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Travail au pair : adresses utiles

Organismes de placement au pair (pour l’étranger)Adresses pour les démarches utiles
Organismes de placement au pair (pour la Belgique)Sites dédiés

Organismes de placement au pair (pour l’étranger)

Languages & Travel
Avenue Louise, 143 bte 4
1050 Ixelles
Tél. : 02/899.75.15
info@langtra.be
https:/langtra.be
Travail au pair ou demi-pair dès 18 ans en Australie, au Canada, en Espagne ou en Irlande + cours de langues

World Education Program – WEPp
Avenue de Jette, 26
1081 Koekelberg
Tél. : 02/534.53.50
info@wep.org
https://www.wep.be
Travail au pair pour les 19-30 ans en Australie, les 18-30 ans en Nouvelle-Zélande et les 20-26 ans aux Usa

Organismes de placement au pair (pour la Belgique)

Au Pair Belgium
Avenue Franklin Roosevelt, 107
1000 Bruxelles
0475/76.30.86
info@aupairbelgium.be
https://www.aupairbelgium.be/fr/
Travail au pair en Belgique pour jeunes filles de 18 à 26 ans principalement non-européennes provenant d’Afrique du Sud, d’Argentine, du Brésil, de Colombie, d’Indonésie, de Madagascar, du Mexique, et de Thaïlande.

Adresses pour les démarches utiles

Administration communale de sa résidence
https://be.brussels/fr/propos-de-la-region/structure-et-organisation/cpas-communes-et-pouvoirs-locaux/les-communes
Pour toutes informations/démarches concernant l’accès, le séjour et l’établissement, l’obligation de visa des personnes étrangères
souhaitant travailler au pair en Belgique

Ambassades et consulats étrangers en Belgique
https://diplomatie.belgium.be/fr/ambassades-et-consulats
Pour obtenir des informations sur la législation du travail au pair en vigueur dans le pays concerné

FAMIRIS
Rue de Trèves, 70 bte 1
1000 Bruxelles
Tél. : 0800/35.950
info@famiris.brussels
https://www.famiris.brussels
Pour maintenir les allocations familiales bruxelloises du jeune au pair à l’étranger sous certaines conditions

FAMIWAL
Boulevard Mayence, 1 – BP 80000 Ville Basse
6000 Charleroi
Tél. : 0800/13.008
info@famiwal.be
https://www.famiwal.be
Pour maintenir les allocations familiales wallonnes du jeune au pair à l’étranger sous certaines conditions

SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement
Rue des Petits Carmes, 15
1000 Bruxelles
Tél. : 02/501.81.11
https://diplomatie.belgium.be/fr/conseils-aux-voyageurs
Informations administratives pour partir à l’étranger
https://diplomatie.belgium.be/fr/venir_en_belgique
Informations administratives pour venir en Belgique

SPF Intérieur
Direction générale Office des étrangers

Boulevard Pacheco, 40
1000 Bruxelles
Tél. : 02/488.80.00
infodesk@ibz.fgov.be 
https://www.dofi.ibz.be
https://dofi.ibz.be/fr/themes/third-country-nationals/work/jeune-au-pair
Pour toutes informations/démarches concernant l’accès, le séjour et l’établissement, le visa des personnes étrangères

Service Public régional Bruxelles (SPRB)
Place Saint-Lazare, 2
1035 Schaerbeek
Tél. : 02/204.13.99 (du lundi au vendredi entre 9h et 12h)
travail.eco@sprb.brussels
Formulaire de contact

https://economie-emploi.brussels/autorisation-travail-jeunes-au-pair
https://economie-emploi.brussels/famille-accueil
Pour obtenir l’autorisation d’occupation et le permis unique ou permis de travail pour étrangers hors Union européenne.

Service public de Wallonie – Direction de l’emploi et des permis de travail
Place de Wallonie, 1 5100 Jambes
Tél. : 081/33.43.92
permisdetravail@spw.wallonie.be 
https://emploi.wallonie.be/home/travailleurs-etrangers/permis-de-travail.html
Pour obtenir l’autorisation d’occupation et le permis unique ou permis de travail pour étrangers hors Union européenne.

Ministerium der Deutschprachigen Abteilung Ausbildung, Beschäftigung und Europäische Programme
Hütte 79
4700 Eupen
Tél. : 087/63.89.00
info@adg.be
https://www.dglive.be/desktopdefault.aspx/tabid-220/217_read-1022/
Pour obtenir l’autorisation d’occupation et le permis unique ou permis de travail pour étrangers hors Union européenne.

Sites dédiés

Voir aussi :

MAJ 2025

Chantiers internationaux

Participer à un chantier international en Belgique ou à l’étranger est une autre façon de voyager et de faire des découvertes, tant au niveau de la réalisation d’un projet manuel, social ou culturel qu’au niveau humain.

Vous avez envie d’originalité pour vos vacances d’été ? Rencontrer et partager d’autres modes de vie ? Envie de contribuer bénévolement à la réalisation d’un projet commun ou de préserver le patrimoine ?

On y va tout seul, à 2 ou plus. En général aucune compétence n’est requise au départ, il faut être motivé et curieux. Se débrouiller en anglais est un plus. Même si le chantier se déroule dans un pays « francisé » ou francophone, il se peut que votre groupe soit composé de différentes nationalités, et là il faut se débrouiller.

Une expérience en animation peut aussi être utile pour certains chantiers plus volontaristes.

Financièrement, vous intervenez sur les frais réels (transports, nourriture, etc.) et quelques frais de participation servant à couvrir les formations préalables, les frais d’organisation, etc.  Comme le logement et la nourriture sont souvent partagés, cela adoucit votre budget. Certaines associations prévoient des activités collectives visant à trouver des moyens complémentaires. Un encadrement, avant et pendant le chantier, est toujours prévu.

Chaque organisation ayant ses particularités, prenez le temps de visiter leurs sites et de les contacter.

Organismes à Bruxelles ou en Wallonie proposant des chantiers internationaux

Archeolo J
Rue Fer, 35
5000 Namur
081/61.10.73
info@archeolo-j.be
http://www.archeolo-j.be
Facebook
A partir de 10 ans, ouvert aussi aux participants de l’étranger
Chantiers d’été en Belgique de fouilles archéologiques visant à l’étude, la protection et la mise en valeur du patrimoine archéologique et architectural romain et médiéval, week-ends thématiques, baptêmes d’archéologie pour les écoles ainsi que diverses animations dans les écoles.

