7 Avr 2025 | racisme, Racisme et discriminations |
Le racisme et les comportements qu’il provoque sont nourris par des phénomènes complexes dans lesquels il y a une grande part d’imaginaire et de fantasmes (celui qui est différent est une menace même s’il n’est pas présent physiquement).
Il s’exprime au niveau politique (l’extrême droite) et souvent dans la vie quotidienne où il y a un énorme gouffre entre les discours politiques, les lois contre le racisme et les discriminations, d’une part et la vie de tous les jours et ce à quoi sont confrontées les personnes d’origine étrangère, d’autre part.
Le racisme peut provoquer des discriminations raciales, des propos racistes et des violences racistes. La discrimination raciale n’est pas nécessairement accompagnée de propos et/ou de violences racistes et inversement, des propos ou violences racistes peuvent exister sans pour autant qu’il y ait discrimination.
Concrètement, le racisme et les discriminations sont présents partout : au travail (à travail égal, les femmes ont souvent un salaire moins élevé que les hommes, une personne d’origine immigrée aura beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi (l’employeur chez qui il se présente vient « malheureusement » d’engager quelqu’un, on n’est pas raciste mais on préfère engager un belge)), dans le logement, dans la rue (disputes, bagarres), dans les discothèques, dans le sport (attitudes et commentaires racistes), sur Internet et même à l’école (les jeunes élèves issus de l’immigration sont souvent en situation difficile et exclus plus facilement de l’enseignement « traditionnel »).
Les conflits actuels peuvent aussi avoir pour conséquences le racisme et les discriminations.
Les victimes de racisme et de discriminations subissent de nombreuses injustices dont la difficulté de trouver un logement décent, la rémunération moindre des femmes pour un travail égal, etc.
La discrimination « ordinaire » : quelques tristes exemples
Dans la rue
- Coups donnés en groupe à une personne de couleur ;
- Insultes ;
- Violences policières racistes ;
- Contrôle d’identité discriminatoire (délit de sale gueule) ;
- Harcèlement sexuel ;
- Agressions homophobes.
A l’école
- Les élèves issus de l’immigration sont souvent victimes d’inégalités dans leur scolarité au niveau de leur orientation scolaire (souvent orientés vers l’enseignement professionnel), au niveau de l’école qu’ils fréquentent. Le niveau socio-économique de leur entourage a évidemment une grande influence sur leur parcours scolaire. De véritables ghettos scolaires se créent où les élèves de certaines écoles sont essentiellement d’origine étrangère, où il n’y a plus de mixité culturelle et sociale ;
- Les élèves handicapés ou malades sont régulièrement discriminés et souvent orientés vers l’enseignement spécialisé.
Au travail
- Possibilités d’emploi limitées pour les personnes d’origine étrangère, ce qui entraîne une grande précarité et pauvreté ;
- Peu de diversité dans les médias ;
- Les travailleurs d’origine immigrée se retrouvent pendant plusieurs années avec des contrats précaires, acceptent des emplois sous-qualifiés, certaines entreprises n’engagent pas de personnes d’origine immigrée sous prétexte que les clients n’en veulent pas ;
- Difficultés des femmes à accéder à des postes à responsabilité et à avoir des salaires égaux à ceux des hommes.
Dans les administrations, les transports publics
- De nombreuses « blagues » racistes circulent entre membres du personnel ;
- Un chauffeur de bus refuse qu’une personne étrangère monte dans le bus.
En matière de logement
Le droit au logement est un droit fondamental et pourtant de nombreuses discriminations existent dans ce domaine :
- Refus de louer ou de vendre à une personne d’origine étrangère ;
- Refus de louer aux personnes dépendant du CPAS ;
- Conditions financières plus exigeantes et garanties exigées pour les personnes d’origine étrangère ;
- Refus de louer à un couple homosexuel.
En matière de santé
- Personnes affectées d’un problème de santé mentale exclues socialement ;
- Personnes atteintes d’un handicap dont l’insertion professionnelle est très difficile ;
- Certaines administrations ou hôpitaux ont tenté d’imposer un test sida pour les candidats à l’emploi ;
- Refus d’être soigné par un médecin d’origine étrangère ;
- Attitude homophobe d’un médecin par rapport à son patient.
En matière de loisirs
- Dans le sport, les insultes racistes ne sont pas rares contre des joueurs d’origine étrangère, de la part du public ou entre joueurs ;
- Dans les boîtes de nuit, l’entrée est refusée sous différents prétextes : il faut être accompagné, être sur la guest list, il faut être membre, c’est une soirée « privée ».
Orientation sexuelle
Les personnes homosexuelles subissent régulièrement l’homophobie. Le phénomène de discrimination des LGBTQIA+ (personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transexuels, queers, intersexes, asexuelles) est toujours présent en Belgique. Ces personnes se voient par exemple refuser la location d’un logement, obtiennent difficilement des informations sur l’état de santé de leur partenaire admis à l’hôpital, reçoivent avec beaucoup d’obstacles des prêts bancaires, sont harcelées sur leur lieu de travail, sont injuriées, agressées physiquement, subissent des traitements différenciés dans l’enseignement, éprouvent des difficultés pour obtenir le statut de cohabitant légal ou pour se marier.
Identité religieuse
Racisme grandissant face à certaines identités religieuses, surtout contre les musulmans, le terme « islamiste » qui est lié à la pratique religieuse, est devenu synonyme de terroriste.
Sur Internet
L’anonymat, la fugacité des messages, la difficulté de contrôle facilitent la diffusion de messages racistes ou de haine sur Internet.
La notion de « Cyberhaine » recouvre les expressions de haine (brimades, insultes, propos discriminatoires) sur Internet à l’encontre de personnes en raison de leur couleur de peau, leur prétendue race, leur origine, leur sexe, leur orientation sexuelle, leurs convictions philosophiques ou religieuses, leur handicap, leur maladie, leur âge, etc.
De très nombreux messages de haine circulent sur les réseaux sociaux.
Voir aussi :
MAJ 2025
4 Avr 2025 | Enseignement supérieur |
Si vous vous inscrivez dans une Haute école, École supérieure des Arts ou une Université, vous aurez un minerval à payer c’est-à-dire un droit d’inscription. La totalité de ce minerval est à verser pour le 1er février au plus tard, sachant qu’un acompte de 50€ doit être versé pour le 31 octobre.
