Les jobs

Vous êtes étudiant et vous voulez faire des jobs pour financer vos études, vous payer un kot, partir en vacances ?

De nombreuses dispositions règlent le travail étudiant en ce qui concerne notamment : le contrat, la rémunération, la durée du travail, le maintien du droit aux allocations familiales, l’ONSS, les impôts, les travaux interdits.

Que dit la législation sur le travail ?

Si vous avez moins de 15 ans

La loi protège et réglemente strictement le travail des enfants. Le principe est l’interdiction de faire ou de laisser travailler des enfants, c’est-à-dire les mineurs de moins de 15 ans ou qui sont encore soumis à l’obligation scolaire à temps plein. Il existe cependant certaines exceptions, que nous vous expliquons sur cette page Le travail des enfants.

A partir de 15 ans

Vous pouvez faire un job étudiant pendant l’année et/ou les vacances et donc conclure un “contrat d’occupation d’étudiant” à partir de 15 ans si vous avez suivi au moins deux années de l’enseignement secondaire. Si ce n’est pas le cas, vous devez attendre d’avoir 16 ans.

L’étudiant, qui n’est plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein, doit suivre :

Soit un enseignement de plein exercice

Soit un enseignement à temps partiel (CEFA, apprentissage (EFP, IFAPME)) à condition que :

  • il ne soit pas occupé sous contrat d’occupation étudiant au moment où il doit être en cours ou sur son lieu de formation de pratique professionnelle ;
  • il ne soit pas occupé sous contrat d’occupation étudiant auprès de l’employeur chez qui il effectue sa formation de pratique professionnelle (excepté pour les mois de juillet et d’août) ;
  • il ne bénéficie pas d’allocations de chômage ou d’insertion.

Attention : les étudiants mineurs qui suivent un enseignement à temps partiel, mais qui ne sont ni liés par un contrat de travail ni par un contrat de stage peuvent conclure un contrat d’occupation étudiant, uniquement pendant les périodes de vacances scolaires.

Les étudiants qui ne sont pas inscrits dans une école en Belgique, qui suivent une année d’études à l’étranger, dont la résidence principale est toujours en Belgique et qui bénéficient d’allocations familiales peuvent également conclure un contrat d’occupation étudiant.

Certaines catégories d’étudiants, inscrits dans un enseignement à temps partiel, sont cependant exclues : voir paragraphe : « L’étudiant qui ne peut conclure un contrat d’occupation étudiant« .

Pour les étudiants de la promotion sociale, voir la page « Qui peut travailler sous contrat d’occupation étudiant ? »

Votre « statut » principal reste celui d’étudiant car tant que vous êtes mineur, vous êtes soumis à l’obligation scolaire. Vous pouvez faire des jobs, mais ça ne vous dispense évidemment pas du fait d’aller à l’école.

Vous devez faire attention à certains seuils d’heures et de revenus pour pouvoir continuer de bénéficier de vos allocations familiales et de votre statut « à charge » au niveau fiscal. Pour plus d’informations sur ces seuils, rendez-vous sur nos pages Job étudiant : allocations familiales, chômage et mutuelle et L’étudiant et les impôts .

Si vous avez plus de 18 ans, vous n’êtes plus soumis à l’obligation scolaire. Vous pouvez, à ce moment-là, décider de ne plus poursuivre d’études et vous lancer dans le monde du travail, mais à ce moment-là comme travailleur ordinaire, plus sous contrat étudiant. Si vous ne poursuivez pas d’études et ne signez pas directement un contrat de travail, n’oubliez pas de vous inscrire en tant que demandeur d’emploi auprès de votre Service régional de l’emploi (Actiris à Bruxelles).

Sachez que durant les vacances d’été qui suivent votre dernière année d’école, l’ONSS accepte qu’un jeune travaille encore sous contrat étudiant en appliquant la réduction des cotisations sociales bien que le Contrôle des lois sociales y soit opposé. Beaucoup de jeunes travaillent donc encore sous statut étudiant l’été suivant la fin de leurs études, mais un contrôle est toujours possible, susceptible de vous réclamer les cotisations sociales qui n’auront pas été prélevées sur votre salaire.

Plus de questions sur le job étudiant ? N’hésitez pas à consulter les pages thématiques TRAVAIL – Job étudiant de notre site.