ASMAE
Place des Carabiniers, 5
1030 Schaerbeek
02/742.03.01
info@asmae.org
http://www.asmae.org
Instagram
Pour les 18-30 ans
Asmae organise des projets de rencontre interculturelle au Togo, au Sénégal, au Maroc et en Égypte, entre des jeunes volontaires résidents en Belgique et des jeunes du Sud, membres des associations locales avec lesquelles nous travaillons étroitement. Ces séjours immersifs (durée à discuter) sont englobés dans une démarche plus large visant à sensibiliser les jeunes à d’autres réalités sociales, économiques, culturelles et politiques. Les jeunes participent, en amont de la période d’immersion au Sud, à des formations d’éducation citoyenne visant à mieux appréhender les enjeux liés aux projets de solidarité Nord-Sud que nous mettons en place. Nos thématiques sont l’agroécologie, le genre, les inégalités Nous-Sud et l’engagement des jeunes en tant qu’acteur de changement.

Compagnons bâtisseurs
Place du Roi Albert, 9
6900 Marche-en-Famenne
Rue du Beau-Mur, 48
4030 Liège
084/31.44.13
dg@compagnonsbatisseurs.becommunication@compagnonsbatisseurs.be
http://www.compagnonsbatisseurs.be
Facebook
Instagram
YouTube
A partir de 14 ans
Chantiers internationaux durant toute l’année en Europe (< 18 ans) et dans le Monde entier (> 18 ans) destinés à des jeunes voulant s’investir volontairement sur des projets environnementaux, manuels, de rénovation, mais aussi des projets sociaux, tels que l’animation, ou des projets culturels. Un des objectifs est l’engagement des jeunes sur des projets sociétaux ou d’intérêt collectif, à la protection de l’environnement et du patrimoine.

DBA – Défi Belgique Afrique
Rue Emile Féron, 153
1060 Saint-Gilles
02/346.12.29
info@ongdba.org
http://www.ongdba.org
Pour les jeunes de l’enseignement secondaire supérieur (4e– 7e secondaire)
Projet Do It with Africa : 8 jours de formation durant l’année et 2-3 semaines d’immersion en Afrique avec des correspondant.e.s locaux.ales.
Projet Do It Belgique : 4 jours de formation durant l’année et 8 jours d’immersion itinérante en Belgique.
Move with Africa : projet scolaire pour élèves et professeur.e.s du 3e degré.

JAVVA – Jeunes Actifs.ves dans le Volontariat et les Voyages Alternatifs
Rue Emile Féron, 153
1060 Saint-Gilles
02/478.29.19
hosting@javva.org  (en Belgique) –  sending@javva.org (à l’étranger)
http://www.javva.org
Facebook 
Il s’agit de projets de courte durée (2 à 3 semaines) s’adressant à des volontaires à partir de 18 ans (certains chantiers en Europe sont ouverts aux jeunes de 14 à 17 ans). Aucune compétence ou qualification professionnelle n’est requise pour être un participant.
Un groupe de 10 à 15 personnes du monde entier se mettant au service d’une association à l’étranger ou en Belgique dans le cadre d’un projet à vocation sociale, environnementale, culturelle ou artistique. En échange de leur travail, les volontaires sont logés et nourris par la communauté locale d’accueil. Il est possible de participer gratuitement à des projets en Europe, financés par l’UE, avec remboursement des frais de voyage et autres.

Maison des Jeunes Le bazar
Avenue Jean Volders, 12
1060 Saint-Gilles
02/539.38.31
asbl@mjlebazar.be
www.mjlebazar.be
Pour les 12-26 ans
Camp international de 2 semaines autour d’une thématique citoyenne : projet humanitaire, environnement, échanges entre jeunes, aides aux associations.

Quinoa
Rue d’Édimbourg, 26
1050 Ixelles
02/893.08.70
info@quinoa.be
http://www.quinoa.be
A partir de 18 ans ou à partir de 3 ans pour les projets famille
Le projet international propose à toute personne de s’impliquer bénévolement dans des actions solidaires mises en place par des associations partenaires de Quinoa, en Amérique latine, en Afrique et en Asie. C’est un projet de rencontre interculturelle qui comprend le séjour sur place, une phase préparatoire de plusieurs mois, ainsi qu’un moment de débriefing – évaluation – retrouvailles au retour.
Il s’agit d’un projet collectif : les départs se font en groupe de 6 à 12 participants, encadrés par deux responsables.

SCI Projets internationaux
Rue Van Elewyck, 35
1050 Ixelles
02/649.07.38
gevenevieve@scibelgium.be
http://www.scibelgium.be
Facebook
Instagram
Le SCI-Projets Internationaux est la branche belge du Service Civil International, un mouvement pacifiste international. Le SCI propose des projets de volontariat en Belgique et à l’étranger de 2 semaines à 1 an à partir de 18 ans (quelques projets sont accessibles dès 16 ans). Entre 5 et 20 volontaires internationaux se rejoignent pour s’impliquer dans les activités d’une association locale afin d’y vivre une expérience collective, solidaire et interculturelle.
Thématiques variées : protection de l’environnement, animation avec des enfants/jeunes, rénovation et construction, mise en place de festivals alternatifs, vie communautaire, sensibilisation sur le thème des droits humains, des migrant·es, de l’égalité des genres…
Il y a une formation avant le départ et un week-end de retrouvailles et de débriefing au retour.

Solidarcité
Avenue de Jette, 225
1090 Jette
0472/21.58.50
coordination@solidarcite.be
https://www.solidarcite.be
Facebook
Instagram
Organisation de jeunesse qui propose, aux jeunes de 16-25 ans sur base d’un volontariat de 6 ou 9 mois, d’accomplir une Année Citoyenne Solidarcité autour notamment de chantiers en Belgique et à l’étranger : des chantiers manuels (restauration légère de bâtiment, peinture…), des chantiers d’animation avec des enfants, des adultes, des personnes âgées, des personnes fragilisées, des chantiers écologiques (travaux d’entretien de réserves naturelles…), des chantiers d’aide aux plus démunis (distribution de repas…), des chantiers d’organisation d’événements (participation à des fêtes de quartier, organisation de forums, de festivals) et, de temps en temps selon les opportunités, des chantiers à l’étranger (échanges multiculturels).

Organisme de soutien pour les séjours à l’étranger et l’introduction de projets d’échanges de jeunes ou de mobilité internationale

BIJ – Bureau International Jeunesse
Rue du Commerce, 18
1000 Bruxelles
02/219.09.06
bij@cfwb.be
https://www.lebij.be
Service de Wallonie-Bruxelles International cogéré par la FWB, mis en place pour gérer les programmes internationaux destinés aux jeunes francophones de Bruxelles et Wallonie en dehors du cadre scolaire. Plus de 5 000 jeunes adultes bénéficient de ces financements chaque année.