Montants du minerval pour l’inscription ordinaire dans les universités (2024-2025)
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Étudiants boursiers *
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Étudiants de « condition modeste »
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Autres étudiants
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Minerval Université
(inscription aux examens + inscription au rôle et assurance) |
0,00€
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374€
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835€
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* L’étudiant boursier doit apporter la preuve que la Fédération Wallonie-Bruxelles a bien accepté sa demande de bourse. Les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement bénéficient également de la gratuité : gratuité totale du minerval + impression gratuite des supports de cours obligatoires.
Montants du minerval et des droits d’inscription dans les Hautes écoles et Écoles supérieures des Arts (ATTENTION : Les montants suivants sont en application depuis l’année 2016-2017 dans l’attente de la parution d’une nouvelle circulaire)
Minerval – droit d’inscription officiel
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Étudiants boursiers *
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Étudiants de « condition modeste »
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Autres étudiants
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Minerval type court |
0,00€ |
64,01€ |
175,01€ |
Minerval type court année diplômante |
0,00€ |
116,23€ |
227,24€ |
Minerval type long |
0,00€ |
239,02€ |
350,03€ |
Minerval type long année diplômante |
0,00€ |
343,47€ |
454,47€ |
Minerval Agrégation de l’Enseignement secondaire supérieur (AESS) et Certificat d’Aptitude pédagogique approprié à l’Enseignement supérieur (CAPAES) |
0,00€ |
70,57€ |
70,57€ |
Droits complémentaires type court (maximum) |
0,00€ |
0,00€ |
0,00€ |
Droits complémentaires type long (maximum) |
0,00€ |
0,00€ |
0,00€ |
Frais afférents aux biens et services appréciés au coût réel |
0,00€ |
Voir règlement des études |
Voir règlement des études |
Maximum de Droits d’inscription (Minerval + frais afférents aux biens et services appréciés au coût réel) |
0,00€ |
374,00€ |
836,96€ ** |
* Gratuité totale du minerval pour les étudiants bénéficiaires d’une bourse d’études de la Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que pour les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement + impression gratuite des supports de cours obligatoires. Si l’étudiant ne peut produire avant le 1er février l’attestation de bourse avant le 31 octobre, il doit payer l’acompte de 50 euros pour cette date. Il sera remboursé une fois l’attestation reçue.
** Le plafond de 836,96€ ne s’applique pas aux Écoles supérieures des arts ni aux sections « communication appliquée », « technique de l’image », « presse et information » des Hautes écoles.
Frais réels
Chaque établissement d’enseignement supérieur dispose d’une commission de concertation chargée d’établir les coûts réels des biens et services fournis aux étudiants. Ils peuvent être perçus et doivent figurer dans le règlement des études de chaque établissement.
Les frais pouvant être réclamés sont : les frais de dossiers des étudiants, des syllabi, des documents, photocopies et consommables à l’usage de l’étudiant (exemples : frais de pellicule, de cartouches d’encre, les frais relatifs à l’accès et à l’utilisation des bibliothèques, médiathèques et locaux de convivialité, les frais relatifs à l’équipement et au matériel au service de l’étudiant (locaux informatiques et multimédias par exemple), les frais spécifiques inhérents à la finalité de la formation de l’étudiant (matériel et équipement spécifiques, enregistreurs numériques et micros, décors, etc.) ; les frais des activités socioculturelles et voyages pédagogiques (pour le bachelier en tourisme par exemple).
Le montant total des frais d’inscription (minerval officiel + frais réels) ne peut pas dépasser 836,96€ ou 374€ pour les étudiants de condition modeste. Quant aux étudiants boursiers, ils bénéficient de la gratuité totale.
Étudiants de « condition modeste »
Les étudiants de condition modeste répondent aux conditions fixées pour bénéficier d’une allocation d’études de la Fédération Wallonie-Bruxelles, à l’exception de celles relatives aux revenus. Il s’agit donc des étudiants qui ne remplissent pas les conditions de revenus pour obtenir une bourse d’études, mais dont les revenus ne sont pas beaucoup plus élevés que ceux des étudiants pouvant bénéficier d’une bourse.
Est considéré comme étant « de condition modeste », l’étudiant dont le plafond de revenus imposables dépasse de maximum 4.437€ celui qui permet l’octroi d’une allocation d’études, eu égard au nombre de personnes à charge. Les personnes à charge à prendre en considération sont celles reprises sur l’avertissement-extrait de rôle. Pour plus d’informations sur les montants qui permettent de considérer un étudiant comme étant de condition modeste, il conviendrait de se renseigner auprès du service social de chaque établissement d’enseignement.
Pour l’année académique 2024-2025, les revenus pris en considération sont ceux de l’année 2022 (exercice d’imposition 2023). Ils sont les suivants :
Personnes à charge |
Revenus maximum pour bénéficier d’une allocation d’études en 2024-2025 |
Revenus maximum pour bénéficier du statut d’étudiant modeste en 2024-2025 |
0 |
26.708,93€ |
31.145,93€ |
1 |
34.925,48€ |
39.362,48€ |
2 |
42.631,35€ |
47.068,35€ |
3 |
49.818,21€ |
54.255,21€ |
4 |
56.494,40€ |
60.931,40€ |
5 |
63.170,59€ |
67.607,59€ |
Par personne supplémentaire |
+6.676,19€ |
+6.676,19€ |
En outre, le total des revenus cadastraux des biens immobiliers, autres que l’habitation personnelle de l’étudiant ou de la personne qui a la charge de l’étudiant, repris aux codes 1106-2106 et/ou 1109-2109, doit être inférieur ou égal à 1154,70€.
Dans certains cas, les services sociaux des universités peuvent intervenir pour des étudiants dont les revenus des parents dépassent de peu le maximum de revenus autorisés pour bénéficier d’une bourse.
Pour l’étudiant non finançable
Si une Haute école ou une Université accepte de l’inscrire, ce sera sur fonds propre. Le minerval devra être le même que pour les autres étudiants.
Remarque : Depuis le 1er juillet 2020, les étudiants non finançables peuvent obtenir une allocation d’études pour autant qu’ils remplissent les autres conditions. Un étudiant non finançable pourrait ainsi bénéficier de la gratuité du minerval si une bourse lui est accordée.
Source : https://allocations-etudes.cfwb.be/etudes-superieures/conditions/.
