de texte traditionnel, comme Word à exporter en format PDF, envoyez cette version PDF afin qu’il puisse être correctement ouvert et imprimé par la personne à qui vous l’envoyez.

Exemples de lettres de motivation

Voir aussi :

MAJ 2025




Accord de gouvernement, qu’est-ce que cela implique pour les jeunes ?

Accords gouvernement belge

Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de l’accord de coalition du nouveau gouvernement. Mais de quoi s’agit-il et qu’implique-t-il concrètement ?

Un accord de gouvernement est un document rédigé par les partis politiques qui forment le gouvernement. Il sert de feuille de route politique pour la durée de la législature (2024-2029) et définit les grandes orientations, les réformes et les priorités que le gouvernement entend mettre en œuvre.

Il ne s’agit donc pas d’un texte juridiquement contraignant car il doit encore être négocié, précisé et transcrit par des lois. A l’heure actuelle il ne s’agit donc pas encore de mesures concrètes et applicables.

Parmi les nombreuses mesures que contient cet accord certaines touchent directement les jeunes :

Jobs étudiants :

Il est prévu que la limite d’heures pour travailler sous contrat étudiant, tout en bénéficiant des cotisations sociales réduites, soit augmentée. Elle passerait donc de 475 heures à 650 heures.

Aussi, il sera permis de travailler comme étudiant dès l’âge de 15 ans et non pas 16, même sans avoir suivi les deux premières années du secondaire.

Stage d’insertion professionnelle :

Pour les jeunes demandeurs d’emploi sortant des études, la période du stage d’attente sera raccourcie.  En pratique, un jeune devra donc attendre 156 jours et non plus 310 avant de pouvoir bénéficier des allocations d’insertion. Attention, les obligations relatives au stage d’insertion professionnelles resteraient a priori toujours d’application (à ce sujet, voir la page sur le stage d’insertion professionnelle).

Visas étudiants :

Les conditions pour l’octroi de certains visas étudiants risquent d’être renforcées notamment avec l’obligation d’apporter une « caution de retour ».

Quoiqu’il en soit, nous restons attentifs à ces potentiels changements et ne manquerons pas de t’informer si ces mesures viennent à être concrétisées !




Venir étudier en Belgique

Le droit de séjour pour études des étudiants étrangers non-ressortissants de l’EEE (Espace Economique Européen) est strictement réglementé. A certaines conditions, ces étudiants peuvent poursuivre des études supérieures de plein exercice, une année préparatoire au supérieur ou un enseignement à horaire réduit pour autant qu’ils préparent ou complètent des études supérieures de plein exercice ou un enseignement de promotion sociale s’il s’agit de cours de niveau supérieur (sauf pour les étudiants qui approfondissent le français).

Obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement supérieur (ou suivre une année préparatoire aux études supérieures) public (reconnu par l’une des Communautés) est un droit. Par contre, obtenir un droit de séjour pour étudier dans l’enseignement secondaire privé/public ou dans l’enseignement supérieur privé (non reconnu par l’une des Communautés) n’est pas un droit, mais une faveur laissée à l’appréciation du pouvoir discrétionnaire de l’Office des étrangers.

L’enseignement francophone en Belgique est organisé par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enseignement supérieur regroupe les Universités (4 ou 5 ans sauf études de médecine et médecine vétérinaire en 6 ans), les Hautes écoles (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans), les Ecoles supérieures des Arts (type court en 3 ans ou type long en 4 ou 5 ans) et les écoles de promotion sociale organisant un enseignement supérieur. Vous trouverez plus d’informations sur l’organisation de l’enseignement supérieur ici. Le site du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles donne également accès aux adresses de tous les établissements d’enseignement.

En Belgique francophone, le minerval officiel s’élève à 835 euros par année. Attention cependant, ce montant ne s’applique qu’aux étudiants belges. A moins d’en être exemptés, les étudiants étrangers qui s’inscrivent pour la première fois à un cycle d’études supérieures, sont redevables en principe de droits d’inscription majorés ou spécifiques. Mais il existe des cas d’exemption prévues par la loi comme on le verra ci-dessous. Des exonérations de ces droits d’inscription majorés ou spécifiques sont également possibles auprès des établissements d’enseignement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès notamment du service social de votre établissement d’enseignement.

Lorsque vous introduisez une demande d’admission dans l’enseignement supérieur, on vous demande systématiquement de répondre à certains critères d’assimilation. Cela permet de déterminer les droits d’inscription dont vous êtes redevables.