Références françaises

Emmaüs Europe
Avenue de la Résistance, 47
93104 Montreuil Cedex
0033.1.41.58.25.70
emmanuel.rabourdin@emmaus-europe.org
https://emmaus-europe.org/chantiers/
A partir de 18 ans en France, ou en Europe
S’engager dans un chantier d’été permet de contribuer aux actions d’Emmaüs en partageant le quotidien d’un groupe. C’est agir concrètement pour lutter contre la pauvreté et ses causes. C’est aussi un moment de rencontre et de convivialité, une expérience alternative partagée avec des personnes venues de tous horizons et des jeunes du monde entier.

Opus
Quai Lices Berthelot, 4
84800 L’Isle sur la Sorgue
0033.4.90.85.51.15
contact@opus.cpie84.org
https://opus.cpie84.org/fr/
A partir de 16 ans en France, à partir de 18 ans à l’étranger
Projets de restauration du patrimoine bâti et naturel en France et à l’étranger.

Rempart – Union des associations pour la réhabilitation et l’entretien des monuments et du patrimoine artistique
Rue des Guillemites, 1
75004 Paris
0033.1.42.71.96.55
contact@rempart.com
https://www.rempart.com
A partir de 8 ans pour certains chantiers ou à partir de 18 ans.
Le principal réseau d’associations françaises qui organisent des chantiers de sauvegarde du patrimoine en France durant les vacances de pâques et été et à l’étranger en été. La durée du séjour est d’au minimum 1 semaine.

MAJ 2025

Je suis majeur étranger, je vis en Belgique depuis 10 ans

Acquisition de la nationalité belge par déclaration pour les majeurs qui résident en Belgique sans interruption depuis 10 ans au moins

Un majeur peut obtenir la nationalité belge par déclaration, lorsqu’il réside en Belgique depuis au moins 10 ans, a un titre de séjour illimité et prouve sa connaissance d’une des trois langues nationales, sa participation à la vie de sa communauté d’accueil (Art. 12bis §1er 5° – Code de la nationalité).

> Conditions

La personne qui demande la nationalité belge sur la base d’un séjour de 10 ans est dispensée de prouver son intégration économique et sociale. Ces deux conditions sont remplacées par l’exigence de participation à la vie de la communauté d’accueil. La personne concernée doit donc remplir les conditions suivantes :

1° Avoir atteint l’âge de 18 ans (le lieu de naissance n’a pas d’importance)

2° Ne pas avoir commis un fait personnel grave

3° Avoir fixé sa résidence principale en Belgique sur base d’un séjour légal et ininterrompu depuis 10 ans au moins, sans avoir jamais été radiée de son adresse ou perdu son droit au séjour. La personne concernée doit donc avoir été inscrite dans l’un des registres de la population et la période de 10 ans doit avoir été couverte par des titres de séjour même limités, mais de plus de trois mois.

Le caractère ininterrompu du séjour n’est pas affecté par des absences temporaires de six mois maximum, pour autant que ces absences ne dépassent pas au total une durée de deux ans sur 10 ans.

Ce séjour de 10 ans est compté à partir du moment où vous avez été mis en possession de l’une ou l’autre des cartes suivantes :

  • Carte A
  • Carte B
  • Carte EU (anciennement carte E)
  • Carte EU+ (anciennement carte E+)
  • Carte F
  • Carte F+
  • Carte H
  • Carte K (anciennement carte C)
  • Carte L (anciennement carte D)
  • Carte M

Les annexes suivantes, établies conformément à l’arrêté royal du 8 octobre 1981 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers, sont également acceptées :

  • Annexe 4 OU carte orange

Attention, le séjour sous carte orange n’est pris en considération que si la carte orange a été délivrée aux demandeurs d’asile qui ont finalement obtenu le statut de réfugiés et aux personnes qui obtiennent le regroupement familial avec un citoyen européen.

  • Annexe 7bis (permis de séjour de résident de longue durée-CE)
  • Annexe 8 (attestation d’enregistrement délivrée aux citoyens européens)
  • Annexe 8bis (document attestant de la permanence du séjour d’un citoyen européen)
  • Annexe 15

Attention, l’annexe 15 délivrée à l’étranger – un étudiant étranger par exemple – qui vient d’arriver pour la première fois en Belgique n’est pas prise en considération pour le calcul du séjour légal précédant la demande de nationalité. L’Annexe 15 n’atteste un séjour valable que dans les 4 cas suivants :

– lorsqu’elle est délivrée à un membre de la famille d’un citoyen européen qui attend la Carte F+ ;
lorsque la commune est dans l’impossibilité de délivrer à l’étranger les documents auxquels il a droit ;
lorsque l’Office des étrangers statue sur la demande de renouvellement de l’autorisation de séjour provisoire introduite par l’étranger avant l’expiration de son autorisation de séjour actuelle ;
ou encore lorsque l’étranger a introduit une demande d’autorisation d’établissement ou d’acquisition du statut de résident de longue durée-U.E. et que le titre de séjour dont il est titulaire vient à échéance pendant le délai octroyé à l’Office des étrangers pour statuer sur ladite demande.

  • Annexe 19 (la demande d’attestation d’enregistrement d’un citoyen européen)
  • Annexe 19ter (demande de carte de séjour de membre de la famille d’un citoyen)
  • Annexes 25, 25quinquies, 26, 26quinquies (délivrées aux réfugiés reconnus)
  • Annexe 56 (attestation pour les bénéficiaires de l’accord du Brexit).

4° Prouver sa connaissance d’une des trois langues nationales

5° Prouver sa participation à la vie de la communauté d’accueil 

6° Au moment de la demande, avoir un titre de séjour illimité

7° Payer un droit d’enregistrement de 150€. En plus de ce droit d’enregistrement de 150€, la commune peut exiger une taxe communale dont le montant varie d’une commune à une autre.

> Quels sont les documents nécessaires ?

un acte de naissance
Attention à l’orthographe de vos prénom, nom, date et lieu de naissance.

Si vous êtes dans l’impossibilité de vous procurer un acte de naissance, le document à suppléer dépend du lieu où votre acte de naissance a été dressé (article 5 du Code de la nationalité belge) :

a) si votre acte de naissance a été dressé en Afghanistan, en Angola (seule l’enclave Cabinda), en Somalie ou au Soudan du Sud, vous pouvez fournir :

  • soit un document équivalent délivré par les autorités diplomatiques ou consulaires de votre pays de naissance ;
  • soit en cas d’impossibilité ou de difficultés sérieuses à vous procurer ce dernier document, un acte de notoriété délivré par le juge de paix de la commune au sein de laquelle vous êtes inscrit dans les registres de la population

b) si votre acte de naissance n’a pas été dressé dans l’un de quatre pays cités ci-dessus, vous pouvez suppléer l’acte de naissance par un acte de notoriété délivré par le juge de paix de la commune au sein de laquelle vous êtes inscrit dans les registres de la population.