Voir aussi :

MAJ 2025




Rémunération étudiante

Barèmes

La rémunération de l’étudiant est fixée sur base du salaire minimum en vigueur dans le secteur d’activité (la profession) où il travaille. Pour connaitre son salaire, il faut donc savoir de quelle commission paritaire relève son entreprise. N’hésitez pas à interpeller votre employeur sur cette question, c’est même une question essentielle à savoir avant de signer un contrat de travail.

Les commissions paritaires sont des organes institués pour toutes les branches d’activités, qui regroupent des représentants d’employeurs et des représentants de travailleurs. Elles ont pour objectif de réunir les entreprises exerçant des activités similaires afin de les soumettre à des règlements adaptés aux conditions de travail propres à leur secteur. Elles ont notamment pour objectif de conclure des conventions collectives de travail.

Si aucune convention ne fixe de barème dans le secteur où l’étudiant de moins de 21 ans travaille, il a droit à un pourcentage du salaire mensuel moyen garanti (interprofessionnel) (qui équivaut à 2.111,89€), uniquement s’il travaille au minimum un mois dans la même entreprise.

S’il travaille moins d’un mois dans l’entreprise, l’employeur peut déterminer librement le salaire de l’étudiant.

Au 1er février 2025, le revenu minimum mensuel moyen garanti est passé à 2.111,89€ pour tous les travailleurs ordinaires à partir de 18 ans et les étudiants à partir de 21 ans. Notons que les pourcentages dégressifs de RMMMG (revenu mensuel moyen garanti) pour les étudiants de moins de 21 ans ont été abaissés et se présentent dorénavant comme suit :

AGE

SALAIRE MENSUEL

SALAIRE HORAIRE
(38h/semaine)

21+

100

2.111,89€

12,8252€

20

90

1.900,70€

11,5427€

19

85

1.795,11€

10,9014€

18

79

1.668,39€

10,1319€

17

73

1.541,68€

9,3624€

16 et –

67

1.414,97€

8,5929€

Sources : CTT n°50 du CNT
*sous réserve d’éventuelles modifications

Le travailleur à temps partiel a droit à un revenu minimum mensuel moyen calculé en fonction de sa durée de travail dans l’entreprise proportionnellement au salaire minimum d’un travailleur à temps plein.

En ce qui concerne les heures supplémentaires, si vous êtes âgé de moins de 18 ans, le principe est que vous ne pouvez faire aucune heure supplémentaire. Au-dessus de 18 ans, les heures supplémentaires sont possibles si elles respectent les conditions légales.

Ainsi, les étudiants auront droit à un salaire 50% plus élevé, lorsqu’il y a dépassement de la limite journalière ou hebdomadaire les jours ouvrables ordinaires (du lundi au samedi). Les heures supplémentaires effectuées le dimanche ou les jours fériés doivent être payées doubles. En outre, ces heures donnent en principe droit à un repos compensatoire.

Quels sont les éventuels avantages en nature ?

Une partie du salaire peut être payée en nature : logement (+ gaz, électricité, eau, chauffage), nourriture, jouissance d’un terrain, matières et matériaux nécessaires au travail.

Ces avantages doivent être portés à la connaissance de l’étudiant lors de son engagement, que ce soit mentionné par écrit dans son contrat de travail ou dans le règlement de travail. Cette forme de paiement n’est admise que là où ce mode de rémunération est de pratique courante ou souhaitable, en raison de la nature de l’industrie ou de la profession en cause.

De plus, la partie de cette rémunération payée en nature ne peut excéder les quotas suivants :

  • 1/5 (20%) de la rémunération totale brute ;
  • 2/5 (40%) de la rémunération totale brute, lorsque l’employeur met à la disposition du travailleur : une maison, un appartement, mais nullement lorsque le travailleur loge chez l’employeur ou dans un dortoir que ce dernier organise ;
  • 1/2 (50%) de rémunération totale brute, lorsqu’il s’agit de travailleurs domestiques, de concierges, d’apprentis ou de stagiaires totalement logés et nourris chez leur employeur.

L’évaluation des avantages en nature s’établit en fonction du prix de revient de ces avantages ou en recourant au forfait qu’utilise la législation relative à la sécurité sociale.

Que faire lorsque la rémunération tarde à venir ?

Il faut envoyer par lettre recommandée une mise en demeure de paiement à l’employeur. Le paiement doit s’effectuer au plus tard dans les 7 jours suivant la date prévue de paiement, dans le cas contraire, des intérêts de retard peuvent être exigés. Si l’étudiant n’obtient pas de réponse, il peut essayer de résoudre le litige par l’intermédiaire du Contrôle des lois sociales ou par le Tribunal du travail.