On parle des droits d’inscription majorés lorsqu’il s’agit des universités, et des droits d’inscription spécifiques pour ce qui concerne les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les écoles de promotion sociale.

L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) est habilitée à fixer les droits d’inscription majorés et spécifiques dans les universités, les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts, mais pas dans les écoles de promotion sociale. Le montant des droits d’inscription spécifiques réclamés par les écoles de promotion sociale est fixé sur la base des dispositions de la Loi du 21 juin 1985 concernant l’enseignement et de l’article 2 de son Arrêté d’exécution.

Droits d’inscription majorés

A partir de l’année académique 2024-2025 et jusqu’en 2026-2027, un étudiant ressortissant d’un pays hors Union Européenne sera soumis au paiement de droits d’inscription majorés, dont le montant annuel est fixé à 2.505€ (voir la Circulaire n°2024-001 de l’ARES, du 05/11/2024, portant sur les Droits d’inscription majorés et droits d’inscription spécifiques dans l’enseignement supérieur de plein exercice).

Exemption des droits d’inscription majorés

Sont exemptés des droits d’inscription majorés (en vertu des articles 105. – § 1er, al, 4 ; 105. – § 2, du Décret paysage et 3, § 1er, l’alinéa 1er, du Décret financement et de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES) :

1° les étudiants issus de pays de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
2° les étudiants étrangers bénéficiant d’une autorisation d’établissement ou ayant acquis le statut de résident de longue durée ;
3° les réfugiés, apatrides ou personnes pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ;
4° les étudiants autorisés à séjourner plus de trois mois en Belgique et qui y exercent une activité professionnelle réelle et effective ou y bénéficient de revenus de remplacement. Est considérée comme activité professionnelle réelle et effective celle dont la rémunération correspond ou a correspondu, sur 6 des 12 mois précédant l’inscription, à la moitié de la rémunération mensuelle moyenne minimum garantie fixée par le Conseil national du Travail ;
5° les étudiants pris en charge ou entretenus par les centres publics d’action sociale (CPAS) ;
6° les étudiants ayant pour père, mère, tuteur légal, conjoint ou cohabitant légal une personne de nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ou qui remplit une des conditions visées aux 2° à 5° ci-dessus ;
7° les étudiants qui bénéficient d’une allocation octroyée par le service d’allocations d’études de la Communauté française, ainsi que les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement. En plus, ces derniers ne payent aucun droit d’inscription ;
8° les membres du personnel d’un établissement d’enseignement supérieur ou pour les chercheurs qu’ils accueillent, lorsqu’ils s’y inscrivent aux études de troisième cycle ou de masters de spécialisation ;
9° Les étudiants ressortissants des pays repris aux annexes 2 et 3 de la Circulaire n°2024-001 de l’ARES.  Les ressortissants des pays listés à l’annexe 1 de cette Circulaire doivent en principe payer les droits d’inscription majorés. Mais ils en sont exemptés, lorsqu’ils remplissent l’une des conditions suivantes :

– être titulaire d’un CESS délivré par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française au terme d’au moins deux années d’études au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
– être bénéficiaire d’une bourse délivrée par Wallonie-Bruxelles International ;
– être inscrit à un programme de doctorat ou de troisième cycle ;
– être inscrit à un programme d’études d’Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).

Droits d’inscription spécifiques

Dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, les droits d’inscription spécifiques sont fixés comme suit :

1° enseignement supérieur de type court : 992 euros ;
2° enseignement supérieur de type long premier cycle : 1.487 euros ;
3° deuxième cycle : 1.984 euros.

A noter toutefois que ces droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts sont fixés pour seulement deux années consécutives : 2023-2024 et 2024-2025. Par la suite, ils pourraient être actualisés.

Exemption des droits d’inscription spécifiques

Sont exemptés de droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts :

1° les étudiants ressortissants des pays repris à l’annexe 1 à 3 de la Circulaire n°2025-001 de l’ARES ;
2° les étudiants de nationalité étrangère, admis à un séjour de plus de trois mois en Belgique ou autorisés à s’y établir ;
3° les étudiants ressortissants des Etats membres de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
4° les étudiants mariés dont le conjoint résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
5° les étudiants cohabitants légaux au sens du Titre Vbis du livre III du Code civil dont le cohabitant légal résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
6° les étudiants bénéficiant de la tutelle officieuse en application de l’article 3 de la loi du 21 mars 1969 modifiant l’article 45 du Code civil, les titres VIII et X du livre 1er du même Code, ainsi que les lois sur l’acquisition, la perte et le recouvrement de la nationalité, coordonnées le 14 décembre 1932 ;
7° les étudiants qui résident en Belgique et y ont obtenu les avantages liés au statut de réfugié ou de candidat-réfugié, accordé par la Délégation en Belgique du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouve dans la même situation et ce en application de la Convention internationale relative au statut des Réfugiés et les Annexes, signées à Genève le 21 juillet 1951 et approuvées par la loi du 26 juin 1953 ;
8° les étudiants qui résident en Belgique et ont introduit une demande de régularisation dans le cadre de la loi du 22 décembre 1999 relative à la régularisation de séjour de certaines catégories d’étrangers séjournant sur le territoire du Royaume ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouvent dans la même situation ;
9° les étudiants pris en charge et entretenus par les Centres publics d’aide sociale (CPAS) ;
10° les étudiants qui résident en Belgique, y exercent effectivement une activité professionnelle ou bénéficient de revenus de remplacement ;
11° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études du Ministre qui a l’Administration générale de la coopération au développement dans ses attributions à condition que celle-ci paie le droit d’inscription spécifique ;
12° les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études dans le cadre et dans les limites d’un accord culturel conclu avant le 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française, de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone ou d’un accord culturel conclu à partir du 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française ;
13° les étudiants qui sont placés par le juge de la jeunesse dans un établissement de la Communauté, dans une institution privée ou dans une famille d’accueil.

Comme vous le voyez, les droits d’inscription majorés ou spécifiques peuvent être parfois élevés. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’en plus des droits d’inscription, l’étudiant aura à payer tous les frais annexes liés à son séjour : logement, repas, transports, santé, vêtements…). Ces dépenses additionnelles sont estimées à environ 10.000 euros par an pour un étudiant étranger. Il est donc indispensable de bien préparer votre séjour avant de venir étudier en Belgique francophone. Au besoin, améliorez ou comblez vos lacunes en français – la principale langue d’enseignement – afin de suivre convenablement les cours et réussir vos années académiques. Cela vous éviterait de payer inutilement vos droits d’inscription.

Vous trouverez des informations complémentaires sur le minerval et les droits d’inscription majorés/spécifiques pour les étudiants étrangers à la page Minerval et droits d’inscription.

Démarches à effectuer

Veuillez en premier lieu faire votre demande d’équivalence de diplôme. Ensuite, obtenez (une promesse d’) inscription dans un établissement d’enseignement AVANT de faire votre demande de VISA afin d’obtenir l’ASP : vous maximiserez ainsi vos chances de l’obtenir.

Demande d’admission dans un établissement d’enseignement

Tout d’abord, il faut commencer par faire un choix d’études supérieures et, ensuite, chercher les établissements d’enseignement qui organisent ces études. Il est important de commencer par cette étape afin de pouvoir introduire suffisamment tôt une demande d’admission auprès des Universités/Ecoles supérieures qui proposent les études qui vous intéressent. Vous pouvez introduire une demande d’admission dans différents établissements. En principe, vous trouverez toutes les explications relatives à la procédure d’admission sur les sites respectifs des universités/écoles supérieures dès le mois de février.

Dans les Universités, la demande d’admission doit être introduite avant le 31 mars précédant la rentrée académique visée. Mais cette date peut changer d’une année à une autre et il est important de consulter régulièrement les sites Internet de chaque université. En Haute école, Ecole supérieure des Arts et Ecole de promotion sociale, la date limite est variable, il faut donc vous renseigner auprès de l’école concernée.

La plupart des Universités imposent l’obtention d’une moyenne globale de minimum allant de 13/20 à 14/20 dans le cadre de vos études antérieures.