  • Si vous êtes dans l’impossibilité de vous procurer l’acte de notoriété, vous pouvez introduire une requête auprès du tribunal de la famille pour demander l’autorisation de produire une déclaration sous serment de vous-même.

La procédure d’obtention de l’acte de notoriété comporte trois étapes dont il n’est pas forcément nécessaire de recourir aux services d’un avocat :

  • Dans un premier temps, vous devez demander un formulaire à remplir auprès du juge de paix. Dans ce document, vous indiquez votre nom, prénom, profession et domicile et de ceux de vos père et mère, s’ils sont connus ; le lieu et, autant que possible, l’époque de votre naissance et les causes qui vous empêchent de produire l’acte de naissance ;
  • Ensuite, le juge va vous convoquer pour soutenir votre déclaration avec l’appui de deux témoins. Dans la pratique, il est préférable que les témoins soient de la même origine et plus âgés que vous (par exemple, des parents peuvent servir de témoins pour leurs enfants). Les témoins signeront l’acte de notoriété avec le juge de paix et, s’il est des témoins qui ne puissent ou ne sachent signer, il en sera fait mention ;
  • Enfin, l’acte de notoriété doit être homologué par le tribunal de la famille du ressort du juge de paix. Le tribunal, après avoir entendu le procureur du Roi, donnera ou refusera son homologation, selon qu’il trouvera suffisantes ou insuffisantes les déclarations des témoins, et les causes qui vous empêchent de produire l’acte de naissance.

2° un extrait de casier judiciaire (à demander à la commune)

un certificat de résidence avec historique d’adresses prouvant une résidence principale ininterrompue en Belgique depuis dix ans (à demander à la commune)

4° une photocopie recto-verso de la carte d’identité

5° la preuve de paiement d’un droit d’enregistrement de 150€, payable en ligne via MyMinfin OU via un bureau Sécurité juridique compétent. Une preuve de paiement peut être imprimée dans instants qui suivent le paiement via MyMinfin, ou une quittance est délivrée comme preuve de paiement pour les paiements effectués auprès d’un bureau de sécurité juridique. La preuve du paiement est annexée à la demande de déclaration de nationalité. En plus de ce droit d’enregistrement de 150€, la commune peut exiger une taxe communale dont le montant varie d’une commune à une autre

6° la preuve d’un titre de séjour illimité au moment de la demande

Au moment de la demande de la nationalité belge, vous devez être en possession d’un titre de séjour illimité ou d’un autre titre de séjour pris en considération par l’Arrêté royal portant exécution de la loi du 4 décembre 2012 modifiant le Code de la nationalité belge afin de rendre [l’acquisition] de la nationalité belge neutre du point de vue de l’immigration. Les cartes A et H ne sont pas acceptées.

Seules les cartes suivantes sont considérées comme des titres de séjour illimité :

  • Carte B
  • Carte EU (anciennement carte E)
  • Carte EU+ (anciennement carte E+)
  • Carte F
  • Carte F+
  • Carte K (anciennement carte C)
  • Carte L (anciennement carte D) et
  • Carte M (carte nouvellement introduite suite au Brexit – article 50 TUE).

Les documents suivants sont également pris en considération au moment de la demande de nationalité :

7° la preuve de la connaissance d’une des trois langues nationales (Français, Néerlandais ou Allemand)

Le niveau de langue minimum requis a été fixé au niveau A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues et comprend une aptitude à comprendre, parler et écrire la langue. En général, cette preuve sera apportée :

  • Soit par un diplôme ou un certificat belge délivré par un établissement d’enseignement organisé, reconnu ou subventionné par l’une des Communautés ou par l’École royale militaire, obtenu dans l’une des trois langues nationales, et qui est au moins du niveau de l’enseignement secondaire supérieur ;
  • Soit par un diplôme ou un certificat délivré par un établissement d’enseignement de l’Union européenne reconnu équivalent par l’une des Communautés, qui est au moins du niveau de l’enseignement secondaire supérieur et qui atteste de la connaissance minimale d’une des trois langues ;
  • Soit par un document attestant qu’une formation professionnelle d’au moins 400h reconnue par une autorité compétente a été suivie (ex : une formation organisée par Bruxelles Formation, Actiris, le Forem ou le VDAB…). Il doit s’agir d’UNE formation d’au moins 400h. Pas de DEUX formations de 200h ou 4 de 100h. De plus, il s’agit de formations professionnelles, c’est-à-dire débouchant sur un métier. Ex: HORECA, vendeur, maçon, employé administratif, etc. Les formations de langue ne sont pas considérées comme des formations professionnelles ;
  • Soit par un document attestant que vous avez suivi un cours d’intégration prévu par l’autorité compétente de votre la résidence principale au moment où vous entamez votre cours d’intégration ;
  • Soit par des documents attestant que vous avez travaillé de manière ininterrompue au cours des cinq dernières années comme travailleur salarié et/ou comme agent statutaire nommé dans la fonction publique et/ou en tant que travailleur indépendant à titre principal. A cette fin, vous pouvez produire les documents suivants :
    – Si vous avez travaillé comme salarié dans le secteur privé, vous produirez des documents dénommés « comptes individuels » délivrés par votre employeur ou vos différents employeurs ;
    – Si vous avez travaillé comme salarié dans la fonction publique, vous produirez une ou des attestation(s) délivrée(s) par le service compétent de l’administration publique ;
    – Si vous avez travaillé comme agent statutaire dans la fonction publique, vous produirez la preuve de votre nomination définitive accompagnée d’attestation(s) délivrée(s) par le service compétent de l’administration publique ;
    – Si vous avez travaillé comme indépendant à titre principal, vous produirez la preuve de votre affiliation à une caisse d’assurance sociale pour travailleurs indépendants accompagnée de la preuve du paiement des cotisations sociales trimestrielles durant la période de 10 ans précédant le dépôt de la demande de nationalité ;
  • Soit par une preuve attestant que vous avez réussi un test de langue par une attestation de réussite de niveau A2 d’une des trois langues nationales délivrée par un établissement organisé, reconnu ou subventionné par une Communauté ;
  • Soit par un certificat linguistique délivré par Travaillerpour.be ;
  • Soit par une attestation de réussite d’une des trois langues nationales délivrée par les Offices régionaux de la formation professionnelle et de l’emploi (Actiris, Forem, VDAB ou Arbeitsamt) ;
  • Soit par une attestation de réussite de cours de langue délivrée par un établissement d’enseignement de promotion sociale ;
  • Soit par une attestation de réussite aux examens de langues organisés par certains établissements d’enseignement supérieur pour accéder aux études de 1er cycle ;
  • Soit une attestation de réussite relative aux cours du soir de langues vivantes organisés par des établissements d’enseignement supérieur.