Le Contrôle des lois sociales donne des informations sur le droit du travail et peut aussi intervenir par rapport à l’employeur soit en essayant une conciliation entre les deux parties soit par une mise en demeure ou un procès-verbal. Il faudra déposer, au préalable, une plainte par écrit au service régional. Cette procédure est gratuite, vous trouverez les coordonnées des différents bureaux sur le site du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale.

Le Tribunal du travail du lieu où se situe l’entreprise est la juridiction à laquelle il faut faire appel pour les conflits du travail. Il faudra introduire la demande via un des modes suivants : citation, exploit d’huissier, requête contradictoire (convocation simplifiée), présentation des 2 parties au tribunal, procédure de conciliation. Il existe aussi une procédure en urgence qu’on appelle référé et qui est adressée directement au président du Tribunal du travail. La partie qui perd le procès paiera les frais de justice sachant que l’étudiant aura des frais d’huissier ou d’avocat à payer avant que la décision n’intervienne. Il est possible pour une personne ayant peu de revenus d’obtenir, d’une part, une assistance judiciaire et, d’autre part, une aide juridique de 1ère et 2ème ligne. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des Bureaux d’aide juridique situés un peu partout en Belgique.

Le mineur peut-il recevoir lui-même sa rémunération ?

Oui, sauf si le père, la mère ou le tuteur ne sont pas d’accord. Toutefois, si l’intérêt du mineur l’exige, le Tribunal de la famille et de la jeunesse peut, à la requête du Procureur du Roi ou d’un membre de la famille, autoriser le mineur à encaisser la rémunération de son travail en tout ou en partie. Le Tribunal de la famille peut aussi désigner un tuteur, chargé de disposer de cette rémunération pour les besoins du jeune sous tutelle.

Et qu’en est-il des impôts ?

Consultez notre page

Voir aussi :

MAJ 2025




Partir, oui mais pour quoi faire?

Apprendre une langue

Apprendre ou perfectionner une langue étrangère de manière active, c’est réalisable dès 13 ans par l’intermédiaire d’un séjour linguistique qui permet l’apprentissage d’une langue tout en résidant à l’étranger.

Il est possible d’apprendre une langue via ses propres moyens avec des organismes qui proposent des séjours linguistiques dans différents pays (européens et non européens), avec des durées de séjours différentes et des hébergements en famille d’accueil ou en résidence étudiante.
Les formules de séjours sont très variées : 2 semaines à 1 année de cours, 1 année scolaire à l’étranger, séjour linguistique et job, etc.
Certains de ces organismes proposent aussi des cours pendant l’année ou des stages de vacances. Ils organisent tout votre séjour linguistique, cela entraîne bien entendu des dépenses : frais d’inscription et/ou administratifs complémentaires et frais de séjour. Analysez bien et comparez ce qui vous est proposé tant au niveau des frais que du séjour lui-même. Ne vous laissez donc pas hâtivement séduire par une brochure luxueuse ou un site magnifique … mais choisissez en fonction de ce que vous cherchez.

Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes :

  • Tremplin langues ou programme BEL’J du BIJ (Bureau International de la Jeunesse)
  • Stages linguistiques du Forem
  • Bourses d’organisations de jeunes
  • Bourses du WBI (Wallonie-Bruxelles International)
  • L’UWC (United World Colleges)

Après les études, durant la recherche d’emploi, la connaissance de plusieurs langues sera un apport non négligeable dans votre CV.

Infos sur nos sites : Séjours linguistiques et C’est quoi apprendre une langue ?

Suivre des études à l’étranger

Vous avez la possibilité de suivre des études à l’étranger à différents moments de votre scolarité : échanges d’élèves/étudiants dans l’enseignement secondaire ou supérieur, suivre une ou plusieurs années scolaires à l’étranger en fin d’études secondaires ou pendant les études supérieures, suivre une 2ème rhéto à l’étranger, etc.

Certains organismes proposant des séjours linguistiques organisent aussi votre séjour pendant vos études à l’étranger.

Il est possible d’obtenir une bourse via différents programmes : Erasmus+ permet la mobilité pour les étudiants de l’enseignement supérieur, des organismes comme la Fondation AFS, l’UWC, la BAEF, Fulbright, le Rotary, Vocation, AUF octroient des bourses spécifiques.

Vous trouverez facilement des informations sur les études à l’étranger, les universités et les conditions de vie à l’étranger sur différents sites ou à notre permanence.