Étudiants de nationalité d’un pays membre de l’Union européenne
Les étudiants de nationalité d’un pays membre de l’Union européenne payent les mêmes frais d’inscription que les étudiants belges.
Étudiants d’un pays non-membre de l’Union européenne
Les étudiants étrangers (hors Union européenne), qui ne sont pas assimilés aux étudiants belges, doivent payer en plus du minerval, un droit d’inscription majoré ou un droit d’inscription spécifique (DIS). On parle des droits d’inscription majorés lorsqu’il s’agit des universités, et des droits d’inscription spécifiques pour ce qui concerne les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts et les écoles de promotion sociale.
L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) est habilitée à fixer les droits d’inscription majorés et spécifiques dans les universités, les Hautes écoles, les écoles supérieures des arts, mais pas dans les écoles de promotion sociale. Le montant des droits d’inscription spécifiques réclamés par les écoles de promotion sociale est fixé sur la base des dispositions de la Loi du 21 juin 1985 concernant l’enseignement et de l’article 2 de son Arrêté d’exécution.
Droits d’inscription majorés
Depuis l’année académique 2023-2024 jusqu’à l’année 2026-2027 incluse, ces droits s’élèvent à 2505 euros pour chaque inscription annuelle (voir la Circulaire n°2022-002 de l’ARES, du 20/12/2022, portant sur les Droits d’inscription majorés et droits d’inscription spécifiques dans l’enseignement supérieur de plein exercice).
Exemption des droits d’inscription majorés
Sont exemptés des droits d’inscription majorés (en vertu des articles 105. – § 1er, al, 4 ; 105. – § 2, du Décret paysage et 3, § 1er ; l’alinéa 1er, du Décret financement et de la Circulaire n°2022-002 de l’ARES) :
- les étudiants issus de pays de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
- les étudiants étrangers bénéficiant d’une autorisation d’établissement ou ayant acquis le statut de résident de longue durée ;
- les réfugiés, apatrides ou personnes pouvant bénéficier de la protection subsidiaire ;
- les étudiants autorisés à séjourner plus de trois mois en Belgique et qui y exercent une activité professionnelle réelle et effective ou y bénéficient de revenus de remplacement. Est considérée comme activité professionnelle réelle et effective celle dont la rémunération correspond et a correspondu, sur 6 des 12 mois précédant l’inscription, à la moitié de la rémunération mensuelle moyenne minimum garantie fixée par le Conseil national du Travail ;
- les étudiants pris en charge ou entretenus par les centres publics d’action sociale ;
- les étudiants ayant pour père, mère, tuteur légal, conjoint ou cohabitant légal une personne de nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne ou qui remplit une des conditions visées aux 2° à 5° ci-dessus ;
- les étudiants qui bénéficient d’une allocation octroyée par le service d’allocations d’études de la Communauté française, ainsi que les étudiants titulaires d’une attestation de boursier délivrée par l’administration générale de la Coopération au Développement. En plus, ces derniers ne payent aucun droit d’inscription ;
- les membres du personnel d’un établissement d’enseignement supérieur ou pour les chercheurs qu’il accueille, lorsqu’ils s’y inscrivent aux études de troisième cycle ou de masters de spécialisation ;
- les étudiants ressortissants des pays repris aux annexes 1 et 3 de la Circulaire du 18 février 2025 de l’ARES.
N.B. Les ressortissants des pays listés à l’annexe 1 de la Circulaire du 18 février 2025 de l’ARES doivent en principe payer les droits d’inscription majorés. Mais ils en sont exemptés, lorsqu’ils remplissent l’une des conditions suivantes :
- être titulaire d’un certificat d’enseignement secondaire supérieur délivré par un établissement d’enseignement secondaire de plein exercice ou de promotion sociale de la Communauté française au terme d’au moins deux années d’études au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
- être bénéficiaire d’une bourse délivrée par Wallonie-Bruxelles International ;
- être inscrit à un programme de doctorat ou de troisième cycle ;
- être inscrit à un programme d’études d’Agrégation de l’enseignement secondaire supérieur (AESS).
Annexe 2 : Pays les moins avancés (least developed countries)
Les étudiants ressortissants des pays suivants sont exemptés des droits d’inscription majorés, mais redevables des droits d’inscription demandés aux étudiants belges :
Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Birmanie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Haïti, Kiribati, Laos, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Népal, Niger, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Salomon, São Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Timor oriental, Togo, Tuvalu, Yémen, Zambie.
Annexe 3 : Pays classés au bas de la liste sur l’indice de développement humain, non repris dans la liste « LDC »
Les étudiants ressortissants des pays suivants sont également exemptés des droits d’inscription majorés, mais redevables des droits d’inscription :
Cameroun, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Guatemala, Guinée équatoriale, Honduras, Îles Marshall, Inde, Kenya, Micronésie, Namibie, Nigeria, Pakistan, Palestine, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République du Congo – Brazzaville, Swaziland, Syrie, Vanuatu, Zimbabwe.
Droits d’inscription spécifiques
Dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts, les droits d’inscription spécifiques sont fixés comme suit :
- enseignement supérieur de type court : 992 euros ;
- enseignement supérieur de type long premier cycle : 1.487 euros ;
- deuxième cycle : 1.984 euros.
A noter toutefois que ces droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts sont fixés pour seulement deux années consécutives : 2023-2024 et 2024-2025. Par la suite, ils pourraient être actualisés.