Demande d’autorisation de séjour provisoire pour études

L’« autorisation de séjour provisoire pour études » (ASP) se fait, en général, à l’ambassade belge du pays d’origine de l’étudiant. Dans le cadre de cette demande, les documents les plus généralement demandés sont les suivants :

1° un formulaire de demande de VISA complété et signé ;
2° des attestations :

– Pour des études supérieures (universitaire ou non) : une attestation d’admission définitive ou provisoire ou encore une attestation d’inscription à un examen d’admission. Un seul de ces documents est suffisant pour introduire la demande d’ASP, une inscription définitive n’est donc pas obligatoire.
– Pour des études dans l’enseignement à horaire réduit (promotion sociale) : une attestation d’inscription provisoire, un plan détaillé des études envisagées et une lettre de motivation. L’étudiant doit démontrer que les études constitueront son activité principale. Pour l’Office des étrangers, il faudra un minimum de 54 crédits sauf si l’inscription concerne une année diplômante. Cela peut être moins si c’est indépendant de la volonté de l’étudiant. L’Office des étrangers suivra alors l’avis du Jury.
– Pour une année préparatoire : par année préparatoire, on entend une année d’études unique pour suivre une formation afin de se préparer aux études supérieures, organisée par l’établissement d’enseignement supérieur (et non pas organisé par l’enseignement secondaire), soit afin de procurer les connaissances complémentaires requises pour accéder ensuite aux études supérieures visées, soit pour acquérir la maîtrise de l’une des langues nationales, qui concerne également la langue d’enseignement des études visées.

L’année d’études préparatoire communément appelée « 7ème année spéciale » ne répond plus à cette définition car elle est organisée par des établissements d’enseignement de niveau secondaire. Dès lors, il n’est plus possible d’introduire une demande de visa d’études sur la base d’une attestation d’admission ou d’inscription dans une année préparatoire, délivrée par un établissement d’enseignement de niveau secondaire.

3° la preuve d’accès aux études supérieures (copie du diplôme d’études secondaires, diplômes d’études supérieures et relevés de notes, décision définitive d’équivalence ;
4° un passeport national d’une validité de 12 mois au moins ;
5° un certificat médical délivré par un médecin agréé par l’ambassade belge ;
6° un extrait de casier judiciaire ou un certificat attestant l’absence de condamnations pour crimes ou délits de droit commun si l’étudiant a plus de 21 ans ;
7° une preuve des moyens de subsistance (compte bancaire régulièrement approvisionné, bourse, revenus provenant d’un travail ou un engagement de prise en charge). Peu importe le moyen de preuve. Pour l’année académique 2025-2026, ce montant s’élève à 835€ net par mois.
Le montant minimal dont un étudiant étranger doit pouvoir disposer pour subvenir à ses besoins.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/ressortissants-dun-pays-tiers/etudes/favoris/moyens-de-subsistance-suffisants
8° preuve de paiement d’une redevance dont le montant varie selon que l’étudiant est admis dans un établissement d’enseignement supérieur public (245 euros) ou dans un établissement d’enseignement privé (236 euros). Les étudiants boursiers sont dispensés de ce paiement.
Source : https://dofi.ibz.be/fr/themes/faq/redevance

Documents complémentaires pour les étudiants admis dans l’enseignement privé 

9° lettre de motivation détaillée justifiant le choix de la formation, ainsi que sa spécificité par rapport à des formations similaires existant dans le pays d’origine de l’étudiant concerné ;
10° une attestation de l’établissement privé détaillant le programme des cours ;
11° une attestation originale de l’établissement d’enseignement secondaire qui a délivré le diplôme ou certificat de fin d’études, stipulant le nombre d’heures de cours/semaines suivis dans la langue dans laquelle se donnent les cours auprès de l’établissement d’enseignement privé en Belgique, ainsi que les résultats obtenus ;
12° le cas échéant, une attestation de l’employeur précisant l’intérêt de la formation par rapport à la fonction exercée par le demandeur.

La liste ci-dessus est indicative. L’ambassade peut exiger des documents complémentaires. Un seul document manquant peut faire retarder l’octroi de l’ASP ou entraîner le rejet de la demande.

L’étudiant qui obtient un visa (de type D) peut alors venir faire des études supérieures en Belgique. Une fois en Belgique, il devra s’inscrire à l’administration communale où il réside dans les 8 jours ouvrables de son arrivée. En principe, la commune délivre une annexe 15 à l’étudiant nouvellement arrivé. Après enquête de résidence, elle lui délivre une carte A d’une validité d’un an et qui expire le 31 octobre de chaque année. L’étudiant qui continue des études devra songer à renouveler annuellement son titre de séjour maximum 15 jours avant son expiration. 

Exceptionnellement, la demande d’une ASP peut être introduite en Belgique par tout ressortissant étranger qui y est en séjour légal.

La demande d’équivalence

Un étudiant qui souhaite suivre des études de premier cycle en Belgique doit introduire une demande d’équivalence de son diplôme d’études secondaires obtenu à l’étranger. Cette exigence s’impose même aux étudiants étrangers détenteurs des diplômes d’études universitaires ou supérieures.