8° la preuve de participation à la vie de la communauté d’accueil

La loi ne précise pas ce qu’il faut entendre par la participation à la vie de la communauté d’accueil. Tout ce qu’elle précise est que cette preuve peut être apportée par toutes voies de droit, et contient des éléments attestant que le demandeur prend part à la vie économique et/ou socioculturelle de sa communauté d’accueil. Dans la pratique, cela consiste à rédiger une lettre de motivation à l’attention du procureur du Roi, dans laquelle vous reprenez les différents éléments d’où il apparaît que vous participez à la vie économique et socio-culturelle de votre communauté d’accueil. Plusieurs documents peuvent prouver cette participation :

  • Preuve du travail ;
  • Preuve du suivi d’une formation ou d’études ;
  • Preuve du suivi d’un parcours d’intégration ;
  • Attestation de bénévolat ;
  • Attestation de membre d’un club ;
  • Attestation d’une association culturelle (maison de quartier, association de parents, etc.) ;
  • Carte d’électeurs aux élections communales ;
  • Preuve d’inscription sur la liste des électeurs ;
  •  Témoignages de Belges, amis, voisins, collègues.

Attention cependant, la communauté d’accueil dont il s’agit ici ne pourra en aucun cas être assimilée à votre communauté d’origine établie en Belgique.

> Comment faire dans la pratique ?

La déclaration de nationalité doit être introduite auprès de l’officier de l’état civil de votre commune de résidence. Avant de déposer la demande, il est important de contacter préalablement l’officier de l’état civil pour demander la liste complète des documents nécessaires. Après le dépôt de votre demande, l’officier de l’état civil dispose de trente jours pour vérifier si votre dossier est complet.

Si le dossier n’est pas complet, l’officier de l’état civil indique dans un formulaire, quelles sont les pièces manquantes. Vous aurez deux mois pour compléter votre dossier. Si vous le ne faites pas, votre demande sera déclarée irrecevable.

Si votre dossier est complet et recevable, l’officier de l’état civil vous délivre un récépissé, soit dans les trente-cinq jours ouvrables suivant le dépôt de la déclaration si la déclaration a immédiatement été jugée complète, soit dans les quinze jours ouvrables suivant l’expiration du délai de deux mois qui vous est accordé pour compléter votre dossier.

Ensuite, l’officier de l’état civil transmet, pour avis, une copie de l’intégralité du dossier au procureur du Roi, au plus tard dans les cinq jours ouvrables de la délivrance du récépissé. En même temps, l’officier de l’état civil transmet également copie de votre dossier à l’Office des étrangers et à la Sûreté de l’État. Ces trois instances mènent une enquête pour déterminer si les conditions de base de la demande de nationalité belge sont remplies et s’il n’existe pas un empêchement résultant de faits personnels graves.

L’Office des étrangers et à la Sûreté de l’État rendent leur avis au Procureur du Roi et ce dernier a un délai de quatre mois à compter de la date du récépissé délivré par l’officier de l’état civil, pour émettre un avis négatif sur l’acquisition de la nationalité belge. L’avis négatif du procureur du Roi doit être motivé et vous être notifié par courrier recommandé. Le procureur du Roi envoie en même temps ce courrier à l’officier de l’état civil. Si vous souhaitez contester l’avis négatif du procureur du Roi, vous devez, dans un délai de 15 jours suivant la réception de cet avis négatif, écrire une lettre recommandée à l’officier de l’état civil, pour l’inviter à transmettre votre dossier au tribunal de la famille. Vous n’avez donc pas à saisir le tribunal par vous-même. Il suffit de demander à l’officier de l’état civil de le faire. Quelques mois plus tard, le juge de la famille vous convoquera à l’audition. A cette occasion, vous ou votre avocat pourrez expliquer pourquoi vous n’êtes pas d’accord avec l’avis négatif du procureur du Roi. Si le juge accepte votre demande de nationalité : l’officier d’état civil établit un acte de nationalité belge en votre faveur. A partir de ce moment-là vous êtes inscrit comme belge dans les registres de la population. La décision du juge de la famille peut faire l’objet d’un appel auprès de la Cour d’appel à votre initiative ou à celle du procureur du Roi.

Faute d’un avis négatif dans ce délai, l’officier de l’état civil établit un acte de nationalité en votre faveur et vous en donne notification. Vous devenez belge à compter de l’établissement de l’acte de nationalité.

> Des changements re règles en vue…

Attention, en janvier 2025, le gouvernement dit Arizona a annoncé une volonté de changer les règles concernant l’acquisition de la nationalité. A l’heure actuelle, ces nouvelles règles ne sont pas encore d’application car elles n’ont pas encore été transcrites dans des lois. Voici toutefois déjà un aperçu de ce qui risque probablement de changer.

Pour obtenir la nationalité par acquisition, il faudra :

  • Passer un test de citoyenneté.
  • Avoir une connaissance de la langue de la région dans laquelle la personne réside (et non plus la langue de son choix) d’un niveau B1 (et non plus A2).
  • Il ne sera plus possible de déduire la connaissance de la langue de certaines formes d’intégration sociale ou économique (formation, travail, diplômes…), le test linguistique sera donc obligatoire pour prouver la connaissance de la langue.
  • Le coût de la procédure sera porté à 1000 euros au lieu de 150.

Voir aussi :

MAJ 2025

Je suis un nouveau-né trouvé en Belgique ou un enfant mineur apatride né en Belgique

Attribution de la nationalité belge aux nouveaux-nés trouvés en Belgique ou aux mineurs apatrides nés en Belgique

Art. 10 – Code de la nationalité

La nationalité belge est attribuée à tout enfant nouveau-né trouvé en Belgique OU à tout né en Belgique et qui, à un moment quelconque avant l’âge de dix-huit ans ou l’émancipation antérieure à cet âge ne possède aucune autre nationalité.

> Conditions d’attribution de la nationalité belge

Pour que la nationalité belge lui soit attribuée, l’enfant concerné doit se trouver dans l’un ou l’autre des deux cas suivants :

1° soit l’enfant est effectivement né en Belgique et serait apatride si la nationalité belge ne lui était pas attribuée ;

2° soit l’enfant nouveau-né est présumé né en Belgique (s’il est trouvé en Belgique et il n’a pas été démontré qu’il était né à l’étranger)

Note : L’enfant nouveau-né trouvé en Belgique est présumé, jusqu’à preuve du contraire, être né en Belgique.

> Procédure

Dans les deux cas, la nationalité belge est attribuée, que les parents ou le représentant légal de l’enfant aient un séjour légal ou non.

Cependant, l’attribution peut être refusée si l’enfant pourrait obtenir une autre nationalité, moyennant certaines démarches administratives auprès des autorités diplomatiques ou consulaires du pays de l’un de ses parents. Les parents de l’enfant sont donc tenus d’accomplir les démarches administratives auprès du Consulat ou de l’ambassade du pays duquel leur enfant est ressortissant.