Infos sur nos sites : Partir à l’étranger et www.mobilitedesjeunes.be

Se porter volontaire

Le Corps européen de solidarité (CES)

Le Corps européen de solidarité est un programme de l’Union européenne qui vise à donner aux jeunes la possibilité de se porter volontaires dans le cadre de projets organisés dans leur pays ou à l’étranger et destinés à aider des communautés et des personnes en Europe et dans les pays voisins de l’Union européenne.

Pour qui ?

Vous avez entre 18 et 30 ans, vous êtes un francophone résidant en Wallonie ou à Bruxelles, et vous avez envie de vous dépasser et de vous consacrer aux autres ?

Quelles possibilités ?

  • Volontariat individuel (2 à 12 mois, national ou transnational) ou équipes de volontaires (2 semaines à 2 mois – transnational) ;
  • Projets de solidarité : initiatives locales d’au moins 5 participants au CES en vue de donner un « plus » à la vie de votre quartier, votre ville, votre région…

Avec quelle aide ?

Les frais de transport, nourriture, logement et argent de poche sont pris en charge sauf pour les projets de solidarité (soutien forfaitaire).

Comment procéder ?

Rendez-vous sur le site https://europa.eu/youth/solidarity_fr et remplissez votre profil personnel, indiquez les types de projets qui vous intéressent et recherchez des projets concrets.
Infos : https://www.lebij.be/programmes/corps-europeen-de-solidarite-projets-solidaires/

Les chantiers internationaux

Rencontrer et partager d’autres modes de vie ? Envie de contribuer bénévolement à la réalisation d’un projet commun ou de préserver le patrimoine ?

Les chantiers internationaux, chantiers nature ou archéologiques sont une autre façon de voyager et de faire des découvertes, au niveau de la réalisation d’un projet manuel, social, culturel et au niveau humain. Durant le chantier, vous vivrez avec un groupe de 10 à 20 jeunes venus de différents horizons pendant quelques semaines.

En général, aucune compétence n’est requise au départ. Soyez motivé et curieux. Il est utile de se débrouiller en anglais, qui est une des langues les plus pratiquées dans le monde.

Financièrement, vous intervenez sur les frais réels (par exemple : les frais de transport, nourriture, etc.). Des frais de participation (peu élevés) sont demandés. Ils servent à couvrir les formations préalables, les frais d’organisation.
Le logement et la nourriture sont souvent partagés. Pour diminuer également les frais, certaines associations prévoient des activités collectives afin de trouver des moyens complémentaires. Un encadrement, avant et pendant le chantier est toujours prévu. Pas de souci, ce n’est pas la survie dans la jungle.

Travailler à l’étranger

Vous avez envie de travailler à l’étranger ? Comment pensez-vous vous organiser ? Comme pour les vacances, différentes manières d’aborder cette expatriation existent. Vous êtes plutôt aventurier, vous avez décidé de partir rapidement, de vous lancer sans filet et de chercher un emploi dans le pays de votre choix ou vous êtes intéressé par cette aventure, mais avec une bonne préparation et sans partir à l’aveuglette ?

Avant tout, gardez les pieds sur terre. Travailler à l’étranger n’est pas nécessairement une aubaine financière, mais sera une expérience déterminante dans la progression de votre carrière professionnelle. Elle sera bien sûr prise en compte si vous voulez, un jour, revenir en Belgique. Contrairement aux idées qui circulent sur ce sujet, il n’est pas toujours indispensable d’être bardé de diplômes pour trouver un emploi à l’étranger : une expérience professionnelle, une compétence spécifique dans un domaine, un projet original, des capacités créatives sont aussi d’importants atouts.

Un job à l’étranger

Vous avez envie de récolter des fruits en Provence, de travailler comme animateur dans un centre de vacances en Martinique, de récolter du tabac au Canada ?

Faire un job à l’étranger durant les vacances peut être une bonne expérience personnelle et professionnelle. Le rêve ? S’offrir un voyage tout en travaillant. Oui, mais comme toujours, mieux vaut être bien préparé. Il faut évidemment définir le secteur dans lequel vous souhaitez travailler avant de vous lancer dans la recherche.

Programme Vacances travail

Le Programme Vacances Travail (PVT) aussi appelé Permis Vacances-Travail ou Visa Vacances-Travail ou Working Holiday Visa (WHV).

Le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud ont mis en place un visa alliant les vacances et le travail pour permettre à des jeunes belges de pouvoir à la fois découvrir le pays dans lequel ils se rendent et obtenir une expérience professionnelle par la même occasion http://www.working-holiday-visas.com/belge ou http://pvtistes.net/ (site français).