Néanmoins, l’équivalence n’est pas nécessaire lorsque vous possédez un des diplômes suivants :
– Un baccalauréat délivré par l’Ecole européenne ;
– Un baccalauréat délivré par l’Office international du Baccalauréat ;
– Un baccalauréat délivré par l’école internationale du SHAPE ;
– Un diplôme délivré par une école à programme belge à l’étranger ;
– Un diplôme secondaire délivré à partir de juin 2018 par l’école à programme de la Communauté française de Belgique de Casablanca.
– Un diplôme du supérieur émanant de l’un des états suivants : Luxembourg, Pays-Bas, Estonie, Lettonie, Lituanie (Cette règle entrera en vigueur le 1er mai 2024).

L’équivalence de diplôme n’est pas non plus nécessaire lorsqu’un étudiant étranger souhaite s’inscrire aux études de deuxième ou de troisième cycle (master ou doctorat).

La demande d’équivalence devra être déposée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Ministère de l’éducation) entre le 15 novembre et le 15 juillet de l’année académique qui précède l’inscription. Exceptionnellement, vous pouvez obtenir un délai supplémentaire dans l’un des cas suivants :

– Si la proclamation de vos résultats a lieu après le 10 juillet (délai supplémentaire jusqu’au 14 septembre) ;
– Si les études que vous souhaitez entamer exigent la réussite d’un examen d’admission (délai supplémentaire de 5 jours après la notification des résultats de l’examen d’admission) ;
– Si vous pouvez prouver des circonstances exceptionnelles qui vous ont empêché d’introduire votre demande à temps. Les circonstances exceptionnelles doivent être comprises comme suit :

  • des faits objectifs : ils doivent donc être prouvés et se baser sur des documents fiables
  • des faits indépendants de la volonté du requérant : ils sont involontaires ( par ex : il ne peut s’agir d’un voyage à l’étranger)
  • des faits qu’il n’était pas possible d’anticiper (par ex : il ne peut pas s’agir d’un refus d’admission, que ce soit en Belgique ou dans un autre pays).

Pour demander la dérogation, il faut écrire une lettre explicative au « Service des équivalences de l’enseignement obligatoire » en y joignant tout document utile pour prouver la raison de l’introduction tardive de la demande d’équivalence.

La Commission d’homologation de la Fédération Wallonie-Bruxelles détermine la valeur des études secondaires suivies à l’étranger et peut prendre différents types de décisions. Elle peut autoriser l’étudiant à poursuivre des études supérieures (universitaires ou non), mais elle peut aussi accorder une équivalence restrictive limitant la poursuite des études dans certaines filières ou dans l’enseignement supérieur de type court.

Voici la liste des documents administratifs et scolaires à remettre au Service des équivalences :

Documents administratifs

– Un extrait d’acte de naissance original (légalisé si nécessaire) ;
– Une lettre de motivation reprenant votre demande avec vos noms, prénoms, adresse ainsi que le type et la branche d’études que vous voulez commencer (rédigée en français) ou remplir le formulaire ad hoc ;
– La preuve originale de paiement des frais administratifs pour la demande d’équivalence : 200€ ou 150€ pour les ressortissants de pays reconnus par l’OCDE.

Documents scolaires

– Le diplôme de fin d’études secondaires en copie conforme ou l’attestation provisoire de réussite si vous n’avez pas encore reçu votre diplôme.
Pour les diplômes de certains pays, il est obligatoire de fournir les documents originaux (diplômes congolais (RDC), camerounais, marocains, chinois, guinéens (Guinée Conakry), sénégalais, rwandais, bulgares, polonais, roumains) ;
– Un relevé de notes en copie conforme s’il accompagne votre diplôme. Si aucun relevé de notes n’est délivré avec votre diplôme, celui-ci suffit ;
– Eventuellement, un document prouvant que vous avez eu accès aux études supérieures dans le pays où vous avez suivi vos études secondaires en copie conforme (à donner dès le début de la procédure).

Si les documents ne sont pas rédigés en français, allemand, anglais, espagnol (castillan), italien, néerlandais ou portugais, il faut les faire traduire par un traducteur juré.