Exemption des droits d’inscription spécifiques
Sont exemptés de droits d’inscription spécifiques dans les hautes écoles et les écoles supérieures des arts :
- les étudiants ressortissants des pays repris à l’annexe 2 de la Circulaire n°2022-002 de l’ARES susmentionnée (Afghanistan, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Birmanie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Comores, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Haïti, Kiribati, Laos, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Mozambique, Népal, Niger, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Salomon, São Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Timor oriental, Togo, Tuvalu, Yémen, Zambie) ;
- les étudiants de nationalité étrangère, admis à un séjour de plus de trois mois en Belgique ou autorisés à s’y établir ;
- les étudiants ressortissants des Etats membres de l’Union européenne et par extension les étudiants issus de l’Espace Economique Européen (EEE) ;
- les étudiants mariés dont le conjoint résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
- les étudiants cohabitants légaux au sens du Titre Vbis du livre III du Code civil dont le cohabitant légal résidant en Belgique, y exerce ses activités professionnelles ou y bénéficie de revenus de remplacement ;
- les étudiants bénéficiant de la tutelle officieuse en application de l’article 3 de la loi du 21 mars 1969 modifiant l’article 45 du Code civil, les titres VIII et X du livre 1er du même Code, ainsi que les lois sur l’acquisition, la perte et le recouvrement de la nationalité, coordonnées le 14 décembre 1932 ;
- les étudiants qui résident en Belgique et y ont obtenu les avantages liés au statut de réfugié ou de candidat-réfugié, accordé par la Délégation en Belgique du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouve dans la même situation et ce en application de la Convention internationale relative au statut des Réfugiés et les Annexes, signées à Genève le 21 juillet 1951 et approuvées par la loi du 26 juin 1953 ;
- les étudiants qui résident en Belgique et ont introduit une demande de régularisation dans le cadre de la loi du 22 décembre 1999 relative à la régularisation de séjour de certaines catégories d’étrangers séjournant sur le territoire du Royaume ainsi que ceux dont le père ou la mère ou le tuteur légal se trouvent dans la même situation ;
- les étudiants pris en charge et entretenus par les Centres publics d’aide sociale ;
- les étudiants qui résident en Belgique, y exercent effectivement une activité professionnelle ou bénéficient de revenus de remplacement ;
- les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études du Ministre qui a l’Administration générale de la coopération au développement dans ses attributions à condition que celle-ci paie le droit d’inscription spécifique ;
- les étudiants de l’enseignement supérieur non universitaire qui ont obtenu une bourse d’études dans le cadre et dans les limites d’un accord culturel conclu avant le 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française, de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone ou d’un accord culturel conclu à partir du 1er janvier 1989 par l’autorité compétente de la Communauté française ;
- les étudiants qui sont placés par le juge de la jeunesse dans un établissement de la Communauté, dans une institution privée ou dans une famille d’accueil.
Comme vous le voyez, les droits d’inscription majorés ou spécifiques peuvent être parfois élevés. Il faut par ailleurs garder à l’esprit qu’en plus des droits d’inscription, l’étudiant aura à payer tous les frais annexes liés à son séjour : logement, repas, transports, santé, vêtements…). Ces dépenses additionnelles sont estimées à environ 10.000 euros par an pour un étudiant étranger. Il est donc indispensable de bien préparer votre séjour avant de venir étudier en Belgique francophone. Au besoin, améliorez ou comblez vos lacunes en français – la principale langue d’enseignement – afin de suivre convenablement les cours et réussir vos années académiques. Cela vous éviterait de payer inutilement vos droits d’inscription.
Annexe 1 – Pays dont les ressortissants dont les ressortissants doivent en principe payer les droits d’inscription majorés
Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Andorre, Antigua-et-Barbuda, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Azerbaïdjan, Bahamas, Bahreïn, Barbade, Belize, Biélorussie, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Brunei, Canada, Chili, Chine (en ce inclus Taïwan), Colombie, Corée du Nord, Corée du Sud, Costa Rica, Cuba, Dominique, Égypte, Émirats arabes unis, Équateur, États-Unis, Fidji, Gabon, Géorgie, Grenade, Guyana, Îles Cook, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Kosovo, Koweït, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Malaisie, Maldives, Maroc, Maurice, Mexique, Moldavie, Monaco, Mongolie, Monténégro, Nauru, Nicaragua, Niue, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palaos, Palestine, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Qatar, République dominicaine, Royaume-Uni, Russie, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Marin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Salvador, Samoa, Serbie, Seychelles, Singapour, Sri Lanka, Suisse, Suriname, Tadjikistan, Thaïlande, Tonga, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam.
Montant du minerval en cas de changement d’option avant le 15 février
Les étudiants inscrits en 1ère année du 1er cycle d’études peuvent demander une modification de leur inscription avant le 15 février de l’année scolaire en cours. Si l’étudiant change d’établissement scolaire, aucun minerval supplémentaire n’est dû. Néanmoins, le passage d’une option à une autre OU d’un type d’établissement (Haute école, Université, École supérieure d’Art) à un autre, peut entrainer l’ajustement (remboursement ou payement complémentaires) des montants qu’il a déjà payés.
Remboursement du minerval
Si l’étudiant se désinscrit d’une Haute école ou d’une université avant le 1er décembre de l’année scolaire en cours, parce qu’il souhaite arrêter son année d’études ou simplement changer d’établissement, le minerval officiel lui sera remboursé, mais l’acompte de 50€ exigible avant le 31 octobre reste dû. Les frais réels ne seront pas remboursés ou en partie seulement, en fonction de la date où l’étudiant arrête les cours.
Note : La désinscription doit se faire de manière officielle en signant une attestation de désinscription auprès du secrétariat de l’établissement supérieur. Il ne suffit pas de « dire » que l’on arrête ses études. Après le 1er décembre, plus aucun remboursement de minerval n’est possible et l’école est en droit de réclamer à l’étudiant le solde du minerval qui n’aurait pas encore été acquitté.
Attention, les droits d’inscription majorés ou spécifiques réclamés aux étudiants étrangers ressortissants d’un pays hors Union européenne ne sont jamais remboursés, en cas d’abandon des études ou de départ de l’étudiant en cours d’année académique sauf si l’abandon fait suite à une décision administrative (exemple : refus d’octroi de l’équivalence).
Voir aussi :
MAJ 2025
24 Jan 2025 | Enseignement secondaire |
La Belgique institue la toute première loi sur l’obligation scolaire, en 1914. Cette loi fait montre de la volonté du gouvernement de l’époque de protéger les enfants. Elle est à mettre en relation avec l’interdiction du travail des enfants.
Actuellement, l’obligation scolaire est régie par la loi du 29 juin 1983 (avec des modifications en vigueur publiées jusqu’au 27-05-2022 inclus). Cette loi est appuyée par le Décret du 3 mai 2019 portant les livres 1er et 2 du Code de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire, et mettant en place le tronc commun (articles 1.7.1-1. à 1.7.1-36.).
Le droit à l’instruction est un droit fondamental de l’enfant. Il est garanti par la Constitution belge, mais aussi par divers textes internationaux tels que la Convention internationale des Droits de l’Enfant ou la Convention internationale de la sauvegarde des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Cela signifie que tout enfant, quelle que soit sa situation de séjour en Belgique (belge, étranger, sans papier…) doit être scolarisé.