Toutefois, les réfugiés reconnus et les bénéficiaires de la protection subsidiaire ainsi que les candidats à l’une de ces protections internationales ou encore pour toute personne qui serait « dans l’absolue impossibilité » d’accomplir cette démarche, sont dispensés de cette obligation de prendre contact avec les autorités consulaires ou diplomatiques.

En cas de doute sur l’absence de nationalité de l’enfant, l’officier de l’état civil demande l’avis du procureur du Roi. Dans ce cas, il lui transmet une copie du dossier. L’avis est rendu à bref délai par le procureur du Roi.

Attention, si on découvre que l’enfant possédait une nationalité étrangère avant ses dix-huit ans ou son émancipation avant cet âge, la nationalité belge lui sera retirée. En revanche, un tel enfant conservera la nationalité belge si l’on découvre sa nationalité étrangère après ses 18 ans ou après son émancipation avant cet âge.

> Quel est le coût de la procédure ?

C’est gratuit.

Voir aussi :

MAJ 2025

Je suis majeur et je réside en Belgique depuis 5 ans

Acquisition de la nationalité belge par déclaration pour les majeurs qui résident en Belgique sans interruption, depuis 5 ans au moins

Un majeur peut obtenir la nationalité belge par déclaration, lorsqu’il réside en Belgique depuis au moins 5 ans, pourvu qu’il prouve sa connaissance d’une des trois langues nationales et démontre son intégration sociale et sa participation économique (Art. 12bis §1er 2° – Code de la nationalité).

Conditions

1° Avoir atteint l’âge de 18 ans (le lieu de naissance n’a pas d’importance)

2° Ne pas avoir commis un fait personnel grave

3° Avoir un titre de séjour illimité au moment de la demande

4° Avoir établi sa résidence principale en Belgique depuis au moins cinq ans, de manière ininterrompue et sur la base de titres de séjour de plus de trois mois pour ces 5 années, sans avoir jamais été radié de son adresse ou perdu son droit au séjour

Le caractère ininterrompu du séjour n’est pas affecté par des absences temporaires de six mois maximum, pour autant que ces absences ne dépassent pas au total une durée d’une année sur 5 ans.

5° Prouver sa connaissance d’une des trois langues nationales. En général, cette preuve sera apportée par la preuve d’intégration sociale

6° Prouver son intégration sociale

7° Prouver sa participation économique

La preuve personne qui travaille de manière ininterrompue depuis au moins 5 ans au moment de la demande, remplit cumulativement les conditions de connaissance de la langue, d’intégration sociale et de participation économique.

8° Payer un droit d’enregistrement de 150€.

Quels sont les documents nécessaires ?

1° Un acte de naissance

Attention à l’orthographe de vos prénom, nom, date et lieu de naissance.

Si vous êtes dans l’impossibilité de vous procurer un acte de naissance, le document à suppléer dépend du lieu où votre acte de naissance a été dressé (article 5 du Code de la nationalité belge):

a) si votre acte de naissance a été dressé en Afghanistan, en Angola (seule l’enclave Cabinda), en Somalie ou au Soudan du Sud, vous pouvez fournir :

  • soit un document équivalent délivré par les autorités diplomatiques ou consulaires de votre pays de naissance ;
  • soit en cas d’impossibilité ou de difficultés sérieuses à se procurer ce dernier document, un acte de notoriété délivré par le juge de paix de la commune au sein de laquelle vous êtes inscrit dans les registres de la population.

b) si votre acte de naissance n’a pas été dressé dans l’un de quatre pays cités ci-dessus, vous pouvez suppléer l’acte de naissance par un acte de notoriété délivré par le juge de paix de la commune au sein de laquelle vous êtes inscrit dans les registres de la population.

  • Si vous êtes dans l’impossibilité de vous procurer l’acte de notoriété, vous pouvez introduire une requête auprès du tribunal de la famille pour demander l’autorisation de produire une déclaration sous serment de vous-même.

Procédure d’obtention de l’acte de notoriété

L’obtention d’un acte de notoriété comporte trois étapes dont il n’est pas forcément nécessaire de recourir aux services d’un avocat :

  • Dans un premier temps, vous devez demander un formulaire à remplir auprès du juge de paix. Dans ce document, vous indiquez votre nom, prénom, profession et domicile et de ceux de vos père et mère, s’ils sont connus ; le lieu et, autant que possible, l’époque de votre naissance et les causes qui vous empêchent de produire l’acte de naissance ;
  • Ensuite, le juge va vous convoquer pour soutenir votre déclaration avec l’appui de deux témoins. Dans la pratique, il est préférable que les témoins soient de la même origine et plus âgés que vous (par exemple, des parents peuvent servir de témoins pour leurs enfants). Les témoins signeront l’acte de notoriété avec le juge de paix et, s’il est des témoins qui ne puissent ou ne sachent signer, il en sera fait mention ;
  • Enfin, l’acte de notoriété doit être homologué par le tribunal de la famille du ressort du juge de paix. Le tribunal, après avoir entendu le procureur du Roi, donnera ou refusera son homologation, selon qu’il trouvera suffisantes ou insuffisantes les déclarations des témoins, et les causes qui vous empêchent de produire l’acte de naissance ;

Un extrait de casier judiciaire (à demander à la commune) ;

3° Un certificat de résidence avec historique d’adresses prouvant une résidence principale ininterrompue en Belgique depuis cinq ans avant la demande de nationalité (à demander à la commune).

Ce séjour de 5 ans est compté à partir du moment où vous avez été mis en possession de l’une ou l’autre des cartes suivantes :

  • Carte A
  • Carte B
  • Carte EU (anciennement carte E)
  • Carte EU+ (anciennement carte E+)
  • Carte F
  • Carte F+
  • Carte H
  • Carte K (anciennement carte C)
  • Carte L (anciennement carte D)
  • Carte M

Les annexes suivantes, établies conformément à l’arrêté royal du 8 octobre 1981 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers, sont également acceptées :

  • Annexe 4 OU carte orange

Attention, le séjour sous carte orange n’est pris en considération que si la carte orange a été délivrée aux demandeurs d’asile qui ont finalement obtenu le statut de réfugiés et aux personnes qui ont obtenu le regroupement familial avec un citoyen européen.