Il faut déposer ou faire déposer le dossier complet dans les bureaux du Service des équivalences de l’enseignement secondaire (Rue Courtois, 4 à 1080 Molenbeek – adresses visites), uniquement sur rendez-vous pris au préalable au nom du titulaire du dossier (le demandeur) via le site web www.equivalences.cfwb.be ou via le 0032 (0)2/690.86.86, les mardis, jeudis et vendredis de 9h à 12h. Une attestation de dépôt vous sera remise.
Si vous voulez envoyer votre dossier par la poste (Service des équivalences de l’enseignement obligatoire
Rue A. Lavallée, 1 à 1080 Molenbeek), il faut l’envoyer par courrier recommandé et de préférence, tous les documents en une fois. Une attestation de dépôt vous sera envoyée.

N’oubliez pas de récupérer vos originaux. Tout savoir sur la procédure ici

Vous pouvez suivre l’évolution de votre demande sur le site du Service des équivalences.

Examen de maîtrise de la langue française

Dans les études de premier cycle, prouver une maîtrise suffisante de la langue française est requis dans la situation cumulative suivante :

1°  Vous vous inscrivez dans un des trois bacheliers suivants :

– Agrégé de l’enseignement secondaire inférieur
– Instituteur primaire
– Instituteur préscolaire

2° ET vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat (de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur) délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En dehors de cette situation, l’étudiant souhaitant s’inscrire dans un bachelier n’est pas tenu de prouver une maitrise suffisante de la langue française.

Au niveau du deuxième cycle, la preuve de la maitrise suffisante de la langue française est uniquement requise si vous vous inscrivez à un master à finalité didactique ou à l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS). Par conséquent, l’étudiant qui souhaite s’inscrire dans ces filières et qui n’est pas titulaire d’un diplôme, titre ou certificat de l’enseignement secondaire supérieur ou de l’enseignement supérieur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles, doit préalablement à son inscription apporter la preuve de la maîtrise approfondie de la langue française. Les établissements d’enseignement supérieur organisent l’examen de maîtrise suffisante de la langue française au moins deux fois par année académique. Les renseignements relatifs à cet examen ainsi que toute information complémentaire relative aux diplômes, titres ou certificats considérés comme apportant la preuve de la maîtrise suffisante ou approfondie de la langue française sont à prendre auprès des secrétariats des établissements d’enseignement supérieur.

A faire chaque année

L’étudiant doit renouveler son titre de séjour chaque année au plus tard 15 jours avant son expiration. Pour cela, il doit présenter différents documents à l’administration communale :

  • Passeport en cours de validité ;
  • Attestation d’inscription dans une école ;
  • Attestation confirmant qu’il s’est présenté à tous les examens de l’année scolaire précédente ;
  • Preuve de moyens de subsistance suffisants ;
  • Preuve d’affiliation à une assurance maladie couvrant tous les risques en Belgique, soit auprès d’un organisme privé, soit auprès d’une mutualité agréée ;
  • Formulaire standard à compléter par un établissement d’enseignement ;
  • Liste des crédits obtenus.

Conseil : Demandez votre renouvellement un mois avant l’expiration du titre de séjour.

Attention, l’Office des étrangers peut mettre fin à l’autorisation de séjour en qualité d’étudiant, ou refuse une demande de renouvellement d’une telle autorisation, notamment dans les cas suivants :

    • l’étudiant ne remplit plus les conditions pour conserver le statut d’étudiant ;
    • l’étudiant change trop souvent d’orientation d’études ;
    • l’étudiant s’absente  aux examens sans motifs valables ;
    • le séjour poursuit d’autres finalités que les études ;
    • l’étudiant prolonge ses études de manière excessive ;
      L’Office des étrangers peut exiger de l’étudiant, ou de l’établissement d’enseignement supérieur auprès duquel l’étudiant suit ou a suivi une formation, la production de tous renseignements ou documents utiles pour évaluer le caractère excessif de la poursuite des études. Ces informations ou ces documents doivent être fournis dans les 15 jours qui suivent la demande. À l’expiration de ce délai imparti, l’Office des étrangers peut prendre une décision sans attendre les renseignements ou les documents demandés.
    • l’étudiant exerce une activité professionnelle illégale ou effectue des prestations de travail incompatibles avec ses études ou encore travaille au-delà de 20 heures par semaine, en dehors des vacances scolaires ;
    • l’étudiant est considéré comme constituant une menace pour l’ordre public, la sécurité nationale ou la santé publique ;
    • l’étudiant a bénéficié d’un revenu d’intégration sociale du CPAS pendant plus de 3 mois (au cours des 12 derniers mois) ;
    • l’étudiant a utilisé des informations fausses ou trompeuses ou des documents faux ou falsifiés, ou lorsque celui-ci a recouru à la fraude ou a employé d’autres moyens illégaux qui ont contribué à l’obtention du séjour ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur où l’étudiant est inscrit a été créé ou opère dans le but principal de faciliter l’entrée de ressortissants de pays tiers dans le Royaume ;
    • l’établissement d’enseignement supérieur dans lequel le ressortissant de pays tiers est inscrit fait ou a fait l’objet d’une liquidation ou d’une faillite ou si aucune activité économique n’y est exercée.