Durée de l’obligation scolaire
En Belgique, l’obligation scolaire dure 13 années. Depuis la rentrée scolaire de 2020-2021, elle débute avec l’année scolaire qui prend cours dans l’année civile durant laquelle l’enfant atteint l’âge de 5 ans et se termine à la fin de l’année scolaire dans l’année civile au cours de laquelle il atteint l’âge de 18 ans. Ainsi si l’enfant a son anniversaire entre le 1er septembre et le 31 décembre, l’obligation scolaire commence avant qu’il ait 5 ans.
Exemples :
- l’enfant qui a 5 ans le 30 novembre, sera soumis à l’obligation scolaire dès septembre alors qu’il n’a encore que 4 ans ;
- l’enfant, qui a 5 ans le 30 janvier, sera soumis à l’obligation scolaire à partir de la rentrée scolaire du mois de septembre.
Fin de l’obligation scolaire
L’obligation scolaire prend fin :
- dès que l’élève atteint 18 ans ;
- à la fin de l’année scolaire, si le jeune a 17 ans et fête son 18e anniversaire entre la fin de l’année scolaire et la fin de l’année civile (entre le 1er septembre et le 31 décembre). Ainsi, si l’élève a 18 ans entre le 1er septembre et le 31 décembre, l’obligation scolaire prend fin avant ses 18 ans ;
- avec la fin des études secondaires de plein exercice avant l’âge de 18 ans.
Exemples :
- l’élève qui a 18 ans le 15 mai n’est plus soumis à l’obligation scolaire dès cette date ;
- l’élève qui a 18 ans le 15 octobre n’est plus soumis à l’obligation scolaire après le 30 juin ;
- l’élève qui obtient son CESS à 16 ans n’est plus soumis à l’obligation scolaire.
Obligation scolaire à temps plein
L’obligation scolaire à temps plein signifie que l’élève doit se rendre en classe tous les jours. si ce n’est pas le cas, son absence doit être justifiée.
La période d’obligation scolaire à temps plein s’étend jusqu’à l’âge de 15 ans, à condition que le jeune ait terminé :
- les études primaires ET
- au minimum les deux premières années de l’enseignement secondaire de plein exercice.
Les 2 premières années de l’enseignement secondaire sont :
- soit la 1ère C et la 2e C (années communes)
- soit la 1ère D et la 2e D (années différenciées)
- soit la 1ère D (année différenciée) et la 1ère C (année commune)
S’il n’a PAS suivi les 2 premières années de l’enseignement secondaire de plein exercice, il doit alors être scolarisé à temps plein jusqu’à 16 ans.
Obligation scolaire à temps partiel
A partir de 15 ans, s’il a terminé les deux premières années de l’enseignement secondaire (sans nécessairement les avoir réussies), l’élève n’est plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein. Il satisfait, alors, à l’obligation scolaire à temps partiel en choisissant soit :
- de continuer l’enseignement secondaire de plein exercice (à temps plein) ;
- de suivre un enseignement secondaire à temps partiel dans un CEFA (Centre d’éducation et de formation en alternance) ;
- de suivre une formation en alternance reconnue: apprentissage des classes moyennes (EFP, IFAPME) ou apprentissage industriel.
Les informations sur l’enseignement à temps partiel sont disponibles à nos permanences.
Respect de l’obligation scolaire
L’obligation scolaire établit que tout mineur résidant en Belgique doit être instruit soit en établissement scolaire officiel, soit à domicile, soit en école privée.
Par établissement scolaire officiel, on entend tout établissement d’enseignement organisé, subventionné ou reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles ou de la Communauté flamande ou de la Communauté germanophone (Ostbelgien). Certains établissements dispensent un enseignement de plein exercice, d’autres un enseignement en alternance.
Le non-respect de l’obligation scolaire est punissable et ce sont les parents d’un enfant mineur qui risquent donc une amende. En effet, ils doivent inscrire leur enfant dans une école, veiller à sa fréquentation scolaire. Le Service de l’Aide à la Jeunesse (SAJ) ou le Tribunal de la famille et de la jeunesse peuvent également être appelés à intervenir car le jeune mineur en absentéisme ou renvoyé de l’école peut être considéré comme un mineur en danger.
En cas de récidive, les amendes peuvent être doublées et une peine d’emprisonnement d’un jour à un mois peut être prononcée contre les parents récalcitrants.
Fréquentation scolaire et absentéisme
L’obligation scolaire exige des parents qu’ils envoient assidûment leurs enfants mineurs enfant à l’école. Toute absence doit être légalement justifiée (voir liste). L’absence d’une heure à une demi-journée est d’office considérée comme une demi-journée d’absence.
Au plus tard à partir de la 9e demi-journée d’absence injustifiée, la direction de l’école avertit la Direction générale de l’enseignement obligatoire au plus tard le 5e jour ouvrable scolaire qui suit. Chaque demi-journée d’absence injustifiée supplémentaire est signalée à la fin de chaque mois (article 1.7.1-9. Du Code de l’enseignement).
Toute absence injustifiée est signalée aux parents de l’élève mineur. Au plus tard à partir du 9e demi-jour d’absence injustifiée d’un élève, le directeur convoque l’élève et ses parents s’il est mineur, par courrier recommandé. Le directeur rappelle les dispositions relatives aux absences scolaires (leurs responsabilités) et envisage des actions visant à prévenir les absences.
A défaut de présentation à la convocation et chaque fois qu’il l’estime utile après évaluation de la situation, le directeur peut faire appel à l’aide d’un membre du personnel auxiliaire d’éducation, du Centre PMS ou d’un Service d’accrochage scolaire (article 1.7.1-10).
Enseignement secondaire : Attention à la sanction des études
Les informations ci-dessous sont reprises dans l’article 1.7.1-10 alinéa 4 et suivants du Code de l’enseignement.
Dans le degré supérieur de l’enseignement secondaire, l’élève qui compte, au cours d’une même année scolaire, plus de 20 demi-jours d’absences injustifiées ne satisfait plus à l’obligation de fréquenter effectivement et assidûment les cours et ne peut donc plus prétendre à la sanction des études en fin d’année scolaire, sauf décision favorable du conseil de classe. Cela signifie que l’élève ne pourra pas présenter ses examens et son année sera donc considérée comme étant ratée.