  • Annexe 7bis (permis de séjour de résident de longue durée-CE)
  • Annexe 8 (attestation d’enregistrement délivrée aux citoyens européens)
  • Annexe 8bis (document attestant de la permanence du séjour d’un citoyen européen)
  • Annexe 15

Attention, l’annexe 15 délivrée à l’étranger – un étudiant étranger par exemple – qui vient d’arriver pour la première fois en Belgique n’est pas prise en considération pour le calcul du séjour légal précédant la demande de nationalité. L’Annexe 15 n’atteste un séjour valable que dans les 4 cas suivants :

– lorsqu’elle est délivrée à un membre de la famille d’un citoyen européen qui attend la Carte F+ ;
– lorsque la commune est dans l’impossibilité de délivrer à l’étranger les documents auxquels il a droit ;
lorsque l’Office des étrangers statue sur la demande de renouvellement de l’autorisation de séjour provisoire introduite par l’étranger avant l’expiration de son autorisation de séjour actuelle ;
ou encore lorsque l’étranger a introduit une demande d’autorisation d’établissement ou d’acquisition du statut de résident de longue durée-U.E. et que le titre de séjour dont il est titulaire vient à échéance pendant le délai octroyé à l’Office des étrangers pour statuer sur ladite demande.

  • Annexe 19 (la demande d’attestation d’enregistrement d’un citoyen européen)
  • Annexe 19ter (demande de carte de séjour de membre de la famille d’un citoyen)
  • Annexes 25, 25quinquies, 26, 26quinquies (délivrées aux réfugiés reconnus)
  • Annexe 56 (attestation pour les bénéficiaires de l’accord du Brexit).

4° Une photocopie recto-verso de la carte d’identité ;

5° La preuve de paiement d’un droit d’enregistrement de 150€. Ce droit est payable en ligne via MyMinfin OU via un bureau Sécurité juridique compétent. Une preuve de paiement peut être imprimée dans les instants qui suivent le paiement via MyMinfin, ou une quittance est délivrée comme preuve de paiement pour les paiements effectués auprès d’un bureau de sécurité juridique. La preuve du paiement est annexée à la demande de déclaration de nationalité. En plus de ce droit d’enregistrement de 150€, la commune peut exiger une taxe communale dont le montant varie d’une commune à une autre.

Attention, le gouvernement a annoncé dans son accord du 31 janvier 2025 une augmentation de ce montant qui passerait de 150€ à 1000€. Cela n’a toutefois pas encore été entériné par une loi. En attendant l’adoption d’un texte légal, le droit d’enregistrement est donc toujours de 150€.

6° Preuve d’un titre de séjour illimité au moment de la demande de nationalité

Au moment de la demande de la nationalité belge, vous devez être en possession d’un titre de séjour illimité ou d’un autre titre de séjour pris en considération par l’Arrêté royal portant exécution de la loi du 4 décembre 2012 modifiant le Code de la nationalité belge afin de rendre [l’acquisition] de la nationalité belge neutre du point de vue de l’immigration. Les cartes A et H ne sont pas acceptées.

Seules les cartes suivantes sont considérées comme des titres de séjour illimité :

  • Carte B
  • Carte EU (anciennement carte E)
  • Carte EU+ (anciennement carte E+)
  • Carte F
  • Carte F+
  • Carte K (anciennement carte C)
  • Carte L (anciennement carte D) et
  • Carte M (carte nouvellement introduite suite au Brexit – article 50 TUE).

Les documents suivants sont également pris en considération au moment de la demande de nationalité :

7° Preuve de la connaissance d’une des trois langues nationales (Français, Néerlandais ou Allemand).

Le niveau de langue minimum requis a été fixé au niveau A2 du Cadre européen commun de référence pour les langues et comprend une aptitude à comprendre, parler et écrire la langue. En général, cette preuve sera apportée :

  • Soit par un diplôme ou un certificat belge délivré par un établissement d’enseignement organisé, reconnu ou subventionné par l’une des Communautés ou par l’École royale militaire, obtenu dans l’une des trois langues nationales, et qui est au moins du niveau de l’enseignement secondaire supérieur ;
  • Soit par un diplôme ou un certificat délivré par un établissement d’enseignement de l’Union européenne reconnu équivalent par l’une des Communautés, qui est au moins du niveau de l’enseignement secondaire supérieur et qui atteste de la connaissance minimale d’une des trois langues ;
  • Soit par un document attestant qu’une formation professionnelle d’au moins 400h reconnue par une autorité compétente a été suivie (ex : une formation organisée par Bruxelles Formation, Actiris, le Forem ou le VDAB…). Il doit s’agir d’UNE formation d’au moins 400h. Pas de DEUX formations de 200h ou 4 de 100h. De plus, il s’agit de formations professionnelles, c’est-à-dire débouchant sur un métier. Ex: HORECA, vendeur, maçon, employé administratif, etc. Les formations de langue ne sont pas considérées comme des formations professionnelles ;
  • Soit par un document attestant que vous avez suivi un cours d’intégration prévu par l’autorité compétente de votre résidence principale au moment où vous entamez votre cours d’intégration ;
  • Soit par des documents attestant que vous avez travaillé de manière ininterrompue au cours des cinq dernières années comme travailleur salarié et/ou comme agent statutaire nommé dans la fonction publique et/ou en tant que travailleur indépendant à titre principal. A cette fin, vous pouvez produire les documents suivants :
    – Si vous avez travaillé comme salarié dans le secteur privé, vous produirez des documents dénommés « comptes individuels » délivrés par votre employeur ou vos différents employeurs ;
    – Si vous avez travaillé comme salarié dans la fonction publique, vous produirez une ou des attestation(s) délivrée(s) par le service compétent de l’administration publique ;
    – Si vous avez travaillé comme agent statutaire dans la fonction publique, vous produirez la preuve de votre nomination définitive accompagnée d’attestation(s) délivrée(s) par le service compétent de l’administration publique ;
    – Si vous avez travaillé comme indépendant à titre principal, vous produirez la preuve de votre affiliation à une caisse d’assurance sociale pour travailleurs indépendants accompagnée de la preuve du paiement des cotisations sociales trimestrielles durant la période de 5 ans précédant le dépôt de la demande de nationalité ;
  • Soit par une preuve attestant que vous avez réussi un test de langue par une attestation de réussite de niveau A2 d’une des trois langues nationales délivrée par un établissement organisé, reconnu ou subventionné par une Communauté ;
  • Soit par un certificat linguistique délivré par Travaillerpour.be
  • Soit par une attestation de réussite d’une des trois langues nationales délivrée par les Offices régionaux de la formation professionnelle et de l’emploi (Actiris, Forem, VDAB ou Arbeitsamt) ;
  • Soit par une attestation de réussite de cours de langue délivrée par un établissement d’enseignement de promotion sociale ;
  • Soit par une attestation de réussite aux examens de langues organisés par certains établissements d’enseignement supérieur pour accéder aux études de 1er cycle ;
  • Soit une attestation de réussite relative aux cours du soir de langues vivantes organisés par des établissements d’enseignement supérieur.