      Dans tous les cas où l’étudiant risque de perdre son séjour pour un motif impliquant l’établissement d’enseignement supérieur, il peut échapper au retrait du séjour en demandant une admission au sein d’un autre établissement d’enseignement supérieur pour y suivre un cursus équivalent afin de lui permettre d’achever ses études.

      Les possibilités de recours

      Si un étudiant se voit refuser une autorisation de séjour provisoire ou reçoit un ordre de quitter le territoire, il peut introduire un recours devant le Conseil du contentieux des étrangers, le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      S’il se voit refuser son équivalence de diplôme, il peut introduire un recours devant le Conseil d’état ou intenter une action auprès du médiateur fédéral.

      Le Conseil du contentieux des étrangers (CCE)

      Cette juridiction administrative vérifie que l’Office des étrangers a examiné valablement la demande, mais ne décide pas d’octroyer ou refuser le séjour à l’étudiant.

      Le Conseil d’état

      Une requête « en cassation administrative » peut être introduite devant la section du contentieux du Conseil d’Etat. Si le recours est admissible, le Conseil d’état examinera si la procédure a été bien respectée par le Conseil du contentieux.

      Le médiateur fédéral

      Celui-ci a une action non contraignante, il donne un avis. Si l’étudiant a fait une série de démarches auprès de l’ambassade ou auprès de l’Office des étrangers, il peut introduire une réclamation auprès du médiateur fédéral.

      Les procédures auprès notamment du Conseil du contentieux des étrangers et du Conseil d’Etat sont assez complexes, mieux vaut donc faire appel à un avocat (voir adresses des bureaux d’aide juridique pour avoir l’aide gratuite ou partiellement gratuite d’un avocat). En revanche, point n’est besoin d’un avocat pour saisir le Médiateur fédéral.

      Si vous cherchez les coordonnées d’un avocat, le site https://avocats.be les répertorient.

      Voir aussi :

      MAJ 2025




      Job étudiant : travail de nuit, jours fériés, jours de repos, travaux interdits

      Travail de nuit, jours fériés et repos du dimanche

      Les règles générales relatives au travail de nuit, aux jours fériés et au repos du dimanche sont applicables aux étudiants travailleurs au même titre qu’aux autres travailleurs salariés.
      Il existe toutefois une série de règles particulières pour les jeunes travailleurs, consacrées aux articles 30 à 34ter de la loi du 16 mars 1971 sur le travail (màj 18/04/2024).

      Travail de nuit

      On entend par travail de nuit le travail effectué entre 20h et 6h du matin. Le principe est son interdiction pour les mineurs.

      Mais il existe des exceptions liées à l’âge et au secteur. Avant 16 ans, le travail de nuit est toujours interdit (obligation d’interrompre le travail à 20h maximum). A partir de 16 ans, les jeunes peuvent travailler jusque 22h (et reprendre le travail à partir de 6h) selon certains secteurs. De plus, un étudiant de plus de 16 ans peut être occupé jusque 23 heures (et reprendre le travail à partir de 7h) dans certaines situations (secteur de l’Horeca, travail organisé en équipes successives, travail d’acteur ou actrice).

      En aucun cas, l’étudiant quel que soit son âge et son secteur d’activité peut être occupé entre minuit et 4h du matin.

      Jours fériés, repos du dimanche et jour de repos supplémentaire

      Le principe est que les mineurs ne peuvent travailler le dimanche ou un jour férié, ni prester des heures supplémentaires.

      Ici aussi, des dérogations sont possibles.

      • Participer à des manifestations sportives
      • Collaborer comme acteur ou figurant pour des manifestations à caractère culturel, éducatif, artistique ou scientifique, des défilés de mode ou de présentation de collections de vêtements

      Repos du dimanche

      Depuis le 16 avril 2018, l’étudiant de 16 ans et plus peut travailler le dimanche dans les secteurs suivants :

      • La commission paritaire 201 : les commerces de détail indépendants ;
      • La commission paritaire 202 : les commerces de détail alimentaires ;
      • La commission paritaire 311 : les grandes entreprises de vente au détail ;
      • La commission paritaire 312 : les grands magasins.