Lorsqu’un élève a dépassé 20 demi-jours d’absences injustifiées, le directeur informe par écrit ses parents, ou l’élève lui-même s’il est majeur, des conséquences de ce dépassement sur la sanction des études. Le directeur précise également que des objectifs seront fixés à l’élève, dès son retour dans l’école, afin qu’il puisse être admis à présenter les épreuves de fin d’année.
Dès le retour de l’élève, l’équipe pédagogique, en concertation avec le centre PMS, définit collégialement des objectifs visant à favoriser l’accrochage scolaire de l’élève. Ces objectifs sont définis au cas par cas et répondent aux besoins de l’élève. Le document reprenant l’ensemble des objectifs est soumis, pour approbation, aux parents, ou à l’élève lui-même s’il est majeur.
Les objectifs fixés à l’élève font partie de son dossier. Par conséquent, en cas de changement d’école après que l’élève ait dépassé les 20 demi-jours d’absences injustifiées, l’école d’origine transmet le document reprenant la liste des objectifs à la nouvelle école, qui peut les conserver en l’état ou les adapter, auquel cas ce document devra à nouveau être approuvé par les parents de l’élève s’il est mineur, ou par lui-même s’il est majeur.
L’élève qui dépasse les 20 demi-jours d’absences injustifiées entre le 15 mai et le 31 mai doit obtenir l’autorisation du Conseil de classe pour pouvoir présenter les examens de fin d’année, sur la base du respect des objectifs qui lui ont été fixés. En revanche, l’élève qui dépasse les 20 demi-jours d’absences injustifiées après le 31 mai est admis à présenter les examens sans décision préalable du Conseil de classe.
La date du dépassement de 20 demi-jours d’absences injustifiées est alors déterminante pour savoir si l’élève en situation d’absentéisme doit ou non requérir l’autorisation du Conseil de classe pour présenter les examens de fin d’année.
La décision du Conseil de classe de ne pas autoriser l’élève à présenter les examens de fin d’année ne constitue pas une attestation d’orientation AOC et n’est donc pas susceptible de recours
La décision du Conseil de classe doit être immédiatement notifiée, par écrit, aux parents ou aux responsables légaux de l’élève, ou à l’élève lui-même s’il est majeur.
Le directeur transmet au Gouvernement, pour le 30 juin de chaque année scolaire, la liste des élèves ayant dépassé les 20 demi-jours d’absences injustifiées au cours de cette année scolaire, en distinguant parmi ceux-ci :
- les élèves qui ne se sont plus présentés dans l’école depuis qu’ils ont dépassé les 20 demi-jours d’absences injustifiées ;
- les élèves qui ont fréquenté à nouveau l’école, mais qui n’ont pas approuvé ou dont les parents n’ont pas approuvé les objectifs qui leur ont été fixés ;
- les élèves dont les parents ou qui eux-mêmes ont approuvé les objectifs fixés et pour lesquels le conseil de classe a estimé qu’ils ont atteint ces objectifs ;
- les élèves dont les parents ou qui eux-mêmes ont approuvé les objectifs fixés, mais pour lesquels le conseil de classe a estimé qu’ils n’ont pas atteint ces objectifs et ne les a, en conséquence, pas autorisés à présenter les examens de fin d’année.
L’élève majeur qui compte, au cours d’une même année scolaire, plus de 20 demi-jours d’absences injustifiées peut être exclu de l’école.
Inscription dans l’enseignement secondaire
L’inscription dans un établissement scolaire se prend au plus tard le premier jour ouvrable scolaire du mois de septembre, sauf cas exceptionnels.
Dans l’enseignement en alternance, l’inscription est reçue toute l’année.
Avant 18 ans, l’élève est réinscrit automatiquement chaque année dans la même école. Mais à partir de 18 ans, l’élève doit se réinscrire chaque année s’il veut continuer à étudier dans la même école secondaire.
Voir aussi :
MAJ 2025
14 Jan 2025 | Formations |
La formation d’animateur : un plus pour entrer dans la vie active !
Il est tout à fait possible de combiner vos études (qu’elles soient secondaires ou supérieures) et une formation d’animateur car ces formations sont, généralement, organisées durant les vacances scolaires et/ou durant les week-ends.
Cette formation vous permettra d’acquérir de nouvelles compétences et savoirs, ce qui sera un atout pour votre CV. De plus, elle vous permettra d’accéder immédiatement à certains jobs/emplois dans le secteur de l’animation.
Qu’est-ce que le métier d’animateur ?
Le rôle de l’animateur est d’encadrer des groupes d’enfants/de jeunes en leur proposant des activités variées et adaptées à leur âge et leur niveau d’apprentissage.
Au cœur de leur mission se trouve la promotion de l’épanouissement des jeunes par le biais d’activités créatives, physiques, culturelles et, par l’apprentissage de la citoyenneté. L’animateur joue un rôle éducatif qu’il ne faut pas prendre à la légère. Devenir animateur d’enfants c’est aussi devenir une figure sécurisante et responsable pour ceux-ci.
L’animateur prépare alors chaque activité (sportives, activités manuelles, veillées…) à l’avance, seul ou en équipe dans le but de remplir ces divers objectifs.
Lors des activités, il va également veiller à ce que chaque enfant/jeune puisse être en sécurité, s’épanouir et se sentir à l’aise au sein du groupe.
Il existe différents types d’animateurs :
- L’animateur de centre de vacances
On parle ici des plaines (= les enfants/jeunes participent aux activités en journée et retournent chez eux le soir), des séjours (= les enfants/jeunes sont encadrés jour et nuit, ils partent environ 10 jours soit en Belgique dans un endroit dépaysant, soit à l’étranger) et des camps (= accueil jour et nuit organisé par un mouvement de jeunesse comme par exemple les Scouts, les Patros, etc.)
- L’animateur sportif
On parle ici des animations au sein d’ASBL sportives (organisant des stages de vacances, des activités extra-scolaires, etc.), des centres ADEPS, de services sportifs communaux ou encore au sein de structures associatives (maison de quartier, maison de jeunes, etc.). Il existe aussi des animateurs ADEPS Sauveteur Aquatique et Dirigeant gestionnaire d’un club de sport ou d’une infrastructure sportive ou fédération sportive.