Le travail au pair

Vous voulez découvrir la vie de tous les jours dans un pays étranger, approfondir votre connaissance d’autres langues, rencontrer d’autres cultures et d’autres personnes, prendre un peu de temps avant d’entamer un nouveau cycle d’études tout en apprenant une langue dans une famille d’accueil ? Alors, le travail ou « placement » au pair constitue un excellent moyen pour réunir ces différents éléments et pourra augmenter vos chances lorsque vous chercherez un emploi.

Vous serez accueilli temporairement dans une famille d’accueil où vous serez logé et nourri. Pour cette famille, vous effectuerez quelques tâches ménagères y compris vous occuper des enfants. Vous recevrez mensuellement une somme d’argent destinée à couvrir vos dépenses personnelles.
Le travail au pair est ouvert aux jeunes filles et garçons. Votre emploi du temps devra être aménagé pour que vous puissiez suivre des cours de langue puisque cet apprentissage est une des finalités de votre séjour au pair.

Travailler dans la coopération au développement

Vous souhaitez vous engager dans la coopération au développement pour parfaire votre formation, vous recherchez une expérience professionnelle intéressante, vous ne voulez plus uniquement donner un peu d’argent pour parrainer un enfant du bout du monde mais aussi apporter une aide concrète, vous avez envie de mettre vos compétences à disposition d’un projet humanitaire ?

Partir comme coopérant se fait en général pour une durée assez longue et demande donc une préparation sérieuse. Les demandes aux ONG sont nombreuses et pour être engagé comme coopérant, il faut mettre tous les atouts de son côté avant de poser sa candidature.

Pour les jeunes de 20 ans au moins, le Devenir ou accueillir un Expert Junior offre la possibilité d’acquérir une première expérience professionnelle dans le secteur de la coopération au développement sur le terrain.

Echange win-win à l’étranger

On vise ici les plateformes d’échange entre hôtes et voyageurs volontaires. En échange de l’hébergement et de la nourriture, vous effectuez du travail agricole, des travaux de maraîchage, du jardinage, des soins aux animaux dans des fermes biologiques :

  • Le réseau international Wwoofing – World Wide Opportunities on Organic Farms Working (Offres d’emploi mondiales dans les fermes bio) http://wwoofinternational.org
  • HelpX (Même formule élargie aux fermes non-biologiques et particuliers à la campagne ou en ville) https://www.helpx.net/
  • Le Workaway (Formule la plus variée et la plus répandue actuellement) https://www.workaway.info/ Il s’agit, dans les 3 cas, d’un échange et non d’un travail !

Voir aussi :

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Lettre de motivation – étudiant

Une lettre de motivation est souvent demandée lorsque vous postulez à un job étudiant. Elle peut aussi être importante si vous postulez de manière spontanée (c’est-à-dire sans répondre à une offre précise). La lettre de motivation doit essentiellement donner envie au lecteur de découvrir votre curriculum vitae (CV) et exposer vos motivations pour le job.

C’est pourquoi, elle devra piquer la curiosité de votre lecteur en mettant en valeur un élément important de votre curriculum vitae en lien avec la fonction pour laquelle vous postulez.
Par exemple, vous avez déjà travaillé dans l’Horeca : vous avez déjà donc appris à interagir avec les clients, à travailler en équipe mais également en autonomie et sous pression.

Structure de la lettre

Dans le coin supérieur gauche, mentionnez votre nom, adresse, numéro de téléphone et e-mail.
En regard de vos coordonnées, dans l’angle supérieur droit, mentionnez les coordonnées du destinataire et plus bas datez la lettre. Essayez toujours de connaître le nom de la personne qui lira votre candidature : la citer à cet endroit vous donne une avance sur d’autres candidats qui n’ont pas fait cet effort.
Le premier paragraphe comporte une phrase d’ouverture qui doit vous faire sortir du lot. Si vous pensez que c’est plus judicieux, évitez les phrases types « par la présente, je souhaite poser ma candidature », « suite à votre annonce », etc. Ensuite, expliquez l’intérêt que vous portez à l’entreprise en précisant vos arguments. Les motivations qui vous poussent à postuler auprès de cet employeur.
Le deuxième paragraphe met en relief vos compétences et atouts par rapport aux objectifs de l’entreprise. Il ne s’agit pas de recopier entièrement votre CV, mais de développer un ou deux atouts qui concordent le mieux avec la fonction pour laquelle vous postulez. Décrivez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise et ce que vous avez déjà fait à l’école, dans des expériences de bénévolat, lors d’autres jobs étudiants, etc.
Le troisième paragraphe déclare votre souhait de discuter de vive voix avec votre interlocuteur. Cette incitation à l’action rappelle le but de la lettre (obtenir un entretien). Pour cela, vous disposez d’une panoplie de formules, de « Je souhaiterais pouvoir vous détailler tout ceci de vive voix » à « Je me permettrai de vous appeler dans les prochains jours pour convenir d’un rendez-vous », selon votre degré d’activité/passivité. Cherchez toujours celle qui vous correspond le mieux, pour éviter d’être rejeté pour un style qui, après tout, ne vous ressemblerait pas.
Le quatrième paragraphe contient la formule de politesse. Elle doit être brève et positive, en essayant ici aussi de ne pas tomber dans les clichés.