      Si l’employeur avertit par écrit le Contrôle des lois sociales dans les 3 jours, les jeunes de moins de 18 ans peuvent travailler dans certaines situations d’urgence :

      • S’il faut effectuer des travaux urgents au matériel pour éviter une entrave à la marche normale de l’exploitation ;
      • S’il y a un risque imminent d’accident dans l’entreprise.

      Si l’employeur avertit par écrit le Contrôle des lois sociales au minimum 5 jours auparavant, les jeunes de moins de 18 ans peuvent travailler :

      • Pendant les vacances scolaires de Noël et Pâques et pendant une période allant du dimanche de la Pentecôte et le 30 septembre dans des entreprises situées dans des stations balnéaires et climatiques et dans des centres touristiques (magasins de détail, salons de coiffure, entreprises de spectacles et jeux publics, entreprises de location de livres, chaises, moyens de locomotion) ;
      • Dans le secteur Horeca ;
      • Dans les boulangeries comme ouvriers ;
      • Dans les magasins de détail ;
      • Dans les salons de coiffure ;
      • Dans les entreprises de spectacles et jeux publics ;
      • Dans les entreprises de location de livres, chaises et moyens de locomotion.

      Repos supplémentaire

      Outre le repos du dimanche, l’étudiant doit se voir octroyer un jour de repos supplémentaire qui suit ou qui précède immédiatement le dimanche. L’étudiant a donc droit à 48 heures consécutives de repos par semaine.

      Même si l’employeur obtient une dérogation, il ne peut (sauf autorisation préalable du Contrôle des lois sociales) occuper ces jeunes travailleurs plus d’un dimanche sur deux. De plus, les règles légales sur le repos du dimanche, le jour de repos supplémentaire et des jours fériés restent en vigueur.

      Jours fériés

      En ce qui concerne les jours fériés, la réglementation générale s’applique aux étudiants. L’employeur doit payer la rémunération des jours fériés pendant le contrat d’occupation de l’étudiant :

      • Si le jour férié survient un jour d’activité de l’entreprise, le jeune a droit à sa rémunération.
      • Si le jour férié tombe un jour d’inactivité ou un dimanche et qu’il a été remplacé par un jour tombant durant la période du contrat, le jeune a droit à ce jour de congé et sa rémunération.

      Pour ce qui est des jours fériés survenant après la fin du contrat, il existe plusieurs situations :

      • La période d’occupation est inférieure à 15 jours : aucune rémunération ne doit être payée pour les jours fériés survenant après la fin du contrat de travail.
      • La période d’occupation est de 15 jours à 1 mois sans interruption de la part de l’étudiant : la rémunération doit être payée pour tous les jours fériés survenant lors des 14 jours suivant la fin du contrat de travail.
      • La période d’occupation est de plus d’1 mois sans interruption de la part de l’étudiant : la rémunération doit être payée pour tous les jours fériés survenant lors des 30 jours suivant la fin du contrat de travail.

      L’étudiant n’a pas droit à une rémunération du jour férié si :

      • Il est licencié pour faute grave ;
      • Il démissionne ;
      • Il travaille chez un autre employeur.

      Travaux interdits

      La liste des travaux interdits pour les jeunes travailleurs se trouve dans le Code du Bien-être au travail du 28 avril 2017 (màj 21/10/24).

      Bien-être au travail : sécurité et santé

      Les étudiants peuvent se retrouver confrontés à des risques pour leur sécurité ou leur santé.
      Il faut toujours veiller à recevoir les informations adéquates lors de l’accueil, demander s’il faut des moyens de protection individuelle (vêtement de travail approprié, lunettes de protection, etc.), demander des explications concernant la toxicité de certains produits, connaître le nom du médecin du travail, vérifier s’il faut effectuer un examen médical.
      L’hygiène doit bien sûr être assurée aussi bien dans les locaux de travail que dans les vestiaires, toilettes, réfectoire.

      Registre du personnel, compte individuel

      Les étudiants doivent être inscrits dans le registre du personnel, les prestations et les sommes dues doivent être inscrites sur un compte individuel. L’étudiant reçoit une fiche de salaire lorsqu’il perçoit sa rémunération.

      Voir aussi :

      MAJ 2025