- L’animateur en écoles des devoirs
On parle ici de l’animateur qui accompagne et soutient les enfants/jeunes dans leurs différents apprentissages (scolaires, mais aussi sociaux, citoyens, culturels). Il développe un projet d’accompagnement grâce à un travail pédagogique, éducatif et culturel réalisé par une équipe d’animation.
- L’animateur spécialisé
On parle ici d’animateur qui ont une expertise dans des domaines précis. Par exemple, un animateur spécialisé en nature/environnement. Il est également possible d’être coordinateur de plaine de vacances et de superviser et organiser les activités et le fonctionnement d’une plaine de vacances. Il existe donc des animateurs spécialisés de bon nombre de domaines comme animateur art du spectacle, mise en scène ou cinéaste.
Comment devenir animateur ?
Pour devenir animateur de centre de vacances en Fédération Wallonie-Bruxelles, il faut passer le Brevet d’animateur de centres de vacances (BACV). Ce brevet est un document officiel qui est homologué par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Cette formation est également accessible en langue des signes, à destination des personnes sourdes et malentendantes. Plus d’informations ici.
Comment obtenir votre BACV ?
Pour obtenir le BACV, il faut suivre une formation. Cette formation doit contenir 300h et elle doit être réalisée en 36 mois maximum (= 3 ans). Pour pouvoir avoir accès et s’inscrire à cette formation, il est possible de commencer la formation théorique avant l’âge de 16 ans, à condition que le participant ait 16 ans le premier jour de son premier stage pratique.
Cette formation comporte deux volets :
- Le volet théorique (de 150h) durant lequel, sont abordés les sujets suivants : l’animation, le rôle de l’animateur, la sécurité et la prévention, la gestion du matériel et du planning d’activités, les aspects de la vie collective et du travail en équipe et la connaissance des enfants et des jeunes.
- Le volet pratique (de 150h réalisées en une ou deux périodes de stage) durant lequel, les futurs animateurs ont l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances et leurs compétences en situation de responsabilité et d’animation d’un groupe. Ils alternent entre la formation théorique et la formation pratique ce qui leur permet de développer des compétences en animation, de prendre du recul par rapport à certaines situations vécues et difficultés rencontrées lors de leurs animations, mais également, de prendre conscience de leur rôle éducatif. C’est l’occasion de partager ces expériences avec le groupe et le formateur. Ces allers-retours permettent notamment à la personne de se remettre en question et de réfléchir à la manière d’améliorer ses animations et ses techniques d’animation. Pour effectuer ce volet pratique, la personne en cours de formation devra trouver un endroit de stage se déroulant durant les vacances ou les week-ends.
Le contenu de la formation reste fondamentalement le même quel que soit l’organisme proposant la formation. Celui-ci est règlementé par un Arrêté du Gouvernement de la Communauté française. Néanmoins, chaque organisme peut développer ses spécificités en fonction par exemple du lieu d’animation auquel la formation prépare ou d’une approche pédagogique différente.
Vous trouverez une liste d’organismes proposant la formation d’animateur de centres de vacances et d’animateur sportif sur notre site : Organismes de formation d’animateur
Comment devenir moniteur sportif homologué par l’ADEPS ?
Pour devenir moniteur sportif, il faut suivre une formation délivrée par l’ADEPS. À la fin de cette formation et, en cas de réussite, la personne obtient un brevet de moniteur sportif homologué par l’ADEPS (Administration générale du Sport).
L’ADEPS propose quatre formations de moniteur sportif différentes :
- La formation de moniteur sportif « Animateur »
Le Moniteur sportif « animateur » aura comme rôle essentiel d’animer, de faire découvrir et de diversifier les activités sportives. Les formations sont dispensées uniquement par les fédérations sportives et opérateurs de formation reconnus par l’ADEPS.
- La formation de moniteur sportif « Initiateur »
Elle est accessible à partir de l’âge de 16 ans. Cette formation comporte 3 volets :
– Le 1er volet contient les cours généraux reprenant 5 thématiques (cadre institutionnel et législatif, didactique et méthodologie, facteurs déterminants de l’activité et de la performance, aspects sécuritaires et éthiques et déontologie).
– Le 2e volet contient les cours spécifiques (il faudra alors choisir une discipline sportive). Ces cours spécifiques doivent être passés directement auprès d’une fédération sportive ou auprès d’un opérateur de formation reconnu par l’ADEPS. Il existe une liste des disciplines sportives et des fédérations ou d’opérateurs de formation reconnus par l’ADEPS qui se trouvent sur leur site.
– Le 3e volet contient un complément de formation permettant d’obtenir le brevet des premiers soins en milieu sportif (la personne qui effectue la formation d’animateur sportif doit être titulaire de ce brevet soit avant, pendant ou après la formation. En effet, ce brevet est un prérequis pour que la personne puisse obtenir l’homologation du brevet de moniteur sportif initiateur).
La dernière étape est l’homologation du Brevet. Une fois les 3 volets réussis, la personne pourra prétendre au brevet homologué par l’ADEPS, à la condition que celle-ci ait atteint l’âge de 18 ans.
- La formation de moniteur sportif « Educateur »
Pour y avoir accès, la personne doit avoir suivi et obtenu son brevet homologué pour la formation de moniteur sportif initiateur ET être âgée de 18 ans au moment de passer les examens.
- La formation de moniteur sportif « Entraineur »
Pour y avoir accès, la personne doit avoir suivi les formations de moniteur sportif initiateur et moniteur sportif éducateur, être âgée de 21 ans au moment de passer les examens ET avoir minimum 3 ans d’expérience dans l’encadrement sportif en tant que moniteur sportif éducateur.
Comment devenir animateur en écoles des devoirs ?
Pour obtenir le brevet, il est nécessaire de suivre un parcours complet de formation qui comprend six étapes clés, lesquelles doivent être achevées dans leur totalité. Ce parcours s’étend sur une période minimale de 6 mois et maximale de 3 ans.
- Module de formation de base.
- Réaliser un stage pratique de 100h minimum dans une École de Devoirs reconnue par l’ONE.
- Participer à une matinée collective de réflexion organisée par la Fédération Francophone des Écoles Des Devoirs et s’inscrire dans un parcours de suivi individualisé.
- Suivre des formations complémentaires en fonction du profil de compétences de chacun (50h min.).