En général, la preuve de la connaissance de la langue sera apportée par la preuve de votre intégration sociale ;

Preuve de votre intégration sociale

Cette preuve est apportée par l’un des documents suivants :

  • Un diplôme ou un certificat du niveau minimum de l’enseignement secondaire supérieur délivré par un établissement d’enseignement organisé, reconnu ou subventionné par une des trois Communautés ou par l’Ecole Royale militaire et obtenu dans l’une des trois langues nationales

Les diplômes étrangers (y compris ceux obtenus dans les pays membres de l’Union européenne autres que la Belgique) ne sont pas acceptés comme preuve de l’intégration sociale, même s’ils ont été reconnus par l’une des trois Communautés belges ;

  • Un document attestant du suivi d’une formation professionnelle de 400h organisée par le Forem, le VDAB, Bruxelles Formation, Actiris, Arbeitsamt B  ;
  • Un document (compte individuel) attestant l’exercice d’une activité professionnelle comme salarié ou indépendant au cours de 5 dernières années précédant la demande de nationalité ;
  • Un document attestant du suivi d’un cours d’intégration organisé par l’autorité compétente de votre lieu de résidence au moment où vous entamez ce cours).

En général, la preuve de l’intégration sociale couvre également la preuve de la connaissance de la langue.

9° Preuve de votre participation économique

Note importante : si vous apportez déjà la preuve de votre intégration sociale par l’accomplissement d’une activité professionnelle comme salarié, indépendant ou agent statutaire au cours des cinq années qui précèdent votre demande de nationalité, vous êtes présumé d’office avoir fait preuve de votre participation économique.

Si tel n’est pas le cas, vous devez prouver la participation économique autrement :

  • Soit en ayant travaillé pendant au moins 468 journées de travail au cours des cinq dernières années en tant que travailleur salarié et/ou agent statutaire dans la fonction publique. La preuve est généralement apportée par le document « compte individuel » délivré par votre employeur (si vous êtes salarié) OU la preuve de votre nomination et l’attestation délivrée par le service compétent de l’administration publique (si vous êtes agent statutaire) ;
  • Soit en ayant travaillé comme indépendant à titre principal pendant au moins 18 mois au cours des 5 ans qui précèdent la demande de nationalité. Il faudra alors fournir la preuve de l’affiliation à une caisse d’assurance sociale et la preuve du paiement des cotisations sociales pendant 6 trimestres ;

Le travail effectué à l’étranger ne compte pas !

  • Soit en ayant suivi des études en Belgique (pas à l’étranger) qui ont débouché sur l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat dans les cinq ans qui précèdent la demande de nationalité. Sans avoir la prétention d’être exhaustif au vu de la grande diversité de cas qui pourraient se présenter, les diplômes les plus fréquemment utilisés pour prouver la participation économique sont :
    – le CESS (Certificat d’Enseignement Secondaire Supérieur) obtenu après un minimum de trois années d’études
    – le baccalauréat
    – le master
    – le doctorat

Les formations professionnelles d’au moins 400 heures sont également prises en compte, mais elles équivalent rarement à 468 journées de travail. On peut néanmoins déduire la durée de ces formations de 468 jours de travail salarié ou de 18 mois de travail indépendant, si elles ont été terminées dans les 5 ans qui précèdent la demande de nationalité. Par exemple, 400h de formation équivalent à 52,5 jours de travail.

Les années d’études ou de formation qui n’ont pas débouché sur l’obtention d’un diplôme ou d’un certificat ne sont pas prises en compte pour prouver la participation économique. Par exemple, si vous avez acquis 100 crédits sur 120 crédits d’un programme de master et avez par la suite abandonné vos études, votre formation est considérée comme non aboutie car vous n’avez pas obtenu le diplôme de master. Vous ne pouvez donc pas faire valoir vos 100 crédits pour les déduire de 468 journées de travail.

Comment faire dans la pratique ?

La déclaration de nationalité doit être introduite auprès de l’officier de l’état civil de votre commune de résidence. Avant de déposer la demande, il est important de contacter préalablement l’officier de l’état civil pour demander la liste complète des documents nécessaires. Après le dépôt de votre demande, l’officier de l’état civil dispose de trente jours pour vérifier si votre dossier est complet.

Si le dossier n’est pas complet, l’officier de l’état civil indique dans un formulaire, quelles sont les pièces manquantes. Vous aurez deux mois pour compléter votre dossier. Si vous le ne faites pas, votre demande sera déclarée irrecevable.

Si votre dossier est complet et recevable, l’officier de l’état civil vous délivre un récépissé, soit dans les trente-cinq jours ouvrables suivant le dépôt de la déclaration si la déclaration a immédiatement été jugée complète, soit dans les quinze jours ouvrables suivant l’expiration du délai de deux mois qui vous est accordé pour compléter votre dossier.

Ensuite, l’officier de l’état civil transmet, pour avis, une copie de l’intégralité du dossier au procureur du Roi, au plus tard dans les cinq jours ouvrables de la délivrance du récépissé. En même temps, l’officier de l’état civil transmet également copie de votre dossier à l’Office des étrangers et à la Sûreté de l’Etat. Ces trois instances mènent une enquête pour déterminer si les conditions de base de la demande de nationalité belge sont remplies et s’il n’existe pas un empêchement résultant de faits personnels graves.

L’Office des étrangers et à la Sûreté de l’Etat rendent leur avis au Procureur du Roi et ce dernier a un délai de quatre mois à compter de la date du récépissé délivré par l’officier de l’état civil, pour émettre un avis négatif sur l’acquisition de la nationalité belge. L’avis négatif du procureur du Roi doit être motivé et vous être notifié par courrier recommandé. Le procureur du Roi envoie en même temps ce courrier à l’officier de l’état civil. Si vous souhaitez contester l’avis négatif du procureur du Roi, vous devez, dans un délai de 15 jours suivant la réception de cet avis négatif, écrire une lettre recommandée à l’officier de l’état civil, pour l’inviter à transmettre votre dossier au tribunal de la famille. Vous n’avez donc pas à saisir le tribunal par vous-même. Il suffit de demander à l’officier de l’état civil de le faire. Quelques mois plus tard, le juge de la famille vous convoquera à l’audition. A cette occasion, vous ou votre avocat pourrez expliquer pourquoi vous n’êtes pas d’accord avec l’avis négatif du procureur du Roi. Si le juge accepte votre demande de nationalité : l’officier d’état civil établit un acte de nationalité belge en votre faveur. A partir de ce moment-là vous êtes inscrit comme belge dans les registres de la population. La décision du juge de la famille peut faire l’objet d’un appel auprès de la Cour d’appel à votre initiative ou à celle du procureur du Roi.

Faute d’un avis négatif dans ce délai, l’officier de l’état civil établit un acte de nationalité en votre faveur et vous en donne notification. Vous devenez belge à compter de l’établissement de l’acte de nationalité.

Voir aussi :

MAJ 2025