Quelques conseils pratiques

Si vous postulez par courrier papier :

  • La lettre de candidature peut être manuscrite ou dactylographiée ;
  • Rédigez-la sur du papier A4 blanc de bonne qualité ;
  • Apportez-y le même soin et la même clarté qu’à votre curriculum vitae ;
  • Adaptez son contenu aux particularités de chaque candidature différente ;
  • Soyez concis (une page maximum) ;
  • Adressez toujours un original ;
  • Mettez en avant l’intérêt que vous portez à l’entreprise ou au poste ;
  • Dégagez si possible un point de votre profil susceptible d’attirer l’intérêt de l’employeur ;
  • Bannissez tous les aspects d’ordre sentimental, personnel, conflictuel ;
  • Evitez un langage larmoyant, arrogant ou autosuffisant ;
  • Datez et signez votre lettre.

Si vous postulez en ligne :

  • Envoyez votre lettre de motivation et votre CV en pièce jointe dans le mail. Reprenez une phrase expliquant les raisons de votre envoi et les documents joints ;
  • Soyez concis et précis, cela ne doit pas être une seconde lettre de motivation. Votre message électronique doit être rationnel et être beaucoup plus résumé que la lettre jointe au mail ;
  • N’oubliez pas votre CV ou tout autre document exigé par l’employeur en annexe (Exemple : diplômes, extrait de casier judiciaire…). Utilisez un programme de traitement de texte traditionnel, comme Word à exporter en format PDF, envoyez cette version PDF afin qu’il puisse être correctement ouvert et imprimé par la personne à qui vous l’envoyez.

Exemples de lettres de motivation

Voir aussi :

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Accord de gouvernement, qu’est-ce que cela implique pour les jeunes ?

Accords gouvernement belge

Ces derniers temps, on entend beaucoup parler de l’accord de coalition du nouveau gouvernement. Mais de quoi s’agit-il et qu’implique-t-il concrètement ?

Un accord de gouvernement est un document rédigé par les partis politiques qui forment le gouvernement. Il sert de feuille de route politique pour la durée de la législature (2024-2029) et définit les grandes orientations, les réformes et les priorités que le gouvernement entend mettre en œuvre.

Il ne s’agit donc pas d’un texte juridiquement contraignant car il doit encore être négocié, précisé et transcrit par des lois. A l’heure actuelle il ne s’agit donc pas encore de mesures concrètes et applicables.

Parmi les nombreuses mesures que contient cet accord certaines touchent directement les jeunes :

Jobs étudiants :

Il est prévu que la limite d’heures pour travailler sous contrat étudiant, tout en bénéficiant des cotisations sociales réduites, soit augmentée. Elle passerait donc de 475 heures à 650 heures.

Aussi, il sera permis de travailler comme étudiant dès l’âge de 15 ans et non pas 16, même sans avoir suivi les deux premières années du secondaire.

Stage d’insertion professionnelle :

Pour les jeunes demandeurs d’emploi sortant des études, la période du stage d’attente sera raccourcie.  En pratique, un jeune devra donc attendre 156 jours et non plus 310 avant de pouvoir bénéficier des allocations d’insertion. Attention, les obligations relatives au stage d’insertion professionnelles resteraient a priori toujours d’application (à ce sujet, voir la page sur le stage d’insertion professionnelle).

Visas étudiants :

Les conditions pour l’octroi de certains visas étudiants risquent d’être renforcées notamment avec l’obligation d’apporter une « caution de retour ».

Quoiqu’il en soit, nous restons attentifs à ces potentiels changements et ne manquerons pas de t’informer si ces mesures viennent à être concrétisées !