- Concrétiser un projet de fin de formation.
- Participer à une journée d’échanges autour des projets de fin de formation.
La formation est organisée par le Fédération Francophone des Écoles Des Devoirs. Tous les renseignements ici.
Quelles sont les autres possibilités pour devenir animateur ?
Il est possible de devenir animateur et/ou de travailler en tant qu’animateur en suivant un enseignement secondaire (= il existe une option « animateur » en Technique de Qualification, une option Techniques sociales et d’animation…) ou supérieur (= les étudiants en éducation physique ont une partie de leurs cours prévus pour l’animation…). Il existe également des études en promotion sociale permettant d’accéder au métier d’animateur. Il faudra cependant avoir 18 ans. Ces formations se donnent en général en semaine et en journée.
Qu’est-ce que le brevet d’animateur apporte en plus pour votre recherche d’emploi ?
Au fil de la formation d’animateur, le jeune va acquérir un certain nombre de compétences qu’il va pouvoir valoriser sur son CV et qui pourront également lui servir pour d’autres jobs/emplois plus tard. Lors de cette formation, les futurs animateurs apprennent à travailler en équipe, à être responsables et autonomes, à être créatifs et imaginatifs, à savoir gérer des situations conflictuelles, à pouvoir improviser… Toutes ces compétences, reprises sur le CV, constitueront un avantage. De plus, la formation étant composée d’un volet pratique, le jeune aura déjà une première expérience en tant qu’acteur de terrain à faire valoir sur son CV, mais utile également au moment de s’orienter. Cela constitue déjà un véritable atout.
Sous quel type de contrat pouvez-vous être engagé en tant qu’animateur ?
En tant qu’étudiant animateur, il existe plusieurs types de contrats que vous pourriez être amenés à signer :
- Le contrat d’occupation étudiant
Ce contrat est réservé au jeune inscrit dans un établissement d’enseignement dont les études restent l’activité principale. Vous trouverez toutes les informations sur le public sur cette page de notre site : Qui peut travailler sous contrat d’occupation étudiant), ainsi que toutes les informations sur la législation sur cette page : Job étudiant : résumé de la législation.
- Le contrat Article 17
Ce type de contrat est réservé aux travailleurs du secteur socioculturel pour autant que l’organisme soit reconnu par un ministère et que le travailleur y travaille maximum 300 heures par an sachant qu’il existe un plafond trimestriel de 100 heures (sauf pour le troisième trimestre où le plafond est de 190 heures). Dans le secteur sportif, le contingent sera plus important à savoir 450 heures par an, avec un plafond trimestriel de 150 heures (sauf pour le troisième trimestre où le plafond sera de 285 heures). En ce qui concerne les étudiants jobistes, le nouveau contingent annuel sera de 190 heures. Ce qui veut dire qu’un étudiant pourra cumuler, au cours d’une même année civile, au maximum 190 heures de travail dans le cadre du régime d’exonération relatif aux secteurs socioculturel et sportif. S’il dépasse ces 190 heures, les heures en surplus seront décomptées de son quota annuel de travail étudiant (475 heures) ;
- Le contrat de travail ordinaire (CDD, CDI)
Un étudiant peut signer, s’il le souhaite, un CDD ou un CDI en vue de faire de l’animation. Il sera alors soumis aux règles ordinaires pour ce type de contrat.
- Le travail indépendant
De 18 à 25 ans, les étudiants peuvent travailler sous statut d’étudiant indépendant. Ils doivent remplir des conditions précises et effectuer différentes démarches administratives eux-mêmes. Ils devront être attentifs à respecter certaines conditions pour conserver leurs allocations familiales et ne pas dépasser certains montants de revenus pour les impôts.
- Le travail bénévole
Certains organismes comme les Guides, les Scouts, le Patro, ou encore Ocarina fonctionnent avec des animateurs et animatrices bénévoles.
Quels secteurs engagent des animateurs ?
Comme expliqué plus haut, il est possible de travailler en tant qu’animateur dans différents lieux et différents organismes :
- Les plaines de vacances (service non résidentiel) : qui proposent des stages, des activités en journée.
- Les séjours (service résidentiel) : sont organisés en général dans des endroits dépaysant soit en Belgique (dans les Fagnes, à la mer, etc.), soit à l’étranger.
- Les camps sont organisés par des mouvements de jeunesse comme par exemple les Scouts, les Patros, les Guides ou Ocarina en Belgique ou à l’étranger.
- Les structures associatives : les maisons de jeunes/maisons de quartier mais aussi les services d’accueil extra-scolaire (garderie scolaire, activités les mercredis après-midi, écoles des devoirs, etc.) ou encore les centres d’information pour jeunes.
- Les centres sportifs (ADEPS et autres) : ils proposent des stages multisports ou des cours et stages selon la discipline
- Les services sportifs communaux
- Les ASBL sportives
Reconnaissance des brevets d’animateur entre la Belgique et la France
Le brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) et les reconnaissances homologuées par la Fédération Wallonie-Bruxelles sont reconnus officiellement par la France depuis le 1er décembre 2024.
C’est ainsi qu’un animateur ou une animatrice dont le brevet a été homologué auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles peut exercer ses fonctions d’animation en France. Le contraire était déjà possible depuis plusieurs années grâce à la mise en place d’une procédure simplifiée d’équivalence du brevet français auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette reconnaissance mutuelle est le fruit d’une fructueuse coopération entre les Ministères de la jeunesse de la France et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a vocation à facilité la mobilité des animateurs entre la France et la Belgique francophone.
La procédure
- Vous êtes détenteur du BAFA et souhaitez obtenir l’équivalence du brevet auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Le BAFA donne lieu à une équivalence comme animateur de centre de vacances.
Le BAFD permet d’obtenir une équivalence comme coordinateur de centre de vacances.
La copie du brevet et une copie recto verso de la carte d’identité doivent êtres envoyées à servicejeunesse.formation@cfwb.be en indiquant les coordonnées postales pour recevoir l’attestation d’équivalence.
- Vous êtes détenteur du BACV et souhaitez obtenir l’équivalence du brevet auprès de la France ?
Le BACV et l’attestation d’équivalence au BACV donnent lieu à une équivalence comme animateur d’accueils collectifs de mineurs (accueils de loisirs ou centre de vacances).
Plus d’infos ici.
Voir aussi :
MAJ 2025